Famille Gélinas: Pionnières et pionniers de Yamachiche. The Gélinas Family.

The English version follows the French one.

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La famille Gélinas: Pionnières et pionniers de Yamachiche

par Robert Bérubé

Lorsque j’avais environ 10 ans, ma grand-mère paternelle, Lucienda Fréchette me parlait de ses ancêtres qui avaient grandi sur les rives du fleuve Saint-Laurent. J’écoutais ses histoires et une fois elle mentionna le village de Yamachiche. Or, j’avais trouvé le nom bizarre et ce nom est resté dans mes souvenirs. Imaginez ma surprise lorsque plusieurs années plus tard, j’ai découvert que certains des fondateurs étaient les ancêtres de ma grand-mère.

Jean Gélinas fils d’Étienne Gélinas (Gelineau) et d’Huguette Robert est né vers 1646 à Saint-Eutrope, en Charente-Maritime. Il est arrivé en Nouvelle-France vers 1658, avec son père Étienne.

Le 17 octobre 1667, il épousa Françoise Charsmesnil au Cap-de-la-Madeleine. Elle est la fille de Robert Charmesnil et de Marie Denise.

Même si leurs vies méritent qu’on en parle, je ne veux pas parler ni de Jean, ni de Françoise, ni des parents de ceux-ci mais plutôt de trois de leurs fils!

Jean Gélinas et Françoise sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjointe (e)
Étienne 2 Gélinas 1668 Cap-de-la-Madeleine 8 novembre 1701 Trois-Rivières 26 septembre 1720 Trois-Rivières Marguerite Benoît Laforest
Jean Baptiste Bellemare 1670 8 novembre 1700 Île d’Orléans 8, 9 mars 1746 Yamachiche Jeanne Boissonneau St-Onge
Benjamin 1672 1681
Pierre Lacourse 1674 2 juin 1704 Cap-de-la-Madeleine 11 mai 1731 Yamachiche Madeleine Bourbeau
Françoise 1676 1681
Anne 12 septembre 1678 Trois-Rivières 21 janvier 1702 Trois-Rivières Après 1714 Pierre Rocheleau Morisseau
Marguerite 19 juillet 1683 Trois-Rivières 1 septembre 1707 Trois-Rivières Entre 1728 et 1740 Pierre Dureau Potvin

Je parle de ces trois hommes et leurs épouses car les six sont mes ancêtres, les six sont les premiers pionniers de Yamachiche et les six ont laissé des descendances avec des noms différents!

La coutume de cette famille et des voisins à ce temps était que le fils aîné portait le nom de famille de son père, et les autres fils se choisissaient un nom différent, et l’ajoutaient au patronyme. Avec le temps ces “nom-dit” remplaçaient le patronyme. Les enfants d’Étienne sont des Gélinas, ceux de Jean Baptiste des Bellemare et ceux de Pierre sont des Lacourse! Les familles étaient nombreuses et ceci empêchait la confusion. Chaque fils devenait la souche d’une famille distincte et séparée. Il faut comprendre les dispenses de mariage car les mariages entre cousins deviennent très compliqués!

Gélinas 1

L’épouse d’Étienne 2 Gélinas, Marguerite Benoît (Laforest) est la fille de Gabriel Benoît et de Marie Anne Guedon. Elle est née vers 1679, au Cap-de-la-Madeleine. Elle n’est pas la fille de Pierre Benoît et de Françoise Lamontagne telle qu’énoncée par certains,

Étienne 2 1668 Cap-de-la-Madeleine 8 novembre 1701 Trois-Rivières 26 septembre 1720 Trois-Rivières Marguerite Benoît Laforest

Étienne 2 et Marguerite Benoît (Laforest) sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjointe (e)
Jean 2 Baptiste Gélinas 10 septembre 1702 Trois-Rivières 1 novembre 1702 Trois-Rivières
Étienne 3 Gélinas 8 octobre 1704 Trois-Rivières 4 février 1737 Cap-de-la-Madeleine 11 juin 1766 Yamachiche Marie Josephe Crevier Bellerive
Pierre 2 Gélinas 19 septembre 1706 Trois-Rivières 14 janvier 1731 Yamachiche 7 décembre 1774 Yamachiche Geneviève Carbonneau (Provençal)
Marie 14 septembre 1708 Trois-Rivières 26 novembre 1731 Yamachiche 14 avril 1752 Yamachiche Alexis Carbonneau (Provençal)
Josephe 10 octobre 1710 Yamachiche 5 février 1733 Rivière-du-Loup (Louiseville) 25 février 1765 Yamachiche François Grenier
Françoise 7, 14 février 1713 Trois-Rivières 16, 17 août 1715 Rivière-du-Loup (Louiseville)
Antoine 5 mars 1715 Rivière-du-Loup (Louiseville) 23 novembre 1744 Yamachiche 21 novembre 1786 Yamachiche Louise Lesieur Desaulniers
Alexis 15 mai 1717 Rivière-du-Loup (Louiseville) 17 février 1744 Yamachiche 30 juillet 1752 Yamachiche Catherine Lesieur Desaulniers
Françoise 1719 27 novembre 1741 10 février 1751 Maskinongé Antoine Courchesne

Jeanne Boissonneau dit St-Onge, l’épouse de Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare) est la fille de Vincent Boissonneau (St-Onge) et d’Anne Colin. Elle est née le 23 janvier 1672, à Sainte- Famille de l’Île-d’Orléans.

Jean Baptiste Bellemare 1670 8 novembre 1700 Île d’Orléans 8, 9 mars 1746 Yamachiche Jeanne Boissonneau St-Onge

Jean-Baptiste et Jeanne Boissonneau sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjointe (e)
Maurice 31 août 1701 Trois-Rivières 11 octobre 1723 Trois-Rivières 30 avril 1777 Yamachiche Charlotte Bergeron
Pierre 15 novembre 1702 Trois-Rivières 17 janvier 1734 Yamachiche 18 juillet 1778 Yamachiche Angélique Vacher Lacerte
Jean 3 mars 1705 Trois-Rivières 3 septembre 1715 Rivière-du-Loup (Louiseville)
Charles 17 janvier 1706 Trois-Rivières  b 8 mars 1706 29 juillet 1740 Rivière-du-Loup (Louiseville) 7 mai 1778 Yamachiche Anne Blais
Joseph 26 juin 1708 Trois-Rivières 12 janvier 1791 Yamachiche
Madeleine 20 mai 1709 Trois-Rivières
Étienne 4 16 janvier 1710 Trois-Rivières  b. le 18 14 février 1735 Yamachiche 11, 12 janvier 1782 Yamachiche Françoise Sévigny Lafleur
Marie Françoise 19 octobre 1711 b. 11 décembre 1711 Trois-Rivières 10 juillet 1747 Yamachiche 28 février 1789 Yamachiche Alexis Vacher Lacerte
Jean-Baptiste avant1712 30 mai 1746 Yamachiche 9 mai 1798 Yamachiche Françoise Lesieur Desaulniers
Charlotte 8 mars 1714 Trois-Rivières

En ce qui concerne leurs deux fils Jean et Jean-Baptiste, certains historiens disent que Jean a épousé Françoise Lesieur Désaulniers ce qui est faux. Il est décédé célibataire et c’est son frère Jean-Baptiste qui a épousé Françoise.

Aussi, certains disent que Françoise et Marie sont jumelles. En réalité, il y a seulement une personne Marie Françoise.

Gélinas 2a

L’épouse de Pierre Gélinas dit Lacourse, Madeleine Bourbeau, est née vers 1686 et elle est la fille de Pierre Bourbeau et de Marie Anne Besnard Bourjoly. Madeleine est la petite-fille de René Besnard Bourjoly, le sorcier de Montréal dont j’ai parlé dans: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/03/23/1657-rene-besnard-dit-bourjoli-un-sorcier-dans-la-famille-a-sorcerer-in-the-family/

Pierre Lacourse 1674 2 juin 1704 Cap-de-la-Madeleine 11 mai 1731 Yamachiche Madeleine Bourbeau

Pierre Gélinas dit Lacourse et Madeleine Bourbeau sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjointe (e)
Joseph 19 mars 1707 Trois-Rivières
Madeleine 1709 7 janvier 1736 Yamachiche 16 novembre 1794 Maskinongé René Lemire Gonneville
Françoise 28 mars 1711 Trois-Rivières
Jacques 29 décembre 1712 Trois-Rivières 5 février 1743 Kaskaskia Jeanne Bienvenue
Michel 30 avril 1715 Rivière-du-Loup (Louiseville) entre 18 avril et 19 mai 7 janvier 1740 février Yamachiche     4 février 1743 Île Dupas Berthier          18 juin 1758 Berthier Entre 1755 et 1763 Anne Héroux

Noëlle Carpentier

Josephte Beaugrand

Alexis 2 juin 1717 Trois-Rivières 2 novembre 1739 19 mars 1792 Maskinongé Marguerite Foucault Courchesne
Jean-Baptiste 22 novembre 1719 Trois-Rivières 7 janvier 1741 Yamachiche 14 mai 1781 Yamachiche Josephe Vacher Lacerte
Josephe 19 novembre 1721 Trois-Rivières 13 août 1743 Yamachiche

7 novembre 1757 Yamachiche

18 juin 1772 Yamachiche Joseph Lesieur Desaulniers

Ignace Langlois

On soupçonne que Joseph et Françoise Gélinas dit Lacourse sont décédés en bas âge. Cependant, nous n’avons aucune preuve attestant ceci. Ce qui est certain c’est que lorsque Madeleine Bourbeau est décédée, Madeleine, la plus vieille avait seulement treize ans et le bébé Josephe avait seulement un an. Ce qui veut dire qu’elle laissait dans le deuil six jeunes enfants, (peut-être huit). Lorsque Pierre Gélinas dit Lacourse est décédé, les âges des orphelins variaient entre 22 ans et neuf ans. (Peut-être 24 ans, si Joseph était vivant).

En 1672, Jean Talon concède officiellement par acte de vente à Pierre Boucher, la Seigneurie de Grosbois. En 1693, Pierre Boucher sépare son fief en cédant Grosbois Ouest à son fils. Le 12 septembre 1699, Pierre Boucher cède le fief Gatineau à son beau-frère Nicolas Gatineau.

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Pierre Gélinas dit Lacourse devient un engagé vers l’ouest, le 1 septembre 1693. Il a un deuxième contrat le 25 mai 1695.

Le 4 août 1701, le Traité de la Grande Paix de Montréal met la fin aux guerres entre la Nouvelle-France et 39 nations amérindiennes. L’établissement de nouvelles communautés, le commerce et les expéditions de découvertes reprennent!

Le 8 juillet 1702, Pierre Boucher vend à ses neveux Charles Lesieur et Julien Lesieur le fief de Grosbois Est. Selon N. Caron dans son “Histoire de la Paroisse d’Yamachiche”, les dimensions étaient de “trois quarts de lieue et sept arpents de front sur deux lieues de profondeur, à prendre à sept arpents au-dessus de la Grande Rivière, moyennant la somme de huit cents livres, monnaie courante”.

1703: Arrivée d’Étienne Gélinas et de Marguerite Benoît(Laforest), de Jean-Baptiste Gélinas dit Bellemare et de Jeanne Boissonneau (St-Onge) et de leurs deux bébés Maurice et Pierre Bellemare et aussi Pierre Gélinas! Pierre était encore célibataire. Ils sont trois frères, deux épouses et deux bébés, venus du Cap-de-la-Madeleine. Ce qui fait qu’ils sont les premiers défricheurs. Charles Lesieur arriva seulement quelques mois après eux. Étant donné que leur frère Benjamin Gélinas est décédé vers 1681, il ne fait pas partie du groupe!

Certains des nouveaux colons se sont établis à deux endroits différents, la Petite Rivière et la Grande Rivière. Le rang de la Petite Rivière s’étend chaque côté de la Petite Rivière Yamachiche. Le premier habitant de la Petite Rivière est Étienne Gélinas. Il se trouvait éloigné des autres habitants, et il avait entouré sa maison d’une palissade en pieux de cèdre, sans doute pour se protéger contre les Iroquois qu’il redoutait encore, selon certains historiens! Selon Caron: “cette première maison avait vingt-cinq pieds de long sur dix-sept de large, et était couverte en planches”.

Étienne, fils d’Étienne Gélinas et de Marguerite Benoist est le premier enfant à naître à Yamachiche, le 8 octobre 1704. Étant donné qu’il n’y avait ni curé, ni chapelle, il fut ondoyé et ensuite baptisé à la maison le 19 octobre par le missionnaire récollet, Siméon Dupont. Cependant, l’information est écrite aux registres de Trois-Rivières.

Le 3 mars 1705: Le deuxième bébé né à Yamachiche était le cousin d’Étienne et il se nommait Jean- Baptiste. Il était fils de Jean Baptiste Gélinas dit Bellemare et de Jeanne Boissonneau. Jean-Baptiste avait aussi été ondoyé. R. Bellemare dans “Les bases de l’histoire d’Yamachiche 1703-1903” explique et prouve que presque tous les enfants nés avant la construction de la chapelle, donc, entre 1702 et 1711 et d’autres nés entre 1711 et 1722, date de la création de la paroisse Sainte-Anne-de-Yamachiche ont été ondoyés à la maison pour être baptisé plus tard par un missionnaire de Trois-Rivières ou de Rivière-du-Loup (Louiseville). Ces baptêmes assuraient que les enfants étaient baptisés avant le baptême officiel. Les documents disent que les enfants étaient baptisés à la maison et nous donne aussi la preuve que les trois frères Gélinas, leurs épouses et leurs enfants étaient à Yamachiche dès 1703.

Même si les trois frères, leurs épouses et leurs enfants occupaient et défrichaient leurs terres depuis 1702, les premiers actes officiels de concessions des premières terres ont été en mai 1706. Je reproduis ici le tableau de Raphaël Bellemare:

6 mai 1706 Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare) Par madame de Grandpré
25 mai 1706 Étienne Gélinas Par madame de Grandpré
26 mai 1706 Pierre Gélinas (Lacourse) Par madame de Grandpré
6 novembre 1707 Jean Boissonneau (St-Onge) Par monsieur LeSieur
28 mai 1708 Charles Vacher (Lacerte) Par monsieur LeSieur
24 août 1708 Mathieu Milet Par monsieur LeSieur

Le premier voisin à s’établir après les Gélinas, selon les registres est notre ancêtre Pierre Héroux. Il arrive en 1705. Les chercheurs n’ont pas encore trouvé l’acte de concession de la terre.

Les premières pages de registre nous révèlent les noms des ancêtres suivants: Jacques Blaye (Blais), époux d’Angélique Cartier, Mathieu Milet, époux de Geneviève Banhiar, Jean Charles Vacher dit Laserte, époux de Claire Bergeron et Etienne Lamy, époux de Marguerite Blaye, Julien Rivard dit Laglanderie, époux de Catherine Cailloux et Joseph Rivard dit Dufresne (Bellefeuille), époux de Marie Françoise Lesieur. Les noms en caractère gras sont nos ancêtres! Ces pionniers et pionnières ont établi de grandes familles!

En 1706, on compte sept familles à Yamachiche. Ce sont les familles de Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare) et Jeanne Boissonneau (St-Onge); Étienne Gélinas et Marguerite Benoît (Laforest), Pierre Gélinas (Lacourse) et Madeleiene Bourbeau; Pierre Héroux dit Bourgainville et Françoise Benoît (Laforest); Jean Boissonneau (St-Onge); Charles Vacher (Lacerte) et Claire Bergeron Mathieu Milet et Geneviève Banhiar.

Durant les années 1709 à 1723, il ne semble pas y avoir beaucoup de progrès dans le fief Grosbois. Étienne Gélinas est décédé en 1720, sa veuve Marguerite Benoît (Laforest), Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare et Jeanne Boissonneau (St-Onge) vivent encore à la petite rivière tandis que Pierre Gélinas (Lacourse) est déménagé chez les Lesieur. Son épouse Madeleine Bourbeau est décédée en 1722.

En 1711, une chapelle de bois, est construite sur le domaine du seigneur Julien Lesieur. Le Père Récollet Siméon Dupont choisit Sainte-Anne comme nom de la paroisse.

Le 13 juillet 1717, Jean Gélinas, le père des trois frères Gélinas donne tous ses biens à son fils Étienne et à sa bru Marguerite Benoît chez qui il décide de terminer ses derniers jours, à Yamachiche. Nous assumons qu’il est décédé peu de temps après. Il semblerait aussi que son épouse Françoise de Charmenil est aussi décédé vers 1717.

Le 26 septembre 1720, le pionnier de Yamachiche, Étienne 2 Gélinas décède.

En 1722, la paroisse de Sainte-Anne d’Yamachiche est créée. Chérubin Deniau, Récollet, en assume la responsabilité entre 1722 et 1728.

Le 14 juillet 1722, Marie Madeleine Bourbeau décède. Elle laisse dans le deuil son époux Pierre Gélinas (Lacourse) et beaucoup de jeunes enfants.

À cause de l’aveu et du dénombrement fait pas Louis Boucher, sieur de Grandpré et de Grosbois-ouest en 1723, nous apprenons que Yamachiche comprenait environ 20 familles et 100 personnes. Ces renseignements se retrouvent dans “Bases de l’histoire d’Yamachiche” de Raphaël Bellemare. De plus, Bellemare a créé un tableau qui révèle que la veuve et les héritiers d’Étienne Gélinas, Marguerite Benoît (Laforest), possèdent une maison, une grange, un autre bâtiment et 12 arpents de terre située dans la partie ouest du fief Grosbois.

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Raphaël Bellemare: Les bases de l’histoire d’Yamachiche 1703-1903.

Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare et Jeanne Boissonneau (St-Onge) vivent sur la partie est du fief et ils possèdent une maison, une grange, un autre bâtiment et 12 arpents de terre.

Nous apprenons aussi que les fils d’Étienne Gélinas et de Marguerite Benoît (Laforest) nommés Pierre Gélinas et Étienne Gélinas ont aussi des terres ainsi que leurs cousins Maurice Bellemare et Pierre Bellemare.

En 1724, une église en pierre remplace la chapelle initiale.

La route publique reliant les terres d’Yamachiche à celles de Pointe-du-Lac et de Louiseville a été construite en 1725. C’est aussi l’année de la construction du Pont Gélinas pour permettre la traversée de la Petite Rivière Yamachiche.

Pierre Gélinas dit Bellemare devient un engagé vers l’ouest, du 25 avril 1726 au 26 juin 1728.

Le 11 mai 1731, le pionnier Pierre Gélinas dit Lacourse décède.

Le 8 mars 1746, décès de Jean-Baptiste Gélinas dit Bellemare, pionnier de Yamachiche. La sépulture est le 9.

Le 28 janvier 1750, décès de Marguerite Benoît, veuve d’Étienne 2 Gélinas et pionnière à Yamachiche.

Une situation bizarre que je ne peux expliquer, concernant la famille de Marie Gélinas fille d’Étienne 2 Gélinas et de Marguerite Benoît (Laforest) s’est déroulée en1752. Son fils Alexis Carbonneau est décédé le 5 avril 1752, elle, (Marie Gélinas) le 14 avril 1752 et son conjoint Alexis Carbonneau, le 29 avril 1752.

Le 9 août 1754, âgée de 85 ans et veuve de Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare), Jeanne Marie Boissonneau dit St-Onge pionnière, fait rédiger un accord avec ses fils Maurice, Pierre, Étienne, et Jean-Baptiste, ainsi que son gendre Alexis Lacerte, qui est marié à Marie Charlotte Bellemare. Le 27 décembre 1757, elle décède. Jeanne Marie est la dernière des six pionniers et pionnières qui ont fondé Yamachiche.

Gélinas 8

Voici mes trois branches de Gélinas: les Gélinas, les Bellemare et les Lacourse.

Étienne 1 Gélinas et Huguette Robert

Jean Gélinas et Françoise Charmesnil

Étienne 2 Gélinas

1668-1720

Pierre Gélinas (Lacourse)

1674-1731

Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare)

1671 -1746

Marie Gélinas

1708-1752

Michel Lacourse

1715-1760

Étienne Bellemare 1710-1782

Joseph Carbonneau

1737-1808

Josephte Lacourse

1740-1767

Françoise Bellemare

1736-1804

Josephte Carbonneau

1764-1833

Joseph 2 Lacerte (Vacher)

1759-1825

Joseph 3 Lacerte 1784-1849

Geneviève Lacerte 1815-1892

Louise Auger (Lemaître) 1850-1911

Joseph 2 Fréchette 1874-1942

Lucienda Fréchette 1899-1969

Eugène Bérubé 1926-1992

Robert Bérubé

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

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The Gélinas family: Pioneers of Yamachiche

by Robert Bérubé

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When I was about 10 years old, my paternal grandmother, Lucienda Fréchette, talked to me about her ancestors who grew up on the shores of the Saint-Lawrence River. I listened to her stories and once she mentioned the village of Yamachiche. I had found that name very strange and that name remained in my memories. Imagine my surprise when several years later, I discovered that some of the pionneers were my grandmother’s ancestors.

Jean Gélinas son of Étienne Gélinas (Gelineau) and Huguette Robert was born around 1646, in Saint-Eutrope, in Charente-Maritime. He arrived in New France around 1658 with his father Étienne Gélinas.

On October 17, 1667, he married Françoise Charsmesnil, in Cap-de-la-Madeleine. She is the daughter of Robert Charmesnil and Marie Denise.

Even if their lives deserve to be talked about, I do not want to talk about Jean, Francoise, or their parents, but rather about three of their sons!

Jean Gélinas and Françoise are the parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Étienne 2 Gélinas 1668 Cap-de-la-Madeleine 8 november 1701 Trois-Rivières 26 september 1720 Trois-Rivières Marguerite Benoit Laforest
Jean Baptiste Bellemare 1670 8 november 1700 Île d’Orléans 8, 9 march 1746 Yamachiche Jeanne Boissonneau St-Onge
Benjamin 1672 1681
Pierre Lacourse 1674 2 june 1704 Cap-de-la-Madeleine 11 may 1731 Yamachiche Madeleine Bourbeau
Françoise 1676 1681
Anne 12 september 1678

Trois-Rivières

21 january 1702 Trois-Rivières After 1714 Pierre Rocheleau Morisseau
Marguerite 19 july 1683 Trois-Rivières 1 september 1707 Trois-Rivières Between 1728 and 1740 Pierre Dureau Potvin

I speak of these three men and their wives because the six are my ancestors, the six are the first pioneers of Yamachiche and the six left descendants with different names!

The custom of this family and neighbors at that time was that the eldest son bore the surname of his father, and the other sons chose a different name, and added it to the surname. Over time these “dit-names” replaced the patronymic. The children of Étienne are Gelinas, those of Jean-Baptiste are Bellemare and those of Pierre are Lacourse! Families were numerous and this prevented confusion. Each son became the strain of a distinct and separate family. One must understand the rules regarding dispensations of marriage because the marriages between cousins become very complicated!

Gélinas 1

The wife of Étienne 2 Gélinas, Marguerite Benoît (Laforest) is the daughter of Gabriel Benoît and Marie Anne Guedon. She was born about 1679, in Cap-de-la-Madeleine. She is not the daughter of Pierre Benoît and Françoise Lamontagne as stated by some.

Étienne 2 1668 Cap-de-la-Madeleine 8 november 1701 Trois-Rivières 26 september 1720 Trois-Rivières Marguerite Benoît Laforest

Étienne 2 and Marguerite Benoit (Laforest) are parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Jean 2 Baptiste Gélinas 10 september 1702 Trois-Rivières 1 november 1702 Trois-Rivières
Étienne 3 Gélinas 8 october 1704 Trois-Rivières 4 feb. 1737 Cap-de-la-Madeleine 11 june 1766 Yamachiche Marie Josephe Crevier Bellerive
Pierre 2 Gélinas 19 september 1706 Trois-Rivières 14 jan. 1731 Yamachiche 7 décember 1774 Yamachiche Geneneviève Carbonneau (Provençal)
Marie 14 september 1708 Trois-Rivières 26 november 1731 Yamachiche 14 april 1752 Yamachiche Alexis Carbonneau (Provençal)
Josephe 10 october 1710 Yamachiche 5 feb. 1733 Rivière-du-Loup (Louiseville) 25 feb. 1765

Yamachiche

François Grenier
Françoise 7, 14 feb. 1713 Trois-Rivières 16, 17 aug. 1715 Rivière-du-Loup (Louiseville)
Antoine 5 march 1715 Rivière-du-Loup (Louiseville) 23 november 1744 Yamachiche 21 november 1786 Yamachiche Louise Lesieur Desaulniers
Alexis 15 may 1717 Rivière-du-Loup (Louiseville) 17 feb. 1744

Yamachiche

30 july 1752 Yamachiche Catherine Lesieur Desaulniers
Françoise 1719 27 november 1741 10 feb. 1751 Maskinongé Antoine Courchesne

Jeanne Boissonneau dit St-Onge, the wife of Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare) is the daughter of Vincent Boissonneau (St-Onge) and Anne Colin. She was born on January 23, 1672, at Sainte Famille de l’Ile-d’Orléans.

Jean Baptiste Bellemare 1670 8 november 1700 Île d’Orléans 8, 9 march1746 Yamachiche Jeanne Boissonneau St-Onge

Jean-Baptiste and Jeanne Boissonneau are the parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Maurice 31 aug. 1701 Trois-Rivières 11 october 1723 Trois-Rivières 30 april 1777 Yamachiche Charlotte Bergeron
Pierre 15 november 1702 Trois-Rivières 17 jan. 1734 Yamachiche 18 july 1778 Yamachiche Angélique Vacher Lacerte
Jean 3 march 1705 Trois-Rivières 3 september 1715 Rivière-du-Loup (Louiseville)
Charles 17 jan, 1706 Trois-Rivières b 8 march 1706 29 july 1740 Rivière-du-Loup (Louiseville) 7 may 1778 Yamachiche Anne Blais
Joseph 26 june 1708 Trois-Rivières 12 jan. 1791 Yamachiche
Madeleine 20 may 1709 Trois-Rivières
Étienne 4 16 jan. 1710 Trois-Rivières b le 18 14 feb. 1735 Yamachiche 11, 12 jan. 1782 Yamachiche Françoise Sévigny Lafleur
Marie Françoise 19 october 1711 b. 11 décembre 1711 Trois-Rivières 10 july 1747 Yamachiche 28 feb. 1789 Yamachiche Alexis Vacher Lacerte
Jean-Baptiste Before 1712 30 may 1746 Yamachiche 9 may 1798 Yamachiche Françoise Lesieur Deasulniers
Charlotte 8 march 1714 Trois-Rivières

As for their two sons Jean and Jean-Baptiste, some historians say that Jean married Françoise Lesieur Désaulniers which is false. He died unmarried and it was his brother Jean-Baptiste who married Françoise.

Also, some say that Francoise and Marie are twins. In reality, there is only one person Marie Françoise.

Gélinas 2a

The wife of Pierre Gélinas dit Lacourse, Madeleine Bourbeau, was born around 1686 and is the daughter of Pierre Bourbeau and Marie Anne Besnard Bourjoly. Madeleine is the granddaughter of René Besnard Bourjoly, the sorcerer of Montréal whom I spoke about in: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/03/23/1657-rene-besnard-dit-bourjoli-un-sorcier-dans-la-famille-a-sorcerer-in-the-family/

Pierre Lacourse 1674 2 june 1704 Cap-de-la-Madeleine 11 may 1731 Yamachiche Madeleine Bourbeau

Pierre Gélinas dit Lacourse and Madeleine Bourbeau are parents of the following:

Name Birth Marriage Death Spouse
Joseph 19 march 1707 Trois-Rivières
Madeleine 1709 7 jan. 1736 Yamachiche 16 november 1794 Maskinongé René Lemire Gonneville
Françoise 28 march 1711 Trois-Rivières
Jacques 29 décember 1712 Trois-Rivières 5 feb.1743 Kaskaskia Jeanne Bienvenue
Michel 30 april 1715 Rivière-du-Loup (Louiseville) 7 jan. 1740 Yamachiche

4 feb.1743 Île Dupas Berthier

18 june 1758 Berthier

Between 1755 and 1763 Anne Héroux

Noëlle Carpentier

Josephte Beaugrand

Alexis 2 june 1717 Trois-Rivières 2 november 1739 19 march 1792 Maskinongé Marguerite Foucault Courchesne
Jean-Baptiste 22 november 1719 Trois-Rivières 7 jan. 1741 Yamachiche 14 may 1781 Yamachiche Josephe Vacher Lacerte
Josephe 19 november 1721 Trois-Rivières 13 aug. 1743 Yamachiche

7 november 1757 Yamachiche

18 june 1772 Yamachiche Joseph Lesieur Desaulniers

Ignace Langlois

It is suspected that Joseph and Françoise Gélinas dit Lacourse died at an early age. However, we have no evidence to attest to this. What is certain is that when Madeleine Bourbeau died, Madeleine, the oldest was only thirteen and the baby Josephe was only a year old. This means that she was survived by six young children (perhaps eight). When Pierre Gélinas dit Lacourse died, the ages of the orphans varied between 22 and 9 years. (Maybe 24 years old, if Joseph was alive).

In 1672, Jean Talon officially granted Pierre Boucher, the Seigneurie de Grosbois, by an act of sale. In 1693, Pierre Boucher separated his ‘fief” (land) by yielding Grosbois West to his son. On September 12, 1699, Pierre Boucher ceded the Gatineau land to his brother-in-law Nicolas Gatineau.

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Pierre Gélinas dit Lacourse becomes an “engagé- ouest” on September 1, 1693. He had a second contract on May 25, 1695.

On August 4, 1701, the Treaty of the Great Peace of Montréal put an end to the wars between New France and 39 Amerindian nations. The establishment of new communities, trade and expeditions of discoveries could resume!

On July 8, 1702, Pierre Boucher sold to his nephews Charles Lesieur and Julien Lesieur the Grosbois Est property. According to N. Caron in his “Histoire de la Paroisse d’Yamachiche,” the dimensions were “three quarters of a league and seven arpents in front, two leagues deep, to be taken at seven arpents above the Grande Riviere, the sum of eight hundred pounds, current currency “.

1703: Arrival of Étienne Gélinas and Marguerite Benoît (Laforest), Jean-Baptiste Gélinas dit Bellemare and Jeanne Boissonneau (St-Onge) and their two babies Maurice and Pierre Bellemare and Pierre Gélinas! Pierre was still single. They are three brothers, two wives and two babies, who came from Cap-de-la-Madeleine. They are the first land clearers. Charles Lesieur arrived only a few months after them. Given that their brother Benjamin Gélinas died around 1681, he is not part of the group!

Some of the new settlers settled at two different locations, Petite Rivière and Grande Rivière. The Petite Rivière Range extends each side of the Petite Rivière Yamachiche. The first inhabitant of the Petite Rivière is Étienne Gélinas. He was far from the other inhabitants, and he had surrounded his house with a palisade of cedar piles, probably to protect himself against the Iroquois whom he still feared, according to some historians. According to Caron: “This first house was twenty-five feet long and seventeen wide, and was covered with planks.”

On October 8, 1704: Étienne, son of Étienne Gélinas and Marguerite Benoist was the first child to be born at Yamachiche on October 8, 1704. Since there was neither parish priest nor chapel, he was “ondoyé” (given conditionnal baptism) and then baptized at home on October 19, by the missionary Récollet, Simeon Dupont. However, the information is written in the Trois-Rivières registers.

March 3, 1705: The second baby born at Yamachiche was the cousin of Étienne and his name was Jean-Baptiste. He was the son of Jean Baptiste Gélinas dit Bellemare and Jeanne Boissonneau. Jean-Baptiste had also been “ondoyé”. R. Bellemare in “Les bases de l’histoire d’Yamachiche 1703-1903” explains and proves that almost all children born before the construction of the chapel, therefore, between 1702 and 1711 and others born between 1711 and 1722, date of the creation of the parish of Sainte-Anne-de-Yamachiche were “ondoyé” at home, to be later baptized by a missionary from Trois-Rivières or Rivière-du-Loup (Louiseville). These baptisms ensured that the children were baptized before the official baptism. The documents say that the children were baptized at home and also gives us proof that the three Gélinas brothers, their wives and their children were in Yamachiche as early as 1703.

Although the three brothers, their wives and children had occupied and cleared their land since 1702, the first official acts of concession of the first lands were in May 1706. I reproduce here the graph made by Raphael Bellemare:

6 may 1706 Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare) By madame de Grandpré
25 may 1706 Étienne Gélinas By madame de Grandpré
26 may 1706 Pierre Gélinas (Lacourse) By madame de Grandpré
6 november 1707 Jean Boissonneau (St-Onge) By monsieur LeSieur
28 may 1708 Charles Vacher (Lacerte) By monsieur LeSieur
24 aug. 1708 Mathieu Milet By monsieur LeSieur

The first neighbor to settle after the Gélinas, according to the registers is our ancestor Pierre Héroux. It happens in 1705. The researchers have not yet found the act of concession of the land.

The first pages of the register reveal the names of the following ancestors: Jacques Blaye (Blais), husband of Angélique Cartier, Mathieu Milet, husband of Geneviève Banhiar, Jean Charles Vacher dit Laserte, husband of Claire Bergeron and Étienne Lamy, husband of Marguerite Blaye, Julien Rivard dit Laglanderie, husband of Catherine Cailloux and Joseph Rivard dit Dufresne (Bellefeuille), husband of Marie Françoise Lesieur. Names in bold are our ancestors! These pioneers and pioneers have established great families!

In 1706, there were seven families in Yamachiche. These are the families of Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare) and Jeanne Boissonneau (St-Onge); Étienne Gélinas and Marguerite Benoit (Laforest), Pierre Gélinas (Lacourse) and Madeleiene Bourneau; Pierre Héroux dit Bourgainville and Françoise Benoit (Laforest); Jean Boissonneau (St-Onge); Charles Vacher (Lacerte) and Claire Bergeron Mathieu Milet and Geneviève Banhiar.

During the years 1709 to 1723 there does not seem to be much progress in the Grosbois fief. Étienne Gélinas died in 1720, his widow Marguerite Benoît (Laforest), Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare and Jeanne Boissonneau (St-Onge) still live on the small river while Pierre Gélinas (Lacourse) moved to the Lesieur domain. His wife Madeleine Bourbeau died in 1722.

In 1711, a wooden chapel was built on the domain of the seigneur Julien Lesieur. The Récollet Siméon Dupont chose Sainte-Anne as the name of the parish.

On July 13, 1717, Jean Gélinas, the father of the three brothers Gélinas gave all his possessions to his son Étienne and his daughter-in-law Marguerite Benoît, when he decided to finish his last days at Yamachiche. We assume that he died soon after. It would also appear that his wife Françoise de Charmenil also died around 1717.

On September 26, 1720, the pioneer of Yamachiche Étienne 2 Gélinas died.

In 1722, the parish of Sainte-Anne d’Yamachiche was created. Chérubin Deniau, Recollet, assumed responsibility between 1722 and 1728.

On July 14, 1722, Marie Madeleine Bourbeau died. She is survived by her husband Pierre Gélinas (Lacourse) and many young children.

Because of the statement of facts made by Louis Boucher, Sieur de Grandpré and Grosbois-ouest in 1723, we learn that Yamachiche comprised about 20 families and 100 people. This information can be found in “Bases de l’histoire de Yamachiche” by Raphael Bellemare. In addition, Bellemare created a document that reveals that the widow and heirs of Étienne Gélinas, Marguerite Benoît (Laforest), own a house, a barn, another building and 12 acres of land located in the western part of Grosbois .

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Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare) and Jeanne Boissonneau (St-Onge) live on the eastern part of the fief and they have a house, a barn, another building and 12 arpents of land

We also learn that the sons of Étienne Gélinas and Marguerite Benoit (Laforest) named Pierre Gélinas and Étienne Gélinas also have lands and so do their cousins Maurice Bellemare and Pierre Bellemare.

In 1724 a stone church replaces the original chapel.

The public road linking the Yamachiche lands to those of Pointe-du-Lac and Louiseville was built in 1725. It was also the year of construction of the Gélinas Bridge to allow the crossing of the Petite Rivière Yamachiche.

Pierre Gélinas dit Bellemare becomes an “engagé ouest” from April 25, 1726 to June 26, 1728.

On May 11, 1731, the pioneer Pierre Gélinas dit Lacourse died.

On March 8, 1746, the death of Jean-Baptiste Gélinas dit Bellemare, Pioneer of Yamachiche occurs. The burial is the next day.

On 28 January 1750, Marguerite Benoît, widow of Étienne 2 Gélinas and pioneer in Yamachiche, dies.

I discovered a bizarre situation that I can not explain, concerning the family of Marie Gélinas daughter of Étienne 2 Gélinas and Marguerite Benoît (Laforest). Her son Alexis Carbonneau died on April 5, 1752, she (Marie Gélinas) on April 14, 1752 and her spouse Alexis Carbonneau, on April 29, 1752.

On August 9, 1754, aged 85 and widow of Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare), Jeanne Marie Boissonneau dit St-Onge pioneer, had an agreement with her sons Maurice, Pierre, Étienne, and Jean-Baptiste, and her son-in-law Alexis Lacerte, who is married to Marie Charlotte Bellemare. On December 27, 1757, she died. Jeanne Marie is the last of the six pioneers who founded Yamachiche.

Here are my three branches of Gélinas: the Gélinas, the Bellemare and the Lacourse.

Gélinas 8

Étienne 1 Gélinas et Huguette Robert

Jean Gélinas et Françoise Charmesnil

Étienne 2 Gélinas

1668-1720

Pierre Gélinas (Lacourse)

1674-1731

Jean-Baptiste Gélinas (Bellemare)

1671 -1746

Marie Gélinas

1708-1752

Michel Lacourse

1715-1760

Étienne Bellemare 1710-1782

Joseph Carbonneau

1737-1808

Josephte Lacourse

1740-1767

Françoise Bellemare

1736-1804

Josephte Carbonneau

1764-1833

Joseph 2 Lacerte (Vacher)

1759-1825

Joseph 3 Lacerte 1784-1849

Geneviève Lacerte 1815-1892

Louise Auger (Lemaître) 1850-1911

Joseph 2 Fréchette 1874-1942

Lucienda Fréchette 1899-1969

Eugène Bérubé 1926-1992

Robert Bérubé

 

 

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Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those individuals who took the time to help me out. I also thank the persons who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts

Marie Lorgueil, son conjoint Toussaint Hunault et leurs enfants. Marie Lorgueil, her Husband Toussaint Hunault and their Children.

The English version follows the French one.

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Marie Lorgueil, son conjoint Toussaint Hunault et leurs enfants.

par Robert Bérubé

Il y a quelques mois, je vous ai présenté un texte intitulé : « 1653 : La Grande Recrue de Montréal »! Dans le texte je parle un peu au sujet de deux ancêtres qui faisaient partie de la recrue, Marie Lorgueil et Toussaint Hunault. Je précise aussi dans ce texte que j’allais parler davantage de ce couple et de leur famille.

Plusieurs personnes avancent le fait que Marie Lorgueil et Toussaint Hunault ne se connaissaient pas en France et que leur première rencontre fut sur les navires qui les ont transportés de la France en Nouvelle-France. Je ne répéterai pas les aventures dangereuses de cette traversée car vous pouvez lire le texte : « 1653 : La Grande Recrue de Montréal » au lien suivant : https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/03/09/1653-la-grande-recrue-de-montreal-1653-the-great-recruitment-for-montreal/

Le 22 septembre 1653, le vaisseau arrive devant le Cap-Diamant. La Grande Recrue arrive à Montréal le16 novembre 1653.

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Marie Lorgueil, fille de Pierre Lorgueil et de Marie Bruyère est née vers 1638 à Cognac, Saintonge, France. Marie Lorgueil est considérée comme une “Fille à marier” ou une “devancière”. Elle est la seule femme, de la Grande Recrue, à épouser une autre personne de la même expédition lors d’un premier mariage. Elle épousa Toussaint Hunault dit Deschamps, le 23 novembre 1654, à Montréal. Toussaint est né vers 1625 à Saint-Pierre-es-Champs. Il est le fils de Nicolas Hunault et de Marie Benoît. À son arrivée, il est défricheur et laboureur.

Toussaint et Marie sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint (e)
Thècle 23 septembre 1655 Montréal 29 janvier 1669 Montréal (13) 12 mars 1674 Montréal Thomas Chartrand
André 3 août 1657 Montréal 11 novembre 1686 Pointe-aux-Trembles 6 juillet 1707 Varennes Marguertie Langlois Lachapelle
Jeanne 2 novembre 1658 Montréal 2 février 1672 Montréal

entre 1692 et 1697 Iroquoisie

7 mai 1699 Montréal

5 septembre 1748 Rivière-des-Prairies Adrien Quévillon

Jacques Courval

Pierre Taillefer

Pierre 22 novembre 1660 Montréal Chapelle du Fort 5 décembre 1686 Pointe-aux-Trembles (entre le 12 et 28 décembre) Après 1728 Catherine Beauchamp
Thérèse 12 février 1663 Montréal 24 novembre 1676 Montréal 17 août 1689 Lachenaie Guillaume Leclerc
Mathurin 16661667 27 décembre 1664 Montréal 25 juin 1671 Montréal
Françoise 1681 5 décembre 1667 Montréal 9 décembre 1681 Montréal

22 avril 1691 Rivière-des-Prairies

1 mai 1748 Lachenaie Nicolas Joly

Gilles-Jean Charpentier

Toussaint 1 mai 1671 Montréal 23 avril 1673 Montréal
Toussaint 2 1681 25 août 1673 Montréal 2 juillet 1691 Québec

24 mai 1717 Rivière-des-Prairies

30 septembre 1727 Montréal

21 octobre 1748 Sault-au-Récollet Étiennette Paquette

Élisabeth Beaudreau

Françoise Auger

Charles 1681 25 juillet 1676

Montréal

Après le 30 mai 1695 Montréal cité

Malheureusement, dans l’histoire on oublie les gens ordinaires qui ont vécu des expériences extraordinaires. Laissez-moi vous raconter.

Le 24 juillet 1654, quelques mois avant son mariage, Maisonneuve concède une terre de 30 arpents au coteau Saint-Louis à Toussaint Hunault. Six des enfants sont nés à cet endroit. Endetté, il vend sa terre à Pierre Chauvin, le 14 mai 1665, au prix de 1300 livres. Plus de la moitié de ce montant fait partie de la dette. Il s’achète une nouvelle terre à la côte Saint-François.

Le recensement de 1667, dit que le couple possède trois bêtes à cornes et quatre arpents de terre en valeur.

Le 29 janvier 1669, leur fille aînée Thècle épousa Thomas Chartrand à Montréal. Le 28 août 1670, Marie et Tousaint deviennent grands-parents de Thomas Chartrand.

Le 25 juin 1671 est un jour triste car leur fils Mathurin décède. Il a six ans.

Le 2 février 1672, mariage de Jeanne à Adrien Quevillon à Montréal.

Le 23 avril 1673, décès du bébé nommé Toussaint Hunault. Thècle donne naissance à Toussaint Chartrand le 29 avril 1673 mais il décède lui aussi le 7 mai, 1673.

Leur petite fille, Marie Marguerite Quevillon voit le jour 28 août 1673.

L’année 1674, apporte un grand malheur, leur fille Thècle décède le 12 mars. Elle a seulement 18 ans et elle laisse deux enfants.

Le 14 mai 1676, Jeanne Hunault donne naissance à une fille Marguerite Quevillon et le 25 juillet 1676, Marie Lorgueil accouche de Charles qui sera le dernier de ses enfants. Le 24 novembre 1676, Thérèse Hunault épousa Guillaume Leclerc à Montréal.

L’année 1678 est celle de trois naissances de petits-enfants : Madeleine Leclerc, Pierre Quevillon et François Leclerc. Le veuf de Thècle, Thomas Chartrand épousa Jeanne Matou, le 17 avril 1679.

Le 27 novembre 1679, Pierre Hunault échangea sa terre à la Rivière-des-Prairies contre une terre de quarante arpents à la côte Saint-Jean qui était la terre de son beau-frère Adrien Quevillon. Cette terre est proche de la terre de Jacques Beauchamp, père de son épouse Catherine.

Adrien Quevillon et son épouse Jeanne Hunault déménagèrent à la côte Saint-Dominique sur une terre de soixante arpents, en bois debout. Ils étaient voisins de Thomas Chartrand.

Les petits enfants Françoise Angélique Quevillon et Jean-Baptiste Leclerc sont nés durant l’année du recensement de 1681. Marie et Toussaint possédaient quatre fusils, quatre bêtes à cornes et 19 arpents de terre en valeur. Le 9 décembre, Françoise Hunault épousa Nicolas Joly.

La famille grandit; naissance de Françoise Angélique Leclerc, le 1er octobre 1682, de Marie Françoise Joly le 17 mars 1683 et de Jean-Baptiste Quevillon, le 25 juillet 1683. Cette même année leur fils André paye des dettes!

Le 22 février 1684. les sulpiciens leur concèdent quatre arpents de terre à la côte Saint François au bout de la terre d’André. La petite Thérèse Leclerc est née le 9 mars 1684 et Jean-Baptiste Joly est né le 5 octobre 1684.

Le 20 juillet 1684, Antoine Mogue demande qu’une enquête soit faite car sa femme a subi des mauvais traitements par Jeanne Hunault, épouse de Quévillon. Je n’ai pas été capable de déterminer le résultat!

L’année 1686, révèle l’arrivée d’Anne Leclerc, Nicolas Joly et de Catherine Quevillon et les mariages d’André à Marguerite Langlois Lachapelle et Pierre à Catherine Beauchamps.

Le 5 avril 1687, nous apprenons que Toussaint doit plus de 600 livres à son fils André. Donc, il lui vend la terre de Saint-François pour 1500 livres. Deux jours plus tard, il achète de Claude Tardif une terre de quatre arpents de front par 20 de profondeur à la Côte Saint Dominique de Rivière-des-Prairies. Le 25 avril 1687, Toussaint achète une terre de 60 arpents de superficie de Pierre Leroux. En plus, de dettes deux petits-fils se font connaître durant l’année, Pierre Hunault fils et François Quevillon.

Le 30 mai 1688, Toussaint achète l’habitation de Nicolas Desroches à Rivière-des-Prairies. Il emprunte 700 livres du sieur de Couagne.

Charles Hunault, fils d’André et la petite Catherine Leclerc naissent en 1689. Le 25 juin 1689, Toussaint vend à Michel Desrosiers deux terres qu’il possède à Rivière-des-Prairies. Il a encore des dettes.

Entre 1689 et 1692, les habitants se trouvèrent dans l’anxiété causée par les attaques surprises des Iroquois. Des terres furent abandonnées et plusieurs cessèrent l’agriculture. Plusieurs personnes déménagent à Montréal. Pierre Hunault et sa famille ont quitté Pointe-aux-Trembles et ils sont déménagés à Montréal (Ville-Marie) car Anne (1690) et Antoine ont été baptisés à l’église Notre-Dame .

Le 5 août 1689, massacre de Lachine.

Le 17 août 1689, leur fille Thérèse Hunault, 26 ans, épouse de Guillaume Leclerc, “fut tuée cruellement”, par les Iroquois dans sa grange à Lachenaie.

Le 14 avril 1690, Adhémar rédige une transaction accordant à Jeanne Hunault épouse    d’Adrien Quevillon, 200 livres, plus 40 livres en préjudice que son frère Pierre accepte de payer. Ceci est suite à un compromis.

Le 2 juillet 1690 : Bataille de la coulée Grou. Une vingtaine d’habitants du fort de la Pointe-aux-Trembles tombèrent dans une embuscade en bordure de la rivière des Prairies contre une centaine d’Iroquois. Une dizaine habitants furent tués sur place et quatre sont emprisonnés et sont brûlés. 

Leur gendre, Nicolas Joly, époux de Françoise Hunault est une des victimes.

Édouard-Zotique Massicotte dans son; “Faits curieux de l’histoire de Montréal” dit le suivant au sujet de Nicolas Joly:

Nicolas Joly

Il avait épousé Françoise Hunault, en 1681, et était père de quatre enfants en 1690. C’est dans un acte d’Adhémar, du 7 juillet 1692, qu’on constate qu’il fut tué par les Iroquois, le 2 juillet 1690. Il possédait une terre sise « près d’un écart », non loin du ruisseau Desroches.

Craignant les Iroquois, les survivants ont enterré à la hâte, au même lieu, toutes les victimes. Le 2 novembre 1694, leurs ossements furent transportés et déposés dans le cimetière de la Pointe-aux Trembles.

Les malheurs se suivent car le 13 septembre 1690, Toussaint Hunault est assassiné par le lieutenant de marine Dumont de Blaignac qui lui transperce le corps, d’un coup d’épée. Dumont de Blaignac se sauve et il n’est jamais capturé.

Marie Lorgueil doit s’occuper des dettes. Le 10 octobre 1690, elle fait cession et transport à Charles Couagne de 520 livres des droits civils. Le 30 novembre 1690, elle cède à Pierre Perthuis tous les grains de la succession. Il va faire battre le grain et le payera au prix du marché. À cause de dettes envers Couagne, elle lui donne la terre de Rivière-des-Prairies. En dernier lieu, elle donne quittance à Pierre Chauvin et son épouse de 1300 livres pour une terre vendue, le 14 septembre 1665.

La seule bonne nouvelle de l’année 1690, est la naissance de Marguerite Madeleine Lumineau, fille de Marie Quevillon et de Jean Lumineau. Jeanne Hunault est maintenant grand-mère et Marie Lorgueil devient par le même fait arrière-grand-mère.

La veuve de Joly, Françoise Hunault épousa Gilles-Jean Charpentier en seconde noces, le 22 avril 1691 à Rivière-des-Prairies.

Il y a trois naissances en 1692, Catherine Charpentier, Antoine Hunault fils de Pierre et Gabriel Hunault 1, fils de Toussaint 2.

L’année 1692, est aussi une année de malheur. Lors d’une attaque iroquoise en 1692 sur Rivière-des-Prairies, Adrien Quevillon est tué sur sa terre. Son épouse, Jeanne Hunault, et ses deux filles Catherine et Françoise Angélique furent amenées en captivité. Un fils, Pierre Quevillon est battu et il est hospitalisé à Québec, entre le 24 mai et le 26 juin 1693. Cette attaque n’est pas bien documentée car certains disent que cette attaque a eu lieu en 1692-1693 et d’autres précises que c’est en juillet 1692.

Louis Adolphe Huguet-Latour dans son “Annuaire de Ville-Marie” précise le suivant:: “on brula sa soeur ainée (Angélique) sous ses yeux et elle (Catherine) manifesta tellement de courage qu’ils l’épargnèrent afin d’en faire plus tard la mère de braves Iroquois”. Roland-J. Auger dans le “Dictionnaire Biographique du Canada” relate:cette dernière avait été enlevée par les Iroquois et rachetée après plusieurs années de captivité”.

Jeanne Hunault et sa fille Catherine Quevillon étaient en captivité pendant plusieurs années. Il est évident que la famille les croyait décédées.

Anne Hunault, fille de Pierre Hunault meurt le 13 octobre 1693 à Pointe-aux-Trembles.

André Joseph Hunault fils d’André Hunault et Jacques Hunault fils de Pierre sont nés en 1694. Le petit Jacques est décédé quelques semaines plus tard. Gabriel Hunault 1, fils de Toussaint est aussi décédé en 1694.

Pierre Hunault et son frère Toussaint, s’engagent auprès de Pierre Perthuis, à faire un voyage de marchandises à Michilimakinac, le 13 mai 1695.

De 1695 à 1700, cinq arrière-petits-enfants et 13 petits-enfants sont nés. Il y eut trois mariages de petits enfants et le décès d’un petit-enfant. La naissance de Charles-Jean Chartrand, fils de Thomas Chartrand et de Marguerite Venne a probablement été bien vu, car il est le petit-fils de Thècle Hunault.

Le grand bonheur de 1698, fut certainement le retour de Jeanne Hunault et de sa fille Catherine Quevillon en captivité chez les Iroquois. De plus, Jeanne revenait avec un fils, Louis Augustin Courval qui fut baptisé le 4 juin 1698. Le 7 mai 1699, Jeanne Hunault épousa Pierre Taillefer à Montréal.

Marie décéda le 29 novembre 1700, chez son fils à Sainte-Thérèse. Elle a été enterrée à Varennes, le lendemain.

On pourrait conclure que la vie de Marie Lorgueil était une vie marquée de décès, de martyrs, de souffrance et de dettes ponctuées de naissances et de mariages.

Les Huneault et les Deschamps sont ses descendants.

Voici les enfants de nos trois ancêtres: (A) Jeanne, (B) Pierre et C) Thérèse Hunault

(A) Jeanne Huneault et Adrien Quevillon (Côté Bérubé)

Jeanne Hunault 2 novembre 1658 Montréal 2 février 1672 Montréal

entre 1692 et 1697 Iroquoisie

7 mai 1699 Montréal

5 septembre 1748 Rivière-des-Prairies Adrien Quévillon

Jacques Courval

Pierre Taillefer

Jeanne Huneault et Adrien Quevillon sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint (e)
Marie Marguerite Quevillon 28 août 1673 Montréal 16 mai 1689

Montréal

2, 3 avril 1752 St Roch-des- Aulnaies Jean Mineau Lumina
Marguerite Quevillon 14 mai 1676 Pointe-aux-Trembles 27 novembre 1697 Beauport 16 décembre 1702 Québec Jacques Demolier Biernais
Pierre 9, 13 novembre 1678 Pointe-aux-Trembles Iroquois
Françoise Angélique Quevillon 12 mars 1681

Montréal

1692-1693 brûlée par les Iroquois
Jean-Baptiste Quevillon (Cote St Dominique) 25 juillet 1683 Pointe-aux-Trembles 19 janvier 1711 Pointe-aux-Trembles 11, 12 avril 1753 Sault-au-Récollet Marie Anne Moineau
Catherine Quevillon

(Cote St Dominique)

14 mars 1686 Pointe-aux-Trembles 30 juillet 1703

Montréal

16 juin 1704 Rivière-des-Prairies

3 avril 1742 Sault-au-Récollet

18 février 1754 Montréal

30 mars 1781 Montréal s 2 avril Guillaume Lacombe Saint Amand

Samuel Papineau

 

Jacques Daniel

 

Jean-Baptiste- Nicolas Verrat

François Quevillon Avant 1688 2 décembre 1713 Montréal 4 mars 1740 Rivière-des-Prairies Louise DeVilleray

Jeanne Huneault et Jacques Courval sont parents de

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint (e)
Louis Augustin Courval 4 janvier 1697 Iroquoisie b 4 juin 1698 Pointe-aux-Trembles 16 novembre 1716 Rivière-des-Prairies

1 février 1734 Rivière-des-Prairies

Après 1743 Agnès Gouette

Marguerite Couturier

Jeanne Huneault et Pierre Taillefer sont parents de:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint (e)
Pierre Taillefer 22 juillet 1700 Oka 22 janvier 1720 Rivière-des-Prairies 14 avril 1773

Rivière-des-Prairies

Catherine Geoffrion

(B) Pierre Hunault et Catherine Beauchamp (côté Marion)

Pierre 1666, 1667 1681 22 novembre 1660 Montréal Chapelle du Fort 5 décembre 1686 Pointe-aux-Trembles (entre le 12 et 28 décembre) Après 1728 Catherine Beauchamp

Pierre Hunault et Catherine Beauchamps sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint (e)
Pierre 2 Hunault engagé 12-4-1710 à 28-6-1728 1687 11 mai 1711Pointe-aux-Trembles 18 mai 1769 Les Cèdres Marguerite Suzanne Lefebvre (Laciseray)
Anne Hunault 23 mars 1690 Montréal 13 octobre 1693 Pointe-aux-Trembles
Antoine Hunault 8 mars 1692 Montréal 17 mai 1716 Pointe-aux-Trembles 30 mai 1770 ïle Perrot Marie Catherine Lefebvre
Jacques Hunault 10 mai 1694 Pointe-aux-Trembles 23 septembre 1694 Pointe-aux-Trembles
Claude Hunault engagé le 14 mai 1727 17 juillet 1696

Pointe-aux-Trembles

3 février 1721 St François de Sales ïle Jésus 20 septembre 1777 Repentigny Jeanne-Françoise Marion
Jean Baptiste Hunault 14 février 1699 Pointe-aux-Trembles 9 février 1722 Pointe-aux-Trembles Après 1743 Marie Anne Gaudry
André Hunault 20 juin 1700 Pointe-aux-Trembles 30 novembre 1700 Boucherville
François Hunault 20 juin 1700 Pointe-aux-Trembles 19 décembre 1702 Boucherville
Marguerite Hunault 24 janvier 1703 Boucherville 8 janvier 1725 Pointe-aux-Trembles

24 janvier 1730 Repentigny

Jacques Morisseau

Pierre Quintin

Jeanne Yvonne Hunault 14 juin 1705 Pointe-aux-Trembles 3 février 1728 Repentigny 1 août 1785 Repentigny Étienne Marion

C) Thérèse Hunault et Guillaume Leclerc (côté Marion: deux fois)

Thérèse 1666, 1667 12 février 1663 Montréal 24 novembre 1676 Montréal 17 août 1689 Lachenaie Guillaume Leclerc

Les enfants de Thérèse Hunault et Guillaume Leclerc:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint (e)
Madeleine Leclerc 13 mars 1678 Pointe-aux-Trembles 2 mai 1697 Pointe-aux-Trembles       16 février 1705 Contrecoeur 20, 21 avril 1708 Contrecoeur Louis Émery Coderre

Jean Mathieu

François Leclerc Avant 1679 19 juin 1703 St François de Sales Ile Jésus
Jean Baptiste Leclerc 26 mars 1681 Repentigny 23 novembre 1705  St François de Sales Ile Jésus 16 avril 1775 Lachenaie Marguerite Beauchamps
Françoise Angélique Leclerc 11 octobre 1682 Pointe-aux-Trembles 29 juin 1699 Montréal 13, 14 août 1747 Lachenaie Pierre Beauchamps
Thérèse Leclerc 9 mars 1684

Repentigny

14 février 1702 St François de Sales Ile Jésus 23, 24 avril 1760 Terrebonne Toussaint Masta
Anne Leclerc 1685 21 novembre 1712 St François de Sales Ile Jésus 25 mars 1730 St François de Sales Ile Jésus Jacques Labelle
Catherine Leclerc 14,15 juin 1689 Île Jésus Lachenaie 2 décembre 1710 Boucherville 25 avril 1769 Chambly Michel Sanscartier Lague

Voici mes ancêtres de Marie Lorgeuil et Toussaint Hunault jusqu’à moi.

Côté Bérubé Côté Marion
Marie Lorgueil (1638-1700)

Jeanne Hunault (1658-1748)

Marie Quevillon (1673-1752)

Marguerite Lumineau (1690-1764)

Jean-Baptiste Blain (1723-1796)

Jacques 1 Blain (1759-1849)

Jacques 2 Blain (1787-1848)

Antoine Blain (1817-1876)

Marguerite Blain (1857-1925)

Alexandre fils Bérubé (1882-1969)

Eugène Bérubé (1926-1992)

Robert Bérubé

Marie Lorgueil (1638-1700)

Pierre Hunault (1660-1727)

Marie Jeanne Hunault (1705-1785)

Antoine Marion (1742-1793)

Jean-Baptiste Marion (1770-1824)

Cyriac 1 Marion (1816-1891)

Cyriac 2 Marion (1862-1949)

Thomas Marion (1895-1982)

Huguette Marion (1933-1995)

Robert Bérubé

Côté Marion Côté Marion
Marie Lorgueil (1638-1700)

Thérèse Hunault

Madeleine Leclerc (1678-1708)

Marguerite Mathieu (Coiteux) (1705-1794)

Joseph Racette (1738-1812)

Marie Lorgueil (1638-1700)

Thérèse Hunault

Thérèse Leclerc (1684-1760)

Agnès Masta (1720-1754)

Scholastique Beaudoin (1747-1818)

Scholastique Racette (1768-1834)

Abraham Mousseau (1800-1890)

Stéphanie Mousseau (1834-1926)

Fernande Chenette (1870-1949)

Thomas Marion (1895-1982)

Huguette Marion (1933-1995)

Robert Bérubé

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

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Marie Lorgueil, her Husband, Toussaint Hunault and their Children.

by Robert Bérubé

A few months ago, I wrote a text entitled “1653: La Grande Recrue de Montréal”! (The Great Recruitment of Montréal).In the text I speak a little about two ancestors who were part of the recruits, Marie Lorgueil and Toussaint Hunault. I also say in this text that I was going to talk more about this couple and their families.

Several people put forward the fact that Marie Lorgueil and Toussaint Hunault did not know each other in France and that their first encounter was on the ships that transported them from France to New France. I will not repeat the dangerous adventures of this crossing because you can read the text: «1653: La Grande Recrue de Montréal» at

https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/03/09/1653-la-grande-recrue-de-montreal-1653-the-great-recruitment-for-montreal/

On September 22, 1653, the ship arrived in front of Cap-Diamant in Québec City. The “Grande Recrue” arrived in Montréal on November 16, 1653.

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Marie Lorgueil, daughter of Pierre Lorgueil and Marie Bruyère was born around 1638 in Cognac, Saintonge, France. Marie Lorgueil is considered a “Girl to be married” or a “a Devancière” (a precursor). She is the only woman, from the Great Recruit, to marry another person from the same expedition at a first marriage. She married Toussaint Hunault dit Deschamps, on November 23, 1654, in Montréal. Toussaint was born around 1625 in Saint-Pierre-es-Champs. He is the son of Nicolas Hunault and Marie Benoît. Upon his arrival, he was a plowman and a land clearer.

Toussaint and Marie are the parents of the following:

Name Birth Marriage Death Spouse
Thècle 23 september 1655 Montréal 29 jan. 1669 Montréal 12 march 1674 Montréal Thomas Chartrand
André 3 aug. 1657 Montréal 11 november 1686 Pointe-aux-Trembles 6 july 1707 Varennes Marguertie Langlois Lachapelle
Jeanne 2 november 1658 Montréal 2 feb. 1672 Montréal

between 1692 et 1697 Iroquoisie

7 may 1699 Montréal

5 september 1748 Rivière-des-Prairies Adrien Quévillon

Jacques Courval

Pierre Taillefer

Pierre 22 november 1660 Montréal Chapelle du Fort 5 décember 1686 Pointe-aux-Trembles After 1728 Catherine Beauchamp
Thérèse 12 feb. 1663 Montréal 24 november 1676 Montréal 17 aug.1689 Lachenaie Guillaume Leclerc
Mathurin 27 décembrer 1664 Montréal 25 june 1671 Montréal
Françoise 5 décember 1667 Montréal 9 décember 1681 Montréal

22 april 1691 Rivière-des-Prairies

1 may 1748 Lachenaie Nicolas Joly

Gilles-Jean Charpentier

Toussaint 1 may 1671 Montréal 23 april 1673 Montréal
Toussaint 2 1681 25 aug. 1673 Montréal 2 july 1691 Québec

24 may 1717 Rivière-des-Prairies

30 september 1727 Montréal

21 october1748 Sault-au-Récollet Étiennette Paquette

Élisabeth Beaudreau

Françoise Auger

Charles 1681 25 july 1676

Montréal

Cited on 30 may 1695 Montréal

Unfortunately, history forgets ordinary people who have experienced extraordinary experiences. Let me tell you the Lorgueil-Hunault family story.

On July 24, 1654, a few months before his marriage, Maisonneuve conceded a piece of land of 30 arpents on the hill Saint-Louis to Toussaint Hunault. Six of the children were born there. In debt, he sold his land to Pierre Chauvin on May 14, 1665, at the price of 1,300 livres. More than half of this amount is part of the debt. He bought a new piece land on the hill of Saint-François.

The census of 1667 says that the couple owns three horned cattle and four acres of land of value.

On January 29, 1669, their eldest daughter Thècle married Thomas Chartrand in Montréal. On August 28, 1670, Marie and Tousaint became grandparents of Thomas Chartrand.

June 25, 1671 is a sad day because their son Mathurin dies. He is six years old.

February 2, 1672, marriage of Jeanne to Adrien Quevillon in Montréal.

On April 23, 1673, the death of a baby named Toussaint Hunault. Thècle gave birth to Toussaint Chartrand on April 29, 1673 but he also died on May 7, 1673.

Their granddaughter, Marie Marguerite Quevillon, was born on August 28, 1673.

The year 1674 brings a great misfortune, their daughter Thècle dies on March 12th. She is only 18 and she leaves two children.

On May 14, 1676, Jeanne Hunault gave birth to a daughter Marguerite Quevillon and on July 25, 1676, Marie Lorgueil gave birth to Charles who was to be the last of her children. On November 24, 1676, Thérèse Hunault married Guillaume Leclerc in Montréal.

The year 1678 is that of three births of grandchildren: Madeleine Leclerc, Pierre Quevillon and François Leclerc. The widower of Thècle, Thomas Chartrand married Jeanne Matou, April 17, 1679.

On November 27, 1679, Pierre Hunault exchanged his land at Rivière-des-Prairies against a piece of land of forty acres on the coast of Saint-Jean which was the land of his brother-in-law Adrien Quevillon. This land is close to the property of Jacques Beauchamp, father of his wife Catherine.

Adrien Quevillon and his wife Jeanne Hunault moved to the coast of Saint-Dominique on a piece of land of sixty arpents. They were the neighbors of Thomas Chartrand.

The grandchildren Françoise Angélique Quevillon and Jean-Baptiste Leclerc were born during the year of the census of 1681. Marie and Toussaint had four rifles, four horned beasts and 19 acres of land in value. On December 9, Françoise Hunault married Nicolas Joly.

The family grows because of the birth of Françoise Angélique Leclerc, on October 1, 1682, Marie Françoise Joly on March 17, 1683 and Jean-Baptiste Quevillon, July 25, 1683. That same year, their son André pays some of their debts.

On the 22nd of February 1684, the Sulpicians granted them four acres of land on the coast of Saint François at the end of André’s land. Thérèse Leclerc was born on 9 March 1684 and Jean-Baptiste Joly was born on 5 October 1684.

On July 20, 1684, Antoine Mogue asked that an inquiry be made because his wife had been ill-treated by Jeanne Hunault, Quevillon’s wife. I was not able to determine the result of this!

The year 1686 reveals the arrival of Anne Leclerc, Nicolas Joly and Catherine Quevillon and André’s marriages to Marguerite Langlois Lachapelle and Pierre’s to Catherine Beauchamps.

On April 5, 1687, we learn that Toussaint owes more than 600 livres to his son André. So he sold him the land at Saint-François for 1500 pounds. Two days later, he bought from Claude Tardif land measuring four arpents of frontage by 20 in depth at the Côte Saint Dominique of Rivière-des-Prairies. On April 25, 1687, Toussaint bought a piece of land of 60 arpents of area from Pierre Leroux. In addition to debts, two grandsons make themselves known during the year, Pierre Hunault 2 and François Quevillon.

On May 30, 1688, Toussaint bought the house of Nicolas Desroches in Rivière-des-Prairies. He borrows 700 livres from the Sieur de Couagne

Charles Hunault, son of André and Catherine Leclerc were born in 1689. On June 25, 1689, Toussaint sold to Michel Desrosiers two pieces of land, he owns in Rivière-des-Prairies. He still has debts.

Between 1689 and 1692, the inhabitants of the area found themselves in anxiety caused by the Iroquois’ surprise attacks. Land was abandoned, and several farmers ceased farming. Several people moved to Montréal. Pierre Hunault and his family left Pointe-aux-Trembles and moved to Montréal (Ville-Marie) because Anne (1690) and Antoine were baptized at the Notre-Dame church.

On August 5, 1689, the Lachine massacre occurs.

On August 17, 1689, their daughter, Thérèse Hunault, 26, wife of Guillaume Leclerc, was “cruelly killed” by the Iroquois in her barn in Lachenaie.

On 14 April 1690, Adhémar drafted a deal granting Jeanne Hunault the wife of Adrien Quevillon, 200 livres, plus 40 livres in damages that her brother Pierre agreed to pay. This is a compromise.

July 2, 1690: Battle of the “Coulée Grou”. About twenty residents of Pointe-aux-Trembles fort fell into an ambush on the banks of the Rivière-des-Prairie against a hundred Iroquois. Ten people were killed on the spot and four were imprisoned and burned.

Their son-in-law, Nicolas Joly, husband of Françoise Hunault is one of the victims.

Édouard-Zotique Massicotte in his; “Faits curieux de l’histoire de Montréal” (Curious facts of Montréal’s history) says the following about Nicolas Joly:

Nicolas Joly

He had married Françoise Hunault in 1681 and was the father of four children in 1690. It was in an act of Adhémar of July 7, 1692 that states: “he was killed by the Iroquois on July 2, 1690”. He owned a land “near a gap”, not far from Desroches Creek.

Fearing the Iroquois, the survivors hastily buried all the victims in the same place. On November 2, 1694, their bones were transported and deposited in the Pointe-aux-Trembles cemetery.

Misfortunes follow others, for on September 13, 1690, Toussaint Hunault was assassinated by Marine Lieutenant Dumont de Blaignac, who pierced his body with a sword. Dumont de Blaignac hides himself and he is never captured.

Marie Lorgueil must take care of the debts. On October 10, 1690, she made a transfer to Charles Couagne of 520 livres for the civil rights regarding Toussaint’s death. On November 30, 1690, she yielded to Pierre Perthuis all the grains of the succession. He will beat the grain and pay it at the market price. Because of debts to Couagne, she gave him the land of Rivière-des-Prairies. Lastly, she gave a receipt to Pierre Chauvin and his wife of 1,300 livres for land sold on September 14, 1665.

The only good news of the year 1690, is the birth of Marguerite Madeleine Lumineau, daughter of Marie Quevillon and Jean Lumineau. Jeanne Hunault is now grandmother and Marie Lorgueil becomes by the same fact a great-grandmother.

The widow of Joly, Françoise Hunault married Gilles-Jean Charpentier in second marriage, on April 22, 1691 in Rivière-des-Prairies.

There are three births in 1692, Catherine Charpentier, Antoine Hunault son of Pierre and Gabriel Hunault 1, son of Toussaint 2.

The year 1692 was also a year of misfortune. During an Iroquois attack on Rivière-des-Prairies in 1692, Adrien Quevillon was killed on his land. His wife, Jeanne Hunault, and his two daughters Catherine and Françoise Angélique were brought into captivity. A son, Pierre Quevillon is beaten and is hospitalized in Québec City between May 24 and June 26, 1693. This attack is not well documented because some say that this attack took place in 1692-1693 and others specify that it was in July 1692.

Louis Adolphe Huguet-Latour in his “Annuaire de Ville-Marie” (Ville-Marie Yearbook) says the following: “they burned her older sister (Angelique) before her eyes and she (Catherine) showed so much courage that they spared her in order to to later make her the mother of brave Iroquois “. Roland-J. Auger in the “Dictionnaire Biographique du Canada” (Dictionary of Canadian Biography) relates: “the latter (Catherine) had been abducted by the Iroquois and redeemed after several years of captivity.”

Jeanne Hunault and her daughter Catherine Quevillon were in captivity for several years. It is evident that the family believed they had died.

Anne Hunault, daughter of Pierre Hunault died on 13 October 1693, in Pointe-aux-Trembles.

André Joseph Hunault son of André Hunault and Jacques Hunault son of Pierre were born in 1694. Jacques died a few weeks later. Gabriel Hunault 1, son of Toussaint also died in 1694.

Pierre Hunault and his brother Toussaint, made a commitment as “engagés” to Pierre Perthuis to make a merchandise trip to Michilimakinac on 13 May 1695.

From 1695 to 1700, five great-grandchildren and 13 grandchildren were born. There were three marriages of grandchildren and the death of a grandchild. The birth of Charles-Jean Chartrand, son of Thomas Chartrand and Marguerite Venne was probably seen well, for he is the grandson of Thècle Hunault.

The great happiness of 1698 was certainly the return of Jeanne Hunault and her daughter Catherine Quevillon who had been held in captivity by the Iroquois. In addition, Jeanne returned with a son, Louis Augustin Courval, who was baptized on June 4, 1698. On May 7, 1699, Jeanne Hunault married Pierre Taillefer in Montréal.

Marie died on November 29, 1700, at her son’s house in Sainte-Thérèse. She was buried in Varennes the next day.

One could conclude that the life of Marie Lorgueil was a life marked by deaths, martyrs, suffering and debts punctuated by births and marriages.

The Huneault and Deschamps are her descendants.

Here are the children of our three ancestors: (A) Jeanne, (B) Pierre and C) Thérèse Hunault.

(A) Jeanne Huneault et Adrien Quevillon (Côté Bérubé)

Jeanne Hunault 2 november 1658 Montréal 2 feb. 1672 Montréal

between 1692 and 1697 Iroquoisie

7 may 1699 Montréal

5 september 1748 Rivière-des-Prairies Adrien Quévillon

Jacques Courval

Pierre Taillefer

Jeanne Huneault et Adrien Quevillon are parents of the following

Name Birth Marriage Death Spouse
Marie Marguerite Quevillon 28 aug. 1673 Montréal 16 may 1689

Montréal

2, 3 april 1752 St Roch-des- Aulnaies Jean Mineau Lumina
Marguerite Quevillon 14 may 1676 Pointe-aux-Trembles 27 november 1697 Beauport 16 décember 1702 Québec Jacques Demolier Biernais
Pierre 9, 13 november 1678 Pointe-aux-Trembles Iroquois?
Françoise Angélique Quevillon 12 march 1681

Montréal

1692 burned by Iroquois
Jean-Baptiste Quevillon (Cote St Dominique) 25 july 1683 Pointe-aux-Trembles 19 jan. 1711 Pointe-aux-Trembles 11,12 april 1753 Sault-au-Récollet Marie Anne Moineau
Catherine Quevillon

(Cote St Dominique)

14 march 1686 Pointe-aux-Trembles 30 july 1703

Montréal

16 june 1704 Rivière-des-Prairies

3 april 1742 Sault-au-Récollet

18 feb.1754 Montréal

30 march 1781 Montréal s 2 avril Guillaume Lacombe Saint Amand

Samuel Papineau

Jacques Daniel

Jean-Baptiste- Nicolas Verrat

François Quevillon Before1688 2 décember 1713 Montréal 4 march 1740 Rivière-des-Prairies Louise DeVilleray

Jeanne Huneault and Jacques Courval are parents of:

Name Birth Marriage Death Spouse
Louis Augustin Courval 4 jan.1697 Iroquoisie b 4 june 1698 Pointe-aux-Trembles 16 november 1716 Rivière-des-Prairies

1 feb. 1734 Rivière-des-Prairies

After 1743 Agnès Gouette

Marguerite Couturier

Jeanne Huneault and Pierre Taillefer are parents of:

Name Birth Marriage Death Spouse
Pierre Taillefer 22 july 1700 Oka 22 jan. 1720 Rivière-des-Prairies 14 april 1773

Rivière-des-Prairies

Catherine Geoffrion

(B) Pierre Hunault et Catherine Beauchamp (côté Marion)

Pierre 1666, 1667 1681 22 november 1660 Montréal Chapelle du Fort 5 décember 1686 Pointe-aux-Trembles After 1728 Catherine Beauchamp

Pierre Hunault et Catherine Beauchamps are parents of:

Name Birth Marriage Death Spouse
Pierre 2 Hunault 1687 11 may 1711Pointe-aux-Trembles 18 may 1769 Les Cèdres Marguerite Suzanne Lefebvre (Laciseray)
Anne Hunault 23 march 1690 Montréal 13 october 1693 Pointe-aux-Trembles
Antoine Hunault 8 march 1692 Montréal 17 may 1716 Pointe-aux-Trembles 30 may 1770 ïle Perrot Marie Catherine Lefebre
Jacques Hunault 10 may 1694 Pointe-aux-Trembles 23 september 1694 Pointe-aux-Trembles
Claude Hunault engagé le 14 mai 1727 17 july 1696

Pointe-aux-Trembles

3 feb. 1721 St François de Sales ïle Jésus 20 september 1777 Repentigny Jeanne-Françoise Marion
Jean Baptiste Hunault 14 feb. 1699 Pointe-aux-Trembles 9 feb. 1722 Pointe-aux-Trembles After 1743 Marie Anne Gaudry
André Hunault 20 june 1700 Pointe-aux-Trembles 30 november 1700 Boucherville
François Hunault 20 june 1700 Pointe-aux-Trembles 19 décember 1702 Bouherville
Marguerite Hunault 24 jan. 1703 Boucherville 8 jan. 1725 Pointe-aux-Trembles

24 jan. 1730 Repentigny

Jacques Morisseau

Pierre Quintin

Jeanne Yvonne Hunault 14 june 1705 Pointe-aux-Trembles 3 feb. 1728 Repentigny 1 aug. 1785 Repentigny Étienne Marion

C) Thérèse Hunault and Guillaume Leclerc (côté Marion: deux fois)

Thérèse 12 feb. 1663 Montréal 24 november 1676 Montréal 17 aug.1689 Lachenaie Guillaume Leclerc

Thérèse Hunault and Guillaume Leclerc’s children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Madeleine Leclerc 13 march 1678 Pointe-aux-Trembles 2 may 1697 Pointe-aux-Trembles

16 feb. 1705 Contrecoeur

20, 21 april 1708 Contrecoeur Louis Émery Coderre

Jean Mathieu

François Leclerc Before 1679 19 june 1703 St François de Sales Ile Jésus
Jean Baptiste Leclerc 26 march 1681 Repentigny 23 novembrer 1705

St François de Sales Ile Jésus

16 april 1775 Lachenaie Marguerite Beauchamps
Françoise Angélique Leclerc 11 october 1682 Pointe-aux-Trembles 29 june 1699 Montréal 13, 14 aug.1747 Lachenais Pierre Beauchamps
Thérèse Leclerc 9 march 1684

Repentigny

14 feb. 1702 St François de Sales Ile Jésus 23, 24 april 1760 Terrebonne Toussaint Masta
Anne Leclerc 1685 21 november 1712 St François de Sales Ile Jésus 25 march 1730 St François de Sales Ile Jésus Jacques Labelle
Catherine Leclerc 14, 15 june 1689 Île Jésus Lachenaie 2 décember 1710 Boucherville 25 pvril 1769 Chambly Michel Sanscartier Lague

Following is a list of my ancestors from Marie Lorgeuil and Toussaint Hunault down to me.

Bérubé Marion 1
Marie Lorgueil (1638-1700)

Jeanne Hunault (1658-1748)

Marie Quevillon (1673-1752)

Marguerite Lumineau (1690-1764)

Jean-Baptiste Blain (1723-1796)

Jacques 1 Blain (1759-1849)

Jacques 2 Blain (1787-1848)

Antoine Blain (1817-1876)

Marguerite Blain (1857-1925)

Alexandre fils Bérubé (1882-1969)

Eugène Bérubé (1926-1992)

Robert Bérubé

Marie Lorgueil (1638-1700)

Pierre Hunault (1660-1727)

Marie Jeanne Hunault (1705-1785)

Antoine Marion (1742-1793)

Jean-Baptiste Marion (1770-1824)

Cyriac 1 Marion (1816-1891)

Cyriac 2 Marion (1862-1949)

Thomas Marion (1895-1982)

Huguette Marion (1933-1995)

Robert Bérubé

Marion 2 Marion 3
Marie Lorgueil (1638-1700)

Thérèse Hunault

Madeleine Leclerc (1678-1708)

Marguerite Mathieu (Coiteux) (1705-1794)

Joseph Racette (1738-1812)

Marie Lorgueil (1638-1700)

Thérèse Hunault

Thérèse Leclerc (1684-1760)

Agnès Masta (1720-1754)

Scholastique Beaudoin (1747-1818)

Scholastique Racette (1768-1834)

Abraham Mousseau (1800-1890)

Stéphanie Mousseau (1834-1926)

Fernande Chenette (1870-1949)

Thomas Marion (1895-1982)

Huguette Marion (1933-1995)

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Un pionnier oublié de l’histoire de la Nouvelle-France: Guillaume Hébert. A Forgotten ancestor: Guillaume Hébert

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The English version follows the French one.

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Un pionnier oublié de l’histoire de la Nouvelle-France: Guillaume Hébert

par Robert Bérubé

Guillaume Hébert est né vers 1614 (1608?) à Saint-Germain-des Prés à Paris. Il est le fils de Louis Hébert et de Marie Rollet.

Guillaume, un petit bonhomme, de près de 3 ans, sa mère Marie Rollet, son père Louis Hébert ses sœurs Anne et Guillemette ont quitté Honfleur en France le 11 mars 1617 sur le voilier le Saint-Étienne. À bord, il y avait aussi Samuel de Champlain, son oncle Claude Rollet, et son futur beau-frère Étienne Jonquet. Le voyage dure trois mois et les conditions du voyage sont pénibles! Ils arrivent à Québec le 15 juillet 1617. (Il y a 400 ans)

En 1617, sa sœur Anne Hébert épousa Étienne Jonquet. Malheureusement, Anne est décédée en 1619 (1620) en donnant naissance à un bébé qui est aussi décédé. Anne avait à peine 17 ans.

Le 26 août 1621, sa sœur Marie Guillemette épousa Guillaume Couillard.

Le 23 janvier 1627, son père Louis Hébert décède suite à un accident sur la glace. Guillaume a environ 13 ans!

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Le 16 mai 1629, sa mère Marie Rollet épousa un troisième conjoint, Guillaume Hubou.

L’année 1629, est aussi reconnu par la prise de Québec par les frères Kirke ce qui veut dire que Guillaume a vécu sous l’occupation anglaise.

Le 1er octobre 1634, Guillaume épousa Hélène Desportes, à Québec. Hélène est la fille de Françoise Langlois et de Pierre Desportes. Sa date précise de naissance n’est pas connue. PRDH dit qu’elle est née 1620 à Québec.

Guillaume Hébert et Hélène Desportes sont parents des enfants suivants :

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Joseph 3 novembre 1636 Québec 12 octobre 1660 Québec 1661 Charlotte Depoitiers Buisson
Françoise 23 janvier 1638 Québec 20 novembre 1651 Québec 16 mars 1716 Montmagny Guillaume Fournier
Angélique 2 août 1639 Québec Avant 1666

Le 23 septembre 1639, Guillaume décède à Québec. Nous ne connaissons pas la cause de son décès. Il avait environ 25 ans. Il meurt moins de deux mois, après la naissance du bébé Angélique. Hélène se retrouve veuve avec trois jeunes enfants.

Le 9 janvier 1640, à Québec, Hélène épousa Noël Morin fils de Claude Morin et de Jeanne Moreau.

En 1661, Joseph Hébert, le fils de Guillaume, fut tué par les Iroquois ce qui fait qu’il n’y a pas de descendants du nom de Hébert.

Hélène est décédée le 24 juin 1675 chez son fils à Saint Thomas de la rivière du Sud.

Leur fille Françoise, notre ancêtre devient une sage-femme en 1703.

Guillaume se trouve être méconnu par les gens. Ses parents Louis Hébert et Marie Rollet, sa sœur Guillemette Hébert et son conjoint Guillaume Couillard sont très connus et on retrouve une multitude de biographies à leur sujet. Guillaume et sa sœur Anne sont très peu connus car ils sont décédés jeunes. Pourtant, les deux font partie de la première famille qui a laissé une descendance qui est venue de la France. Ils ont vécu, le voyage dangereux, ils ont connu Champlain, les premiers coureurs de bois et ils étaient les premiers enfants Français à rencontrer les Amérindiens de la région. Guillaume a vécu l’occupation de Québec. De plus, la vie de Guillaume est éclipsée par celle de son épouse qui était une sage-femme et qui a laissé une grande descendance avec son deuxième conjoint.

Suite au décès de Guillaume, Hélène Desportes se trouve pauvre et démunie. Selon Michel Langlois dans « Dictionnaire biographique des ancêtres québécois, Vol II, p. 464 ». L’inventaire des biens fait par le notaire Piraube du 21 octobre 1639, révèle le suivant :

«Sa maison est « assise » à Québec proche de l’église paroissiale. On trouve six boisseaux de bl de sarrasin dans sa grange, plusieurs gerbes de pois « en tas secs lesquelles pourries qu’ elles ne pouvoient estre pour lors remuée pour les compter et qu’a longtemps d’icy elles ne peuvent estre battties à cause du petit nombre de personnes et des urgentes occupations ou sont arrestez tous les jours les habitants de cette nouvelle colonie»

La maison qualifiée d’inhabitable dans cet inventaire réalisé en 1639, est celle reçue lors du partage des biens de son père en 1634.Cet inventaire nous révèle plusieurs faits au sujet de la vie en Nouvelle-France. Francis Back a rédigé un article fort intéressant au sujet des vêtements de Guillaume Hébert énumérés dans l’inventaire, intitulé : « Un pionnier en 1639 » dans Cap-aux-Diamants : la revue d’histoire du Québec , n° 51, 1997, p. 51. Vous pouvez lire cet article à : https://www.erudit.org/fr/revues/cd/1997-n51-cd1042453/8149ac.pdf

J’ai déjà parlé des parents de Guillaume dans les articles ci-dessous. Vous pouvez les consulter à :

Marie Rollet

https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/12/marie-rollet-1580-1649-la-premiere-canadienne-the-first-canadienne/

Louis Hébert

https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/05/louis-hebert-le-premier-de-nos-ancetres-the-first/

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

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Guillaume 10

A Forgotten ancestor: Guillaume Hébert

by Robert Bérubé

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Guillaume Hébert was born around 1614 (1608?) In Saint-Germain-des-Prés in Paris. He is the son of Louis Hébert and Marie Rollet.

Guillaume, a child, almost 3 years old, his mother Marie Rollet, his father Louis Hébert, his sisters Anne and Guillemette left Honfleur in France on 11 March 1617, on the Saint-Etienne. On board, there were also Samuel de Champlain, Guillaume’s uncle Claude Rollet, and his future brother-in-law Étienne Jonquet. The journey lasts three months and the conditions of the journey are difficult! They arrived in Québec City on July 15, 1617. (400 years ago)

.In 1617, his sister Anne Hébert married Étienne Jonquet. Unfortunately, Anne died in 1619 (1620) giving birth to a baby who also died. Anne was only 17 years old.

On August 26, 1621, his sister Marie Guillemette married Guillaume Couillard.

On January 23, 1627, his father Louis Hébert died as a result of an accident by falling on the ice. Guillaume is about 13 years old!

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On May 16, 1629, his mother Marie Rollet married a third spouse, Guillaume Hubou.

The year 1629, is also recognized by the taking of Québec by the brothers Kirke which means that Guillaume lived under the English occupation.

On October 1, 1634, Guillaume married Hélène Desportes in Québec City. Hélène is the daughter of Françoise Langlois and Pierre Desportes. Her precise date of birth is not known. PRDH says she was born in 1620 in Québec City.

Guillaume Hébert and Hélène Desportes are the parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Joseph 3 november 1636 Québec 12 october 1660 Québec 1661 Charlotte Depoitiers Buisson
Françoise 23 jan. 1638 Québec 20 november 1651 Québec 16 march 1716 Montmagny Guillaume Fournier
Angélique 2 aug. 1639 Québec Before 1666

On September 23, 1639, Guillaume died in Québec City. We do not know the cause of his death. He was about 25 years old. He died less than two months after the birth of his child Angélique. Hélène finds herself a widow with three young children.

On January 9, 1640, in Québec City, Hélène married Noël Morin, son of Claude Morin and Jeanne Moreau.

In 1661, Joseph Hébert, son of Guillaume, was killed by the Iroquois, which means that there are no descendants with the name Hébert.

Hélène died on June 24, 1675 at her son’s home in Saint Thomas de la rivière du Sud.

Their daughter Françoise, our ancestor, became a midwife in 1703.

Guillaume happens to be misunderstood by people. His parents, Louis Hébert and Marie Rollet, his sister Guillemette Hébert and her spouse Guillaume Couillard are very well known and we find a multitude of biographies about them. Guillaume and his sister Anne are very little known because they died young. Yet, both are part of the first family that left a descent that came from France. They lived, the dangerous journey across the ocean, they knew Champlain, the first Voyageurs and they were the first French children to meet the Amerindians of the region. Guillaume lived through the occupation of Québec by the English. Moreover, Guillaume’s life was eclipsed by that of his wife, who was a midwife and who left many children with her second husband.

Following the death of Guillaume, Hélène Desportes finds herself, poor and destitute. According to Michel Langlois in “Dictionnaire biographique des ancêtres québécois, Vol II, p. 464. ” The inventory of the property made by the notary Piraube of October 21, 1639, reveals the following:

“Her house is” situated “in Québec City near the parish church. There are six bushels of buckwheat in her barn, several sheaves of dry peas, which are rotten, that they could not be stirred up to count them, and that for a long time they cannot be beaten because of a small number of people and also because of the urgent occupations of the inhabitants of this new colony ”

The house described as uninhabitable in this inventory made in 1639, is the one received when sharing the property of his father in 1634.This inventory reveals several facts about life in New France. Francis Back wrote a very interesting article about Guillaume Hébert’s clothes listed in the inventory entitled “A Pioneer in 1639” in Cap-aux-Diamants: Québec History Magazine, No. 51, 1997, p. 51. You can read this article at:

https://www.erudit.org/fr/revues/cd/1997-n51-cd1042453/8149ac.pdf

I have already published articles regarding his parents at :

Marie Rollet

https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/12/marie-rollet-1580-1649-la-premiere-canadienne-the-first-canadienne/

Louis Hébert

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Le 13 novembre 1689 : Le massacre de Lachenaie. November 13, 1689: The Lachenaie Massacre.

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The English version follows the French one.

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Le 13 novembre 1689 : Le massacre de Lachenaie.

par Robert Bérubé

Préambule au massacre...

Voici un résumé très simplifié qui sert de préambule pour comprendre le massacre.

Lorsque les Français arrivent sur le territoire d’Amérique, les Iroquois sont organisés en Confédération des Cinq-Nations : les tribus des Agniers (Mohawks), celle des Onneyouts (Oneida), des Onontagués (Onondaga), des Goyogouins (Cayugas) et les Tsonnontouans (Senecas).

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Il y eut des conflits dès le début entre les Français alliés aux Algonquins et Hurons contre les Iroquois alliés aux Anglais et aux Hollandais. Pour les Européens, le but c’était l’économie. Est-ce que ce serait la France, l’Angleterre, ou la Hollande qui obtiendrait le plus de peaux de castors pour vendre en Europe. Qui contrôlerait le marché? Quel roi deviendrait le plus riche?

Les Européens se sont alliés à des tribus Amérindiennes durant les conflits afin d’obtenir un gain économique. Sans cette aide, ils n’auraient pu assumer le contrôle du marché des peaux de castors.

Il faut se rappeler que les Iroquois de leur côté voulait intégrer les tribus Algonquines, Huronnes et autres à leur nation car leur peuple avait été décimé par des maladies apportées de l’Europe.

Il faut dire et admettre qu’une paix existait entre les Iroquois et les Français depuis 1667.

Cette paix fut brisée par les Français en 1684, lorsque le gouverneur Le Febvre de La Barre a lancé une expédition contre les Tsonnontouans (Senecas) avec 680, Français, 378 guerriers indigènes chrétiens (Iroquois, Abénaquis, Algonquins, Nipissing, Wendat), potentiellement 1000 autres guerriers indigènes du continent et environ 100 coureurs de bois français. L’expédition était un échec dû à une maladie et à l’absence de fournitures. Le gouverneur La Barre fut alors forcé de conclure avec les Iroquois une «paix honteuse».

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Le 13 juin, 1687, la guerre fut déclarée par le ministre de la marine française. Jacques-René de Brisay, gouverneur en 1685 reçoit l’ordre de mettre fin à « la paix honteuse avec les Iroquois ». L’expédition contre les Iroquois quitta Montréal, avec 832 hommes des troupes de la marine, 900 hommes de milice et 400 Indiens alliés. Ils ont capturé des Iroquois neutre pour les empêcher de communiquer aux villages iroquois au sud du lac, la nouvelle de l’approche de l’armée française. En tout, 50 à 60 hommes et 150 femmes et enfants furent emmenés à Montréal. Le gouverneur Jacques-René de Brisay expédia en France, 36 des 58 prisonniers iroquois, pour qu’ils soient envoyés aux galères du roi. De plus, les Français ont brûlé plusieurs villages car les Iroquois s’étaient sauvés dans les bois. Le ravage des communautés a causé une grande famine chez les Iroquois et le résultat fut plusieurs décès.

Le 19 mai 1689, la guerre de la ligue d’Augsbourg commença et cela eut des répercussions sur le territoire américain. (la première guerre intercoloniale). Les Anglais ont encouragé les Iroquois à attaquer les Français.

Le 5 août 1689, les habitants de Lachine furent attaqués. Je parlerai du massacre de Lachine dans un autre article.

Le même scénario est répété le 13 novembre 1689. Plus de 150, Iroquois attaquent le village de Lachenaie, au nord de Montréal, pendant le crépuscule. Le résultat a été une nuit de terreur pour certaines et certains de nos ancêtres!

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Malheureusement, ce ne sont jamais les gens en pouvoir ou ceux qui veulent la guerre qui deviennent victimes de ces conflits. Si tel était le cas, il n’y aurait pas de guerre !

Dans un texte intitulé “Un brin d’histoire” parue dans le journal “La Revue”, Claude Martel nous décrit le suivant : «  le 13 novembre 1689, environ, 1500, Iroquois profitent d’une nuit d’épaisse poudrerie pour faire irruption à Lachenaie et surprendre les habitants dans leur sommeil. Une lettre, écrite par le gouverneur Frontenac quelques jours plus tard, nous informe que les Iroquois ont brûlé et saccagé toutes les habitations jusqu’auprès du fort, et tué tous les habitants, sauf deux, qui ont réussi à se sauver. Le gouverneur enchaîne sur la nécessité d’obtenir des renforts militaires pour «réprimer la fierté et la hardiesse de ces maudits sauvages». Frontenac ordonne à ses soldats de poursuivre les attaquants, mais les résultats sont rarement satisfaisants. Il offre même des primes, dix écus pour un scalp (eh oui! les Français aussi avaient recours au scalp!) et vingt pour les prisonniers anglais! Les troupes françaises se rendront jusqu’au Massachusetts pour châtier l’ennemi ».

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Plusieurs personnes furent tuées sur le coup, certaines ont été emprisonnées et tuées plus tard. Quelques enfants ont été adoptés par des familles iroquoises. Il semblerait que plus de 30 habitants, un tiers de la population de Lachenaie a péri dans ce massacre. Voici les noms des victimes du massacre. Certains chercheurs ajoutent aussi les noms de Marie-Thérèse Hunault, 26 ans et Jean Minson, 17 ans qui ont été tués avant l’attaque du 13 novembre 1689. Les noms noircis sont membres de la famille.

Suzanne Betfer (Bedford) 55 ans Angélique Cottineau, 5 mois Louis Cottineau, 2 ans
Charles Desmarre, 68 ans François Ethier, 36 ans Marie-Françoise Ethier, 2 ans
Jacques Ethier, 6 mois Léonard Ethier, 47 ans Jean-Baptiste Fonteneau, 38 ans
Madeleine Fonteneau, 7 ans Charles Garnier, 5 ans Jeanne Garnier, 6 ans
Julien Garnier, 40 ans Marguerite Garnier, 1 an Michel Garnier, 4 ans
Pierre Garnier, 10 ans Charles Hubou, 35 ans Geneviève Hubou, 33 ans
Gilette Mignolet, 43 ans Jean Muloin, 38 ans Anne Minson, 12 ans
Jean-Baptiste Minson, 12 ans Marguerite Minson, 15 ans Marie-Thérèse Minson, 10 ans
Nicolas Minson, 53 ans Bernard Sauvageau, 8 ans Flavie Sauvageau, 5 ans
Marguerite Sauvageau, 8 ans Marie Sauvageau, 1 an Marie-Thérèse Sauvageau, 7 ans
René Sauvageau, 67 ans

Des 31 victimes identifiées, 15 sont membres de notre famille, y compris la plus vieille femme du groupe, Suzanne Bedford.

Notre ancêtre Suzanne Bedford (Betfer) est née vers 1631, à Gloucester en Angleterre. Elle est la fille de Gilbert Bedford et d’Anne Bonne. Certains avancent que la mère de Suzanne était une huguenote française, ce qui expliquerait le fait que Suzanne s’est rendu en France. Je n’ai trouvé aucune preuve pour appuyer ce fait.

 

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Gloucester UK circa 1700

 

Elle épousa Jean Serne avant 1949. Nous ne connaissons pas la date du mariage, ni la date du décès du conjoint.

Vers 1649, la jeune veuve a immigré en Nouvelle-France.

Le 28 septembre 1649, elle épousa Mathieu Hubou dit Deslongchamps à Québec. Mathieu a été baptisé le 5 mars 1626 à Saint André du Mesnil-Durand dans le Calvados. Il est le fils de Nicolas Hubou et de Madeleine Moulin. Mathieu est le frère de Françoise mariée avec Michel Desorcy, et il est le neveu de Guillaume Hubou troisième époux de Marie Rollet. Mathieu est cité la première fois le 24 novembre 1641, à Sillery. Il est procureur fiscal de la seigneurie de Montréal du 3 avril 1677 au 23 février, 1678.

Mathieu Hubou est décédé le 31 octobre 1678 et il a été enterré le 2 novembre 1678 à Pointe-aux Trembles.

Suzanne Bedford et Mathieu Hubou sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Athanase 2 novembre 1650 Québec entre 1667 et 1681
Mathieu 9 août 1652 Québec 29 mai 1694 Lachenaie 17 janvier 1723 Laval Catherine Goulet
Jean Baptiste 8, 9 août 1654 Québec 25 novembre 1688 Lachenaie 20 avril 1697 Marguerite Goulet
Geneviève 18 avril 1656 Québec 29 octobre 1675 Pointe-aux-Trembles 13 novembre 1689 Julien Garnier
Anne 7 août 1658 Québec 1670                 30 juillet 1691 Montréal 31 janvier 1728 Montréal René Sauvageau (Maisonneuve)Moïse Hilaret
Jacques 1 mai 1660 Québec 15 avril 1676 Montréal
Nicolas 19 juillet 1662 Québec ?
Charles 9 septembre 1664 Québec Cité 21 octobre 1688 Repentigny le 13 novembre 1689
Madeleine 16 janvier 1678 Pointe-aux-Trembles 8 février 1678 Montréal

Suzanne Bedford est décédée soit le 13 novembre 1689, lors du massacre ou peu de temps après, en captivité.

Les enfants de Suzanne Bedford et de Mathieu Hubou et leurs enfants:

Suzanne Bedford avait donné naissance à neuf enfants. Son fils Athanase est décédé entre 1667 et 1681. Son fils Jacques est mort le 15 avril 1676, à Montréal et sa petite dernière Madeleine n’a vécu que quelques semaines. Nous avons peu de renseignements concernant son fils Nicolas, donc, j’assume qu’il est décédé jeune et avant le massacre.

Le jour avant le massacre, le 12 novembre 1689, Suzanne Bedford était mère de cinq enfants adultes (trois fils et deux filles), belle-mère de deux gendres et d’une bru et grand-mère de 13 petits-enfants. Suzanne est veuve depuis onze ans et elle vit avec ses deux fils célibataires, Mathieu âgé de 36 ans et Charles, un jeune homme de 24 ans. En 1694, Mathieu épousa Catherine Goulet.

Son fils Jean-Baptiste est l’époux de Marguerite Goulet. Sa fille Geneviève est l’épouse de Julien Garnier et sa fille Anne, notre ancêtre est la conjointe de René Sauvageau.

Jean-Baptiste et son épouse Marguerite Goulet sont parents d’un bébé d’un mois nommé Jean-Baptiste, fils. La date de leur mariage était le 25 novembre 1688 à Lachenaie.

Geneviève Hubou épousa Julien Garnier le 29 octobre 1675, à la paroisse voisine de Lachenaie, Pointe-aux-Trembles et ils sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Pierre Garnier 1679 le 13 novembre 1689
Geneviève 26 décembre 1680 Lachenaie 24 janvier 1681 Lachenaie
Geneviève 19 février 1682 Repentigny 12 juin 1702 2 mars 1758 L’Assomption Jean Charles Rochon
Jeanne 6 mai 1683 Lachenaie Un Oneyoute
Charles 19 mai 1684 Lachenaie le 13 novembre 1689
Michel 20 octobre 1685 Lachenaie le 13 novembre 1689
Marguerite 21 août 1688 Lachenaie le 13 novembre 1689

Anne Hubou, fille de Suzanne Bedford et de Mathieu Hubou est née le 7 août 1658 à Québec. En 1678, à Québec, elle épousa René Sauvageau dit Maisonneuve. René est né vers 1634 à Saumur (Maine-et-Loire). Il est le fils de Gratien Savageau et René Tabit. Il est arrivé en Nouvelle-France, en 1665 en tant que chirurgien au régiment de Carignan-Salières, compagnie de Dugué. Anne et Mathieu sont aussi nos ancêtres.

 

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Chirurgien: 17e siècle

 

Anne Hubou et René Sauvageau sont parents des enfants suivants:

Marie Anne 1 novembre 1679 Point-aux-Trembles 14 novembre 1696 Montréal 7 septembre 1736 Terrebonne René Bouchard (Vallée)
Marguerite 31 janvier 1681 Repentigny le 13 novembre 1689
Marie Thérèse 25 octobre 1682 Repentigny le 13 novembre 1689
Flavie Anne 20 janvier 1684 Repentigny le 13 novembre 1689
Bernard 7 janvier 1687 Lachenaie le 13 novembre 1689
Marie 21 octobre 1688 Lachenaie le 13 novembre 1689

Le 12 novembre 1689, la famille Bedford-Hubou et les descendants comptent 22 personnes dont neuf adultes et 13 enfants. Le lendemain du massacre, quatre adultes et quatre enfants avaient survécu dont une petite qui avait été enlevée par les Iroquois.

Les cinq victimes adultes sont Suzanne Bedford et son fils Charles Hubou. Selon Diane Tourville dans son site web au sujet de la famille Hubou-Tourville: “Un inventaire de décès du notaire Basset daté du 12 décembre 1689, confirme la mort ou la disparition de Geneviève Hubou et de Julien Garnier, le 13 novembre. Un second document du 1 juin 1691, indique que René Sauvageau a été tué par les Iroquois en 1689”. Nous pouvons confirmer les décès de Suzanne Bedford, de Julien Garnier et René Sauvageau à cause de ce même document. Il y a beaucoup de renseignements sur ce site et je vous encourage à le visiter: http://www.huboutourvillegenealogy.com/wpfr/?p=163

Ce qui est triste c’est que les survivants et les survivantes du massacre ne sont pas mentionnés. L’histoire semble vouloir oublier que 14 personnes de cette famille sont décédées et huit personnes ont survécu et vivent des séquelles de traumatismes!

Des survivants, le fils Mathieu Hubou qui était célibataire épousa Catherine Goulet en 1694.

Jean-Baptiste Hubou qui était premier brigadier des gardes de Monsieur le Général de 1684 à 1688, décède le 20 avril 1697, lors d’une expédition militaire. Son épouse Marguerite Goulet épousa Michel Feuillon en deuxième noces. Le bébé Jean-Baptiste est décédé le 24 décembre 1694, âgé de 5 ans.

Anne Hubou quitte Lachenaie avec sa fille aînée. Elle épousa Moïse Hilaret, le 30 juillet 1691 à Montréal. Elle décède le 31 janvier 1728, à Montréal.

Sa fille Marie Anne Sauvageau, notre ancêtre épousa René Bouchard le 14 novembre 1696 à Terrebonne. Elle meurt le 7 septembre, 1736 à Terrebonne.

Pendant un bout de temps, il semblait que la seule survivante de la famille Garnier était Geneviève Garnier qui est devenue l’épouse de Jean Rocheron (Rochon). Julien Garnier et sa fille Jeanne avaient été faits prisonniers. Julien est décédé avant 1706 et Jeanne avait épousé un Oneyoute.

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Ce qui est triste dans toute guerre et conflits c’est que sont des gens ordinaires qui deviennent victimes à cause de l’avarice des gens en pouvoir!

Il ne semble pas y avoir de monument historique qui parle du massacre de Lachenaie!

Voici la lignée de Suzanne Bedford à moi.

Suzanne Bedford (1631-1689)

Anne Hubou (1658-1728)

Marie Anne Sauvageau (1679-1736)

Marie Anne Bouchard (1706-1779)

Madeleine Boudria (1738-1762)

Pierre Jolivet (Lepine) (1758-1807)

Geneviève Jolivet (Lepine) (1784-1815)

Angélique (Adélaïde) Perrier (1806-1865)

Olive Labrosse (Raymond) (1827-1912)

Cyriac Marion (1862-1949)

Thomas Marion (1895-1982)

Huguette Marion (1933-1995)

Robert Bérubé

Remerciements:

Martel, Claude (1994), Lachenaie : Du fort à la ville. Ville de Lachenaie.

Martel Claude (2011), “La Revue de cœur et d’action” de Terrebonne du 15 et du 22 novembre 2011.

http://www.larevue.qc.ca/chroniques_un-brin-histoire-n21916.php

http://www.larevue.qc.ca/chroniques_un-brin-histoire-n21965.php

Nadon, Mario (1983), Le premier demi-siècle de Lachenaie, Thèse de maîtrise, Université de Montréal.

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November 13, 1689: The Lachenaie Massacre.

by Robert Bérubé

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Preamble to the massacre …

Here is a very simplified summary that serves as a preamble to understand the massacre.

When the French arrived in North America, the Iroquois were organized into the Confederacy of the Five Nations: the tribes of the Mohawks (Agniers), Oneida (Onneyouts), Onondaga (Onontagués), Cayugas (Goyogouins) and Senecas (Tsonnontouans).

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There were conflicts at the outset between the French allied with the Algonquins and the Hurons against the Iroquois allied with the English and the Dutch. For the Europeans, the goal was economics. Would it be France, England, or Holland that would get the most beaver skins to sell in Europe? Who would control the market? Which king would become the richest?

The Europeans allied themselves with the Amerindian tribes during the conflicts in order to obtain an economic gain. Without this aid, they would not have been able to control the market for beaver pelts.

It must be remembered that the Iroquois wanted to integrate the Algonquin, Huron and other tribes into their nation because their people had been decimated by diseases brought from Europe.

It must be said and admitted that a peace existed between the Iroquois and the French since 1667.

This peace was broken by the French in 1684 when the governor Le Febvre de La Barre launched an expedition against the Senecas with 680 French, 378 indigenous Christian warriors (Iroquois, Abenakis, Algonquins, Nipissing, Wendat), potentially 1000 other indigenous warriors of the continent and about 100 French Coureurs de bois. The expedition was a failure due to illness and lack of supplies. Governor La Barre was then forced to conclude with the Iroquois a “shameful peace.”

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On June 13, 1687, the war was declared by the Minister of the French Navy. Jacques-René de Brisay, governor in 1685, was ordered to put an end to “the shameful peace with the Iroquois.” The expedition against the Iroquois left Montréal, with 832 men of the naval troops, 900 militiamen, and 400 allied Indians. They captured neutral Iroquois to prevent them from communicating to the Iroquois villages south of the lake, the news of the approach of the French army. In all, 50 to 60 men and 150 women and children were taken to Montréal. Governor Jacques-René de Brisay sent 36 of the 58 Iroquois prisoners to France, to be sent to the king’s galleys. In addition, the French burned several villages because the Iroquois had fled to the woods. The devastation of the communities caused a great famine among the Iroquois, and the result was several deaths.

On May 19, 1689, the war in the Augsburg League began and this had repercussions on the American territory. (the first intercolonial war). The English encouraged the Iroquois to attack the French.

On August 5, 1689, the inhabitants of Lachine were attacked. I will talk about the Lachine massacre in another article.

The same scenario was repeated on November 13, 1689. More than 150, Iroquois attacked the village of Lachenaie, north of Montreal, during the twilight. The result was a night of terror for some of our ancestors!

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Unfortunately, it is never the people in power or those who want a war that become victims of these conflicts. If that were the case, there would be no war!

Claude Martel, in a text entitled “Un peu d’histoire” (A Bit of History) published in La Revue, describes the following: “On November 13, 1689, about 150, Iroquois took advantage of a night of heavy blowing snow to break in to Lachenaie and to surprise the inhabitants in their sleep. A letter, written by Governor Frontenac a few days later, informs us that the Iroquois burned and ransacked all the dwellings up to the fort, and killed all but two of the inhabitants who managed to escape. The governor chains on the necessity of obtaining military reinforcements to “repress the pride and the boldness of these damned savages”. Frontenac orders his soldiers to prosecute the attackers, but the results are rarely satisfactory. He even offered bonuses, ten crowns for a scalp (yes, the French too had recourse to the scalp!) And twenty for the English prisoners! The French troops will go as far as Massachusetts to chastise the enemy. “

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Several people were killed on the spot, some were imprisoned and later killed. Some children were adopted by Iroquois families. It would seem that more than 30 inhabitants, a third of the population of Lachenaie perished in this massacre. These are the names of the victims of the massacre. Some researchers also add the names of Marie-Thérèse Hunault, 26 years old and Jean Minson, 17 years old who were killed before the attack on November 13, 1689. The names in bold are members of the family.

Suzanne Betfer (Bedford) 55 years Angélique Cottineau, 5 months Louis Cottineau, 2 years
Charles Desmarre, 68 years François Ethier, 36 years Marie-Françoise Ethier, 2 years
Jacques Ethier, 6 months Léonard Ethier, 47 years Jean-Baptiste Fonteneau, 38 years
Madeleine Fonteneau, 7 years Charles Garnier, 5 years Jeanne Garnier, 6 years
Julien Garnier, 40 years Marguerite Garnier, 1 year Michel Garnier, 4 years
Pierre Garnier, 10 years Charles Hubou, 35 years Geneviève Hubou, 33 years
Gilette Mignolet, 43 years Jean Muloin, 38 years Anne Minson, 12 years
Jean-Baptiste Minson, 12 years Marguerite Minson, 15 years Marie-Thérèse Minson, 10 years
Nicolas Minson, 53 years Bernard Sauvageau, 8 years Flavie Sauvageau, 5 years
Marguerite Sauvageau, 8 years Marie Sauvageau, 1 year Marie-Thérèse Sauvageau, 7 years
René Sauvageau, 67 years

Of the 31 identified victims, 15 are members of our family, including the oldest woman in the group, Suzanne Bedford.

Our ancestor Suzanne Bedford (Betfer) was born around 1631 in Gloucester, England. She is the daughter of Gilbert Bedford and Anne Bonne. Some argue that Suzanne’s mother was a French Huguenot, which would explain the fact that Suzanne went to France. I found no evidence to support this

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Gloucester UK circa 1700

She married Jean Serne before 1949. We do not know the date of the marriage, nor the date of the death of the spouse.

 

Around 1649, the young widow immigrated to New France.

On September 28, 1649, she married Mathieu Hubou dit Deslongchamps in Québec City. Mathieu was baptized on March 5,1626 in Saint André du Mesnil-Durand in the Calvados. He is the son of Nicolas Hubou and Madeleine Moulin. Mathieu is the brother of Françoise married to Michel Desorcy, and he is the nephew of Guillaume Hubou, third husband of Marie Rollet. Mathieu was first mentioned on November 24, 1641, at Sillery. He is a “procureur fiscal” (tax attorney)? for the seigneurie of Montréal from April 3, 1677 to February 23, 1678.

Mathieu Hubou died on October 31, 1678 and was buried on November 2, 1678 in Pointe-aux-Trembles.

Suzanne Bedford and Mathieu Hubou are the parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Athanase 2 november 1650 Québec between 1667 and 1681
Mathieu 9 aug. 1652

Québec

29 may 1694 Lachenaie 17 jan. 1723 Laval Catherine Goulet
Jean Baptiste 8, 9 aug. 1654 Québec 25 november 1688 Lachenaie 20 april 1697 Marguerite Goulet
Geneviève 18 april 1656

Québec

29 october 1675 Pointe-aux-Trembles 13 november 1689 Julien Garnier
Anne 7 aug. 1658 Québec 1670

30 july 1691 Montréal

31 jan. 1728 Montréal René Sauvageau (Maisonneuve)

Moïse Hilaret

Jacques 1 may 1660

Québec

15 april 1676

Montréal

Nicolas 19 july 1662 Québec ?
Charles 9 september 1664 Québec le 13 november 1689
Madeleine 16 jan. 1678 Pointe-aux-Trembles 8 feb. 1678 Montréal

Suzanne Bedford, died on November 13, 1689, during the massacre or shortly after, in captivity.

The children of Suzanne Bedford and Mathieu Hubou and their children:

Suzanne Bedford had given birth to nine children. Her son Athanase died between 1667 and 1681. Her son Jacques died on April 15, 1676, in Montréal and her last child Madeleine lived only a few weeks. We have little information concerning her son Nicolas, so I assume that he died young and before the massacre.

The day before the massacre, on November 12, 1689, Suzanne Bedford was the mother of five adult children (three sons and two daughters), a mother-in-law of two sons-in-law and a daughter-in-law and grandmother of 13 grandchildren. Suzanne had been a widow for eleven years and she lives with her two single sons, Mathieu aged 36 and Charles, a young man of 24 years. In 1694, Mathieu married Catherine Goulet.

Her son Jean-Baptiste is the husband of Marguerite Goulet. Her daughter Geneviève is the wife of Julien Garnier and her daughter Anne Hubou, our ancestor, is the spouse of René Sauvageau.

Jean-Baptiste and his wife Marguerite Goulet are the parents of a one-month-old baby named Jean-Baptiste, son. The date of their marriage was November 25, 1688 at Lachenaie.

Geneviève Hubou married Julien Garnier on October 29, 1675, at a neighboring parish of Lachenaie, in Pointe-aux-Trembles and they are the parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Pierre Garnier 1679 le 13 november 1689
Geneviève 26 décember 1680 Lachenaie 24 jan. 1681 Lachenaie
Geneviève 19 feb. 1682 Repentigny 12 june 1702 2 march 1758 L’Assomption Jean Charles Rochon
Jeanne 6 may 1683 Lachenaie An Oneida man
Charles 19 may 1684 Lachenaie le 13 november 1689
Michel 20 october 1685 Lachenaie le 13 november 1689
Marguerite 21 aug. 1688 Lachenaie le 13 november 1689

Anne Hubou, daughter of Suzanne Bedford and Mathieu Hubou was born on August 7, 1658 in Québec City. In 1678, in Québec, she married René Sauvageau dit Maisonneuve. René was born around 1634 in Saumur (Maine-et-Loire). He is the son of Gratien Savageau and René Tabit. He arrived in New France, in 1665 as a surgeon in the regiment of Carignan-Salières, company of Dugué. Anne and Mathieu are also our ancestors.

 

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Surgeon 17th century

 

Anne Hubou and René Sauvageau are parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Marie Anne 1 november 1679 Point-aux-Trembles 14 november 1696 Montréal 7 september 1736 Terrebonne René Bouchard (Vallée)
Marguerite 31 jan. 1681 Repentigny le 13 november 1689
Marie Thérèse 25 october 1682 Repentigny le 13 november 1689
Flavie Anne 20 jan. 1684 Repentigny le 13 november 1689
Bernard 7 jan. 1687 Lachenaie le 13 november 1689
Marie 21 october 1688 Lachenaie le 13 november 1689

On November 12, 1689, the Bedford-Hubou family and descendants numbered 22 persons, including nine adults and 13 children. The day after the massacre, four adults and four children survived, including a small one that had been abducted by the Iroquois.

The five adult victims are Suzanne Bedford and her son Charles Hubou. According to Diane Tourville on her website about the Hubou-Tourville family: “An inventory of the death of notary Basset dated 12 December 1689 confirms the death or disappearance of Geneviève Hubou and Julien Garnier on 13 November. A second document of June 1, 1691, indicates that René Sauvageau was killed by the Iroquois in 1689 “. We can confirm the deaths of Suzanne Bedford, Julien Garnier and René Sauvageau because of the same document. There is a lot of information on this site and I encourage you to visit it: http://www.huboutourvillegenealogy.com/wpfr/?p=163

What is sad is that the survivors of the massacre are not mentioned. The story seems to forget that 14 people of this family have died and eight people have survived and are suffering from trauma!

Of the survivors, her son Mathieu Hubou who was single, married Catherine Goulet in 1694.

Jean-Baptiste Hubou, who was the first brigadier of the General’s guards from 1684 to 1688, died on April 20, 1697, during a military expedition. His wife Marguerite Goulet married Michel Feuillon in a second marriage. The baby Jean-Baptiste died on 24 December 1694, aged 5 years.

Anne Hubou left Lachenaie with her eldest daughter. She married Moïses Hilaret on July 30, 1691 in Montréal. She died on January 31, 1728, in Montréal.

Her daughter Marie Anne Sauvageau, our ancestor, married René Bouchard on November 15, 1696 in Terrebonne. She died on September 7, 1736 in Terrebonne.

For a while it seemed that the only survivor of the Garnier family was Geneviève Garnier, who became the wife of Jean Rocheron (Rochon). Julien Garnier and his daughter Jeanne had been taken prisoner. Julien died before 1706 and Jeanne had married an Oneida man.

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What is sad about every war and conflict is that ordinary people become victims because of the greed of the people in power!

There does not seem to be any historical monument regarding the Lachenaie massacre!

Here is Suzanne Bedford’s lineage down to me.

Suzanne Bedford (1631-1689)

Anne Hubou (1658-1728)

Marie Anne Sauvageau (1679-1736)

Marie Anne Bouchard (1706-1779)

Madeleine Boudria (1738-1762)

Pierre Jolivet (Lepine) (1758-1807)

Geneviève Jolivet (Lepine) (1784-1815)

Angélique (Adélaïde) Perrier (1806-1865)

Olive Labrosse (Raymond) (1827-1912)

Cyriac Marion (1862-1949)

Thomas Marion (1895-1982)

Huguette Marion (1933-1995)

Robert Bérubé

Thanks:

Martel, Claude (1994), Lachenaie : Du fort à la ville. Ville de Lachenaie.

Martel Claude (2011), “La Revue de cœur et d’action” de Terrebonne du 15 et du 22 novembre 2011.

http://www.larevue.qc.ca/chroniques_un-brin-histoire-n21916.php

http://www.larevue.qc.ca/chroniques_un-brin-histoire-n21965.php

Nadon, Mario (1983), Le premier demi-siècle de Lachenaie, Thèse de maîtrise, Université de Montréal.

 

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