1653: La Grande Recrue de Montréal. 1653: The Great Recruitment for Montréal

The English version follows the French one.

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La Grande Recrue est le terme utilisé pour décrire une centaine d’hommes et quinze femmes venus de France pour accroître la colonie de Montréal (Fort Ville-Marie). Ils et elles sont arrivés le 16 novembre 1653, accompagnés de Maisonneuve et de Marguerite Bourgeoys.

Au début des années 1650, Ville-Marie est continuellement attaquée par des Iroquois et il y a multiples victimes. Plusieurs habitants quittent et il ne reste presque plus personne pour défendre et peupler la communauté. Les gens doivent se déplacer avec des armes et même Jeanne Mance abandonne l’Hôtel-Dieu et se réfugie dans le fort de Ville-Marie.

Le gouverneur et fondateur de Montréal, Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, décide alors d’obtenir du secours. Jeanne Mance convainc Maisonneuve, d’effectuer un voyage en France dans le but de recruter une centaine de colons. Elle lui offre des fonds destinés à l’Hôtel-Dieu, afin d’assurer la réussite du projet.

Maisonneuve quitte Ville-Marie à l’automne de 1651. À Québec, il demande de l’aide au gouverneur de la Nouvelle-France, Jean de Lauzon. Lauzon préfère garder ses ressources à Québec. Maisonneuve quitte Québec le 5 novembre 1651 en destination de l’Europe.

En France, Maisonneuve rencontre Madame de Bullion, la bienfaitrice de l’Hôtel-Dieu et il aborde les membres de la Société de Notre-Dame-de-Montréal. Madame de Bullion lui offre la somme de 20 000 livres. De son côté, la Société de Notre-Dame-de-Montréal prélève une somme totale de 75 000 livres.

Maisonneuve et de la Dauversière membre de la société, recrutent une centaine d’hommes, engagés pour une période de trois à cinq ans. Ces hommes doivent exercer un métier ou une profession propice à bâtir une ville. Maisonneuve se rend à Troyes et c’est là qu’il rencontre Marguerite Bourgeoys. Marguerite est acceptée comme membre de la Grande Recrue et elle quitte Troyes pour Paris, où elle s’arrête et ensuite, elle se rend à Nantes, par le coche d’eau, sur la Loire. Dans son autobiographie, elle présenta de nombreux exemples concernant les défis et les périls des voyageurs et surtout ceux envisagés par une femme voyageant seule.

Le Saint-Nicolas-de-Nantes, le bateau menant les recrutés vers la Nouvelle-France, est amarré au port. Le capitaine responsable de la traversée est Pierre le Besson. Le Saint-Nicolas quitte le port de Saint-Nazaire le 20 juin 1653 avec, à son bord, environ 122 passagers et plusieurs membres de l’équipage. Après quelques jours de navigation, (environ 1600 km) ils s’aperçoivent que le bateau est pourri et qu’il prend l’eau. Il est impossible d’avancer, les provisions commencent à être endommagées. Les responsables décident de revenir en France.

Il est évident que ce faux départ éprouve et indispose les voyageurs. Ayant peur de voir tout son monde abandonner son projet de colonisation, Maisonneuve choisit de ne pas ramener les migrateurs sur le continent Européen. Selon Marguerite Bourgeoys : «Monsieur de Maisonneuve fut, avec tous ses soldats, en une île d’où l’on ne pouvait s’échapper, car autrement il n’en serait pas demeuré un seul. Il y en eut même qui se jetèrent à la nage pour se sauver, car ils étaient comme des furieux et croyaient qu’on les menait en perdition» (Les Écrits de Mère Bourgeoys, p. 46).

Donc, après avoir passé plusieurs jours sur un bateau qui coulait, nos ancêtres ayant tout abandonné en France, deviennent maintenant des prisonniers sur une île pendant plusieurs semaines. Les dirigeants trouvent un autre bateau et le nolisent. Un mois après le premier départ, le second lancement a lieu, le 20 juillet 1653.

Nous ne connaissons pas le nom du navire mais nous savons que les conditions du voyage ont été des plus difficiles. Une épidémie se manifesta ce qui veut dire que le vaisseau était contaminé. Il y a de nombreux malades durant la traversée. Plusieurs personnes meurent. De plus, les périls causés par les éléments naturels telles les intempéries, l’absence de vent, le froid excessif, les orages, l’irruption des icebergs menacent le confort des itinérants qui sont détenus sur le navire 24 heures sur 24.

En dépit des conditions sanitaires déficientes et de la maladie, la Grande Recrue arrive à Québec. Le voyage se termine plus de trois mois après le premier départ. Ainsi, le 22 septembre 1653, le vaisseau, ayant à son bord Maisonneuve et ses recrutés, arrive devant le Cap-Diamant.

Une dernière mésaventure clôt cette odyssée. Le navire qui a conduit les voyageurs en Nouvelle-France s’enfonça et il a dû être brûlé au milieu du fleuve! Plusieurs passagers souffrent encore des symptômes de l’épidémie et les malades sont installés dans un entrepôt en basse-ville de Québec. Le mois d’octobre est consacré à la recherche de nouvelles embarcations. Finalement, la Grande Recrue arrive à Montréal, le 16 novembre 1653.

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Des 94 hommes qui arrivent à Montréal, douze sont mes ancêtres et des 14 femmes qui arrivent quatre femmes le sont aussi! La plupart des hommes sont des défricheurs et certains ont un deuxième métier tel que charpentier-maçon, serrurier, scieur de long et sabotier.

Une seule des femmes ancêtres épouse un homme de la Grande Recrue lors d’un premier mariage. Il s’agit de Marie Lorgueil qui s’unit à Toussaint Huneault dit Deschamps, le 23 novembre 1654. Trois de cinq autres femmes épousent d’autres hommes parmi les premiers «Montréalistes»: Catherine Lorion avec Pierre Vilain, le 13 octobre 1654, Jeanne Soldé avec Jean Beauvais, le 7 janvier 1654 et Jeanne Voidy avec Jean Dumay, le 9 novembre 1654. Cependant, il faut préciser que Catherine Lorion a épousé en troisième noces Nicolas Millet dit Bosseron et en quatrième noces Pierre Desautels tous deux membres de la Grande Recrue.

Nos ancêtres de la Grande-Recrue sont :

  1. BAUDREAU dit GRAVELINE, Urbain
  2. BESNARD (ou BÉNARD) dit BOURJOLI, René

  3. BOUVIER, Michel

  4. CADIEUX, Jean

  5. DENIAU, Jean

  6. DENIAU dit DESTAILLIS, Marin

  7. GUERTIN dit LE SABOTIER, Louis

  8. HOURAY dit GRANDMONT, René

  9. HUNAULT dit DESCHAMPS, Toussaint

  10. LAUZON, Gilles

  11. LORGUEIL, Marie

  12. LORION, Catherine

  13. MOUSSEAU dit LAVIOLETTE, Jacques

  14. PICARD dit LAFORTUNE, Hugues

  15. SOLDÉ, Jeanne

  16. VOIDY (VÉDIÉ), Jeanne

Biographies des ancêtres de la Grande Recrue :

Urbain Baudreau dit Graveline: 1631-1695

(Ancêtre de Thomas Marion)

Fils de Jean Baudreau et de Marie Chaveau, Urbain Baudreau dit Graveline,  est né vers 1631, à Saint-Lambert de Clermont, près de La Flèche. À son arrivée, il était défricheur. Il épousa Mathurine Juillet, le 20 octobre 1664 à Montréal. Mathurine est la fille de Blaise Juillet et d’Antoinette de Liercourt. En 1663, il est caporal de la milice et de 1663 à 1666, il est procureur-syndic de Montréal. Il fait la traite de fourrures, car il règle un compte en peaux de castors.

Urbain et Mathurine sont parents de huit enfants: Gabriel, Marie, Jean-Baptiste, Élisabeth, Marie Anne, Paul, Madeleine et Jean-Baptiste.

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Il vit au Coteau Saint-Louis, ensuite il devient propriétaire d’une terre à la côte Saint-François. De plus, il se procure deux emplacements sur la rue Notre-Dame près de la chapelle Bonsecours.

Urbain est décédé le 28 janvier 1695 et il fut enterré le lendemain. Mathurine est enterrée le 6 mars 1723, à Montréal.

Le parc Urbain-Baudreau-Graveline à Montréal a été créé en son honneur!

Urbain est notre ancêtre à travers une lignée de Stéphanie Mousseau grand-mère maternelle de mon grand-père maternel Thomas Marion.

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René Besnard dit Bourjoli 1625-1689

(Ancêtre de Lucienda Fréchette)

Fils de Jean Besnard et de Madeleine Maillard, René est né le 6 février 1625 à Saint-Pierre de Villiers-au-Bouin (Indre-et-Loire). À son arrivée, il était défricheur et il est devenu caporal de la garnison. Il épousa le 2 février 1661, à Trois-Rivières, Marie Sédilot, veuve d’un riche propriétaire foncier, Bertrand Fafard, et mère de quatre enfants. Marie est la fille de Louis Sédilot et de Marie Challe.

René et Marie sont parents de six enfants: Marie Anne, Joseph, Marie Jeanne, Maurice, Élisabeth et René.

René meurt au printemps de 1689. Son épouse Marie Sédilot décède le 12 juin 1689 à Trois-Rivières.

Un de mes textes qui sera publié dans quelques semaines parlera de René Besnard dit Bourjoli et sera intitulé: Un sorcier dans la famille!

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René est notre ancêtre à travers une lignée de Louise Auger-Lemaître, grand-mère paternelle, de ma grand-mère paternelle Lucienda Fréchette.

Michel Bouvier 1633-1703

(Ancêtre d‘Israël Lepage et de Maria Fortin)

Michel Bouvier est né le 29 juillet 1633, à Saint-Thomas de La Flèche (Sarthe). Il est le fils de Louis Bouvier et d’Anne Darondeau. À son arrivée, il est défricheur et maçon. Michel repassa en France en 1658 et il est revenu en 1659 à bord du Saint-André. Le 16 août 1663, il épousa Mathurine Desbordes, veuve de Pierre Guiberge.

Michel et Mathurine ont quatre enfants: Suzanne, Urbain, Jean 1 et Jean 2.

En tant que maître maçon, Michel travaille souvent en compagnie de Jean Milot et d’Urbain Brossard.

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Mathurine décéda en octobre 1698. Michel meurt accidentellement, le 4 août 1703, en tombant d’un échafaud, rattaché à une maison qu’il était à bâtir. L’acte de sépulture nous révèle le suivant: …d’ où, il fut emmené en canot pour le confesser et lui donner les derniers sacrements mais il mourut en chemin dans le canot”.

La rue Michel-Bouvier qui honore notre ancêtre se trouve à Montréal.

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Michel est notre ancêtre à travers une lignée d’Israël Lepage grand-père maternel de ma grand-mère maternelle, Maria Fortin.

Jean Baptiste Cadieux 1629-1681

(Ancêtre de Thomas Marion)

Jean Baptiste Cadieux est né le 29 août 1629 à Notre-Dame de Pringé-sur-Loir, près de La Flèche (Sarthe). Il est le fils de Pierre Cadieux et de Renée Foureau.

À son arrivée, il était serrurier mais il avait été engagé comme défricheur. Le 26 novembre 1663, il épousa Marie Valade, fille d’André Valade et de Sara Cousseau, une fille du roi, originaire de La Rochelle.

Jean Baptiste et Marie sont parents de 10 enfants: Marie Jeanne, Pierre, Madeleine, Geneviève, Jean, Marie Thérèse Catherine, Marie Nicole, Marguerite, Jeanne Anne et Catherine.

Jean Baptiste tire profit d’une ferme au Pied-du-Courant. Il décéda à Montréal le 30 septembre 1681. Marie Valade se remaria le 9 février 1682 avec Philippe Boudier et elle a deux autres enfants. Elle mourut le 9 janvier 1719 à Montréal.

La Légende de Cadieux n’est pas au sujet de notre Jean Baptiste Cadieux mais plutôt au sujet de son fils Jean Cadieux, coureur de bois et voyageur des Pays d’en Haut. Vous pouvez trouver un exemple de cette légende au site suivant: http://www.rpfo.ca/fr/Biographies_40/Jean-Cadieux-16711709_108 ou bien en effectuant une recherche sur internet.

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Jean Baptiste Cadieux est notre ancêtre à travers une lignée de Stéphanie Mousseau grand-mère maternelle de mon grand-père maternel Thomas Marion.

Jean Deniau (Daigneault) 1629-1695

(Ancêtre d’Alexandre Bérubé)

Jean Deniau fils de Pierre Deniau et de Jeannette Gaudette est né vers 1639 à Sainte-Croix de Nantes en Bretagne. À son arrivée, il est défricheur et scieur de long. Le 21 janvier 1664, il épousa Hélène Daudin, fille d’Isaac Daudin et d’Anne Jarnet. Certains disent qu’Hélène est une fille du roi et d’autres disent qu’elle était une fille à marier.

Jean et Hélène sont parents de six enfants: René, Gilles, Thomas, Pierre, Marguerite et Jean-Baptiste.

En mars 1678, il quitte la côte Saint-François et déménage à Boucherville, sur une terre de la seigneurie Du Tremblay. Le 12 août 1695, Jean Deniau et son épouse Hélène Daudin sont tués par les Iroquois.

J’ai parlé de Jean et d’Hélène dans le texte au sujet de leur fils et leur bru Madeleine “Elle a donné sa vie: Madeleine Mathon (Matou) dit Labrie” publié la semaine dernière.

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Site web: Passerelle pour l’histoire militaire canadienne http://www.cmhg.gc.ca

Plusieurs descendants se nomment Daignault. Jean est notre ancêtre à travers une lignée de Marguerite Blain, mère de mon grand-père paternel Alexandre Bérubé.

Marin Deniau (Deneau) dit Destaillis 1621-1673

(Ancêtre d’Alexandre Bérubé)

Nous ne connaissons pas les noms des parents de Marin Deniau. Il est né vers 1621 à Saint- Martin de Luché, près de La Flèche. Il est veuf de Marie Hogue. À son arrivée, il était défricheur. En 1659, il loue une concession à Pointe Saint-Charles et il épousa Louise Thérèse Le Breuil, le 24 novembre 1659, à Montréal. Louise Thérèse Le Breuil est la fille de Jean Dubreuil et de Marie Lecompte. Louise est orpheline et elle est aussi une “Fille à marier”. À Montréal, elle devient sage-femme.

Jean et Marie ont six enfants: Jacques, Charles, Joseph, Gabriel, Marie et Marie 2.

Ils s’établissent sur une terre concédée par les Jésuites à La Prairie de la Madeleine, sur le fleuve Saint-Laurent vers la côte Saint-Lambert.

Marin est probablement décédé en 1673. Louise Thérèse s’est remariée à Charles Boyer, à La Prairie, le 29 octobre 1678. Elle est décédée à Montréal le 23 mars 1727.

Marin est l’ancêtre des Deneau. Jean est notre ancêtre à travers une lignée de Marguerite Blain, mère de mon grand-père paternel Alexandre Bérubé.

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Plaque érigée au port du Pré Luneau où se sont embarqués les engagés de la Grande Recrue, en 1653, pour se rendre à Nantes et à Saint-Nazaire. La plaque fut inaugurée en mai 1954, à l’occasion du 300e anniversaire du départ de la Recrue.

Louis Guertin dit le Sabotier 1625-1687

(Ancêtre de Thomas Marion et de Lucienda Fréchette)

Louis Guertin a été baptisé le 28 juin 1625, à Saint-Martin de Daumeray (Maine-et-Loire). Il est le fils de Louis Guertin et de Georgette Leduc. À son arrivée, il est un défricheur et un sabotier. Le 26 janvier 1659, il épousa Élisabeth Camus, fille d’un marchand de Paris, Pierre Camus et de Jeanne Charas (Charles). Élisabeth est une “Fille à marier”. Ils s’établissent en bas du Coteau Saint-Louis.

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Ils sont parents de onze enfants : Élisabeth, Marie, Catherine, Marie 2, Louis, Madeleine, Pierre, Eustache, Angélique, Françoise, et Paul.

Élisabeth Camus décède le 20 juin 1680 à l’hôpital deux mois après avoir donné naissance à son onzième enfant. Louis meurt le 8 décembre 1687, à la Pointe-aux-Trembles.

Louis est notre ancêtre à travers une lignée de Lucienda Fréchette à travers son grand-père Joseph Fréchette. Louis est aussi notre ancêtre à travers deux lignées de Thomas Marion à travers sa grand-mère maternelle Stéphanie Mousseau.

René Houray dit Grandmont 1629-1706

(Ancêtre de Lucienda Fréchette)

René Houray est né le 7 janvier 1629 à Asaint Symphorien d’Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire). Il est le fils de Jacques Houray et de Marguerite Castillon. À son arrivée, il est défricheur. Au terme de son engagement, il se donne aux Jésuites chez les Onnontagués, mais il reprend sa liberté le 28 avril 1660.

Il épousa Denise Damané, le 26 octobre 1665 à Champlain. Denise est la fille de Michel Damané et de Catherine Toureau. Elle est aussi une “Fille du roi”.

René et Denise sont parents de dix enfants: René, Thérèse, Catherine, Denise, Jean, Pierre, Joseph, Jeanne, Alexis, Marie,

Il s’installa sur une terre que lui avaient concédée les Jésuites, au Cap-de-la-Madeleine, en 1662. En 1666, il reçoit une concession dans la seigneurie de Champlain. René est un pionnier de Champlain.

Denise Damané décéda le 22 septembre 1704 à Champlain. René est mort le 11 juin 1706 au même endroit. 

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René est notre ancêtre à travers une lignée de Lucienda Fréchette à travers sa grand-mère maternelle Julie Lamy.

Toussaint Hunault dit Deschamp (1628-1690)

(Ancêtre de Thomas Marion et d’Alexandre Bérubé)

Toussaint Hunault dit Deschamps est né vers 1625 à Saint-Pierre-aux-Champs en Picardie. Il est le fils de Nicolas Hunault et de Marie Benoît. À son arrivée, il est défricheur et laboureur.

Le 23 novembre 1654, il épousa Marie Lorgueil, fille de Pierre Lorgueil et de Marie Bruyère. Marie Lorgueil est également membre de la Grande Recrue et est considérée comme une “Fille à marier”.

Toussaint et Marie sont parents de dix enfants: Thècle, André, Jeanne, Pierre, Thérèse, Mathurin, Françoise, Toussaint, Toussaint 2 et Charles.

Il reçoit une concession au Coteau Saint-Louis. À cause de dettes, il vend sa maison et il s’établit à la Côte Saint-François, ensuite il déménage à la Rivière-des-Prairies.

Le 13 septembre 1690, Toussaint est assassiné par le lieutenant de marine Dumont de Blaignac qui lui transperce le corps d’un coup d’épée. Il est inhumé à Montréal. Marie décéda le 28 novembre 1700 à Sainte-Thérèse.

Les Huneault et les Deschamps sont ses descendants.

Un article sera consacré à cette famille afin d’y dévoiler les multiples péripéties!

Toussaint est notre ancêtre à travers une lignée de Thomas Marion jusqu’à Jeanne Hunault épouse d’Étienne Marion et fille de Pierre Hunault fils de Toussaint Hunault.

Toussaint est notre ancêtre à travers une lignée de Thomas Marion et sa grand-mère maternelle Stéphanie Mousseau jusqu’à Thérèse Hunault.  (deux fois).

Toussaint est notre ancêtre à travers une lignée d’Alexandre Bérubé et de sa mère Marguerite Blain jusqu’à Jeanne Hunault épouse d’André Quévillion et fille de Toussaint Hunault.

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Gilles Lauzon 1627-1687

(Ancêtre de Thomas Marion)

Gilles Lauzon est né vers 1627 à Saint-Julien de Caen (Normandie). Il est le fils de Pierre Lauzon et d’Anne Boivin. À son arrivée, il était défricheur et chaudronnier. Le 27 novembre 1656, il épousait Marie Archambault, fille de Jacques Archambault et de Françoise Tourault.

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Cette plaque est affichée sur l’Édifice Alexandre-Bourgeau au 31, rue Saint-Jacques à Montréal. (photos Pascale Llobat 2008 c. Ministère de la Culture et des Communications).

Gilles et Marie sont parents de 13 enfants: Michelle, Marguerite, Françoise, Marie, Catherine, Séraphin, Louise, Michel, Paul, Madeleine, Anne, Jeanne et Gilles.

Il obtient une concession au Coteau Saint-Louis.

Marie décède le 8 août 1685, elle avait donné naissance à son treizième enfant en 1684. Gilles meurt le 21 septembre 1687.

Gilles est notre ancêtre à travers une lignée de Thomas Marion et de sa grand-mère paternelle Olive Raymond (Labrosse).

Marie Lorgueil 1638-1700

(Ancêtre de Thomas Marion et d’Alexandre Bérubé)

Marie Lorgueil est née vers 1638 à Cognac, Saintonge, France. Elle est la fille de Pierre Lorgueil et de Marie Bruyère. Elle est la seule “Fille à marier” de nos ancêtres à épouser un autre membre de la Grande Recrue lors d’un premier mariage.

Le 23 novembre 1654, elle épousa Toussaint Hunault, fils de Nicolas Hunault et de Marie Benoît.

Marie et Toussaint sont parents de 10 enfants: Thècle, André, Jeanne, Pierre, Thérèse, Mathurin, Françoise, Toussaint, Toussaint 2 et Charles.

Toussaint Huneault fut assassiné le 13 septembre 1690 par un lieutenant de la Marine.

Elle vécut à Montréal et à l’Île-Sainte-Thérèse où elle décéda le 28 novembre 1700. Elle a été inhumée à Varennes.

Un article sera consacré à la famille Lorgueil-Huneault afin d’y dévoiler les multiples péripéties!

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Marie est notre ancêtre à travers une lignée de Thomas Marion jusqu’à Jeanne Hunault épouse d’Étienne Marion et fille de Pierre Hunault fils de Toussaint Hunault.

Marie est notre ancêtre à travers une lignée de Thomas Marion et sa grand-mère maternelle Stéphanie Mousseau jusqu’à Thérèse Hunault. (deux fois).

Marie est notre ancêtre à travers une lignée d’Alexandre Bérubé et sa mère Marguerite Blain jusqu’à Jeanne Hunault épouse d’André Quévillion et fille de Toussaint Hunault.

 

Catherine Lorion (1636-1720)

(Ancêtre d’Alexandre Bérubé)

Catherine Lorion est née vers 1636 et elle est originaire de Sainte-Soulle, près de La Rochelle, en Charente. Catherine est la fille de Mathurin Lorion et de Françoise Morin.

La vie de Catherine est des plus intéressantes et sans vouloir tout dévoiler, tout de suite, je vous invite à lire le texte qui paraîtra dans quelques semaines : Catherine Lorion : la veuve malchanceuse

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Catherine décède le 20 avril 1720, à l’âge de 84 ans, à la côte Saint-Martin et elle est inhumée à Montréal.

Catherine est notre ancêtre à travers Alexandre Bérubé et sa grand-mère maternelle Zoé Quay (Éthier) Dragon.

 

Jacques Mousseaux dit Laviolette (1627-1694)

(Ancêtre de Thomas Marion)

Jacques Mousseau dit Laviolette est né le 23 septembre 1627 à St-Symphorien, Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire). Il est le fils de Jacques Mousseau et de Jacquine Janot. À son arrivée, il est défricheur, scieur de long et milicien. Le 16 septembre 1658, il épousa Marguerite Sauviot, fille de Jean Sauviot et de Louise Brodeur.

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Jacques et Marguerite sont parents de sept enfants:

Françoise, Anne, Marguerite, Jacques, Élisabeth, Hélène et Jean.

Il obtient une concession en août 1654, au Coteau Saint-Louis, ensuite, il en obtient une autre à Saint-Martin. En 1667, il est à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Il revient dans la région de Montréal, à Repentigny.

La date de son décès est après le 10 janvier 1694.

Jacques est notre ancêtre à travers Thomas Marion et sa grand-mère Stéphanie Mousseau à deux reprises à cause des petits-fils Joseph et Jacques, les fils de Jacques Mousseau 2.

Hugues Picard dit Lafortune (1627-1707)

(Deux fois l’ancêtre de Thomas Marion)

Hugues Picard est né vers 1627 à Saint-Colombin (Bretagne). Il est le fils de Gabriel Picard et de Michelle Clavier. À son arrivée, il était défricheur et scieur de long. Il repasse en France et il revient en 1659, comme menuisier des Sulpiciens.

Le 30 juin 1660, il épousa Antoinette de Liercourt, veuve de Blaise Juillet et mère de quatre enfants. Elle est la fille de Philippe de Liercourt et de Jeanne Patin. Hugues et Anne Antoinette sont parents de cinq enfants: Michelle, Anne, Marguerite, Jean Gabriel et Jacques.

Il est baptisé par Mgr de Laval en août 1660. Il reçoit une concession au Sault Saint-Louis, en 1667.

Antoinette décède le 30 septembre 1707. Hugues est inhumé le 22 décembre 1707 à Montréal.

Hugues est notre ancêtre à travers Thomas Marion et sa grand-mère maternelle Stéphanie Mousseau et une deuxième fois à travers sa grand-mère paternelle Olive Raymond dit Labrosse.

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Jeanne Soldé 1632-1697

(Ancêtre de Thomas Marion)

Jeanne Soldé est baptisée le 15 mai 1638 à La Flèche, Angers, Anjou. Elle est la fille de Martin Soldé et de Julienne Potier. Le 7 janvier 1654, elle épousa Jacques Beauvais fils de Gabriel Beauvais et de Marie Crosnier.

Jeanne et Gabriel sont parents de neuf enfants: Raphaël, Barbe, Marguerite, Jean, Jean Baptiste, Jacques, Charlotte, Marie et Jeanne.

Jacques décède à Montréal, le 20 mars 1691. Jeanne est morte après 12 novembre 1697.

Jeanne est notre ancêtre à travers Thomas Marion et sa grand-mère paternelle Olive Raymond dit Labrosse.

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Jeanne Voidy-Védié (1637-1708)

(Ancêtre des Fréchette, Marion, Fortin-Lepage-Moisan)

Jeanne Védié (Voidy) est née vers 1637 à Saint-Germain-du-Val (Sarthe). Elle est la fille de Michel Védié (Voidy) et de Catherine Dorbelle.

Elle épousa Jean Demers, le 9 novembre 1654. Il est le fils de Jean Demers et de Barbe Mauger.

Jeanne et Jean sont parents de 12 enfants: François, Marguerite, Jean, Pierre, Anne Marie, René, Madeleine, André, Eustache, Catherine, Nicolas et Michel Jean.

Jeanne vit à Ville-Marie puis à Sillery et à Lauzon. Jean décède le 3 juillet 1708 et Jeanne décède le 1er décembre 1708 à Québec.

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Maison de Jean Demers et de Jeanne Védié à Québec.

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La maison Jean-Demers se situe à proximité du fleuve Saint-Laurent, dans le secteur Place-Royale, dans la ville de Québec. Photos Christian Lemire 2006 Ministre de la Culture et des Communications.

Jeanne est notre ancêtre à travers Thomas Marion jusqu’à son ancêtre Madeleine Demers épouse de Georges Marion.

Jeanne est notre ancêtre à travers Lucienda Fréchette, jusqu’à Marguerite Demers épouse d’André Bergeron.

Jeanne est notre ancêtre à travers Maria Fortin et sa grand-mère maternelle Euphémie Moisan jusqu’à Jean Demers.

La semaine prochaine: 1667: Catherine-Françoise Desnaguez: Accompagnatrice des Filles du Roi

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1653 : The Great Recruitment of Montréal

The Great Recruitment (La Grande Recrue) is the term used to describe a little more than one hundred men and fifteen women, who came from France to enlarge the colony of Montréal (Fort Ville-Marie). They arrived on November 16 1653, accompanied by Maisonneuve and Marguerite Bourgeoys.

In the early 1650s, Ville-Marie was continually attacked by the Iroquois and there were several victims among the settlers. Many pioneers left and there were almost no people that stayed to defend and populate the community. People had to walk around with weapons and even Jeanne Mance had abandoned the Hôtel-Dieu hospital to take refuge in the fort of Ville-Marie.

The governor and founder of Montréal, Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve, then decided to seek help. Jeanne Mance convinced Maisonneuve to make a trip to France in order to recruit one hundred settlers. She offered him funds originally donated for the Hôtel-Dieu, to ensure the success of this project.

Maisonneuve left Ville-Marie in the fall of 1651. In Québec, he asked the governor of New France, Jean de Lauzon, for help. Lauzon preferred keeping his ressources in Québec. Maisonneuve left Québec on November 5, 1651, bound for France.

There, Maisonneuve met Madame de Bullion, the benefactress of the Hôtel-Dieu, and he also contacted the members of the Society of Notre-Dame-de-Montréal. Madame de bullion offered him 20,000 (livres) pounds. For its part, the Society raised a total of 75,000 livres (pounds).

Maisonneuve and de la Dauversière, a member of the Society, recruited around one hundred men, hired to work for between three to five years. These men had to have a trade or a profession conducive to building a city. Maisonneuve went to Troyes and this is where he was introduced to Marguerite Bourgeoys. Marguerite was accepted as a member of the Great Recruitment and left Troyes for Paris, where she stopped. She then went to Nantes, by water coach (coche d’eau) on the Loire. In her autobiography, she presented many examples of the challenges and perils of travelers at that time and especially those contemplated by a woman traveling alone.

The Saint-Nicolas-de-Nantes, the boat leading the recruits to New France was moored at the port. The captain responsible for the crossing was Pierre le Besson. The Saint-Nicolas leaves the port of Saint-Nazaire on June 20, 1653, with, on, board, about 122 passengers and several members of the crew. After a few days sailing, (about 1600 km) they realize that the boat is rotten and that it takes in water and will probably sink. It is impossible to advance any further, and even the provisions begin to be damaged. The officials decide to return to France.

It is evident that this false departure is a challenge and an annoyance for the travelers. Afraid of seeing his recruits abandon his colonization project, Maisonneuve chose not to bring the migrants back to the European continent. According to Marguerite Bourgeoys: “Monsieur de Maisonneuve was, with all his soldiers, on an island from which no one could  escape, for otherwise he would have remained alone. Some even swam to save themselves for they were like furious men and believed that they were being carried away to perdition. “Les Écrits de Mère Bourgeois” (The Writings of Mother Bourgeoys, p.46)

After spending several days on a sinking ship, our ancestors having abandoned everything in France, now became prisoners on an island for several weeks. The leaders found another boat and it was chartered. One month after the first departure, the second launch took place on July 20, 1653.

We do not know the name of the ship, but we know that the conditions of the voyage were very difficult. An epidemic occurred, which meant that the vessel was contaminated. There are many people who became sick during the trip. Many passengers die. Moreover, the perils caused by natural elements such as bad weather, absence of wind, excessive cold weather, thunderstorms and iceberg eruptions threaten the comfort of the pilgrims, who are held  and detained on the vessel, 24 hours a day.

Despite poor sanitary conditions and illness, the « Grande Recrue » arrived in Québec City. The journey ends more than three months after the first departure. Thus, on September 22, 1653, the ship, having on board Maisonneuve and his recruits, arrived before Cap-Diamant.

One final misadventure ends this odyssey. The ship that brought the nomads into New France hit bottom and it had to be burned in the middle of the river! After their arrival several passengers still suffered from the symptoms of the epidemic and the patients were installed in a warehouse in the lower town of Québec. The month of October was devoted to the search for boats that would get them to their new home. Finally, the members of the Great Recruitment arrived in Montréal on November 16, 1653.

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Of the 94 men who arrive in Montréal, twelve are my ancestors and of the 14 women who arrive four women are also forebears! Most men were hired to clear land and some have a second trade such as a carpenter-mason, locksmith, sawyer and boilermaker.

Only one of the women ancestors married a man of the Great Recruitment for her first mariage. It is Marie Lorgueil who unites her destiny with Toussaint Hunault dit Deschamps on November 23, 1654. Three of the five other women marry other men among the first “Montréalistes” who had arrived before. Catherine Lorion with Pierre Vilain, October 13 1654, Jeanne Soldé with Jean Beauvais, January 7, 1654 and Jeanne Voidy with Jean Dumay, November 9, 1654. However, Catherine Lorion did marry Nicolas Millet dit Bosseron as a third husband and Pierre Desautels as a fourth. Both of the men were part of the Great Recruitment.

Our ancestors are:

  1. BAUDREAU dit GRAVELINE, Urbain
  2. BESNARD (ou BÉNARD) dit BOURJOLI, René

  3. BOUVIER, Michel

  4. CADIEUX, Jean

  5. DENIAU, Jean

  6. DENIAU dit DESTAILLIS, Marin

  7. GUERTIN dit LE SABOTIER, Louis

  8. HOURAY dit GRANDMONT, René

  9. HUNAULT dit DESCHAMPS, Toussaint

  10. LAUZON, Gilles

  11. LORGUEIL, Marie

  12. LORION, Catherine

  13. MOUSSEAU dit LAVIOLETTE, Jacques

  14. PICARD dit LAFORTUNE, Hugues

  15. SOLDÉ, Jeanne

  16. VOIDY (ou VEDY ou VEDIÉ), Jeanne

Biographies of our Ancestors:

Urbain Baudreau dit Graveline: 1631-1695 

(An ancestor of Thomas Marion)

Son of Jean Baudreau and Marie Chaveau, Urbain Baudreau dit Graveline, was born around 1631, in Saint-Lambert of Clermont, near La Flèche. Upon his arrival, he was a “défricheur” (cleared land). He married Mathurine Juillet on October 20, 1664 in Montréal. Mathurine is the daughter of Blaise Juillet and Antoinette de Liercourt. In 1663, he was a corporal of the militia and from 1663 to 1666 he was a district attorney-general. We know that he traded fur for he settles an account with beaver pelts.

Urbain and Mathurine are parents of eight children: Gabriel, Marie, Jean-Baptiste, Elisabeth Marie Anne, Paul, Madeleine and Jean-Baptiste.

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He lived at the Coteau Saint-Louis, then he owned a piece of land on the Côte-Saint-François. In addition, he acquired two sites on Notre-Dame street near Bonsecours Chapel.

Urbain died on January 28, 1695 and was buried the next day. Mathurine was buried on March 6, 1723, in Montréal.

The Urbain-Baudreau-Graveline Park in Montreal was created in his honor!

Urbain is our ancestor through a lineage of Stéphanie Mousseau maternal grandmother of my maternal grandfather Thomas Marion.

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René Besnard said Bourjoli 1625-1689 

(An ancestor of Lucienda Fréchette)

He is the son of Jean Besnard and Madeleine Maillard. René was born on February 6, 1625 in Saint-Pierre de Villiers-au-Bouin (Indre and Loire). Upon his arrival, he was a “défricheur” (cleared land) and became a corporal of the garrison. He married Marie Sédilot on February 2, 1661, in Trois-Rivières, and she was the widow of a wealthy landowner, Bertrand Fafard, and also mother of four children. Marie was the daughter of Louis Sédilot and Marie Challe.

René and Marie are parents of six children: Marie Anne, Joseph, Marie Jeanne, Maurice, Elisabeth and René.

René died in the spring of 1689. His wife Marie Sédilot died June 12, 1689 in Trois-Rivières.

One of my texts published in a few weeks will speak of René Besnard dit Bourjoli and will be entitled: A Sorcerer in the Family!

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René is our ancestor through a lineage of Louise Auger-Lemaître, paternal grandmother, of my paternal grandmother Lucienda Fréchette.

 

Michel Bouvier 1633-1703 

(An ancestor of Israël Lepage and Maria Fortin)

Michel Bouvier was born on July 29, 1633, in Saint-Thomas de La Flèche (Sarthe). He is the son of Louis Bouvier and Anne Darondeau. Upon his arrival, he was a “défricheur” (cleared land) and a mason. Michel returned to France in 1658 and returned in 1659 aboard the Saint-André. On August 16, 1663, he married Mathurine Desbordes, widow of Pierre Guiberge.

Michel and Mathurine have four children: Suzanne, Urbain, Jean and Jean 2.

As a master mason, Michel often works with Jean Milot and Urbain Brossard.

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Mathurine died in October 1698. Michel accidentally died on August 4, 1703, falling from a scaffold attached to a house he was building. The record of death and burial states the following: “…from where he was he was brought by canoe to be confessed and receive the last rites but he died on the way in the canoe”.

A street in Montréal is named rue Michel-Bouvier in his honour.

Michel is our ancestor through a lineage of Israël Lepage, maternal grandfather of my maternal grandmother, Maria Fortin.

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Jean Baptiste Cadieux 1629-1681 

(An ancestor of Thomas Marion)

Jean Baptiste Cadieux was born on 29 August 1629, in Notre-Dame de Pringé-sur-Loir, near La Flèche (Sarthe). He is the son of Pierre Cadieux and Renée Foureau.

Upon his arrival, he was a locksmith but he had been hired as a “défricheur” (cleared land). On November 26, 1663, he married Marie Valade, daughter of André Valade and Sara Cousseau, a “Daughter of the King”, originally from La Rochelle.

Jean Baptiste and Marie are parents of 10 children: Marie Jeanne, Pierre, Madeleine, Genevieve, Jean, Marie Thérèse Catherine, Marie Nicole, Marguerite, Jeanne Anne and Catherine.

Jean Baptiste operated a farm in Pied-du-Courant. He died in Montréal on September 30, 1681. Marie Valade remarried on February 9, 1682 with Philippe Boudier and she had two other children. She died on January 9, 1719 in Montréal.

The Legend of Cadieux or Cadieux’s Lament is not about our Jean Baptiste Cadieux but rather about his son Jean Cadieux, who was a “Coureur de bois” (Wood runner) and “Voyageur” (Traveler) of the “Pays d’en Haut”. (the Upper Lands)

Jean Baptiste Cadieux is our ancestor through a line of Stéphanie Mousseau maternal grandmother of my maternal grandfather Thomas Marion.

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Jean Deniau (Daigneault) 1629-1695 

(An ancestor of Alexandre Bérubé)

Jean Deniau son of Pierre Deniau and Jeannette Gaudette was born around 1639 in Sainte-Croix de Nantes in Brittany. Upon arrival, he is a “défricheur” (cleared land) and a “scieur de long” (wood sawyer). On January 21, 1664, he married Hélène Daudin daughter of Isaac Daudin and Anne Jarnet. Some historians state that Hélène was a “Fille du roi” (Daughter of the King) and others say that she was a “Fille à marier” (A Girl to Marry).

Jean and Hélène are the parents of six children: René, Gilles, Thomas, Pierre, Marguerite and Jean-Baptiste.

In March 1678, he left the coast of Saint-François and moved to Boucherville, on land of the “Du Tremblay” seigneury. On August 12, 1695, Jean Deniau and his wife Hélène Daudin were killed by the Iroquois.

I wrote about Jean and Hélène Daudin in a story about their son and their daughter-in-law Madeleine, and published it last week. It is called: “She Gave Her Life: Madeleine Mathon (Matou) dit Labrie”

Several descendants are called Daignault. Jean is our ancestor through a line of Marguerite Blain, mother of my paternal grandfather Alexandre Bérubé.

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Site web: Passerelle pour l’histoire militaire canadienne http://www.cmhg.gc.ca

 

Marin Deniau (Deneau) dit Destaillis 1621-1673 

(An ancestor of Alexandre Bérubé)

We do not know the names of Marin Deniau‘s parents. He was born about 1621 in Saint-Martin de Luché, near La Flèche. He was a widower of Marie Hogue. Upon his arrival, he was a “défricheur” (cleared land). In 1659, he leased a concession at Pointe Saint-Charles and married Louise Thérèse Le Breuil, on November 24, 1659, in Montréal. Louise Thérèse Le Breuil is the daughter of Jean Dubreuil and Marie Lecompte.

Louise is an orphan and she is also a “Fille à marier” (A Girl to be Married). In Montréal, she later becomes a midwife.

Jean and Marie have six children: Jacques, Charles, Joseph, Gabriel, Marie 1 and Marie 2.

They settled on land conceded by the Jesuits at La Prairie de la Madeleine, on the Saint-Lawrence river towards the Saint-Lambert coast.

Marin probably died in 1673. Louise Thérèse remarried Charles Boyer in La Prairie on October 29, 1678. She died in Montréal on March 23, 1727.

Marin is the ancestor of the Deneaus. Marin is our ancestor through a lineage of Marguerite Blain, mother of my paternal grandfather Alexandre Bérubé.

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Plaque erected in the port of Pré Luneau where the members of the Great Recruitment embarked in  1653, to go to Nantes and Saint-Nazaire.

 

Louis Guertin dit Sabotier 1625-1687 

(An ancestor of Stéphanie Mousseau, Thomas Marion and Lucienda Fréchette)

Louis Guertin dit Sabotier was baptized on 28 June 1625, in Saint-Martin de Daumeray (Maine-et-Loire). He is the son of Louis Guertin and Georgette Leduc. Upon arrival, he was a “défricheur” (cleared land) and also a clog-maker. On January 26, 1659, he married Elisabeth Camus, daughter of a merchant, Pierre Camus and Jeanne Charas (Charles). Elisabeth is a “Fille à marier” (Girl to be Married).

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They settled below the Coteau Saint-Louis.

They are the parents of eleven children: Élisabeth, Marie, Catherine, Marie 2, Louis, Madeleine, Pierre, Eustache, Angélique, Françoise, and Paul.

Elisabeth Camus died on June 20, 1680 at the hospital two months after giving birth to her eleventh child. Louis died on December 8, 1687, in Pointe-aux-Trembles.

Louis is our ancestor through a lineage of Lucienda Fréchette through her grandfather Joseph Fréchette. Thomas is also an ancestor of Thomas Marion through his maternal grandmother Stéphanie Mousseau.

 

René Houray dit Grandmont 1629-1706

(An ancestor of Lucienda Fréchette)

René Houray was born on January 7, 1629 in Asaint Symphorien of Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire). He is the son of Jacques Houray and Marguerite Castillon. Upon his arrival, he was a “défricheur” (cleared land). As terms of his being hired as a recruit, he had “given” himself to the Jesuits to live with the Onnontagués, but he resumed his freedom on April 28,1660.

He married Denise Damané on October 26,1665 in Champlain. Denise is the daughter of Michel Damané and Catherine Toureau. She is also a “Fille du roi” (Daughter of the King).

René and Denise are parents of ten children: René, Thérèse, Catherine, Denise, Jean, Pierre, Joseph, Jeanne, Alexis,

He settled on land given to him by the Jesuits at Cap-de-la-Madeleine, in 1662. In 1666, he received another concession in the seigneury of Champlain. René is one of the first settlers of Champlain.

Denise Damané died on September 22, 170,4 in Champlain. René died on June 11, 1706 at the same place.

René is our ancestor through a lineage of Lucienda Fréchette through her maternal grandmother Julie Lamy.

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Toussaint Hunault, dit Deschamps (1628-1690) 

(Ancestor of Thomas Marion and Alexandre Bérubé)

Toussaint Hunault dit Deschamps was born around 1625 in Saint-Pierre-aux-Champs in Picardy. He is the son of Nicolas Hunault and Marie Benoît. Upon his arrival, he was a “défricheur” (cleared land) and a plowman.

On November 23, 1654, he married Marie Lorgueil, daughter of Pierre Lorgueil and Marie Bruyère. Marie Lorgueil is also a member of the “Grande Recrue” and is considered a “Fille à marier” (A Girl to be Married).

Toussaint and Marie are parents of ten children: Thècle, André, Jeanne, Pierre, Thérèse, Mathurin, Françoise, Toussaint, Toussaint 2 and Charles.

He received a concession at Coteau Saint-Louis. Due to debts, he sold his house and settled on the Côte Saint-François, then moved to Rivière-des-Prairies.

On September 13, 1690, Toussaint was assassinated by Marine Lieutenant Dumont de Blaignac, who pierced his body with a sword. He was buried in Montréal. Marie died on November 28, 1700 in Sainte-Thérèse.

The Huneaults and Deschamps are his descendants.

Toussaint is our ancestor through a line from Thomas Marion to Jeanne Hunault wife of Étienne Marion and daughter of Pierre Hunault son of Toussaint Hunault.

Toussaint  is our ancestor through a line of Thomas Marion and his maternal grandmother Stéphanie Mousseau to Thérèse Huneault, (twice).

Toussaint is our ancestor through a lineage of Alexandre Bérubé and his mother Marguerite Blain up to Jeanne Huneault, daughter of Toussaint Hunault and wife of André Quévillion.

An article will be devoted to this family in order to reveal the multiple vicissitudes!

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Gilles Lauzon 1627-1687 

(Ancestor of Thomas Marion)

Gilles Lauzon was born around 1627 in Saint-Julien de Caen (Normandy). He is the son of Pierre Lauzon and Anne Boivin. Upon his arrival, he was a “défricheur” (cleared land) and a coppersmith. On November 27, 1656, he married Marie Archambault, daughter of Jacques Archambault and Françoise Tourault.

Gilles and Marie are parents of 13 children: Michelle, Marguerite, Françoise, Marie, Catherine, Séraphin, Louise, Michel, Paul, Madeleine, Anne, Jeanne and Gilles.

He obtained a concession at Coteau Saint-Louis.

Marie died on August 8, 1685, she had given birth to her thirteenth child in 1684. Gilles died on September 21, 1687.

Gilles is our ancestor through a line of Thomas Marion and his paternal grandmother Olive Raymond (Labrosse).

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This plaque is located on the Alexandre-Bourgeau  building on rue Saint-Jacques in Montréal. (photos Pascale Llobat 2008 c. Ministère de la Culture et des Communications).

 

Marie Lorgueil 1638-1700 

(Ancestress of Thomas Marion and Alexandre Bérubé)

Marie Lorgueil was born around 1638 in Cognac, Saintonge, France. She is the daughter of Pierre Lorgueil and Marie Bruyère. She is the only “Fille à marier” (Girl to be Married) of our ancestors to marry another member of the Great Recruit in a first mariage.

On November 23, 1654, she married Toussaint Hunault, son of Nicolas Hunault and Marie Benoît.

Marie and Toussaint are parents of 10 children: Thècle, André, Jeanne, Pierre, Thérèse, Mathurin, Françoise, Toussaint, Toussaint 2 and Charles.

Toussaint Huneault was assassinated on September 13 1690, by a lieutenant of the Navy.

She lived in Montréal and Île-Sainte-Thérèse where she died on November 28, 1700. She was buried in Varennes.

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Marie is our ancestor through a line from Thomas Marion to Jeanne Hunault wife of Étienne Marion and daughter of Pierre Hunault son of Toussaint Hunault.

Marie is our ancestor through a line of Thomas Marion and her maternal grandmother Stéphanie Mousseau to Thérèse Huneault. (twice)

Marie is our ancestor through a lineage of Alexandre Bérubé and his mother Marguerite Blain up to Jeanne Huneault, daughter of Toussaint Hunault and wife of André Quévillion.

An article will be devoted to the Lorgueil-Huneault family in order to reveal the multiple vicissitudes!

 

Catherine Lorion (1636-1720) 

(Ancestress of Alexandre Bérubé)

Catherine Lorion was born around 1636 and is native of Sainte-Soulle, near La Rochelle, in Charente. Catherine is the daughter of Mathurin Lorion and Françoise Morin.

The life of Catherine is very interesting and without wanting to reveal everything, at this time, I invite you to read the text that I will post in a few weeks called: Catherine Lorion: The Unlucky Widow.

Catherine died on April 20 1720, at the age of 84, at Saint-Martin and was buried in Montréal.

Catherine is our ancestor through Alexandre Bérubé and his maternal grandmother Zoé Quay (Éthier) Dragon.

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Jacques Mousseaux dit Laviolette (1627-1694) 

(Ancestor of Thomas Marion)

Jacques Mousseau dit Laviolette was born on September 23, 1627 in St-Symphorien, Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire). He is the son of Jacques Mousseau and Jacquine Janot. Upon his arrival, he was a “défricheur” (cleared land), wood sawyer and a militiaman. On September 16, 1658, he married Marguerite Sauviot, daughter of Jean Sauviot and Louise Brodeur.

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Jacques and Marguerite are parents of seven children: Françoise, Anne, Marguerite, Jacques, Elisabeth, Hélène and Jean.

He obtained a concession in August 1654 at the Coteau Saint-Louis, and then obtained another in Saint-Martin. In 1667, he was at Sainte-Anne-de-la-Pérade. He returned to the Montréal area and moved to Repentigny.

The date of his death is after January 10, 1694.

Jacques is our ancestor through Thomas Marion and his grandmother Stéphanie Mousseau twice because of the grandsons Joseph and Jacques, the sons of Jacques Mousseau 2.

 

Hugues Picard dit Lafortune (1627-1707) 

(Twice an ancestor of Thomas Marion)

Hugues Picard was born around 1627 in Saint-Colombin (Brittany). He is the son of Gabriel Picard and Michelle Clavier. Upon his arrival he was a “défricheur” (cleared land) and a wood sawyer. He returned to France and came back in 1659, as a carpenter for the Sulpicians.

On June 30, 1660, he married Antoinette de Liercourt, widow of Blaise Juillet and mother of four children. She is the daughter of Philippe de Liercourt and Jeanne Patin.

Hugues and Anne Antoinette are the parents of five children: Michelle, Anne, Marguerite, Jean Gabriel and Jacques.

He was baptized by Bishop Laval in August 1660. He received a concession at the Sault Saint-Louis in 1667.

Antoinette died on September 30, 1707. Hughes was buried on December 22, 1707 in Montréal

Hugues is our ancestor through Thomas Marion and his maternal grandmother Stéphanie Mousseau and a second time through his paternal grandmother Olive Raymond dit Labrosse.

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Jeanne Soldé 1632-1697

(Ancestress of Thomas Marion)

Jeanne Soldé is baptized on May 15 1638, in La Flèche, Angers, Anjou. She is the daughter of Martin Soldé and Julienne Potier. On January 7, 1654, she married Jacques Beauvais, son of Gabriel Beauvais and Marie Crosnier.

Jeanne and Gabriel are parents of nine children: Raphaël, Barbe, Marguerite, Jean, Jean Baptiste, Jacques, Charlotte, Marie and Jeanne.

Jacques died in Montréal on March 20, 1691. Jeanne died after November 12, 1697.

Jeanne is our ancestor through Thomas Marion and his paternal grandmother Olive Raymond dit Labrosse.

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Jeanne Voidy (Védié) (1637-1708)

(Ancestress of the Fréchettes, Marions and the Fortins-Lepages-Moisans)

Jeanne Voidy (Védié) was born around 1637 in Saint-Germain-du-Val (Sarthe). She is the daughter of Michel Voidy (Védié) and Catherine Dorbelle.

She married Jean Demers, November 9, 1654. He is the son of Jean Demers and Barbe Mauger.

Jeanne and Jean are parents of 12 children: François, Marguerite, Jean, Pierre, Anne Marie, René, Madeleine, André, Eustache, Catherine, Nicolas and Michel Jean.

Jeanne lives in Ville-Marie then in Sillery and Lauzon. Jean died on July 3, 1708 and Jeanne died on December 1, 1708 in Québec.

 

Jeanne is our ancestor through Thomas Marion up to his ancestor Madeleine Demers wife of Georges Marion.

Jeanne is our ancestor through Lucienda Fréchette, up to Marguerite Demers wife of André Bergeron.

Jeanne is our ancestor through Maria Fortin and her maternal grandmother Euphémie Moisan up to Jean Demers.

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Photos Christian Lemire 2006 Ministère de la Culture et des Communication

Next week: Catherine-Françoise Desnaguez: Companion of the Daughters of the King.

 

 

8 thoughts on “1653: La Grande Recrue de Montréal. 1653: The Great Recruitment for Montréal

  1. The American French Genealogical Society publishes a journal for its members called Je Me Souviens. In an upcoming edition we will be having some articles about La Grande Recrue. Could we use some of the material from your wonderful site?

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  2. This is great information! I am a descendant of Urbain Baudreau dit Graveline. I as wondering where this plaque is in Montreal. I am currently visiting Montreal but I am from Mobile, AL.

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  3. Robert,
    Your article will appear in our next issue of Je Me Souviens. We will be using the English version only as most of our members no longer read French. We have omitted the pictures as we do not know if they are copyright protected. We changed the tense of a few verbs to make the story all in the same tense. For example is to was when the rest of the paragraph is in the past tense. We know our readers will enjoy this article very much. Could you send us a little bit about yourself so we can include it and also the best site for our readers to check out the rest of your articles? Did you have any sources you wanted to include? Thank you again for letting us share this great article with our readers.
    Jan Burkhart

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    • Thank you. I find it sad that you are not including the French version. All the pictures were either taken by myself or are copyright protected in Canada. The sources are listed in the document. Since you have modified the document could you please state the fact that it is an adaptation. The readers can either see the articles on the blog or the Facebook pages. ( I believe that you have the links.) Could you please send me a copy once it is published? Again thank you. I am not at home and won’t be for a little while. I am now retired and a private person and would prefer not to share my biography. The stories are more important than the writer. Plus the fact that too many people already send me messages for personal help and I find it difficult to say no!

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      • Thank you Robert. If you could let me know which photos you took, we would be happy to include as many as we can. We have to be very careful about copyright laws I will put a link to your website so people can go right to the article in French. I need an address so I can send you a copy. And I can send you the article so you can read it before we publish it. You have been so kind about all of this.
        Jan

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