Jan Jacques Bloem (Jean Jacquiés dit Leblond): Maître sculpteur: Jan Jacques Bloem. (Jean Jacquiés dit Leblond): Master Sculptor

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Jan Jacques Bloem (Jean Jacquiés dit Leblond): Maître sculpteur

par Robert Bérubé

Cette semaine, je vous présente un ancêtre talentueux dans le domaine de la sculpture et de l’art Jan Jacques Bloem. (Jean Jacquiés dit Leblond)

Jan Jacques Bloem est né vers 1688, dans la paroisse de Sainte-Catherine à Bruxelles, en Belgique. Il est le fils de Luc Jacquiés et de Barbe Segris (Seygris). Il est aussi connu sous le nom de Jean Jacquiés dit Leblond.

Jean arrive en Nouvelle-France vers 1712. Il épousa Catherine (Chrétienne) Guillemot (Lalande), le 24 novembre 1715 à Montréal. Catherine est la fille de Marie Madeleine Dupont et de François Guillemot (Lalande). Catherine est née le 28 septembre 1695 à Montréal et elle a été baptisée le lendemain.

Jean et Catherine sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint
Agnès 5 août 1720 Trois-Rivières 23 janvier 1746 Varennes 5 janvier 1770 Varennes Louis Mongeau
Michelle 18 novembre 1722

Trois-Rivières

8 avril 1723 Trois-Rivières
Geneviève 8 mars 1724 Trois-Rivières 21 janvier 1748 L’Assomption 22, 23 juin 1803 L’Assomption Pierre Marsan (Lapierre)

Au 17e siècle et au début du 18e, les communautés religieuses et les citoyens d’importance de la Nouvelle-France importaient des sculptures d’Europe. Un tabernacle commandé pour l’Hôtel-Dieu de Québec, en 1704, est arrivé au pays, 12 ans plus tard! Pour répondre aux besoins des communautés qui fondaient des paroisses et construisaient des chapelles, il fut décidé d’inviter des sculpteurs à venir s’établir dans la colonie.

Les sculpteurs d’Europe, les plus connus en Nouvelle-France sont Denis Mallet d’Alençon, Charles Chabouli de Saint-Rémi de Troyes et Jan Jacques Bloem (Jean Jacquiés dit Leblond), notre ancêtre de Bruxelles. Ces sculpteurs répondent aux besoins d’une communauté en émergence, et ils instaurent un système d’apprentissage dont le but est de former des sculpteurs nés en Nouvelle-France. Parmi les sculpteurs nés en terre d’Amérique, il y a Noël et Pierre-Noël Levasseur qui ont établi des liens avec Jacquiès dit Leblond et autres artisans.

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Jean Jacquiés dit Leblond œuvra surtout dans la région de Trois-Rivières. En 1712, Jacquiès dit Leblond, un protégé de Noël Levasseur, fabrique le retable situé derrière l’autel de la chapelle du couvent des Récollets à Montréal. Ce retable se trouve aujourd’hui dans le choeur de l’église de Saint-Grégoire-de-Nicolet, en face de Trois-Rivières. Le site: “Musée Acadien du Québec et la section Répertoire des régions acadiennes du Québec: église de Saint-Grégoire-le-Grand”, dans un texte rédigé par Jeanne-D’Arc Hébert et Barbara Dubuc, nous révèle le suivant: “En 1811, les marguilliers de la paroisse font l’acquisition du tabernacle de l’église des récollets de Montréal, une œuvre attribuée à Charles Chaboulié, et de son retable, pièce maîtresse de l’église, contre lequel le tabernacle est adossé. Cet ornement, créé en 1713 par le sculpteur flamand Jan Jacques Bloem, dit Leblond, vient enrichir le décor de l’église de Saint-Grégoire-le-Grand”.

 

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Musée Acadien du Québec: église de Saint-Grégoire-le-Grand

 

Le 2 juin 1713, Jacquiés s’engage à travailler pendant un an pour les récollets de Montréal

Nous apprenons dans un contrat signé par le père Joseph Denys, le 28 juin 1716 que Jacquiés dit Leblond est embauché pour sculpter l’autel des Ursulines de Trois-Rivières. Selon, Maurice Carrier dans le “Dictionnaire Biographique du Canada”: “Le curé de Saint-François-du-Lac, Jean-Baptiste Dugast, lui commanda, le 23 février 1721, un tabernacle semblable « à celui qu’icelui Leblond a ci-devant fait aux révérends Pères Récollets de cette ville [Trois-Rivières] et qui est à présent au maître-autel de leur église ». Outre le bois nécessaire, Jacquiés reçut 350# en monnaie et 20 livres de tabac”.

Avant 1721, Jacquiés, forme des tabernacles, pour les récollets. Il y en a un maintenant à l’église de Saint-Maurice (Champlain). En 1716, il oeuvre pour les Ursulines de Trois-Rivières et en février 1721, il construit un tabernacle pour l’église de Saint-François-du-Lac. Le tabernacle de Saint-François-du-Lac se trouve maintenant au musée d’art de Joliette. Vous pouvez voir une photo du tabernacle dans l’article “Le musée d’art de Joliette” de Laurier Lacroix à file:///C:/Users/Robert/Desktop/18521ac%20musée.pdf

Les sculpteurs du régime français ne se limitent pas aux oeuvres à caractère religieux. Ils reçoivent des commandes pour produire aussi des oeuvres profanes pour des édifices gouvernementaux ou des navires. Je n’ai pas trouvé d’oeuvres, du domaine laïque, que nous pouvons attribuer à Jacquiés.

 

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Musée Acadien du Québec: église de Saint-Grégoire-le-Grand

 

Il reste peu de l’oeuvre de notre ancêtre sculpteur. En plus du retable à Saint-Grégoire de Nicolet, il semblerait que seuls deux bas-reliefs destinés à la première église de Yamachiche, représentant “Saint Joseph” et “Saint Simon” sont conservés. Certains affirment que des fragments du tabernacle de Saint-François-du-Lac sont la création de Jacquiés dit Leblond. Il est difficile d’identifier clairement les maîtres de certaines oeuvres, de ce temps.

On dit que les deux tableaux: “Marie-Madeleine repentante” et Madone tenant son enfant” existent encore aujourd’hui, mais je n’ai pas été capable de les trouver. Maurice Carrier raconte le suivant au sujet du style de l’artiste: “On y remarque une absence d’artifices et un certain raidissement qui rappellent en quelque façon la naïveté des maîtres du Moyen Âge. La statue de la Vierge est plus détaillée sans être fignolée. L’ascendance flamande de l’artiste est plus évidente en ses peintures, qui conservent encore une certaine rigidité de composition qu’atténuent agréablement les drapés compliqués et les tons bien distribués”.

Nous pouvons juger de ses talents de sculpteur en regardant la “Vierge à l ‘enfant”, propriété du musée du Québec.

 

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 Musée National des Beaux-Arts du Québec.

 

En ce qui touche le style des artisans de la Nouvelle-France, François-Marc Gagnon dans “Historica Canada: Sculpture” stipule le suivant: “Si les sculpteurs sur bois de la Nouvelle-France reconnaissent les modes et tendances ayant cours en France au XVIIe siècle, les quelques pièces conservées de cette époque nous permettent de croire que le style de la sculpture coloniale est quelque peu différent. Les formes riches et arrondies du baroque français sont généralement remplacées par une robustesse qui rend la sculpture canadienne unique en son genre. Cette caractéristique de la sculpture canadienne-française va perdurer pendant une bonne partie du XIXe siècle, et elle est aussi probablement liée aux qualités et aux limitations du bois, matériau utilisé en Nouvelle-France. À la différence des sculpteurs français, les sculpteurs de la Nouvelle-France ne travaillent pratiquement jamais la pierre”.

Beaucoup de peintures, de sculptures et d’autres oeuvres artisitiques de cette période n’ont pas survécu aux défis des temps. Si vous connaissez d’autres oeuvres de notre ancêtre, maître-sculpteur et peintre s.v.p. me le laisser savoir!

Jean est décédé le 26 décembre 1723, à Sorel, avant la naissance de sa fille Geneviève “d’une longue maladie”. Son épouse était enceinte de notre ancêtre Geneviève et elle était mère aussi d’une petite fille de trois ans, Agnès.

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Sculpteur …d’une longue maladie. 

 

Catherine est décédée le 23 novembre 1734 à Montréal et la sépulture a eu lieu le lendemain. Agnès avait 14 ans et Geneviève seulement dix ans.

Voici la lignée de Jan Jacquiés dit Bloem à moi

Jean Jacquiés fit Leblond (1688-1723)

Geneviève Jacques (1724-1803)

Marie des Anges Marsan (dit Lapierre) (1763-1840)

Joseph Venne (1791- )

Éloïse Venne (1819-1872)

Israël Lepage (1846-1925)

Célina Lepage (1866-1951

Maria Fortin (1903-1999)

Huguette Marion (1933-1995)

Robert Bérubé

 

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

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Jan Jacques Bloem. (Jean Jacquiés dit Leblond): Master Sculptor

by Robert Bérubé

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This week, I present a talented ancestor in the field of sculpture and art, Jan Jacques Bloem. (Jean Jacquiés dit Leblond)

Jan Jacques Bloem was born around 1688, in the parish of Sainte-Catherine in Brussels, Belgium. He is the son of Luc Jacquiés and Barbe Segris (Seygris). He is also known as Jean Jacquiés dit Leblond.

Jean arrived in New France about 1712. He married Catherine (Chrétienne) Guillemot (Lalande) on November 24, 1715 in Montréal. Catherine is the daughter of Marie Madeleine Dupont and François Guillemot (Lalande). Catherine was born on September 28, 1695 in Montréal and was baptized the following day.

Jean and Catherine are parents of the following children:

Name Birth Mariage Death Husband
Agnès 5 aug. 1720 Trois-Rivières 23 jan. 1746 Varennes 5 jan.1770 Varennes Louis Mongeau
Michelle 18 november 1722

Trois-Rivières

8 april 1723 Trois-Rivières
Geneviève 8 march 1724 Trois-Rivières 21 jan. 1748 L’Assomption 22, 23 june 1803 L’Assomption Pierre Marsan (Lapierre)

In the 17th century, and also during the beginning of the 18th, religious communities and important citizens of New France imported sculptures from Europe. A tabernacle ordered for the Hôtel-Dieu de Québec in 1704 arrived 12 years later! To meet the needs of the communities that founded parishes and built chapels, it was decided to invite sculptors to come and settle in the colony.

The most famous sculptors that came from Europe are Denis Mallet from Alençon, Charles Chabouli of Saint-Rémi de Troyes and Jan Jacques Bloem (Jean Jacquiés dit Leblond), our ancestor from Brussels, Belgium. These sculptors respond to the needs of an emerging community, and they set up a learning system designed to train sculptors born in New France. Among the sculptors born on the American continent are Noël and Pierre-Noël Levasseur who have established links with Jacquiès dit Leblond and other artisans.

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Jean Jacquiés dit Leblond worked mainly in the Trois-Rivières region. In 1712, Jacquiès dit Leblond, a protégé of Noël Levasseur, made the altarpiece behind the altar of the chapel of the Récollets convent in Montréal. This altarpiece is now in the choir of the church of Saint-Grégoire-de-Nicolet, opposite Trois-Rivières. The site: “Musée Acadien du Québec and the Directory of Acadian Regions of Québec: Church of Saint-Grégoire-le-Grand”, in a text written by Jeanne-D’Arc Hébert and Barbara Dubuc, reveals the following: “In 1811 , the churchwardens of the parish purchased the tabernacle of the church of the Récollets de Montréal, a work attributed to Charles Chaboulié, and his altarpiece, the centerpiece of the church, against which the tabernacle was leaned. This ornament, created in 1713 by the Flemish sculptor Jan Jacques Bloem, known as Leblond, enriches the decor of the church of Saint-Grégoire-le-Grand.

 

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Musée Acadien du Québec: église de Saint-Grégoire-le-Grand

 

On June 2, 1713, Jacquiés pledged to work for a year for the Récollets of Montréal.

We learn in a contract signed by Father Joseph Denys on 28 June 1716 that Jacquiés dit Leblond was hired to sculpt the altar of the Ursulines of Trois-Rivières. According to Maurice Carrier in the “Biographical Dictionary of Canada”: “The priest of Saint-François-du-Lac, Jean-Baptiste Dugast, commissioned him, on February 23, 1721, a tabernacle similar to that which Leblond “before the reverend Fathers Récollets of that city [Trois-Rivières], which is now at the high altar of their church.” Besides the necessary wood, Jacquiés received 350 livres (pounds) in money and 20 pounds of tobacco”.

Before 1721, Jacquiés builds tabernacles, for the Récollets. There is one now at the church of Saint- Maurice (Champlain). In 1716, he worked for the Ursulines of Trois-Rivières and in February 1721, he built a tabernacle for the church of Saint-François-du-Lac. The tabernacle of Saint-François-du-Lac is now in the Joliette Art Museum. You can see a picture of the tabernacle in the article “The Art Museum of Joliette” by Laurier Lacroix at file:///C:/Users/Robert/Desktop/18521ac%20musée.pdf

The sculptors of the French regime are not limited to the works of religious nature only. They receive orders to also produce secular works for government buildings or ships. I have not found works, of the secular domain, which we can attribute to Jacquiés.

 

 

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Musée Acadien du Québec: église de Saint-Grégoire-le-Grand

 

There remains little of the work of our ancestor the sculptor. In addition to the altarpiece of Saint-Grégoire de Nicolet, it would seem that only two “bas-reliefs” for the first church of Yamachiche, representing “Saint Joseph” and “Saint Simon” are preserved. Some claim that fragments of the tabernacle of Saint-François-du-Lac are the creation of Jacquiés dit Leblond. It is difficult to clearly identify the authors of certain works from that time period.

It is said that the two paintings: “Mary Magdalene Repentant” and “Madonna holding her child” still exist today, but I have not been able to find them. Maurice Carrier recounts the following regarding the style of Jacquiés “There is an absence of artifices and a certain stiffness that reminds us in some way of the naiveté of the masters of the Middle Ages. The Flemish ancestry of the artist is more evident in his paintings, which still retains a certain rigidity of composition which pleasantly attenuates the complicated draperies and well-distributed tones”.

We can judge his talents as a sculptor by looking at the “Virgin and Child”, owned by the Musée du Québec.

 

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Musée National des Beaux-Arts du Québec.

 

Regarding the style of the craftsmen of New France, François-Marc Gagnon in “Historica Canada: Sculpture” states the following: “If the wood carvers of New France recognize the fashions and trends in France during the17th century, the few preserved pieces of this period allow us to believe that the style of the colonial sculpture is somewhat different. The rich and rounded forms of French Baroque are generally replaced by a sturdiness that makes Canadian sculpture unique. This characteristic of French-Canadian sculpture continued on for much of the 19th century, and is also probably related to the qualities and limitations of wood, a material used in New France. Unlike French sculptors, the sculptors of New France hardly ever work the stone”.

Many paintings, sculptures and other artistic works of this period did not survive the challenges of the times. If you know other works of our ancestor, the master-sculptor and painter please let me know!

Jean died on December 26, 1723, at Sorel, before the birth of his daughter Geneviève “of a long illness”. His wife was pregnant with our ancestor Genevieve and she was also the mother of a three-year-old girl, Agnès.

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sculptor who died “from a long illness.

 

Catherine died on November 23, 1734 in Montréal and the burial took place the following day. Agnès was 14 years old and Genevieve only ten years.

Here is the line of Jan Jacquiés dit Bloem to me.

Jean Jacquiés dit Leblond (1688-1723)

Genevieve Jacques (1724-1803)

Mary of the Angels Marsan (Lapierre) (1763-1840)

Joseph Venne (1791-)

Eloïse Venne (1819-1872)

Israel Lepage (1846-1925)

Célina Lepage (1866-1951)

Maria Fortin (1903-1999)

Huguette Marion (1933-1995)

Robert Bérubé

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A word to THANK all of YOU for reading my texts! For those of you who take the time to encourage me, I thank you from the bottom of my heart! I am neither a writer nor an historian! I tell stories! I try to make them as accurate as possible by doing a lot of research. However, there are sometimes errors.
Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those individuals who took the time to help me out. I also thank the persons who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts

 

1755: Anne Raymond: Une Acadienne déportée sur le Pembroke! 1755: Anne Raymond: an “Acadienne” deported on the Pembroke!

 

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Des Acadiens et Acadienne à Port-Royal (Annapolis Royal) de Samuel Scott en 1751. Ceci est la seule image qui existe démontrant des Acadiens et Acadiennes avant les déportations!

 

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1755: Anne Raymond: Une Acadienne déportée sur le Pembroke!

par Robert Bérubé

Ce que je trouve d’intéressant lorsque l’on fait nos lignées matrilinéaires c’est l’histoire de personnes qui sont demeurées obscures et cela est triste car certaines d’entre elles ont vécu durant des périodes troublantes de l’histoire de notre famille et de notre pays.

Je vous ai déjà parlé des femmes de ma lignée matrilinéaire donc, celle de ma mère et aujourd’hui, je vous présente une des ancêtres de la lignée matrilinéaire de mon père et sa mère, ma grand-mère Lucienda Fréchette.

La première de la lignée matrilinéaire de ma grand-mère paternelle, Lucienda Fréchette est une Acadienne et elle se nomme Antoinette Landry. Nous ne connaissons pas les noms de ses parents mais son conjoint se nommait Antoine Bourg. Aussi, elle était la soeur de René Landry, l’aîné.

La question à poser est comment se fait-il que la première de la lignée soit Acadienne et la dernière Québécoise? La recherche de ce fait m’a fait découvrir une histoire inoubliable, celle d’Anne Raymond! J’espère que la rédaction de la présente histoire encouragera les Québécois, les Franco-Ontariennes, les Canadiens ainsi que les Américaines de descendance canadienne, les Cayennes et les Cajuns a découvrir les Acadiens et les Acadiennes, qui sont leurs ancêtres. Plusieurs francophones et francophiles pensent que leurs ancêtres sont seulement Québécois! J’avance le fait qu’il y a beaucoup plus de Québécois d’origine acadienne que les gens ne le pensent!

Voici la lignée d’Antoinette Landry à Anne Raymond à Lucienda Fréchette:  (Haplogroupe H : T152C, A263G, 309.1C, 315.1C, C16239G, C16256T, T16311C, T16519C)

Antoinette Landry (1618-1693) (Antoine Bourg)  :

Jeanne Bourg (1659-1701) (Pierre l’Aîné Comeau)

Anne Comeau (1681-1747) (François Raymond)

Anne Raymond (1724-1757) (Joseph Landry)

Marguerite Landry (1752-1830) (Antoine Lesieur Désaulniers)

Louise Lesieur Désaulniers (1781-1848) (Joseph Lesage)

Sophie Lesage (1815-1892) (Louis Lamy)

Julie Lamy (1849-1906) (Joseph Paquin)

Olive Paquin (1876-1925) (Joseph 2 Fréchette)

Lucienda Fréchette (1899-1969) (Alexandre Bérubé fils)

Ses filles Jeannine et Florèse Bérubé, soeurs de mon père Eugène.

Les enfants de Jeannine, Marc et Chantal.

Anne Raymond, fille d’Anne Comeau et de François Raymond est née le 11 février 1724 à Port-Royal en Acadie. Un document dit qu’elle est née le 11 janvier. Le certificat de baptême indique qu’elle fut ondoyée le lendemain, le douzième jour de février par Mr Saint-Seine, maître chirurgien. Elle a été baptisée le 11 juin 1724, à Port-Royal et sa marraine était Marguerite Bourg et son parrain Jacques Doucet. Le baptême en juin explique deux choses, la première la confusion entre les mois, de janvier et de février dans les deux registres et le fait que la vie de la petite était probablement en danger étant donné l’ondoiement et possiblement la date tardive du baptême. Anne est demeurée la petite dernière de la famille suite au décès de son petit frère Pierre né en 1726, qui a vécu seulement quelques jours.

a064b2e1-8718-4988-9c25-7221a41cfd94 Anne Raymond

Baptême

Le 21 janvier 1743, Anne Raymond épousa Joseph Landry dit Fraule. Joseph est né le 31 janvier 1718 et il a été baptisé le 29 mars 1718 à Port-Royal, en Acadie. Joseph est le fils de Jean- Baptiste Landry et d’Anne Petitot dit Saint-Seine (Sincennes).

Anne Raymond et Joseph Landry dit Fraule sont parents de neuf enfants.

Entre leur mariage en 1743 et l’année 1748, la vie semblait assez bien à Port-Royal. Il y avait des naissances, des mariages et quelques décès. Sa mère Anne Comeau est décédée avant le 13 janvier 1747 et son père François est mort le 12 mai 1751, à l’âge de 74 ans! Tout le monde se connaissait et d’une manière ou d’une autre l’on pouvait facilement se trouver un lien de parenté avec la majorité des gens du village.

Lorsque Anne est née en 1724 et Joseph en 1718, l’Acadie appartenait aux Anglais et s’appelait Nova Scotia (Nouvelle-Écosse). Les Acadiens y vivaient sous une occupation anglaise. En 1747, William Shirley, gouverneur du Massachusetts proclama que les Acadiens qui respectaient leur allégeance au roi d’Angleterre pouvaient garder leurs propriétés et vivre sans crainte.

acad41_1rn01_fig1.jpgÀ l’été 1749, le nouveau gouverneur de la Nouvelle-Écosse, Edward Cornwallis arriva et il exigea un serment d’allégeance, sans conditions, de la part des Acadiens. En 1749, il y eut une grande migration d’Anglais et de gens sympathiques à l’Angleterre, en Acadie. En 1750, le colonel Charles Lawrence, lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse et ses soldats attaquèrent le village de Beaubassin.

En 1754, Charles Lawrence et William Shirley planifièrent la fin de la présence française en Acadie. En 1755, un plan d’extermination des Acadiennes et des Acadiens fut mis en vigueur!

En octobre 1754, l’abbé Henri Daudin, curé de Port-Royal, maintenant appelé Annapolis Royal, fut emprisonné. L’année 1755, se révélera comme une année de bouleversements et le triomphe pour les auteurs de ce crime, se verrait par le massacre d’un peuple!

Les armes et les petits bateaux des Acadiens de Port-Royal et de Grand Pré furent confisqués en mai 1755. En août et septembre 1755, les journaux des Colonies Anglaises parlent des expulsions comme suit: “cet exploit sera le plus grand qu’aient accompli les Anglais en Amérique”.

Il faut se souvenir que les Acadiens et les Acadiennes étaient des sujets britanniques! De plus, ils faisaient partie d’une population de civiles! En 1755, ils devinrent sans le vouloir, des ennemis hostiles! Les plus chanceux, une petite minorité, étaient traités comme des prisonniers de guerre, les autres deviennent les victimes d’ethnocide!

Dès le mois d’août 1755, des Acadiens et des Acadiennes sont victimes d’emprisonnement, d’abus physiques et psychologiques, de vol et de viol par les soldats. Les autorités les emprisonnent dans le but de les expulser et leurs terres et bétails sont confisqués. Si les captifs s’évadent, on brûle leur maison et on tient leur famille en otage. Dans certains cas les envahisseurs brûlent tout, les maisons, les granges, les églises! On les dépossède de tous leurs biens, on leur vole presque tout!

Les gens de Beaubassin sont les premiers à être déportés le 13 octobre 1755…

…et à la fin novembre 1755, Charles Lawrence, l’auteur de tous ces malheurs, se flattait de son succès! De plus, le 7 janvier 1756, Charles Lawrence est nommé gouverneur en chef de la Nouvelle-Écosse!

Lors des embarquements, les mères portent leurs enfants, d’autres portent les malades, les vieillards et les faibles. Certains quittent avec quelques biens. C’est un monde de folie, de confusion, de malheur et de détresse. De plus, les nouveaux colons anglais prennent possession des fermes, des animaux et du cheptel des familles. Dans certains cas, si les détenus tentent de se sauver on tire dessus dans le but de les blesser ou de les tuer. Les Acadiens et Acadiennes sont maltraités par les soldats et les matelots.

Lors de ce que certains appellent le Grand Dérangement, certains enfants sont enlevés des parents et les familles sont brisées. On emprisonne tout le monde et les gens deviennent des esclaves. On relate que la moitié des déportés périrent à bord des navires, soit par noyade ou maladie. On repère plusieurs naufrages!

Telles étaient les conditions de vie pour nos pauvres ancêtres lors de multiples déportations. Nous avons plusieurs ancêtres surtout du côté de ma mère Huguette Marion et ses deux parents Maria Fortin (Lepage) et Thomas Marion (Chenette) qui ont souffert, à cause de ces actes barbares!

Cependant, Anne Raymond est une ancêtre dans la lignée matrilinéaire de mon père…

Le Pembroke

Le 4 décembre 1755, le Pembroke, un senau (snow) de 42 tonnes, arrive à l’île aux chèvres dans la rivière Dauphin en face de Port-Royal appelé Annapolis Royal par les Anglais. Le 5 décembre les soldats et matelots procèdent à l’embarquement forcé de 32 familles de la région du Cap à Port-Royal. Les 232 habitants Acadiens apprennent qu’ils vont être déplacés dans la colonie anglaise de la Caroline du Nord.

source Dominique Parigot

Source: Dominique Parigot

Paul Delaney, dans son étude exceptionnelle, intitulée: “La reconstitution d’un rôle des passagers du Pembroke” dans les Cahiers de la Société historique acadienne, vol. 35 nos 1 et 2, janvier-juin 2004, avance le propos et il le justifie bien que 36 familles étaient à bord du Pembroke. Ce qui veut dire qu’il y avait 232 prisonniers sur le navire! Vous pouvez retrouver les informations sur le meilleur site internet au sujet des Acadiens, celui de madame Lucie Leblanc Consentino (Acadian Home) à: http://www.acadian-home.org/PD-Pembroke.html

le 8 décembre 1755

Le Pembroke, avec un équipage de huit hommes, lève l’ancre et quitte Port-Royal (Annapolis Royal) en compagnie de six autres vaisseaux transportant des Acadiens et des Acadiennes, y compris une frégate comme escorte, en direction des colonies anglaises.

Le capitaine Abraham Adams, commandant de la goélette, le Warren, a écrit le suivant le 8 décembre 1755, au colonel John Winslow, alors à Halifax: « A cinq heures, ce matin la flotte a fait voile de la rade par un bon vent. Nous avons embarqué 1664 personnes à bord de deux navires, trois senaus et un brigantin partis de l’Ile-aux-Chèvres sous le convoi du sloop de guerre le Baltimore.  Du nombre des habitants du haut de la rivière, environ 300 se sont sauvés dans les bois, et le reste a été expatrié à la grande mortification de quelques-uns de nos amis. » (Placide Gaudet 1908)

Il faut comprendre que les conditions de vie sur un bateau à ce temps ne sont pas ce qu’elles sont aujourd’hui. C’est encore pire, lorsque l’on est prisonnier, sans droits et sans libertés! Les navires sont surchargés de gens, il y a peu de nourriture et l’eau est putride. Tassés les uns sur les autres et enfermé dans la cale, les conditions sanitaires sont absentes à cause du manque d’accès à l’air sain, et aux toilettes, le mal de mer et les maladies. C’est une prison qui engendre la typhoïde, la variole et la fièvre jaune! Psychologiquement, il faut penser au désespoir pour ceux craignant ce que réserve l’avenir, la peur engendrée par les menaces faites par des gens qui semblent dépourvus de respect pour l’humanité et les conditions de vie qui sont loin d’être humanitaire! Est-ce que les abattus peuvent envisager un avenir?

Entre le 8 décembre 1755 et le 8 janvier 1756
Le mauvais temps sépare le Pembroke des autres vaisseaux. Il semblerait que le vaisseau n’est pas loin de la colonie de New York. Un groupe d’Acadiens décident de lutter contre les assaillants. Ils réussissent à maîtriser l’équipage de huit hommes et ils prennent le contrôle du navire. Selon le Pennsylvania Gazette du 6 mars 1756, “les rebelles dirigent le navire vers la baie Sainte-Marie et y demeurent pendant près d’un mois”. Le 4 décembre 1755, le Pembroke avait des provisions pour 139 jours. Ils étaient maintenant des hors-la-loi! Désirant être sain et sauf, ils décident de se rendre à un territoire encore sous contrôle français de l’autre côté de la Baie Française et ils arrivent à l’embouchure de la rivière Saint-Jean, le 8 février 1756. On peut assumer que la moitié des provisions avaient été consommé. On peut soupçonner qu’il y a peut-être une lueur d’espoir pour ces pauvres!

Pourtant, d ‘autres défis les attendent!

Dominique Parigot

Source: Dominique Parigot

Le 8 février 1756: Rivière Saint Jean

Soit le 8 ou le 9 février 1756, un navire anglais se présenta et il y eut une escarmouche et les héros du Pembroke sont vainqueurs, encore une fois, car les ennemis retournèrent à Port-Royal. Craignant que les Anglais reviennent et prennent possession de leur bateau, les Acadiens décidèrent de brûler le Pembroke! Monsieur de Boishébert, commandant des troupes françaises à Cocagne, invita les Acadiens à se déplacer et de remonter la rivière Saint-Jean et de s’établir de façon temporaire au village acadien de Sainte-Anne-des-Pays-Bas, (Fredericton). La route maritime entre Saint-Jean et Sainte-Anne-des-Pays-Bas, n’était pas des plus faciles et il est évident que ce trajet présenta des défis pour nos protagonistes. Les Acadiens du Pembroke envisageaient de passer l’hiver de février au printemps 1756.

Ils ont une forme de liberté, mais la vie n’est pas facile car il y a une pénurie de nourriture. En plus, des 400 personnes déjà établies, il fallait nourrir un autre groupe de 232 personnes. Les survivants du Pembroke voudraient bien se rendre à Québec. Suite à une demande de leur part, Vaudreuil leur répond le 6 août 1756 de se rendre à Miramichi! Nous savons qu’ils sont encore à Sainte-Anne-des-Pays-Bas durant l’été car Prudent Robichaud y décéda avant le départ pour Québec! (source :Placide Gaudet)

André-Carl Vachon dans son livre: “Les déportations des Acadiens et leur arrivée au Québec 1755-1775”, avance que les passagers du Pembroke se sont séparés en trois groupes distincts. Le premier groupe de personnes remonta la rivière Saint-Jean et ils s’établirent à Kamouraska. Un deuxième, se rendit au camp de l’Espérance à Miramichi, tel qu’accepté par Vaudreuil. La troisième entité alla à Ristigouche et à Caraquet.

Entre la fin août et décembre 1756: Arrivée à Miramichi

L’intention des survivants était de passer l’hiver à Miramichi de décembre 1756 à mars 1757 après de se rendre à Québec. J’ai l’impression qu’ils pensaient trouver de meilleures conditions de vie à cause de la chasse et pêche ainsi que l’accès aux navires venant de Québec et de France.

Mais les conditions de vie et de survivance sont pires à Miramichi. Certains écrits révèlent qu’au moins 1,000 personnes sont mortes de malnutrition, de faim et de maladie au camp Espérance en 1756. Il est évident qu’il y a une disette générale en Acadie française et en Nouvelle-France. On apprend que les Acadiens de Miramichi devaient manger des peaux de boeuf, pour survivre.

Dès mai 1757, Boishébert renvoie 120 Acadiens à Québec, car il ne peut les nourrir. Le premier convoi des gens de Miramichi arrivant à Québec en 1757 a lieu le 13 juin. Un autre groupe du Pembroke arriva vers le 10 juillet 1757.

Vers le 18 août 1757, notre ancêtre Anne Raymond et son conjoint Joseph Landry et leurs enfants arrivèrent à Québec avec près de 150 autres Acadiens! Selon André-Carl Vachon, ils arrivèrent sur le navire, le Rameau!

acad41_1rn01_fig2.jpgLe 18 août 1757: Québec

Dans cette aventure, maintenant devenue une odyssée des plus tragiques, nos ancêtres ont peut-être encore espoir que cette guerre entre les Anglais et les Français des anciens pays se terminera sous peu et qu’ils pourront retourner dans le pays de leur naissance, l’Acadie; peut-être, ils espèrent de se créer un nouveau chez soi en Nouvelle-France mais leur épopée de plus d’un an et six mois n’est pas encore terminée. Ils sont épuisés, elles souffrent de malnutrition, ils ont vu la famine, elles ont ressenti le froid car elles sont sans abri et ils connaissent la misère et partout elles voient la mort.

À Québec et en Nouvelle-France, plusieurs personnes aident, mais il y a aussi la corruption par certains de la dite élite au détriment des pauvres Acadiens. Je vous encourage à lire le livre de Vachon qui décrit bien cette exploitation.

Un nouveau défi, se présente, une épidémie de petite variole (picote), et certains blâme les réfugiés acadiens en disant qu’ils sont catalyseurs de cette maladie ce qui est faux. Vachon retrace l’origine de cette épidémie à l’équipage du navire le Léopard, dont le port d’origine était Brest et qui est arrivé à Québec le 31 mai 1756. Les vivres du Léopard furent distribués aux Acadiens affaiblis par la famine et la malnutrition le 17 juin 1756. Les Acadiens deviennent en contact avec des matelots infectés! Le Léopard est brûlé le 29 août 1756. Entre novembre 1757 et le 1er mars 1758, on peut repérer 330 certificats de décès, à l’église Notre-Dame de Québec. Ce nombre exclut les Acadiens morts à l’extérieur de Québec, à l’Hôtel-Dieu et dans d’autres paroisses. Près de 1300, Acadiens s’étaient réfugiés à Québec, durant cette période de temps

Le 26 décembre 1757, notre ancêtre Anne Raymond est décédée à Québec. Elle a été enterrée le lendemain. Elle était une jeune femme de 33 ans.

Son conjoint Joseph Landry dit Fraule est décédé le 3 juin 1786 à Maskinongé.

Anne Raymond 1.jpg

Décès d’Anne

La première fois que j’ai lu le registre concernant le décès d’Anne Raymond, (il y a quelques années) je suis demeuré estomaqué et j’ai été triste pendant un bout de temps. Lorsque j’ai constaté que le curé avait ajouté le mot Acadienne au document, j’ai commencé à vérifier toutes les pages avant et après la mention de mon ancêtre et c’est à ce moment que j’ai compris les malheurs éprouvés par les Acadiennes et Acadiens. À ce temps, je ne connaissais pas l’histoire du Pembroke et lorsque j’ai découvert que ma “petite Anne” figurait dans cette odyssée, je savais qu’un jour, je raconterais son histoire.

Anne Raymond 2a.jpg

Des pages et des pages de décès d’Acadiennes et d’Acadiens!

 

Anne Raymond 2b.jpg

Ce que je viens de présenter c’est l’histoire publiée dans différentes recherches. Dans la prochaine partie je veux vous parler des pertes humaines, éprouvées par Anne et sa famille ce qui explique mon choix d’appeler cette tragédie, un génocide au lieu d’une déportation ou un grand dérangement!

Avant ce pogrom de destruction humaine, la mortalité infantile était très basse à Port-Royal ce qui fait que nous savons que les enfants des familles acadiennes étaient vivants le 4 décembre 1755. Les registres qui contiennent les renseignements au sujet des naissances, mariages et décès aident à reconstruire une famille.

Il y avait 32 familles comprenant 232 habitants sur le Pembroke et je voulais identifier tous les proches de Anne Raymond et son conjoint Joseph Landry dit Fraule. En premier lieu, il y a leurs huit enfants. Ensuite, il y les frères de Anne ainsi que leurs épouses et enfants. Il y aussi les parents de Joseph Landry dit Fraule et les frères, les soeurs et leurs conjointes et conjoints ainsi que leurs enfants à considérer. Les parents d’Anne étaient décédés. Ceci veut dire qu’Anne Raymond avait près de 40 proches parents sur le Pembroke. Il y avait aussi des cousins germains, des grands oncles et grandes tantes mais je ne les ai pas considéré dans ma recherche. Il y a aussi certains membres des familles qui n’étaient pas sur le Pembroke. Je parlerai d’eux plus tard.

Voici les enfants d’Anne Raymond et de Joseph Landry dit Fraule (no 15 Delaney)

PR= Port-Royal

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Anne Landry 4, 5 novembre 1743 PR
Joseph dit Frot 1744 (1750) 6 février 1775 Louiseville 19 janvier 1819 Maskinongé (9) (11) Antoinette Lampron Lacharité
Jean Janvier 1746 PR
Madeleine 24 avril 1748 PR 8 février 1773 Sorel 12, 14 octobre 1809 Sorel Pierre Hétu dit Éthier
Marie 24 avril 1748 PR
Marie Anne 1750 PR 7 juin 1773 Louiseville

11 janvier 1785 Maskinongé

22, 23 novembre 1820 Maskinongé Barnabé Masson

Jean Baptiste Biron

Marguerite * 15, 16 mai 1752 PR 8 juillet 1776 Yamachiche 20 octobre 1830 Louiseville (26, 28 ) Antoine Désaulniers Lesieur
Charles-Élysée 30 octobre 1754 PR
Marie Thérèse 21 septembre 1757 Québec 22 septembre 1757 Québec

Anne a donné naissance à neuf enfants. Huit de ses enfants, son conjoint et elle ont été déportés en même temps. La plus vieille des huit enfants déportés, Anne avait 12 ans et le plus jeune, à ce temps, Charles était un bébé d’un peu plus d’un an. La plus jeune de la famille, Marie Thérèse est née en exil, dans la ville de Québec, le 21 septembre 1757 et elle est décédée le lendemain. Elle n’était pas sur le Pembroke. Elle a été probablement conçue en janvier 1757 et peut-être plus tard, (à Miramichi) ce qui voudrait dire qu’elle serait née prématurément!

Des neuf enfants, seulement quatre de ceux-ci ont survécu à la déportation, à la prise du Pembroke, à l’exil à Saint-Jean, à Sainte-Anne-des-Pays-Bas, à Miramichi, à Québec, ainsi qu’au décès de leur mère. J’avance le principe que si les quatre enfants qui sont décédés seraient morts à Québec ou en Nouvelle-France qu’ils seraient inscrits dans les registres. Delaney indique qu’Anne, Jean, Marie et Charles-Élysée étaient sur le Pembroke. J’assume qu’ils sont décédés entre le 5 décembre 1755, date de l’embarquement et leur arrivée à Québec, le 18 août 1757. Malheureusement, aucun document indique la date de décès. Cinq de ses neuf enfants sont décédés.

Madeleine, Joseph, Marie Anne et notre ancêtre Marguerite ont vécu la déportation, la prise du bateau le Pembroke, le vie en exil à Saint-Jean, à Sainte-Anne-des-Pays-Bas, à Miramichi, l’arrivée à Québec, la variole, la malnutrition, le décès de leurs frères et soeurs et le décès de leur mère. Joseph Landry avait près de 13 ans, Madeleine Landry avait plus de 9 ans, Marie Anne était âgée d’environ 7 ans et Marguerite notre ancêtre avait 5 ans lorsque leur mère est décédée.

Les parents d’Anne Raymond étaient François Raymond et d’Anne Comeau. Leurs enfants étaient:

PR=Port-Royal

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Jean Baptiste Raymond (19m) 4 décembre 1710 PR 23 octobre 1730 PR 26 décembre 1757

Québec

Josephte d’Entremont (19f)
François Raymond 18 avril 1713 PR 22 avril 1748 Grand Pré 13 déc. 1758 (Duke Williams) Cécile Landry
Joseph Raymond (20m) 7 décembre 1716 PR 13 janvier 1747 PR 17,18 nov. 1768 St Joachim Josephte Landry (20f)
Charles Raymond (18m) 16 juillet 1719 PR 24 nov. 1749 PR 25, 26 déc 1791 Deschambault Madeleine Petitot Sincennes (18f)
Jacques Raymond 25 juillet 1721 PR 3 février 1749 PR 4 janvier 1803 Yamaska Marie Claire Pellerin
Anne Raymond (15f) 11 février 1724 PR 21 janvier 1743 Port Royal 26, 27 décembre 1757 Québec Joseph Landry dit Fraule (15m)

Sur le Pembroke ont été embarqués trois des cinq frères d’Anne Raymond ainsi que leurs épouses et enfants. Delaney les identifient comme les familles (19), Jean Baptiste Raymond (20), Joseph Raymond et (18), Charles Raymond.

Famille (19) Jean Baptiste Raymond et Josephte Mius d’Azy d’Entremont:

Note: Cette famille est la seule famille du Pembroke qui selon certaines sources semblerait avoir remonté la rivière Saint-Jean pour s’établir à Kamouraska avec d’autres familles Acadiennes. J’avancerai plutôt que certains des enfants de Jean Baptiste Raymond de Marie Josephte Mius d’Azy ont fait le trajet mais les parents se sont rendus à l’Île Saint-Jean. Un fait certain est que les parents étaient le premier du Pembroke à arriver à Québec, le 27 août 1756.

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Jean Baptiste Raymond (19m)

père

1, 4 décembre 1710 PR 23 octobre 1730 PR 26 décembre 1757 Québec Josephte Mius d’Azy d’Entremont (19f)
Josephte Mius d’Azy d’Entremont (19f) mère 1706 PR 23 octobre 1730 PR d 14 déc.1757 Québec Jean Baptiste (19m) Raymond
François 13 décembre 1731 PR 18 janvier 1753Port Royal Déporté Massachusetts Isabelle Richard
Marie Anne 1734 1756 Riv St Jean 10 septembre 1757 Kamouraska Joseph Boucher
Marie Joseph 28 janvier 1736 PR
Anne 6,8 avril 1738 PR 21 juin 1762 Kamouraska 17 avril 1771 Kamouraska Michel Gueret dit Dumont
Marguerite 6, 8 avril 1738 PR 4,5 décembre 1757 Québec
Jean-Baptiste 10 11 août 1740 PR 11 janvier 1768 Kamouraska 14 16 février 1802 Kamouraska Catherine Boucher
Joseph 25 août 1742 PR
Pierre 12,13 juin 1746 PR 14,15 décembre 1757 Québec
Cécile Vénérande 18 août 1748 PR 19, 20 décembre 1757 Québec
Félicité 23,24 février 1751 PR
Brigitte 1753 PR 13 décembre 1757 Québec
Rosalie Avril 1755 7,8 septembre 1756 Québec

Le fils François n’était pas sur le Pembroke. Donc, il y avait 11 enfants sur le navire. Les deux parents sont décédés en 1757 à Québec. Seulement, deux enfants ont survécu. Des neuf qui sont décédés nous pouvons identifier la sépulture de six. Nous ne pouvons pas trouver la sépulture de Marie Joseph, de Joseph et de Félicité et j’assume qu’ils sont décédés entre le 5 décembre 1755, date de l’embarquement et leur arrivée à Québec, le 26 août 1756.

Famille (20) Joseph Raymond et Josephte Landry:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Joseph Raymond (20m) père 7 décembre 1716 PR 13 janvier 1747 PR 17, 18 nov. 1768 St Joachim Josephte Landry (20f)
Josephte Landry (20f ) mère 21 avril 1718 PR 13 janvier 1747 PR 5 février 1758 Québec Joseph Raymond (20m)
Marie Josephte 29 avril 1747 PR
Joseph 20 avril 1750 PR 2 août 1773 Saint Joachim Montmorency Après 1800 Josephte Rancourt
Pierre David 14 décembre 1752 PR 5 février 1758 Québec

La mère est décédée, le père 10 ans plus tard. Seulement Joseph a survécu. Pierre David est décédé en 1758 et Marie Josephte est décédée entre le 5 décembre 1755, date de l’embarquement et leur arrivée à Québec, le 18 août 1757.

Famille (18) Charles Raymond et Madeleine Saint Cennes (Sincennes)

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Charles Raymond (18m) père 16 juillet 1719 PR 24 nov. 1749 PR 25, 26 déc 1791 Deschambault Madeleine Sincennes (18f)
Madeleine Sincennes (18f) mère 25 décembre 1722 PR 24 nov. 1749 PR 1, 2 novembre 1805 Charles Raymond (18m)
Marie Josephte 8 septembre 1750 PR
Isabelle 20, 21 septembre 1753 PR 6 février 1787 Deschambault 12 septembre 1807 Deschambault Simon Gauthier
Marguerite 1756 7, 8 septembre 1758
Marie 1757 1777 1790 Eustache Belisle
Louis 1762 Deschambault 1793 Marguerite Mayrand
Charles 1764 1784 Françoise Montambault

Les parents ont survécu ainsi qu’Isabelle. Marguerite est décédée à Québec et Marie Josephte est décédée entre le 5 décembre 1755, date de l’embarquement et leur arrivée à Québec, le 18 août 1757. Trois enfants sont nés après 1757.

Les beaux-parents d’Anne Raymond, Jean Baptiste Landry et Anne Petitot dit Saint Seine (Sincennes) étaient aussi sur le même bateau.

Famille (14) Jean Baptiste Landry et Anne Petitot Saint-Seine (Sincennes)

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Jean-Baptiste Landry (14h) père 1693 Port-Royal 11 janvier 1717 Port-Royal 23, 24 décembre 1757 Anne Petitot Saint-Seine (Sincennes) (14f)
Anne Petitot Saint-Seine (Sincennes) (14f) mère 1695 Port-Royal 11 janvier 1717 Port-Royal 15 16 mai 1759 Québec Jean-Baptiste Landry (14h)
Joseph dit Fraule (15h) (voir ci-haut) 31 janvier 1718 PR

29 mars 1718 b

21 janvier 1743 PR 3 juin 1786 Maskinongé Anne Raymond (15f)
Jean Baptiste Landry 1721 Port Toulouse 1744 Avant 1749 ?? Marie Comeau
Pierre Landry dit Penot (16m) : voir après (16) 1723 30 juin 1751 PR

26 janvier 1761 L’Assomption

Le 5, 6 mars 1804 Maskinongé Euphrosine Doucet Maillard (16 f)

Isabelle Leblanc

Claude Landry 1725 P Toulouse Avant 1755
Charles Landry 1733 P Toulouse 8 avril 1758 Québec
Marie Josephe Landry 17, 18 aout 1734 PR
Anne Landry 1739 20 décembre 1757 Québec
Marguerite Landry 9 10, mars 1739 PR 8 février 1762 Sorel 18, 20 décembre 1809 Maskinongé Charles-Élysée Doucet

Les deux parents sont décédés peu de temps après leur arrivée à Québec. Marie-Josephte Landry est décédée entre le 5 décembre 1755, date de l’embarquement et son arrivée à Québec, le 18 août 1757. Anne Landry est décédée le 20 décembre 1757. Charles Landry est décédé le 8 avril 1758, à Québec. Joseph, Pierre et Marguerite sont considérés dans d’autres tableaux. Des deux parents et quatre enfants considérés dans cette famille, numéro 14, seulement Marguerite a survécu.

Famille (16) Pierre-Jacques Landry et Euphrosine Doucet (Maillard)

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Pierre Landry (16m) père 1723 30 juin 1751 PR

26 janvier 1761 L’Assomption

Le 5, 6 mars 1804 Maskinongé Euphrosine Doucet Maillard (16f)

Isabelle Leblanc

Euphrosine Doucet Maillard (16f) mère

(soeur de 22 et 23)

5 janvier 1723 PR 30 juin 1751 PR Avant le 9 juillet 1758 Pierre Landry (16m)
Joseph Landry dit Penot 1752 13 février 1778 Sorel Le 7, 9 juin 1834
Pierre 1754 8, 9 juillet 1758 Québec

Dans cette famille la mère est décédée avant le 9 juillet 1758, date du décès de son fils Pierre. Le fils Joseph Landry dit Penot a survécu ainsi que le père qui en deuxième noces est devenu père de six autres enfants.

Je n’ai pas considéré les données concernant la soeur de Jean-Baptiste Landry, Marguerite Landry (4f) épouse de Denis Petitot dit Sincennes (4m) frère d’Anne Petitot dit Sincennes. (Deux frères mariés au deux soeurs) Je n’ai pas considéré non plus ses frères Claude Landry (17h) époux de Marie Babineau (17f ), ni Joseph Landry (21h) époux de Jeanne Robichaud (21f) et leurs enfants car ils étaient les grands-oncles et grandes tantes et cousins d’Anne Raymond et de Joseph Landry dit Fraule!

Bien entendu dans cette communauté acadienne plusieurs personnes étaient parentes. Je m’attarde ici seulement aux enfants, aux parents, aux frères et soeurs, beaux-frères et belles-soeurs, neveux et nièces d’Anne Raymond et de son conjoint Joseph Landry dit Fraule, qui ont été déportés sur le Pembroke.

Le 5 décembre 1755, environ 44 membres de cette famille ont été forcés malgré eux d’embarquer sur un navire qui devait les mener à la perdition. En dedans de peu de temps près de 29 de ces braves personnes ont péri! De plus un des frères d’Anne, François Raymond et toute sa famille se sont noyés dans le naufrage du Duke Williams! Une autre histoire qui doit être racontée. Je ne connais pas le destin de son frère Jacques, ni de certains neveux et nièces qui ont été déportés.

Les décès de la famille Raymond-Landry.

Entre le 5 décembre 1755 et le 18 août 1757 Décès probable de sa fille Anne Landry.
Entre le 5 décembre 1755 et le 18 août 1757 Décès probable de son fils Jean Landry.
Entre le 5 décembre 1755 et le 18 août 1757 Décès probable de sa fille Marie Landry.
Entre le 5 décembre 1755 et le 18 août 1757 Décès probable de son fils Charles-Élysée Landry.
Entre le 5 décembre 1755 et le 18 août 1757 Décès probable de sa nièce Josephte Raymond (fille de J.B. Raymond et Josephte Mius d’Azy)
Entre le 5 décembre 1755 et le 18 août 1757 Décès probable de son neveu Joseph Raymond, (fils de J.B. Raymond et Josephte Mius d’Azy)
Entre le 5 décembre 1755 et le 18 août 1757 Décès probable de sa nièce Félicité Raymond (fille de J.B. Raymond et Josephte Mius d’Azy)
Entre le 5 décembre 1755 et le 18 août 1757 Décès probable de sa nièce Marie Josephte Raymond, (fille de Joseph Raymond et Josephte Landry)
Entre le 5 décembre 1755 et le 18 août 1757 Décès probable de sa nièce Marie Josephte Raymond (fille de Charles Raymond et Madeleine Saint-Seine (Sincennes)
Le 7 septembre 1756 Décès de sa nièce Rosalie (fille de J.B. Raymond et Josephte Mius d’Azy)
1757
Le 10 septembre 1757 Décès de sa nièce Marie-Anne Raymond (fille de J.B. Raymond et Josephte Mius d’Azy) mortes en donnant naissance à Kamouraska.
Le 21 septembre 1757 Naissance de sa fille Marie-Thérèse Landry à Québec
Le 22 septembre 1757 Décès de sa fille Marie-Thérèse Landry à Québec
Novembre 1757 Début de l’épidémie de picote ou petite variole à Québec
Le 4 décembre 1757 Décès de sa nièce Marguerite Raymond (fille de J.B. Raymond et Josephte Mius d’Azy) à Québec.
Le 13 décembre 1757 Décès de sa nièce Brigitte Raymond (fille de J.B. Raymond et Josephte Mius d’Azy) à Québec.
Le 14 décembre 1757 Décès de sa belle-soeur Josephte Mius d’Azy à Québec. (épouse de J.B. Raymond) à Québec
Le 14 décembre 1757 Décès de son neveu Pierre Raymond, (fils de J.B. Raymond et Josephte Mius d’Azy) à Québec
Le 19 décembre 1757 Décès de sa nièce Cécile Vénérande Raymond (fille de J.B. Raymond et Josephte Mius d’Azy)
Le 20 décembre 1757 Décès de sa belle-soeur Anne Landry à Québec.
Le 23 décembre 1757 Décès de son beau-père Jean-Baptiste Landry dit Fraule à Québec. Sépulture le lendemain.
Le 26 décembre 1757 Décès de son frère Jean Baptiste Raymond à Québec.
Le 26 décembre 1757 Décès de Anne Raymond à Québec. Sépulture le lendemain.
Le 5 février 1758 Décès de sa belle-soeur Josephte Landry à Québec (épouse de Joseph Raymond)
Le 5 février 1758 Décès de son neveu Pierre David Raymond à Québec, (fils de Joseph Raymond et Josephte Landry)
Le 1 mars 1758 Fin de l’épidémie de picote ou petite variole à Québec
Le 8 avril 1758 Décès de son beau-frère Charles Landry à Québec.
Le 8 juillet 1758 Décès de son neveu Pierre Landry (fils de son beau-frère Pierre Landry et Euphrosine Doucet Maillard)
Avant le 9 juillet Décès de sa belle-soeur Euphrosine Doucet Maillard
Le 7 septembre 1758 Décès de sa nièce Marguerite Raymond (fille de Charles Raymond et Madeleine Petitot Saint-Seine (Sincennes)
Le 15 mai 1759 Décès de sa belle-mère Anne Petitot Saint-Seine (Sincennes)
Remerciements:

Monsieur Stephen White: auteur du Dictionnaire généalogique des familles Acadiennes

Monsieur Paul Delaney: auteur de : “La reconstitution d’un rôle des passagers du Pembroke” dans les Cahiers de la Société historique acadienne, vol. 35 nos 1 et 2, janvier-juin 2004.

Madame Lucie Leblanc Consentino: auteur du meilleur site au sujet des Acadiens à (Acadian Home) à: http://www.acadian-home.org/PD-Pembroke.html

Monsieur Placide Gaudet pour tous ses écrits.

Monsieur André-Carl Vachon: auteur de “Les déportations des Acadiens et leur arrivée au Québec 1755-1775”

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

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Acadians at Port-Royal (Annapolis Royal) by Samuel Scott in 1751. This is the only image that exists that depicts Acadians before the deportations!

1755 Anne Raymond: an “Acadienne” deported on the Pembroke!

by Robert Bérubé

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What I find interesting when making my matrilinear lineages is the story of people who have remained obscure and this is sad because some of them have lived through troubling times in the history of our family and that of our country.

I have already told you about the women of my matrilinear lineage, (my mother’s line) and today I present to you one of the ancestors of the matrilineal lineage of my father and his mother, my grandmother Lucienda Fréchette.

The first woman of the lineage of my paternal grandmother, Lucienda Fréchette is an Acadian and she is named Antoinette Landry. We do not know the names of her parents, but her spouse was Antoine Bourg. Also, she was the sister of René Landry dit l’Aîné

The question one asks is how is it that the first woman of the lineage is Acadian and the last one is from Québec? The search for this fact made me discover an unforgettable history, that of Anne Raymond! I hope that the writing of this story will encourage Québécois, Canadians as well as American women of Canadian descent, Cayenne and Cajuns to discover the Acadians who are their ancestors. Many Francophones and Francophiles think that their ancestors are only from Québec! I suggest that there are many more Québécois of Acadian origin than people think!

Here is the lineage of Antoinette Landry to Anne Raymond to Lucienda Fréchette:

(Haplogroupe H : T152C, A263G, 309.1C, 315.1C, C16239G, C16256T, T16311C, T16519C)

Antoinette Landry (1618-1693) (Antoine Bourg)

Jeanne Bourg (1659-1701) (Pierre l’Aîné Comeau)

Anne Comeau (1681-1747) (François Raymond)

Anne Raymond (1724-1757) (Joseph Landry)

Marguerite Landry (1752-1830) (Antoine Lesieur Désaulniers)

Louise Lesieur Désaulniers (1781-1848) (Joseph Lesage)

Sophie Lesage (1815-1892) (Louis Lamy)

Julie Lamy (1849-1906) (Joseph Paquin)

Olive Paquin (1876-1925) (Joseph 2 Fréchette)

Lucienda Fréchette (1899-1969) (Alexandre Bérubé fils)

Her daughters Jeannine and Florèse Bérubé, sisters of my father Eugène.

The children of Jeannine, Marc and Chantal.

Anne Raymond, daughter of Anne Comeau and François Raymond was born on February 11, 1724 in Port-Royal in Acadia. A document says she was born on January 11th. The certificate of baptism indicates that she was “ondoyée” (conditional baptism) the next day, on the twelfth day of February by Mr. Saint-Seine, master surgeon. She was baptized on June 11, 1724, in Port-Royal and her godmother was Marguerite Bourg and her godfather, Jacques Doucet. The baptism in June explains two things, it explains the confusion between the months, January and February in both registers and the fact that the life of the little one was probably in danger given the conditional baptism and possibly the late date of baptism. Anne remained the last child of the family following the death of her little brother Pierre, born in 1726, who lived only a few days.

 

a064b2e1-8718-4988-9c25-7221a41cfd94 Anne Raymond

Baptismal record

 

On January 21, 1743, Anne Raymond married Joseph Landry dit Fraule, (known as Fraule). Joseph was born on January 31, 1718 and was baptized on March 29, 1718 in Port-Royal, Acadie. Joseph is the son of Jean-Baptiste Landry and Anne Petitot dit Saint-Seine (Sincennes).

Anne Raymond and Joseph Landry dit Fraule are parents of nine children.

Between their marriage in 1743 and the year 1748, life seemed pretty good at Port-Royal. There were births, marriages and a few deaths. Her mother, Anne Comeau died before January 13, 1747 and her father François died on May 12, 1751, at the age of 74! Everyone knew each other and in one way or another, one could easily find a kinship with the majority of the people of the village.

When Anne was born in 1724 and Joseph in 1718, Acadia belonged to the English and was called Nova Scotia. The Acadians lived there under an English occupation. In 1747, William Shirley, governor of Massachusetts, proclaimed that the Acadians who respected their allegiance to the King of England could keep their properties and live without fear.

In the summer of 1749, the new governor of Nova Scotia, Edward Cornwallis, arrived and demanded an oath of allegiance, without conditions from the Acadians. In 1749 there was a great migration of English and people friendly to England, to Acadia. In 1750, Colonel Charles Lawrence, lieutenant governor of Nova Scotia and his soldiers attacked the village of Beaubassin.

In 1754, Charles Lawrence and William Shirley planned the end of the French presence in Acadia. In 1755, a plan for the extermination of the Acadians was put in place!

acad41_1rn01_fig1In October 1754, Father Henri Daudin, parish priest of Port-Royal, now called Annapolis Royal, was imprisoned. The year 1755, will reveal itself as a year of upheavals and of triumph for the authors of this crime would be seen by the massacre of a people!

The arms and small boats of the Acadians of Port-Royal and Grand-Pré were confiscated in May 1755. In August and September 1755, the British Colonial Newspapers talked about expulsions as follows: “This exploit will be the greatest achievement of the English in America “.

It must be remembered that the Acadians were British subjects! Besides, they were part of a civilian population! In 1755, they unwittingly became hostile enemies! The luckiest, a small minority, was treated like prisoners of war, the others became the victims of ethnocide!

As early as August 1755, Acadians were subjected to imprisonment, physical and psychological abuse, robbery and rape by soldiers. The authorities imprison them for the purpose of expelling them and their lands and cattle are confiscated. If the captives escape, they burn their homes and their families are held hostage. In some cases the invaders burn everything, the houses, the barns, the churches! Acadians are dispossessed of all their possessions, because the aggressors, they steal almost everything!

The people of Beaubassin were the first to be deported on October 13, 1755 …

… and at the end of November 1755, Charles Lawrence, the principal author of all these misfortunes, flattered himself with his success! In addition, on January 7, 1756, Charles Lawrence was appointed Governor-in-Chief of Nova Scotia!

During embarkations, mothers carry their children, others carry the sick, the old and the weak. Some leave with some goods. It is a world of madness, confusion, misery and distress. Moreover, the new English settlers took possession of the farms, the animals and the livestock of the families. In some cases, if the inmates try to escape, they are shot at with the intention of hurting or killing them. Acadians are ill-treated by soldiers and sailors.

In what some call the Great Upheaval, some children are abducted from parents and families are broken. Everyone is imprisoned and people become slaves. It is reported that half of the deportees perished on board ships, either by drowning or sickness. We see several shipwrecks!

Such were the conditions of life for our poor ancestors during multiple deportations. We have several ancestors, especially on the side of my mother Huguette Marion and her two parents Maria Fortin (Lepage) and Thomas Marion (Chenette) who suffered, because of these barbaric acts!

However, Anne Raymond is an ancestor in my father’s matrilineal line.

The Pembroke

On December 4, 1755, the Pembroke, a 42 tonne “snow”, arrived at Goat Island in the Dauphin River opposite Port Royal called Annapolis Royal by the English. On December 5, soldiers and sailors were forcibly embarked 32 families from Cape Town and Port-Royal. The 232 Acadian residents learn that they will be moved to the English colony of North Carolina.

 

source Dominique Parigot

Source: Dominique Parigot

 

Paul Delaney, in his exceptional study, entitled “The Reconstruction of the Pembroke Passenger Role” in the Cahiers de la Société historique acadienne, Vol. 35, Nos. 1 and 2, January-June 2004, suggests and he justifies that 36 families were aboard the Pembroke. Which means that there were 232 prisoners on the ship! You can find information about this document on the best website about the Acadians, that of Lucie Leblanc Consentino (Acadian Home) at: http://www.acadian-home.org/PD-Pembroke.html

December 8, 1755

The Pembroke, with a crew of eight men, anchored and departed Port Royal (Annapolis Royal) along with six other vessels carrying Acadians, including a frigate escort, to the British colonies.

Captain Abraham Adams, Commander of the schooner, Warren, wrote the following on Dec. 8, 1755, to Colonel John Winslow, then in Halifax: “At five o’clock this morning the fleet sailed from the harbor by a good wind . We embarked 1664 people aboard two ships, three snows and a brigantine from Ile-aux-Chèvres under the convoy of the war sloop, Baltimore. Of the inhabitants of the upper part of the river, about 300 have fled into the woods, and the rest have been expatriated to the great mortification of some of our friends.” (Placide Gaudet 1908)

It must be understood that the living conditions on a boat at that time are not what they are today. It is even worse, when one is a prisoner, without rights and freedoms! The ships are overloaded with people, there is little food and the water is putrid. Piled on top of each other and locked in the hold, sanitary conditions are absent due to lack of access to clean air and to toilets. Seasickness and diseases are common in conditions like these. It is a prison that generates typhoid, smallpox and yellow fever! Psychologically, we must think of despair for those who fear the future, one engendered by the threats made by people who seem to be devoid of respect for humanity and living conditions that are far from being human! Can slaughtered people consider a future?

Between December 8, 1755 and January 8, 1756

The bad weather separates the Pembroke from the other ships. It would seem that the ship is not far from the colony of New York. A group of Acadians decided to fight against the assailants. They managed to master the crew of eight men and took control of the ship. According to the Pennsylvania Gazette of March 6, 1756, “the rebels directed the ship to St. Mary’s Bay and remain there for almost a month.” On December 4, 1755, the Pembroke had provisions for 139 days. They were now outlaws! Desiring to be safe and sound, they decided to go into a territory still under French control on the other side of the French Bay and arrived at the mouth of the Saint John River on February 8, 1756. It can be assumed that half of the provisions had been consumed. One may suspect that there is perhaps a ray of hope for these poor people!

Yet there are other challenges!

 

Dominique Parigot

Source: Dominique Parigot

 

February 8, 1756: Saint John River

On February 8 or 9, 1756, an English ship appeared and there was a skirmish and the heroes of the Pembroke were once again victorious, for the enemy returned to Port Royal. Fearing that the English would return and take possession of their boat, the Acadians decided to burn the Pembroke! Mr. de Boishébert, commander of the French troops at Cocagne, invited the Acadians to move and to go up the Saint John River and to settle temporarily in the Acadian village of Sainte-Anne-des-Pays-Bas, (Fredericton). The route between Saint-John and Sainte-Anne-des-Pays-Bas was not the easiest and it is obvious that this journey presented challenges for our protagonists. The Acadians of the Pembroke were planning to spend the winter there, from February to the spring of 1756.

They may have a form of freedom, but life is not easy because there is a shortage of food. In addition, to the 400 already established in Sainte-Anne, it was now necessary to feed another group of 232 people. The survivors of the Pembroke would like to go to Québec City. Following a request from them, Vaudreuil replied to them on August 6, 1756, to go to Miramichi! We know that they are still in Sainte-Anne-des-Pays-Bas during the summer because Prudent Robichaud died there before the departure for Quebec! (Source: Placide Gaudet)

André-Carl Vachon in his book “Les déportations des Acadiens et leur arrivée au Québec 1755-1775” (The Deportations of the Acadians and Their Arrival in Quebec 1755-1775), suggests that the Pembroke passengers separated themselves into three distinct groups. The first group of people ascended the Saint John River and settled in Kamouraska. A second, went to the camp Espérance (Hope) at Miramichi, as accepted by Vaudreuil. The third entity went to Ristigouche and Caraquet.

Between the end of August and December 1756: Arrival in Miramichi

The intention of the survivors was to spend the winter in Miramichi from December 1756 to March 1757 then go to Québec City. My impression is that they thought they would find better living conditions because of hunting and fishing and access to ships coming from Québec and France.

But the conditions of life and survival are worse in Miramichi. Some writings reveal that at least 1,000 people died of malnutrition, hunger and disease at Camp Espérance in 1756. It is obvious that there is a general dearth in French Acadia and New France. We learn that the Acadians of Miramichi had to eat beef skins to survive.

As early as May 1757, Boishébert returned 120 Acadians to Québec, for he could not feed them. The first convoy of people from Miramichi arriving in Québec City in 1757 took place on June 13th. Another group from the Pembroke arrived on July 10, 1757.

On August 18, 1757, our ancestor Anne Raymond and her spouse Joseph Landry and their children arrived in Québec City with nearly 150 other Acadians! According to André-Carl Vachon, they arrived on the ship, the Rameau!

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August 18, 1757: Québec City

In this adventure, now a most tragic odyssey, our ancestors may still have hoped that this war between the English and the French of the old countries would end soon and that they would be able to return to the country of their birth, Acadia; Perhaps, they hope to create a new home in New France but their epic journey of more than a year and six months is not yet finished. They are exhausted, they suffer from malnutrition, they have seen famine, they have felt the cold because they are homeless and they know misery and everywhere they see death.

In Québec and in New France, many people help, but there is also corruption by some of the so-called elite to the detriment of the poor Acadians. I encourage you to read Vachon’s book which describes this exploitation.

A new challenge is an epidemic of smallpox, and some blame the Acadian refugees by saying that they are catalysts for this disease, which is false. Vachon traces the origin of this epidemic to the crew of the ship the Leopard, whose port of origin was Brest and who arrived in Québec City on May 31, 1756. The Leopard’s supplies were distributed to Acadians weakened by famine and malnutrition June 17, 1756. Acadians come into contact with infected sailors! The Leopard was burned on August 29, 1756. Between November 1757 and March 1, 1758, there were 330 death notices made at Notre-Dame de Québec. This number excludes Acadians who died outside Québec City, the Hôtel-Dieu and in other parishes. Nearly 1300, Acadians had taken refuge in Québec, during this period of time.

On December 26, 1757, our ancestor Anne Raymond died in Québec City. She was buried the next day. She was a young woman of 33 years.

Her spouse Joseph Landry dit Fraule died on 3 June in Maskinongé.

 

Anne Raymond 1

Death Record

 

The first time I read the register about the death of Anne Raymond, (a few years ago) I was stunned and sad for a while. When I found that the priest had added the word “Acadienne” to the document, I began to check all the pages before and after the mention of my ancestor and it was at this moment that I understood the misfortunes experienced by the Acadians. At that time, I did not know the history of the Pembroke and when I discovered that my “dear little Anne” was a part of this odyssey, I knew that one day I would tell her story.

Anne Raymond 2a

 

Anne Raymond 2b

Pages and pages of Acadian that died…

 

What I have just presented is the story published in various researches and documents. In the next part I want to tell you about the loss of life, experienced by Anne and her family, which explains my choice to call this tragedy, a genocide instead of a deportation or a great upheaval!

Before this pogrom of human destruction, infant mortality was very low in Port-Royal, which means that we know that the children of Acadian families were alive on December 4, 1755. The registries that contain information about births, marriages and deaths help reconstruct the history of a family.

There were 32 families with 232 inhabitants on the Pembroke and I wanted to identify all the relatives of Anne Raymond and her spouse Joseph Landry dit Fraule. First, there are their eight children. Then there are the brothers of Anne and their wives and children. There are also the parents of Joseph Landry dit Fraule and the brothers, sisters and their spouses and their children to consider. Anne’s parents had died. This means that Anne Raymond had close to 40 close relatives on the Pembroke. There were also first cousins, great uncles and aunts but I did not consider them in my research. There are also some members of families who were not on the Pembroke. I’ll talk about them later.

Following are the children of Anne Raymond and Joseph Landry dit Fraule: (No. 15 Delaney)

PR= Port-Royal

Name Birth Marriage Death Spouse
Anne Landry 4, 5 november 1743 PR
Joseph dit Frot 1744 (1750) 6 feb. 1775 Louiseville 19 janvier 1819 Maskinongé (9) (11) Antoinette Lampron Lacharité
Jean Jan.1746 PR
Madeleine 24 april 1748 PR 8 feb. 1773 Sorel 12, 14 oct. 1809 Sorel Pierre Hétu dit Éthier
Marie 24 april 1748 PR
Marie Anne 1750 PR 7 june 1773 Louiseville

11 janv.1785 Maskinongé

22, 23 november 1820 Maskinongé Barnabé Masson

Jean Baptiste Biron

Marguerite * 15, 16 may 1752 PR 8 july 1776 Yamachiche 20 october 1830 Louiseville (26, 28 ) Antoine Désaulniers Lesieur
Charles-Élysée 30 october 1754 PR
Marie Thérèse 21 september 1757 Québec 22 september 1757 Québec

Anne gave birth to nine children. Eight of her children, her spouse and herself were deported at the same time. The oldest of the eight deported children, Anne was 12 years old and the youngest, at that time, Charles was a baby a little over a year old. The youngest member of the family, Marie Thérèse was born in exile in Québec City on September 21, 1757 and she died the following day. She was not on the Pembroke. She was probably conceived in January 1757 and perhaps later (in Miramichi) which would mean that she would have been born prematurely!

Of the nine children, only four of them survived deportation, the capture of the Pembroke, exile in Saint John, Sainte-Anne-des-Pays-Bas, Miramichi, Québec, and the death of their mother. I am suggesting that if the four children who died would have died in Québec or in New France, they would be recorded in the registers. Delaney indicates that Anne, Jean, Marie and Charles-Élysée were on the Pembroke. I assume that they died between December 5, 1755, the date of embarkation and their arrival in Québec City, August 18, 1757. Unfortunately, no document indicates the date of death. Five of her nine children died.

Madeleine, Joseph, Marie Anne and our ancestor Marguerite lived through the deportation, the capture of the Pembroke, the life in exile in Saint-Jean, Sainte-Anne-des-Pays-Bas, Miramichi,, smallpox, malnutrition, the death of their siblings and the death of their mother. Joseph Landry was almost 13 years old, Madeleine Landry was over 9 years old, Marie Anne was about 7 years old and Marguerite our ancestor was 5 years old when their mother died.

Anne Raymond’s parents were François Raymond and Anne Comeau. Their children were:

PR = Port Royal

Name Birth Marriage Death Spouse
Jean Baptiste Raymond (19m) 4 décember 1710 PR 23 october 1730 PR 26 décember 1757

Québec

Josephte d’Entremont (19f)
François Raymond 18 april 1713 PR 22 april 1748 Grand Pré 13 déc. 1758 (Duke Williams) Cécile Landry
Joseph Raymond (20m) 7 décember 1716 PR 13 jan. 1747 PR 17,18 nov. 1768 St Joachim Josephte Landry (20f)
Charles Raymond (18m) 16 july 1719 PR 24 nov. 1749 PR 25, 26 déc 1791 Deschambault Madeleine Petitot Sincennes (18f)
Jacques Raymond 25 july 1721 PR 3 feb 1749 PR 4 jan. 1803 Yamaska Marie Claire Pellerin
Anne Raymond (15f) 11 feb. 1724 PR 21 jan. 1743 Port Royal 26, 27 déc. 1757 Québec Joseph Landry dit Fraule (15m)

On the Pembroke were embarked three of the five brothers of Anne Raymond as well as their wives and children. Delaney identified them as families (19): Jean Baptiste Raymond (20): Joseph Raymond and (18): Charles Raymond.

Family (19) Jean Baptiste Raymond and Josephte Mius d’Azy d’Entremont:

Note: This family is the only family from the Pembroke, which, according to some sources seems to have traveled up the Saint John River to settle in Kamouraska with other Acadian families. I will rather say that some of the children of Jean-Baptiste Raymond of Marie Josephte Mius d’Azy made the journey, but the parents went to Île Saint-Jean. It is certain that the parents were the first of the Pembroke to arrive at Québec on August 27, 1756.

Name Birth Marriage Death Spouse
Jean Baptiste Raymond (19m)

father

1, 4 décember1710 PR 23 october 1730 PR 26 décember 1757 Québec Josephte Mius d’Azy d’Entremont (19f)
Josephte Mius d’Azy d’Entremont (19f) mother 1706 PR 23 october 1730 PR d 14 déc.1757 Québec Jean Baptiste (19m) Raymond
François 13 décember 1731 PR 18 jan. 1753Port Royal Déported to Massachusetts Isabelle Richard
Marie Anne 1734 1756 St Jean River 10 september 1757 Kamouraska Joseph Boucher
Marie Joseph 28 jan. 1736 PR
Anne 6,8 april 1738 PR 21 june 1762 Kamouraska 17 april 1771 Kamouraska Michel Gueret dit Dumont
Marguerite 6, 8 april 1738 PR 4,5 décember 1757 Québec
Jean-Baptiste 10 11 aug. 1740 PR 11 jan. 1768 Kamouraska 14 16 feb. 1802 Kamouraska Catherine Boucher
Joseph 25 aug. 1742 PR
Pierre 12,13 june 1746 PR 14,15 décember 1757 Québec
Cécile Vénérande 18 aug. 1748 PR 19, 20 décember 1757 Québec
Félicité 23,24 feb. 1751 PR
Brigitte 1753 PR 13 décember 1757 Québec
Rosalie April 1755 7,8 september 1756 Québec

Francois was not on the Pembroke. So there were 11 children on the ship. Both parents died in 1757 in Québec City. Only two children survived. Of the nine who died, we can identify the burial of six. We cannot find the death certificates of Marie Joseph, Joseph and Félicité and I assume that they died between December 5, 1755, the date of embarkation and their arrival in Quebec City on August 26, 1756.

Family (20) Joseph Raymond and Josephte Landry:

Name Birth Marriage Death Spouse
Joseph Raymond (20m) father 7 décember 1716 PR 13 jan. 1747 PR 17, 18 nov. 1768 St Joachim Josephte Landry (20f)
Josephte Landry (20f ) mother 21 april 1718 PR 13 jan. 1747 PR 5 feb. 1758 Québec Joseph Raymond (20m)
Marie Josephte 29 april 1747 PR
Joseph 20 april 1750 PR 2 aug. 1773 Saint Joachim Montmorency Après 1800 Josephte Rancourt
Pierre David 14 décember 1752 PR 5 feb. 1758 Québec

The mother died, the father died 10 years later. Only Joseph survived. Pierre David died in 1758 and Marie Josephte died between December 5, 1755, the date of embarkation and their arrival in Québec City on 18 August 1757.

Family (18) Charles Raymond and Madeleine Saint Cennes (Sincennes)

Name Birth Marriage Death Spouse
Charles Raymond (18m) father 16 july 1719 PR 24 nov. 1749 PR 25, 26 déc 1791 Deschambault Madeleine Sincennes (18f)
Madeleine Sincennes (18f) mother 25 décember 1722 PR 24 nov. 1749 PR 1, 2 november 1805 Charles Raymond (18m)
Marie Josephte 8 september 1750 PR
Isabelle 20, 21 september 1753 PR 6 feb 1787 Deschambault 12 september 1807 Deschambault Simon Gauthier
Marguerite 1756 7, 8 september 1758
Marie 1757 1777 1790 Eustache Belisle
Louis 1762 Deschambault 1793 Marguerite Mayrand
Charles 1764 1784 Françoise Montambault

The parents survived as well as Isabelle. Marguerite died in Québec City and Marie Josephte died between December 5 1755, the date of embarkation and their arrival in Québec City on August 18, 1757. Three children were born after 1757.

The in-laws of Anne Raymond, Jean Baptiste Landry and Anne Petitot known as Saint Seine (Sincennes) were also on the same boat.

Family (14) Jean Baptiste Landry and Anne Petitot Saint-Seine (Sincennes)

Name Birth Marriage Death Spouse
Jean-Baptiste Landry (14h) père 1693 Port-Royal 11 jan. 1717 Port-Royal 23, 24 décember 1757 Anne Petitot Saint-Seine (Sincennes) (14f)
Anne Petitot Saint-Seine (Sincennes) (14f) mère 1695 Port-Royal 11 jan. 1717 Port-Royal 15 16 may 1759 Québec Jean-Baptiste Landry (14h)
Joseph dit Fraule (15h) (see above) 31 jan.1718 PR

29 march 1718 b

21 jan. 1743 PR 3 june 1786 Maskinongé Anne Raymond (15f)
Jean Baptiste Landry 1721 Port Toulouse 1744 before 1749 ?? Marie Comeau
Pierre Landry dit Penot (16m) : see after (16) 1723 30 june 1751 PR

26 jan. 1761 L’Assomption

Le 5, 6 march 1804 Maskinongé Euphrosine Doucet Maillard (16 f)

Isabelle Leblanc

Claude Landry 1725 P Toulouse Before 1755
Charles Landry 1733 P Toulouse 8 april 1758 Québec
Marie Josephe Landry 17, 18 aug. 1734 PR
Anne Landry 1739 20 décember 1757 Québec
Marguerite Landry 9 10, march 1739 PR 8 feb. 1762 Sorel 18, 20 décember 1809 Maskinongé Charles-Élysée Doucet

Both parents died shortly after arriving in Québec City. Marie-Josephte Landry died between December 5, 1755, the date of embarkation and her arrival in Québec City, on 18 August 1757. Anne Landry died on December 20, 1757. Charles Landry died on April 8, 1758 in Québec City. Joseph, Pierre and Marguerite are considered in other tables. Of the two parents and four children considered in this family, number 14, only Marguerite survived.

Family (16) Pierre-Jacques Landry and Euphrosine Doucet (Maillard)

Name Birth Marriage Death Spouse
Pierre Landry (16m) father 1723 30 june 1751 PR

26 jan. 1761 L’Assomption

Le 5, 6 march 1804 Maskinongé Euphrosine Doucet Maillard (16f)

Isabelle Leblanc

Euphrosine Doucet Maillard (16f) mother 5 jan. 1723 PR 30 june 1751 PR Before le 9 july 1758 Pierre Landry (16m)
Joseph Landry dit Penot 1752 13 feb. 1778 Sorel Le 7, 9 june 1834
Pierre 1754 8, 9 july 1758 Québec

In this family the mother died before July 9, 1758, the date of the death of her son Pierre. The son Joseph Landry dit Penot survived as well as the father who in a second marriage became the father of six other children.

I did not consider the data concerning the sister of Jean-Baptiste Landry, Marguerite Landry (4f) wife of Denis Petitot dit Sincennes (4m) brother of Anne Petitot dit Sincennes. (Two brothers married to two sisters) I did not consider either his brothers, Claude Landry (17h) husband of Marie Babineau (17f) or Joseph Landry (21h) husband of Jeanne Robichaud (21f) and their children because they were the great uncles and great aunts and cousins ​​of Anne Raymond and Joseph Landry dit Fraule! There would be a lot more tragedy to deal with!

Of course, in this Acadian community, several people were related. I focus here only on children, parents, brothers and sisters, brothers-in-law, nieces and nephews of Anne Raymond and her spouse Joseph Landry dit Fraule, who were deported on the Pembroke.

On December 5, 1755, about 44 members of this family were forced in spite of themselves, to embark on a ship which was to lead them to perdition. Within a short time nearly 29 of these brave people perished! In addition, one of Anne’s brothers, François Raymond and all his family drowned in the shipwreck of the Duke Williams. Another story that needs to be told! I do not know the fate of her brother Jacques, nor of certain nephews and nieces who were deported.

The deaths of the Raymond-Landry family.

Between December 5, 1755 and August 18, 1757. Probable death of her daughter Anne Landry.
Between December 5, 1755 and August 18, 1757. Probable death of her son Jean Landry.
Between December 5, 1755 and August 18, 1757. Probable death of her daughter Marie Landry.
Between December 5, 1755 and August 18, 1757. Probable death of her son Charles-Élysée Landry.
Between December 5, 1755 and August 18, 1757. Probable death of her niece Josephte Raymond (daughter of J.B. Raymond and Josephte Mius d’Azy)
Between December 5, 1755 and August 18, 1757. Probable death of her nephew Joseph Raymond, (son J.B. Raymond and Josephte Mius d’Azy)
Between December 5, 1755 and August 18, 1757. Probable death of her niece Félicité Raymond (fille de J.B. Raymond and Josephte Mius d’Azy)
Between December 5, 1755 and August 18, 1757. Probable death of her niece Marie Josephte Raymond, (daughter of Joseph Raymond and Josephte Landry)
Between December 5, 1755 and August 18, 1757. Probable death of her niece Marie Josephte Raymond (daughter of Charles Raymond and Madeleine Saint-Seine (Sincennes)
Le 7 septembre 1756 Death of her niece Rosalie (daughter of J.B. Raymond and Josephte Mius d’Azy)
1757
Le 10 septembre 1757 Death of her niece Marie-Anne Raymond (daughter of J.B. Raymond et Josephte Mius d’Azy) after the birth of her child in Kamouraska.
Le 21 septembre 1757 Birth of her daughter Marie-Thérèse Landry in Québec
Le 22 septembre 1757 Death of her daughter Marie-Thérèse Landry in Québec
Novembre 1757 Start of smallpox epidemic in Québec
Le 4 décembre 1757 Death of her niece Marguerite Raymond (daughter of J.B. Raymond and Josephte Mius d’Azy) à Québec.
Le 13 décembre 1757 Death of her niece Brigitte Raymond (daughter of J.B. Raymond and Josephte Mius d’Azy) à Québec.
Le 14 décembre 1757 Death of her sister-in-law Josephte Mius d’Azy à Québec. (wife of J.B. Raymond) à Québec
Le 14 décembre 1757 Death of her nephew Pierre Raymond, (son of J.B. Raymond and Josephte Mius d’Azy) à Québec
Le 19 décembre 1757 Death of her niece Cécile Vénérande Raymond (daughter of J.B. Raymond and Josephte Mius d’Azy)
Le 20 décembre 1757 Death of her sister-in-law Anne Landry in Québec.
Le 23 décembre 1757 Death of her father in-law, Jean-Baptiste Landry dit Fraule in Québec.
Le 26 décembre 1757 Death of her brother Jean Baptiste Raymond in Québec.
Le 26 décembre 1757 Death of Anne Raymond in Québec.
Le 5 février 1758 Death of her sister-in-law Josephte Landry in Québec (spouse of Joseph Raymond)
Le 5 février 1758 Death of her nephew Pierre David Raymond à Québec, (son of Joseph Raymond et Josephte Landry)
Le 1 mars 1758 End of smallpox epidemic in Québec
Le 8 avril 1758 Death of her brother-in-law, Charles Landry in Québec.
Le 8 juillet 1758 Death of her nephew Pierre Landry (son of Pierre Landry et Euphrosine Doucet Maillard)
Avant le 9 juillet Death of her sister-in-law, Euphrosine Doucet Maillard
Le 7 septembre 1758 Death of her niece Marguerite Raymond (daughter of Charles Raymond and Madeleine Petitot Saint-Seine (Sincennes)
Le 15 mai 1759 Death of her mother-in-law,Anne Petitot Saint-Seine (Sincennes)
I wish to thank:

Monsieur Stephen White: auteur du Dictionnaire généalogique des familles Acadiennes

Monsieur Paul Delaney: auteur de : “La reconstitution d’un rôle des passagers du Pembroke” dans les Cahiers de la Société historique acadienne, vol. 35 nos 1 et 2, janvier-juin 2004.

Madame Lucie Leblanc Consentino: auteur du meilleur site au sujet des Acadiens à (Acadian Home) à: http://www.acadian-home.org/PD-Pembroke.html

Monsieur Placide Gaudet pour tous ses écrits.

Monsieur André-Carl Vachon: auteur de “Les déportations des Acadiens et leur arrivée au Québec 1755-1775”

 

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Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those individuals who took the time to help me out. I also thank the persons who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts

 

 

 

 

 

 

Marie Pichon imprimeure…et ses conjoints Philippe Gaultier et Charles Sevestre, imprimeurs! Marie Pichon: A Family of Printers and Publishers!

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Marie Pichon imprimeure… et ses conjoints Philippe Gaultier et Charles Sevestre, imprimeurs!

par Robert Bérubé

The English version follows the French one.

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Philippe Gaultier est né vers 1592 à Clermont-Ferrand. Il est le fils de Thibault Gaultier et d’Anne Curier.

Le 10 juin 1618, à Saint-Sulpice de Paris, il épousa Marie Pichon.

Marie Pichon est née vers 1598, à Saint Germain de Paris. Elle est la fille de Philippe Pichon et de Médarde Vacquemoulin. Philipe épousa Médarde Vacquemoulin, le 28 décembre 1588, à Paris. Philippe Pichon est un maître tourneur en bois.

Philippe Gaultier et Marie Pichon sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Guillaume dit Lachenaye 1618? (1622) Saint Étienne du Mont, Paris 19 octobre 1648 Québec 26 juillet 1657 Québec Esther De Lambour (Lafeuille)
Claude 22 déc. 1623       Saint Étienne du Mont, Paris
Catherine

 

8 juillet 1626 Saint Étienne du Mont, Paris 13 mai 1638 Québec Après le 3 août 1702 Québec Denis Duquet
Charles dit Boisverdun 2 octobre 1628 Saint Étienne du Mont, Paris 1 août 1656 Québec 29 février 1703 Sainte Foy (ou le 9) Catherine Camus (Le Camus)
Jean Le 5 octobre 1630

Philippe Gaultier est un maître imprimeur à Paris. En novembre 1612, il avait été reçu apprenti à Paris. Le 27 mai 1618, il demeure à l’Île du Palais, rue Traversante. Il devient maître imprimeur le 9 janvier 1625. Il tient boutique rue des Amandiers, à l’enseigne du Pélican, ensuite sur le Pont Neuf, du Côté des Augustins et en 1631 au Palais.

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En 1625, il imprime au moins quatre livres dont “L’Entretient des Vieillards ou Miroir dans lequel ils verront les avantages de leur âge pour leur consolation”. En 1626, il en imprime quatre autres dont “La Cognoissance de la bonne et mauvaise fortune” de Djabir ibn Hayyan ibn ‘Abd Allah al Küfi ai Sufu, dit Geber. En 1627, “Les fleurs du grand Guidon” est un des cinq livres imprimés. De 1628 à 1631 nous repérons au moins six livres imprimés. Gaultier imprime en français, en latin et en langue arabe.

Philippe Gauthier décède et est enterré le (13?) 31 août 1631 à Paris. Sa sépulture est à Saint Étienne du Mont. Avant son décès, il avait commencé l’impression d’un livre.

Devenue veuve, Marie Pichon complète l’impression de ce livre en 1632 donc, elle devient imprimeure. Le titre du livre est “La conférence et entrevuë d’Hippocrate et de Démocrite, tirée du grec et commentée par Marcellin Bompart”. (sic)

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Vers 1632, la veuve Marie Pichon épousa Charles Sevestre à Paris.

Charles Sevestre est le fils de Charles Sevestre, père et de Marguerite Petitpas. Il est né le 17 janvier 1609, à Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme.

Marie Pichon et Charles Sevestre sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Marie Denise 29 octobre 1632 Saint Étienne du Mont, Paris 18 juin 1646 Québec              4 août 1659 Québec 14 décembre 1700        Québec Antoine Martin Montpellier Philippe Neveu
Marguerite av. 1635 France 8 avril 1652 Québec 26 novembre 1720 Ste Anne Beaupré Étienne Lessard
Ignace dit Desrochers 12 novembre 1636 Québec 22 juin 1661 Québec
Marie Madeleine 2 janvier 1639 Québec 22 octobre 1653 Québec   22 février 1672 Québec 7 novembre 1706 Québec Jacques Loyer Latour          Louis de Niort
Jeanne 29 décembre 1641 Québec 5 janvier 1648 Québec
Catherine 25 juillet 1644 (1645?) Québec 19 février 1658 Québec 24 janvier 1670 Québec Louis Rouer Devilleray
Charles III 20 novembre 1646 Québec 5 avril 1661 Montréal

Charles est né dans une famille d’imprimeurs et de libraires. Son père aussi nommé Charles Sevestre avait imprimé plus de 40 livres. Parmi les plus connus sont: “Les jours et les nuicts du sr de la Fontan (Jean de la Fontaine)” en 1606, “Les essais de Michel seigneur de Montaigne” en 1608 et 1611, “La Toyson d’or en 1612”.

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Je vous encourage à visiter la page extraordinaire au sujet des imprimeurs Philippe Gaultier, Charles Sevestre et les ancêtres de Charles Sevestre créée par Denis Savard à: http://savart.info/ (Famille Gaultier et Savard)

Charles Sevestre fils, est reçu maître imprimeur à Paris le 19 mai 1633. Entre 1632 et 1634, il publie au moins 14 livres dont : “Le second tome du Parnasse des chansons à danser” et “l’Ouverture de L’escolle de philosophie transmutatoire metallique”.

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Il est difficile de comprendre pourquoi Marie Pichon, son conjoint Charles Sevestre, ses enfants, Guillaume, Catherine et Charles Gauthier et Denise et Marguerite Sevestre ont décidé de venir s’établir en Nouvelle-France, en 1636. En plus, sa belle-mère Marguerite Petitpas et ses beaux-frères Thomas, Jacques et Étienne Sevestre faisaient partie de l’aventure! De plus, Marie a quitté la France et elle était enceinte, car son fils Ignace est né le 12 novembre 1636. Ces imprimeurs, imprégnés dans un monde de culture à Paris, semblent avoir été obligés d’abandonner la pratique de leur métier car il n’y a pas d’imprimeries en Nouvelle-France.

Les affaires des imprimeurs Sevestre semblaient prospères en France mais ils ont été victimes de leurs propres maladresses. Selon Jacques Mathieu et Eugen Kedl dans “Les Plaines d’Abraham: le culte de l’idéal” les Sevestre, “publièrent quelques traités d’alchimie et des écrits de religion huguenote et calviniste, orientations que le parlement de Paris condamne avec force dans les années 1630. La famille Sevestre préféra vraisemblablement s’expatrier dans une lointaine colonie et s’y faire oublier”.

L’arrivée de la famille Pichon-Gauthier-Sevestre augmentait la population chétive d’Européens en Nouvelle-France. La mère des frères Sevestre, Marguerite Petitpas née vers 1585 est décédée quatre ans après la traversée, le 13 septembre 1640, “en sa cabane au Cap Diamant”!

Charles Pichon, notre ancêtre, est le seul frère à laisser une descendance sur le territoire de l’Amérique. Le PRDH, identifie deux frères et ils sont Jacques et Étienne. En plus des deux le fichier Origines identifie Thomas comme frère.  Certains affirment “qu’on perd la trace de Thomas peu de temps après son arrivée en Nouvelle-France”.

En 1641, Charles Sevestre est un « habitant demeurant aud. Québec ». En 1645, il est commis du magasin. Le 23 août 1648, il se fait élire syndic de la Communauté des Habitants. Il initie les travaux de la première église de Trois-Rivières en 1649. Le 8 mai 1651, il devient le premier juge-prévôt de la seigneurie de Lauzon. En 1651, il occupe la position de lieutenant particulier, civil et criminel, de la Sénéchaussée de Québec. Durant sa vie active en Nouvelle-France, il a acquis plusieurs territoires. Il a fait au moins trois voyages aller-retour en France pour régler des affaires de famille.

En reconnaissant les réalités difficiles pour les femmes de la nouvelle colonie, il suffit d’observer les faits suivants : Catherine Gaultier avait 12 ans lorsqu’elle a épousé Denis Duquet qui en avait 23! Elle devient veuve en 1675 et, elle se fait connaître comme une femme d’affaires exceptionnelle. Denise Sevestre a 14 ans et son conjoint Antoine Martin dit Montpellier en a 58, lors de son premier mariage! Presque trois mois après le décès d’Antoine, elle épouse Philippe Neveu, elle a 27 ans et lui en a 25. Nous apprenons le fait qu’elle est « séparée de bien » d’avec Philippe quelques années avant son décès! Marguerite Sevestre a 16 ans lorsqu’elle épousa Étienne Lessard, 29 ans. Madeleine en a 14, et Jacques Loyer en a 27. Catherine a 14 ans et Louis Rouer en a 29 lors de son mariage!

Charles Sevestre fils est décédé le 8 décembre, 1657 et il a été enterré le lendemain, sous son banc d’église.

À la suite du décès de Charles Sevestre, une dispute a eu lieu entre les enfants héritiers de Charles. Les terres des Plaines d’Abraham étaient divisées entre Denise Sevestre, Marguerite Sevestre et Catherine Sevestre. C’est Catherine qui hérita des terres!

Les enfants de Marie Pichon, Claude et Jean Gaultier sont probablement décédés en bas âge en France, son fils Guillaume Gaultier est décédé le 26 juillet 1657. Sa fille Jeanne Sevestre est morte à l’âge de sept ans. Son gendre Antoine Martin est décédé en 1659, cependant, il était 12 ans plus vieux que sa belle-mère. Sa plus grande tristesse est probablement le décès de son plus jeune fils, Charles III, qui s’est noyé près de Montréal, le 5 avril 1661. Son corps n’a pas été trouvé et Marie est morte moins d’un mois après.

Marie décède le 3 mai, 1661 à Québec. Elle est enterrée le lendemain sous son banc, dans l’église, près de son conjoint. Son fils Ignace est décédé le 22 juin de la même année! Il a été tué dans une attaque Iroquoise.

Marie Pichon est l’ancêtre de certains Gaultier, des Duquet, de certains Martin, des Neveu et des Lessard. Il n’y a pas de descendance Sevestre!

La personne qui m’a fait découvrir les trois ancêtres présentés aujourd’hui est madame Marie Vaillancourt par son site “Petites histoires de nos ancêtres en Nouvelle-France”. Les histoires fascinantes de madame Vaillancourt ont définitivement influencé ma décision de rédiger la petite histoire de mes ancêtres sur le présent blogue!

Dans son histoire “Imprimeurs à Paris” elle parle des trois ancêtres. http://histoiresdancetres.com/vaillancourt/imprimeurs-a-paris/

Marie Vaillancourt fait aussi référence à un autre site, celui de monsieur Denis Savard. Un excellent site qui se démarque par les recherches poussées de monsieur Savard. http://savart.info/imprimeurs/ et en particulier http://savart.info/gaultier/gaultier2/

Je remercie madame Vaillancourt et monsieur Savard d’avoir partagé le fruit de leurs recherches!

Il y a quatre lignées de descendance de Marie Pichon à moi.

Gaultier-Blain-moi Gaultier-Fréchette-moi
Marie Pichon

Charles Gaultier (Boisverdun)

Claire-Françoise Gaultier (Boisverdun)

Pierre Aubertin

Marie Josphte Aubertin

Louis Quay (Éthier-Dragon)

Jean Baptiste Quay (Éthier-Dragon)

Zoé Quay (Éthier-Dragon)

Marguerite Blain

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Marie Pichon

Catherine Gaultier

Pierre Duquette

Anne Duquette

Anne Marguerite Thomas

Marie Anne Papilleau (Périgny)

François Lefebvre (Villemure)

Pélagie Lefebvre (Villemure)

Félicité Rivard (Laglanderie)

Joseph 1 Fréchette

Joseph 2 Hermidas Fréchette

Lucienda Fréchette

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Gaultier-Fortin-moi Sevestre-Fréchette-moi
Catherine Gaultier

Françoise Duquette

Louis Joseph Morel (de la Durantaye)

Charles Alexandre Morel (de la Durantaye)

Charles Joseph Morel (de la Durantaye)

Jean Marie Morel (de la Durantaye) (Briand)

Xavier Briand

Lidia Briand

Pierre 2 Fortin

Maria Fortin

Huguette Marion

Robert Bérubé

Marie Pichon

Denise Sevestre

Madeleine Neveu

Madeleine Cadieux

Madeleine Michaud

Jeanne Dionne

Louis 2 Dubé

Vincent Dubé

Olive Dubé

Joseph Paquin

Olive Paquin

Lucienda Fréchette

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

Pour les intéressées et intéressés, je vous encourage à vous inscrire à mon site Facebook! https://www.facebook.com/groups/394084010943300/

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Marie Pichon, Philippe Gaultier and Charles Sevestre : A Family of Printers and Publishers!

by Robert Bérubé

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Philippe Gaultier, was born in 1592 in Clermont-Ferrand, France. He is the son of Thibault Gaultier and Anne Curier.

On June 10th, 1618, in Saint-Sulpice of Paris, he married Marie Pichon. Marie Pichon was born around 1598, in Saint Germain of Paris. She is the daughter of Philippe Pichon and Médarde Vacquemoulin. Philipe married Médarde Vacquemoulin on December 28th, 1588, in Paris. Philippe Pichon is a master wood turner.

Philippe Gaultier and Marie Pichon are parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Guillaume dit Lachenaye 1618? (1622) Saint Étienne du Mont, Paris 19 oct. 1648 Québec 26 july 1657 Québec Esther Delambour (Lafeuille)
Claude 22 déc. 1623 Saint Étienne du Mont, Paris
Catherine 8 july 1626 Saint Étienne du Mont, Paris 13 may 1638 Québec After Aug. 3, 1702 Québec Denis Duquet
Charles dit Boisverdun 2 oct. 1628 Saint Étienne du Mont, Paris 1 aug. 1656 Québec 29 feb. 1703 Sainte Foy (or 9th) Catherine Camus (Le Camus)
Jean 5 oct.1630

Philippe Gaultier is a master printer in Paris. In November, 1612, he had been accepted as an apprentice in Paris. On May 27th, 1618, he lived on Île du Palais, on Traversante Street. He became a master printer on January 9th, 1625. He owned a shop on “rue des Amandiers in Paris” at the “enseigne (sign) du Pélican”. After this he had a boutique on Pont Neuf on the Côté of the Augustins and in 1631 at the Palace.

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In 1625, he published at least four books, of which “L’Entretient des Vieillards ou Miroir dans lequel ils verront les avantages de leur âge pour leur consolation”. In 1626, he prints four others among which “La Cognoissance de la bonne et mauvaise fortune” de Djabir ibn Hayyan ibn ‘Abd Allah al Küfi ai Sufu, dit Geber. En 1627, “Les fleurs du grand Guidon” is one of five printed books. From 1628 till 1631 we identify at least six printed books. Gaultier prints in French, in Latin and in the Arabic language.

Philippe Gauthier dies and is buried (13?) on August 31st, 1631 in Paris. His burial is at Saint-Étienne-du-Mont. Before he died, he had started the publication of a book.

The widow, Marie Pichon completes the printing of this book in 1632 thus, she becomes a woman publisher. The title of the book is “La conférence et entrevuë d’Hippocrate et de Démocrite, tirée du grec et commentée par Marcellin Bompart”. (sic)

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In 1632, the widow Marie Pichon married Charles Sevestre in Paris.

Charles Sevestre is the son of Charles Sevestre, father and of Marguerite Petitpas. He was born on January 17th, 1609 in Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme.

Marie Pichon and Charles Sevestre are parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Marie Denise 29 october1632 Saint Étienne du Mont Paris 18 june 1646 Québec              4 aug. 1659 Québec 14 déc. 1700 Québec Antoine Martin Montpellier Philippe Neveu
Marguerite before 1635 France 8 april 1652 Québec 26 november 1720 Ste Anne Beaupré Étienne Lessard
Ignace dit Desrochers 12 november 1636 Québec 22 june 1661 Québec
Marie Madeleine 2 jan. 1639 Québec 22 october 1653 Québec            22 feb. 1672 Québec 7 november 1706 Québec Jacques Loyer Latour        Louis de Niort
Jeanne 29 décember 1641 Québec 5 jan. 1648 Québec
Catherine 25 july 1644 (1645?) Québec 19 feb. 1658 Québec 24 jan. 1670 Québec Louis Rouer Devilleray
Charles III 20 november 1646 Québec 5 april 1661 Montréal

Charles was born in a family of printers and booksellers. His father, Charles Sevestre senior had printed more than 40 books. Among the most known are: “Les jours et les nuicts du sr de la Fontan (Jean de la Fontaine)” in 1606, “Les essais de Michel seigneur de Montaigne” in 1608 and 1611, “La Toyson d’or” en 1612.

toison 1612

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I encourage you to visit a page of exceptional quality, regarding the printers Philippe Gaultier, Charles Sevestre and the ancestors of Charles Sevestre created by Denis Savard in: http: / savart.info / (Gaultier et Savard family).

Charles Sevestre son was recognised as a master printer in Paris on May 19th, 1633. Between 1632 and 1634, he publishes at least 14 books among which: “Le second tome du Parnasse des chansons à danser” et “l’Ouverture de L’escolle de philosophie transmutatoire metallique”.

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It is difficult to understand why Marie Pichon, her spouse Charles Sevestre, her children, Guillaume, Catherine and Charles Gautier and Denise and Marguerite Sevestre decided to establish themselves in Nouvelle-France, in 1636. Besides, her mother-in-law Marguerite Petitpas and her brothers-in-law Thomas, Jacques and Étienne Sevestre were part of the adventure! Furthermore, Marie left France and she was pregnant because her son Ignace was born on November 12th, 1636. These printers (publishers) left a world of culture in Paris and it seems that they had been obliged to abandon their trades because there are no printing houses in Nouvelle-France.

The business affairs of the printers Sevestre seemed prosperous in France, but they were victims of their own clumsiness. According to Jacques Mathieu and Eugen Kedl in “Les Plaines d’Abraham: le culte de l’idéal” Sevestre, “published some treatises of alchemy and the papers of the Huguenot and Calvinist religion , and orientations which the parliament of Paris condemns with force in the 1630s. The Sevestre family most probably preferred to emigrate in a distant one colony and be forgotten”.

The arrival of the Pichon-Gauthier-Sevestre family augmented significantly the small European population The mother of the Sevestre brothers, Marguerite Petitpas born in 1585 died four years after her arrival, on September 13th, 1640, “in her hut on the Cape Diamant”!

Charles Pichon, our ancestor, is the only brother to leave a descendance on the North American territory. The PRDH, identifies two brothers and they are Jacques and Étienne. Besides these two, the fichier “Origines” also recognizes Thomas “whose trace was lost in Nouvelle-France”.

In 1641, Charles Sevestre is a “habitant living in Québec”. In 1645, he is the merchant of the store. On August 23rd, 1648, he is elected as the “syndic de la Communauté des Habitants” (the management agent of the Community of the habitants). He initiates the building of the first church of Trois-Rivières in 1649. On May 8th, 1651, he becomes the first judge-provost of the seigneury of Lauzon. In 1651, he occupies the position of the “particulier” civil and criminal lieutenant, of the sénéchaussée of Quebec. In Nouvelle-France, he acquired several territories. He made three return journeys to France to settle family affairs.

To recognize difficult realities for the women of the new colony, one only needs to observe the following facts: Catherine Gaultier, was 12 years old when she married Denis Duquet who was 23! She becomes a widow in 1675 and became known as an exceptional businesswoman. Denise Sevestre is 14 years old and her spouse Antoine Martin dit Montpellier is 58 years of age! Almost three months after the death of Antoine, she became the spouse of Philippe Neveu, She is 27 years old and he is 25. We learn the fact that she ” is separated from from Philippe a few years before her death! (Séparation de biens) Marguerite Sevestre is 16 years old when she marries Étienne Lessard, aged 29. Madeleine is 14 whereas Jacques Loyer is 27 years old. Catherine is 14 years and Louis Rouer is 29 when they marry!

Charles Sevestre died on December 8th, 1657 and was buried the next day, under his church pew.

Following the death of Charles Sevestre, a quarrel took place between the children who were the heirs. The lands that he owned on the Plains of Abraham were divided between Denise Sevestre, Marguerite Sevestre and Catherine Sevestre. They agreed to hold a lottery to see which one of the three would get the land. It is Catherine, who inherited the properties.

The children of Marie Pichon, Claude and Jean Gaultier probably died very young in France, her son Guillaume Gaultier died on July 26th, 1657. His daughter Jeanne Sevestre died at the age of seven. Her son-in-law Antoine Martin died in 1659, however, he was 12 years older than his mother-in-law. Her biggest sadness is probably the death of her youngest son, Charles III, who drowned himself near Montréal, on April 5th, 1661. His body was not found and Marie died less than a month later.

Marie dies on May 3rd, 1661 in Québec. She is buried the next day under her bench in the church near her spouse. Her son Ignace died on June 22nd of the same year! He was killed in an attack by the Iroquois.

Marie Pichon is the ancestor of certain Gaultier, the Duquet, certain Martin, the Neveu and Lessard. There are no Sévestre descendants!

The person who made me discover the three ancestors that I write about today is madame Marie Vaillancourt in her site : “Petites histoires de nos ancêtres en Nouvelle-France”. (Short stories of our ancestors in Nouvelle-France”. Madame Vaillancourt’s fascinating stories definitively influenced my decision to draft the short stories about my ancestors on the present blog! In her story ‘Imprimeurs à Paris” (Printers in Paris) she speaks about these three ancestors. http://histoiresdancetres.com/vaillancourt/imprimeurs-a-paris/

Vaillancourt made reference also to another site, that of the Monsieur Denis Savard. An excellent site which distinguishes itself by Monsieur Savard’s advanced research. http://savart.info/imprimeurs/ and in particular http://savart.info/gaultier/gaultier2/

I thank madame Vaillancourt and Monsieur Savard for having shared their research.

There are four lines that come down to me!

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Marie Pichon

Charles Gaultier (Boisverdun)

Claire-Françoise Gaultier (Boisverdun)

Pierre Aubertin

Marie Josphte Aubertin

Louis Quay (Éthier-Dragon)

Jean Baptiste Quay (Éthier-Dragon)

Zoé Quay (Éthier-Dragon)

Marguerite Blain

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Marie Pichon

Catherine Gaultier

Pierre Duquette

Anne Duquette

Anne Marguerite Thomas

Marie Anne Papilleau (Périgny)

François Lefebvre (Villemure)

Pélagie Lefebvre (Villemure)

Félicité Rivard (Laglanderie)

Joseph 1 Fréchette

Joseph 2 Hermidas Fréchette

Lucienda Fréchette

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

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Catherine Gaultier

Françoise Duquette

Louis Joseph Morel (de la Durantaye)

Charles Alexandre Morel (de la Durantaye)

Charles Joseph Morel (de la Durantaye)

Jean Marie Morel (de la Durantaye) (Briand)

Xavier Briand

Lidia Briand

Pierre 2 Fortin

Maria Fortin

Huguette Marion

Robert Bérubé

Marie Pichon

Denise Sevestre

Madeleine Neveu

Madeleine Cadieux

Madeleine Michaud

Jeanne Dionne

Louis 2 Dubé

Vincent Dubé

Olive Dubé

Joseph Paquin

Olive Paquin

Lucienda Fréchette

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

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Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those individuals who took the time to help me out. I also thank the persons who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts

 

Pierre Renaud dit Canard: Entrepreneur et Maître-Maçon. Pierre Renaud dit Canard, Building Contractor and Master-Mason

 

Maison a gauche

 

Pierre Renaud dit Canard, (Reno, Renault) Entrepreneur et Maître-Maçon

par Robert Bérubé

The English version follows the French one.

Pour les intéressées et intéressés, je vous encourage à vous inscrire à mon site Facebook! https://www.facebook.com/groups/394084010943300/

 

Dans notre histoire, plusieurs de nos ancêtres ont été oubliés et on ne reconnaît pas leurs talents et leurs contributions à la société du temps qui deviendra notre histoire!

Pierre Renaud dit Canard est né le 3 octobre 1699 à Gros Pin faisant partie aujourd’hui de la ville de Charlesbourg. Il a été baptisé le même jour à Saint Charles de Charlesbourg. Il est le fils de Michel Renaud dit Canard et de Marie Renée Réaume.

Le 21 février 1729, à l’Ange Gardien, il épousa Marie Catherine Gariépy, fille de Louis Gariépy et de Catherine Aubert. Marie Catherine est née et a été baptisée le 4 février 1705, à l’Ange-Gardien.

Les ancêtres de Pierre Renaud dit Canard en Nouvelle France sont les personnes nommées ci-dessous. Les caractères en gras indiquent les noms des migrants.

Mathurin Renaud 1

Gabrielle Routy

François Pelletier

Michelle Lachalle*

Jean Réaume

Marie Chevalier

François Chevreau **

Antoinette Thalu ***

Mathurin 2 Renaud

Marie Pelletier

René Réaume

Marie Chevreau

Michel Renaud dit Canard

Marie Renée Réaume

Pierre Renaud dit Canard

* aussi nommée Chaslier ** aussi nommé Catherin *** aussi nommée Étiennette Jallu

Pierre Renaud dit Canard et Marie Catherine Gariépy sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Pierre 28 novembre 1729 Québec 1 septembre 1730 Québec
Pierre Simon 12 février 1731 Québec 26 janvier 1808 Beauport Prêtre : ordonné le 30 mars 1754
Louis 17 décembre 1732 Québec 22 mai 1733 Québec
Marie Louise 19 juin 1734 Québec 14 juillet 1735 Québec
Madeleine Marguerite 27 septembre 1736 Québec
Marie Marguerite 10 avril 1738 Québec 15 février 1762 Beauport 1 janvier 1781 Louiseville Jean Baptiste Desjarlais
Marie Angélique 21 février 1740 Québec 21 novembre 1763 Charlesbourg 22 août 1824?? Alexis Leclerc
Marie Jeanne 14 août 1741 Québec 16 janvier 1765 Beauport 29 avril 1824 Charlesbourg Raphaël Giroux
Marie Josephe 14 octobre 1745 Québec 27 février 1775 Charlesbourg 24 mars 1825 Charlesbourg Jean Marie Renaud Canard
Marie Charlotte 6 juin 1749 Québec

Pierre Renaud dit Canard est un entrepreneur et un maître-maçon. En 1729, il dirige la construction, la réfection et la finition de nombreux édifices de la ville de Québec. Deux de ses oeuvres les plus connues sont l’église de Cap-Santé et une maison bâtie, en 1752, pour le marchand Jean-Baptiste Chevalier à Québec. Il a aussi construit le moulin à vent de l’Hôpital-Général-de-Québec.

Le moulin à vent:

En 1709, les religieuses font ériger un premier moulin à vent en bois. En 1730, après avoir constaté le mauvais état de la structure en bois, elles décident de la remplacer par une tour en pierre. La maçonnerie est réalisée par Pierre Renault et la menuiserie, par Joseph Arnois. Les travaux sont terminés avant 1731. Le moulin à vent de l’Hôpital-Général-de-Québec est représentatif du moulin-tour, et ce qui le distingue est une tour massive en maçonnerie de pierre capuchonnée d’un toit conique et incorporant trois niveaux. Ce modèle est le plus répandu en Nouvelle-France.

Il y avait 18 moulins de ce genre construits à Québec, celui-ci est le seul ayant survécu!

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Marie-Claude Côté 2003 Ministère de la Culture et de Communications

Selon madame Raymonde Gauthier, auteure de la biographie de notre ancêtre dans le “Dictionnaire biographique du Canada”, Pierre Renaud, dit Canard, “appartient à la seconde génération de maçons formée en Nouvelle-France qui se distingua de leurs prédécesseurs par leur faculté d’adapter leur technique aux ressources et au climat du pays. Au XVIIIe siècle, l’industrie de la construction n’était pas des plus florissantes à Québec et les grands entrepreneurs ne pouvaient pas y être très nombreux.”

Maison Chevalier:

En 1676, suite à l’incendie qui ravage la basse-ville, Jean Soullard reconstruit sa maison. Dans les années 1720, une partie de la résidence devient une auberge. L’édifice sert ensuite aux activités commerciales de François-Étienne Cugnet, qui l’a acheté en 1735. L’édifice est en ruine lorsque Jean-Baptiste Chevalier, l’achète en 1752. Situé près des chantiers navals de la ville de Québec, il le remplace par une nouvelle résidence érigée par l’entrepreneur Pierre Renaud dit Canard. Pierre construisit une maison en pierres qui consiste de deux étages et s’ouvrait, à l’origine, sur la rue du Cul-de-Sac. La maison est achevée en 1753! Elle est saccagée lors du siège de Québec en 1759. L’entrepreneur Pierre Delestre dit Beaujour assisté du menuisier Charles Coignac et du charpentier Jean Jeanson, la restaurent après la Conquête. Achevée en 1762, la demeure accueille comme auparavant le magasin et l’entrepôt de Chevalier ainsi que des logements. Cette oeuvre de construction est aujourd’hui accolée aux deux maisons voisines, et l’ensemble est connu sous le nom de maison Chevalier.

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Maquette de Michel Bergeron et Danielle Gosselin; Idra Labrie, photo; Vianney Guindon, plan: Musée de la Civilisation

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 1865 James George Parks: Musée McCord  Gérard Morisset 1954 Archives du Québec Jean-François Rodrigue  2006: Ministère de la Culture et des Communications

 

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 Gilbert Bochenek Gérard Morisset et Luc Noppen 1954: Archives du Québec Jean-François Rodrigue  2006: Ministère de la Culture et des Communications

L’Église Sainte-Famille de Cap-Santé:

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1806 Dessin de Sempronius Stretton : Archives publiques du Canada

L’église de Sainte-Famille, un sanctuaire catholique du rite latin a été construit de 1754 à 1767. L’édifice est inscrit au Registre du patrimoine culturel du Québec et est classé comme immeuble patrimonial. La fiche du site donne la description suivante: “D’un volume imposant, l’édifice en pierre aux murs élevés présente un plan en croix latine composé d’une nef à un vaisseau, d’un transept et d’un choeur plus étroit terminé par une abside en hémicycle. Sa façade monumentale, flanquée de deux tours surmontées de clochers, est animée d’une grande porte, de trois oculus et de trois niches aménagées dans le pignon. La sacristie est greffée à l’abside dans le prolongement du choeur. De plan rectangulaire et à un étage et demi, elle est coiffée, à l’instar de l’église, d’un toit à deux versants légèrement retroussé. L’église fait partie d’un ensemble religieux comprenant notamment un cimetière et un presbytère. Érigée au coeur du noyau ancien de la ville de Cap-Santé, elle s’élève sur une terrasse à proximité du fleuve Saint-Laurent”.

CAP 3b CAP 3c cap_sante_17783 CAP 4a cap_sante_1842_bartlett_print CAP 4b ap_sante_1842_bartlett_print8
1778 Cap Santé Archives Canada  1778 église  Cap Santé 1842 Bartlett Archives Canada  1842 église

Si vous voulez repérer les textes concernant la valeur patrimoniale, les éléments caractéristiques de l’édifice, les informations historiques, l’emplacement et des références concernant ce monument imposant de la Nouvelle-France veuillez vous référer au site suivant: http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=92698&type=bien#.WYj7pLpFzIV

Malheureusement, nulle part dans les textes de Patrimoine Culturel qui parlent de l’église, allez-vous trouver le nom de notre ancêtre Pierre Renaud dit Canard, comme maçon ou entrepreneur du bâtiment! Dans la section des personnes associées on retrouve 13 personnes et le groupe Hobbs Manufacturing! Si ce n’était pas de l’écrit de madame Raymonde Gauthier notre ancêtre aurait été relégué à l’oubli! Pour être juste envers les auteurs du Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec, ils ont une biographie de Pierre Renaud dit Canard, dans lequel l’église est mentionnée mais il n’y a pas de liens avec le site sur l’église! http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=7912&type=pge#.WYs5fLpFzIU

CAP 5b cap_sante_133 CAP 5ccap_sante_12 CAP 5dd 2003-03-010-08-01
 Carte postale  Pierre Lahoud 2004 Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003
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Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003 Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003

Pour confirmer les informations du Dictionnaire Biographique du Canada, je me suis référé au livre: “Histoire du Cap-Santé depuis la fondation de cette paroisse jusqu’à 1830” par l’abbé Félix Gatien. Ce qui est intéressant à apprendre c’est que Pierre Renaud dit Canard a commencé la construction de l’église et de la sacristie sans contrat écrit. Le sept juin 1756, M. Fillion, curé de la paroisse et Pierre Renaud, maçon et entrepreneur de l’église, rédigent un contrat écrit: “pour assurer et confirmer les conditions de ce qui n’avait d’abord été fait que verbalement entre le susdit M. Fillion et le susdit Renaud, au sujet de l’église commencée, et ce, pour plus grande sûreté tant d’une part que de l’autre, et pour éviter tout différend dans la suite.”

Pierre Renaud s’oblige à “bâtir solidement l’église, et répond de la solidité, moyennant la somme de douze livres, la livre de vingt sols, la toise courante, c’est-à-dire mise dans son épaisseur, devant toiser le vide comme le plein, compris dans cette somme de douze livres les crépis et les enduits. Le dit maître Renaud s’oblige de parachever ce bâtiment commencé, le plus tôt qu’il sera possible, suivant que les circonstances le requerront”.

M. Fillion, de son côté, s’oblige “à lui fournir sur les lieux tous les matériaux nécessaires, les manœuvres dont il aura besoin pour ne point perdre de temps; il s’oblige à faire tous ses efforts pour que la bâtisse ne traîne pas en longueur, ce qui nuirait à la solidité des murs ; enfui M. Fillion promet de faire achever ladite bâtisse dans l’année 1758, à moins d’en être empêché par quelques causes majeures; de payer l’ouvrier au fur et à mesure que l’ouvrage avancera, et de faire le parfait paiement de tout l’ouvrage, l’année qui suivra son achèvement”.

Il est évident que Filion voulait voir l’église terminée en dedans de quatre ans. La construction a été terminée en 1767.

Le 17 mai 1763, Pierre Renaud, maçon et entrepreneur de l’église, signe un nouveau document dans lequel est rédigé le suivant: “vu les circonstances qui ont retardé la bâtisse de l’église il consent que M. Fillion fasse continuer son église par qui bon lui semblera, à condition que lorsque l’ouvrage sera terminé, le toisage de la partie faite par lui étant fait, cette partie lui sera payée selon son marché, déduction faite du prix des crépis et enduits”.

Lorsque Pierre signa ce document les “longs-pans, le rond-point et la sacristie étaient faits; le comble était posé sur les murs, mais non couvert; le rond-point seul était couvert en planches et en bardeaux, et supportait déjà le clocher”. Il semblerait que le prix de la toise de maçonnerie avait augmenté ce qui occasionna l’abandon de la fin du projet par Renaud dit Canard.

En 1763, il ne restait que le portail et les tours à faire. Le maître-maçon, Décarreau termina les ouvrages. Nous pouvons conclure que Pierre Renaud dit Canard avait accompli le plus gros du projet et devrait être reconnu pour cela.

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 Québec Original Cap-Santé  Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003  Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003  Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003

Les circonstances qui avaient retardé le projet étaient: le manque d’argent, la guerre de la Conquête car les habitants avaient été appelé aux armes, la construction du fort Jacques-Cartier, le siège et la prise de Québec, l’invasion du pays par l’ennemi, les craintes, les incertitudes sur l’état futur des choses jusqu’à la paix, et la cession du pays en 1763 et finalement, la famine causée par les ravages des sauterelles, l’année même du siège.

Pierre Renaud dit Canard est décédé le 14 juin 1774 et il a été enterré le lendemain à Charlesbourg. Son épouse Marie Catherine Gariépy est décédée le 25 novembre 1783 à l’Hôpital Général de Québec et elle a été enterrée le 27.

Il laisse à ses héritiers trois terrains dans la ville de Québec, où il avait habité quelques années, en plus de ses terres au Gros-Pin (Charlesbourg).

Voici la ligne de descendance de Pierre à moi:

Pierre Renaud dit Canard (1699-1774)

Marguerite Renaud dit Canard (1738-1781)

Josephte Desjarlais (1766-1838)

Joseph Lesage (1787-1864)

Sophie Lesage (1815-1892)

Julie Lamy (1849-1906)

Olive Paquin (1876-1925)

Lucienda Fréchette (1899-1969)

Eugène Bérubé (1926-1992)

Robert Bérubé

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

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Maison a gauche

Pierre Renaud dit Canard, (Reno, Renault) Building Contractor and Master-Mason

by Robert Bérubé

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In our family history, many of our ancestors have been forgotten and we do not recognize their talents and their contributions to the society of their time, which becomes our history!

Pierre Renaud dit Canard was born on October 3, 1699 in Gros Pin, today part of the city of Charlesbourg. He was baptized the same day at Saint Charles de Charlesbourg. He is the son of Michel Renaud dit Canard and Marie Renée Réaume.

On February 21, 1729, at  l’Ange Gardien, he married Marie Catherine Gariépy, daughter of Louis Gariépy and Catherine Aubert. Marie Catherine was born and was baptized on February 4, 1705, at l’Ange-Gardien.

The ancestors of Pierre Renaud dit Canard in New France are the persons named below. The characters in bold indicate the names of the migrants.

Mathurin 1 Renaud

Gabrielle Routy

François Pelletier

Michelle Lachalle*

Jean Réaume

Marie Chevalier

François Chevreau **

Antoinette Thalu ***

Mathurin 2 Renaud

Marie Pelletier

René Réaume

Marie Chevreau

Michel Renaud dit Canard

Marie Renée Réaume

Pierre Renaud dit Canard

* also named Chaslier ** also named Catherin *** also named Étiennette Jallu

Pierre Renaud dit Canard and Marie Catherine Gariépy are parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Pierre 28 nov. 1729 Québec 1 sept. 1730 Québec
Pierre Simon 12 february 1731 Québec 26 jan. 1808 Beauport Priest : ordained  march 30, 1754
Louis 17 dec. 1732 Québec 22 may 1733 Québec
Marie Louise 19 june 1734 Québec 14 july 1735 Québec
Madeleine Marguerite 27 sept. 1736 Québec
Marie Marguerite 10 april 1738 Québec 15 february 1762 Beauport 1 jan. 1781 Louiseville Jean Baptiste Desjarlais
Marie Angélique 21 february 1740 Québec 21 nov. 1763 Charlesbourg 22 aug.1824?? Alexis Leclerc
Marie Jeanne 14 aug. 1741 Québec 16 jan. 1765 Beauport 29 april 1824 Charlesbourg Raphaël Giroux
Marie Josephe 14 oct. 1745 Québec 27 feb. 1775 Charlesbourg 24 march 1825 Charlesbourg Jean Marie Renaud Canard
Marie Charlotte 6 june 1749 Québec

Pierre Renaud dit Canard is an entrepreneur and a master-mason. In 1729, he directed the construction, restoration and finishing of numerous buildings in Québec City. Two of his best known works are the church of Cap-Santé and a house built in 1752 for the merchant Jean-Baptiste Chevalier in Québec. He also built the windmill at Hôpital-Général-de-Québec.

The windmill:

In 1709, the nuns set up a first wooden windmill. In 1730, because of the poor condition of the wooden structure, they decided to replace it with a stone tower. The masonry is made by Pierre Renault and the carpentry, by Joseph Arnois. The work was completed before 1731. The windmill of the Hôpital-Général-de-Québec is a good representation of what is called a mill-tower. What distinguishes it is a massive stone masonry tower hooded with a conical roof and incorporating three levels. This model was widespread in New France.

There were 18 such mills built in Québec, and this is the only surviving one!

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Marie-Claude Côté 2003 Ministère de la Culture et de Communications

According to Raymonde Gauthier, author of the biography of our ancestor in the “Dictionary of Canadian Biography”, Pierre Renaud dit Canard, “belongs to the second generation of masons formed in New France who distinguished themselves from their predecessors by their faculty to adapt their technique to the country’s resources and climate. In the eighteenth century, the construction industry was not the most prosperous in Québec City and the great entrepreneurs could not be very numerous”.

Maison Chevalier:

In 1676, following the fire that ravaged the lower town of Québec City, Jean Soullard rebuilt his house. In the 1720s, part of the residence became an inn. The building was then used for the commercial activities of François-Étienne Cugnet, who bought it in 1735. The building was in ruins when Jean-Baptiste Chevalier bought it in 1752. Located near the shipyards of Québec City, he replaces it with a new residence erected by the entrepreneur Pierre Renaud dit Canard. Pierre built a stone house consisting of two floors and originally opened on the Rue du Cul-de-Sac. The house was completed in 1753! It was sacked during the siege of Québec in 1759. Entrepreneur Pierre Delestre dit Beaujour assisted by carpenter Charles Coignac and carpenter Jean Jeanson, restored it after the Conquest. Completed in 1762, the house as it did before, housed the store and the warehouse of Chevalier as well as housing. This work of construction is nowadays contiguous to the two neighboring houses, and the whole series of buildings is known under the name of Maison Chevalier. (house)

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Maquette de Michel Bergeron et Danielle Gosselin; Idra Labrie Photo Vianney Guindon, plan Musée de la Civilisation

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 1865 James George Parks: Musée McCord  Gérard Morisset 1954 Archives du Québec Jean-François Rodrigue  2006 Ministère de la Culture et des Communications

 

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 Gilbert Bochenek  Gérard Morisset et Luc Noppen 1954 Archives du Québec Jean-François Rodrigue  2006 Ministère de la Culture et des Communications

L’Église Sainte-Famille de Cap-Santé: (The Holy Family Church)

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1806 Drawing by Sempronius Stretton: Archives publiques du Canada

Église Sainte-Famille (Church), a Catholic sanctuary of the Latin rite, was built from 1754 to 1767. The building is registered in the Québec Cultural Heritage Register and is classified as a heritage building. The site description gives the following description: “The imposing volume of the stone building with its high walls has a Latin cross plan consisting of a nave to a ship, a transept and a narrower choir is finished with a semicircular apse. Its monumental facade, flanked by two towers surmounted by steeples, is “animated” by a large door, three oculus and three niches arranged in the gable. The sacristy is grafted to the apse in the continuation of the choir. It is rectangular and one and a half storeys high and, like the church, has a roof with two sides slightly turned up. The church is part of a religious complex, including a cemetery and a rectory. Erected in the heart of the ancient nucleus of the city of Cap-Santé, it rises on a terrace near the St. Lawrence River “.

CAP 3b CAP 3c cap_sante_17783 CAP 4a cap_sante_1842_bartlett_print CAP 4b ap_sante_1842_bartlett_print8
1778 Cap Santé Archives Canada  1778 Church  Cap Santé 1842 Bartlett Archives Canada  1842 Church

If you want to locate the texts concerning the heritage value, the characteristic features of the building, the historical information, the location and references for this imposing monument of New France, please refer to the following site: http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?

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 Carte postale  Pierre Lahoud 2004 Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003
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Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003 Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003

Unfortunately, nowhere in the Cultural Heritage texts that speak of the church, will you find the name of our ancestor Pierre Renaud dit Canard, as a mason or as the building contractor! In the “associates” section there are 13 people and the Hobbs Manufacturing that are mentionned! If it were not for the writings of Madame Raymonde Gauthier, our ancestor would have been relegated to oblivion! To be fair to the authors of the Directory of Cultural Heritage of Québec, they have a biography of Pierre Renaud dit Canard, in which the church is mentioned but there are no links to the site regarding the church! http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=7912&type=pge#.WYkq6LpFzIV

To confirm the information in the “Dictionary of Canadian Biography”, I referred to the book “History of Cape-Santé since the founding of this parish until 1830” by Father Félix Gatien. What is interesting to learn is that Pierre Renaud dit Canard began building the church and the sacristy without a written contract. On June 7, 1756, Mr. Fillion, pastor of the parish and Pierre Renaud, a mason and the contractor of the church, wrote a written contract: “to ensure and confirm the conditions of what was initially done only verbally, between the aforesaid Mr. Fillion and the aforesaid Renaud, concerning the church already begun, and this for greater security both on one hand and the other, and to avoid any dispute thereafter. “

Pierre Renaud binds himself “to build the church solidly, and to answer for solidity, by means of the sum of twelve pounds, the pound of twenty sols, the current toe, that is to say put in its thickness, to toiser the void as full, included in this sum of twelve pounds the plasters. The said master Renaud is obliged to complete this building which has begun, as soon as possible, as circumstances require. “

M. Fillion, on his part, is obliged “to furnish him on the spot with all the necessary materials, the maneuvers that he will need, in order not to waste time; he is obliged to make every effort to ensure that the building does not drag along, which would be detrimental to the solidity of the walls; Mr. Fillion promised to have the said building completed in the year 1758, unless prevented by some major causes; to pay the laborer as the work progresses, and to make the full payment of the whole work in the year following its completion. “

It is evident that the priest Filion wanted to see the church completed within four years. The church was completed in 1767.

On May 17, 1763, Pierre Renaud, a mason and contractor of the church, signs a new document in which the following is written: “considering the circumstances that delayed the building of the church, he agrees that Mr. Fillion (priest) will continue the construction of his church by whom he wants, provided that when the work is done the portion of the part made by him (Renaud)  shall be paid, according to the market, after deduction of the price of plaster and mortar. “

When Pierre signed this document, the long sections, the roundabout and the sacristy were made. The roof was laid on the walls, but not covered. The roundabout alone was covered with planks and shingles, and already supported the bell-tower. It would seem that the price of the masonry tower had increased, which caused the end of the project to be abandoned by Renaud dit Canard.

In 1763, only the gate and towers were left. The master-mason Decarreau finished the works. We can conclude that Pierre Renaud dit Canard had accomplished most of the project and he should be recognized for it.

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 Québec Original Cap-Santé  Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003  Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003  Conseil du patrimoine religieux du Québec 2003

The circumstances which had delayed the project were: lack of money, the war of the Conquest, for the inhabitants had been called to arms, the construction of Fort Jacques-Cartier, the siege and capture of Québec, the invasion of the country by the enemy, fears, uncertainties about the future state of affairs until peace, and the cession of the country in 1763, and finally the famine caused by the devastation of locusts in the year of the siege itself.

Pierre Renaud dit Canard died on June 14, 1774 and was buried the next day in Charlesbourg. His wife Marie Catherine Gariépy died on November 25, 1783 at the Hôpital Général de Québec and she was buried on the 27th.

He left to his heirs three lots in the city of Québec, where he had lived a few years, in addition to his land at Gros-Pin (Charlesbourg).

Here are Pierre Renaud’s descendants down to me:

Pierre Renaud dit Canard (1699-1774)

Marguerite Renaud dit Canard (1738-1781)

Josephte Desjarlais (1766-1838)

Joseph Lesage (1787-1864)

Sophie Lesage (1815-1892)

Julie Lamy (1849-1906)

Olive Paquin (1876-1925)

Lucienda Fréchette (1899-1969)

Eugène Bérubé (1926-1992)

Robert Bérubé

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Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those individuals who took the time to help me out. I also thank the persons who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts

 

Françoise Garnier: Européenne. Françoise Garnier: European.

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The English version follows the French one.

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Françoise Garnier: Européenne.

par Robert Bérubé

Cette semaine je parle de Françoise Garnier. Cette migrante à la Nouvelle-France est l’ancêtre de plusieurs Québécois(es), Canadiens (nes) et Américains (nes). Son histoire devient importante car plusieurs personnes ont fabulé au sujet des ses origines! La chose la plus frustrante pour ceux qui font des recherches généalogiques sérieuses c’est de voir certaines personnes créer des biographies fictives, sans fondement. Encore pire, c’est lorsque ces personnes sont confrontées à la réalité avec des preuves à l’appui et ils persistent à promouvoir leurs fausses réalités!

Dans la famille, nous avons deux ancêtres Amérindiennes. Du côté de mon père Eugène Bérubé, nous avons sa grand-mère Marguerite Blain qui assure le status d’Algonquin à ceux qui en ont fait demande. Elle est une descendante de Marie Mite8ameg8ke, notre aïeule algonquine! Du côté de ma mère Huguette Marion, nous avons Anne Ouestnorourest dite Petitous, de la région de l’Acadie.

Cependant, je retrouve dans la généalogie de certains cousins et cousines plusieurs personnes identifiées comme étant Amérindiens et Amérindiennes ou Métis. Je vous informe que les Belhumeur, Jeanne Aubois, Radegonde Lambert, les soeurs Françoise et Marguerite Langlois, Catherine Pillard et finalement Françoise Garnier (Grenier) sont Européens! Ils ne sont ni Amérindiens, ni Métis!

Ce que je trouve le plus triste c’est que certaines personnes ont payé de belles sommes d’argent pour faire découvrir des ancêtres Amérindiens et l’information est pourrie! Pour certains le commerce de fausses informations est très lucratif!

Des historiens et généalogistes informés ont écrit des articles justes et informatifs prouvant le fait que Françoise Garnier est Européenne. En particulier Madame Dominique Ritchot a écrit un très bon article (en anglais) bien recherché dans lequel elle prouve sans équivoque ce fait. Vous pouvez le consulter à : http://vraifauxgenealogie.blogspot.ca/2014/11/the-myth-of-francoise-garnier-grenier.html.

Les résultats de tests ADN prouvent que Françoise Garnier est Européenne. Malgré ceci, il y a des gens qui persistent encore à dire qu’elle est Amérindienne. Certains affirment que les tests A.D.N. sont fautifs, que les chercheurs et les historiens sont racistes, ou bien qu’ils et elles exercent une discrimination systémique. Ils avancent le fait que les politiciens et les gens en pouvoir ne veulent pas reconnaître les droits des Amérindiens et des Métis. Cette dernière question fait partie d’un autre débat.

Nous devons reconnaître les droits des Amérindiens, des Métis et des Inuits! Il y a encore beaucoup de travail à faire et beaucoup de défis à surmonter. Un de ces défis est de protéger les droits des autochtones par des faux demandeurs qui se disent autochtones sans preuves réelles.

Donc, dans le présent document je vais me servir comme source principale, du cas de Françoise Garnier qui a été présenté aux Algonquins de l’Ontario. Dans cette instance, Françoise Garnier a été reconnue comme Européenne et non Algonquine! Est-ce que les pessimistes vont accuser les Algonquins d’être racistes dans la détermination des leurs? J’espère que non!

Nous ne connaissons ni la date de naissance de Françoise Garnier, ni son pays d’origine, ni les noms de ses parents! Certains estiment qu’elle serait née vers 1605.

Elle est une des premières Européennes à venir s’établir en Nouvelle-France. Nous savons qu’elle est arrivée avant le mois de juillet 1634. Elle fait donc, partie du groupe que certains nomment “les devancières” ou “ les filles à marier”.

Le 24 juillet 1634, elle épousa Noël Langlois à Québec. Le prêtre qui a rédigé le document est le père Charles Lallemant. Le certificat de mariage ne donne pas les noms des parents. Le document ne dit PAS qu’elle est Amérindienne comme certains le prétendent!

Langlois-Garnier (mariage 1634)

Le certificat de naissance de Françoise n’a pas encore été repéré. Ni le lieu de sa naissance, ni les noms de ses parents ont été inscrits sur le certificat de mariage avec Noël Langlois. Certains avancent que l’absence de ces renseignements détermine une origine d’Amérindienne ou de Métisse. Cette façon de penser est fausse et cela ne prouve pas des origines amérindiennes.

Étant donné qu’elle est arrivée pendant le temps de Champlain où les mariages entre Français et Autochtones n’étaient pas découragés, si elle était autochtone, le prêtre Charles Lallemant et d’autres personnes auraient noté cette union entre les cultures dans les documents au sujet de notre ancêtre.

Dans les unions entre les femmes autochtones et les migrants, les documents ont souvent indiqué le nom autochtone de la femme telles Marie Manitouabouich et Marie Mite8ameg8ke (Miteouamigoukoue). Dans d’autres cas, elles ont été identifiés par leur nation comme “Algonquine” ou par les termes “Sauvage”, “Sauvagesse” ou “Sauvages”.

Noël Langlois est le fils de Guillaume Langlois et de Jeanne Millet. Le PRDH précise qu’il serait né vers 1605 à Saint Léonard des Parcs dans l’évêché de Sees, en Normandie.

Noël Langlois serait aussi arrivé en Nouvelle-France avant juillet 1634.

Françoise Garnier et Noël Langlois sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint(e)
Robert 18 juillet 1635 Québec 19 juin 1654 Québec
Marie 19 août 1636 Québec
Anne 2 septembre 1637 Québec 19 novembre 1649

Québec

16 mars 1704 Rivière Ouelle Jean Pelletier
Marguerite 3 septembre 1639 Québec 22 octobre 1653 Québec 24 septembre 1697 Beauport Paul Vachon
Jean 24 février 1641 Québec 19 octobre 1665 Château-Richer 25 août 1687 Québec Charlotte Bélanger
Jeanne 1 janvier 1643 Québec 9 janvier 1656 Québec René Chevalier
Isabelle 21 février 1645 Québec 6 novembre 1662 Québec 18 novembre 1696 Cap St Ignace Louis Côté
Marie 30 septembre 1646 Québec 10 août 1660 Québec 14 août 1687 Québec François Miville
Jean 1648 5 décembre 1675 21 octobre 1690 Hôtel-Dieu Québec Marie Courville Cadieux
Noël 7 décembre 1651 Québec 27 octobre 1673 avant cette date 8 octobre 1693 Beauport Aimée Caron

AUCUN des certificats de naissance, de mariage ou de décès de ces enfants, précise que la mère des enfants Langlois, Françoise Garnier est Amérindienne.

AUCUN des recensements ou autres documents qui touchent les membres de cette famille mentionne le fait qu’ils sont Algonquins.

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Les biographies qui parlent de Françoise Garnier et de Noël Langlois, ne donnent pas beaucoup de renseignements au sujet de la famille.

Françoise et Noël n’ont jamais vécu sur les territoires algonquins!

Le 31 octobre 1665, Françoise fait don de ses biens à son époux et elle consent à ce qu’il donne une partie de sa terre de Beauport à ses fils Jean et Noël.

Le lendemain, le 1er novembre 1665, Françoise Langlois décède à Québec. D’aucune façon le certificat de décès mentionne le fait que Françoise Garnier est Amérindienne.

langlois 2

Certaines personnes semblent vouloir insinuer certaines causes néfastes concernant la mort de Françoise. De mon côté, j’avance le fait que si sa mort tragique n’avait pas été un accident mais un meurtre que cet assassinat aurait été bien documenté! Donc, le décès de Françoise Garnier est tragique mais les détails ne sont pas révélés! Michel Langlois écrit le suivant: “Elle connaît une fin tragique dont nous ignorons les détails!” Inutile de fabuler!

Le 27 juillet 1666 Noël Langlois épousa Marie Crevet. Il décède le 14 juillet, 1684 et il fut enterré le lendemain.

Un groupe de personnes avait demandé de reconnaître Françoise Garnier en tant qu’ancêtre Algonquine. Les répondants dans cette affaire étaient les Algonquins de l’Ontario représentés par les membre de la “Pikwanagan First Nations”. Le 12 mai 2013, l’honorable James B. Chadwick, Q. C, a rendu sa décision. Il n’a pas accepté d’ajouter le nom de Françoise Garnier en tant qu’ancêtre Algonquine.

Les personnes revendiquant un droit autochtone doivent prouver leur droit. Les tribunaux ont reconnu que les Amérindiens ont transmis leur histoire d’une génération à l’autre au moyen d’histoires orales et ce, à travers des siècles. Donc, il est important de considérer l’histoire orale pour déterminer l’identification. Cependant, si on compte seulement l’histoire orale, tout le monde devient Amérindien! L’histoire orale est considérée lorsque soutenue par des documents primaires et secondaires.

Ce qui est intéressant à voir dans le jugement écrit ce sont les arguments avancés dans la demande de reconnaissance de Françoise Garnier en tant qu’ancêtre Algonquine. Certains affirment que l’histoire familiale transmise de bouche à oreille indique une origine amérindienne. Ils disent qu’ils ont une apparence amérindienne. Ils préconisent avoir adopté les modes de vie autochtones traditionnels en participant activement aux communautés autochtones, en utilisant la médecine naturelle, en chassant et pêchant, en confectionnant des tambours et par la connaissance des chants traditionnels.

Pour défendre la souveraineté des droits des Algonquins. il faut peut-être aussi considérer les répliques suivantes:

En ce qui concerne l’histoire familiale transmise de bouche à oreille indiquant une origine amérindienne. Les commentaires présentés étaient:

Mes grands-parents, mes parents et ma parenté ont toujours dit que nous avions du sang amérindien dans notre héritage. Certains membres de la famille ont été informés qu’ils étaient définitivement «indiens» et d’autres ont été informées qu’ils ne l’étaient pas”.

Enfant nos parents nous disaient de ne pas dire aux gens que nous étions Amérindiens parce que nous serions victimes de discrimination et les gens se moqueraient de nous”.

Ceci est une triste réalité qui a touché plusieurs familles amérindiennes! Cependant, ceci ne prouve pas l’origine amérindienne. À l’inverse ceci peut aussi dire que la famille avait rejeté le mode de vie amérindien.

Une bonne partie des francophones, des descendants des premiers Français ont au moins un ancêtre Amérindien. Pour mettre les choses en perspective, je vous parle de mes deux ancêtres amérindiennes: Marie Mitagouégoukoue et Anne Ouestnorourest dite Petitous. Marie et Anne sont mes ancêtres à la onzième génération ce qui veut dire qu’elles sont deux parmi 1024 personnes. Il est vrai que certains ancêtres reviennent à plus d’une reprise cependant, il demeure que l’origine amérindienne demeure infinitésimale. Si on parle de leurs parents, il y en quatre mais à la douzième génération cela se compare à 2,048 personnes. En ce qui concerne les enfants de ses mariages exogames, Madeleine Couc Lafleur et Marie Martin font partie d’un ensemble de 512 personnes.

Il faut se demander aussi si pour certaines personnes la remarque “Enfant nos parents nous disaient de ne pas dire aux gens que nous étions Amérindiens”, ne fait pas partie des dictons ou légendes d’une génération de gens! Cette explication est de la même veine que : “Ce sont les “sauvages” qui apportaient les nouveau-nés”. Des remarques que j’ai beaucoup entendues dans ma jeunesse! Une étude approfondie au sujet de ces dictons, et de ces histoires serait à effectuer!

Pour ce qui est de l’apparence amérindienne. Personne ne peut déterminer l’origine de quelqu’un selon l’apparence. Il y a des études qui ont été faites à ce sujet. J’ai grandi non loin du territoire de Garden Village et il y avait plusieurs personnes qui étaient blondes et rousses aux yeux bleus! Lorsque j’affiche les photos de mes arrière-grands-parents et demande aux gens de reconnaître ceux qui sont de descendance amérindienne, les gens se trompent car les deux qui sont Amérindiens ont les yeux pâles, la peau blanche et ils sont blonds! Une parente affirmait que notre arrière-grand-père maternel était certainement amérindien car ses pommettes de joues étaient élevées. Il ne l’est pas et c’est un de mes beaux-frères qui lui fit remarquer que ses joues semblent élevées car il ne portait pas de dentiers, ce qui était vrai!

Pour ceux qui préconisent avoir adopté les modes de vie autochtones traditionnels, ceci ne prouve aucunement le fait que les personnes sont autochtones mais plutôt qu’ils ont une sensibilité à la culture. Plusieurs hommes de la Nouvelle-France étaient coureurs de bois, engagés et voyageurs. (Voir l’article au sujet de Jacques Hertel et de Nicolas Marsolet à: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/06/22/jacques-hertel-et-nicolas-marsolet-coureurs-de-bois-jacques-hertel-and-nicolas-marsolet-coureurs-de-bois/, et les premiers coureurs de bois à https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/06/15/les-premiers-coureurs-de-bois-1608-1630-the-first-coureurs-de-bois/

Plusieurs femmes des débuts de la colonie entretenaient une très bonne relation avec les femmes autochtones. Marie Rollet la première de nos ancêtres a partagé ses connaissances mais elle a aussi bénéficiée du savoir des Amérindiennes. Voir :https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/12/marie-rollet-1580-1649-la-premiere-canadienne-the-first-canadienne/

Nous avons même certains ancêtres qui avaient été enlevés par les Iroquois et ils sont revenus quelques années plus tard. L’exemple le plus connu est notre ancêtre Pierre Esprit Radisson. Étant donné qu’ils ont vécu avec les Amérindiens est ce qu’ils deviennent membres de la Nation?  Voir: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/04/27/1646-linfluence-de-marguerite-hayet-aupres-des-explorateurs-radisson-et-desgroseillers-the-influence-of-marguerite-hayet-on-the-explorers-radisson-and-desgroseillers/

Plusieurs Québécois, Acadiens et Canadiens-Français raffolent de la chasse et de la pêche et ils vivent en symbiose avec la nature. Le fait d’adopter les modes vies autochtones ne donne pas le status à une personne qui n’est pas Amérindienne.

Québec 2

Pendant des siècles, les Amérindiens, y compris les Algonquins, ont toujours eu une tradition inclusive et d’accueil . Ils ont accepté et adopté dans leurs communautés des membres d’autres nations. Dans la présente cause, le représentant des Premières Nations de Pikwakanagan a souligné aux nombreux partisans des requérants, que les Algonquins ont estimé que c’était leur devoir et leur obligation de s’assurer que quiconque demandait le patrimoine algonquin était en fait un véritable Algonquin et ce avec raison! Il a souligné qu’ils n’étaient pas en chasse aux sorcières. Il a également commenté les dangers de s’appuyer sur l’histoire orale pour établir le patrimoine algonquin. Par l’application de l’histoire orale, tout le monde est indien.

En ce qui concerne les documents, la question soumise était si l’on pouvait déterminer que Louis Langlois né en 1742, fils d’un Pierre Langlois et de Madeleine Algonquine était un descendant de Françoise Garnier et de Noël Langlois.

Aucun des trois fils, Jean 1, Jean 2 et Noël ne semblaient avoir un fils ou un petit-fils qui était Jean Langlois, Huron. Les documents liés aux concessions à ce Jean Langlois en 1733, 1745, 1758 et 1764 et le baptême de Louis Langlois en 1742, suggèrent que l’enfant baptisé, Louis Langlois était Algonquin et que Jean Langlois, s’il était autochtone, était probablement Huron. Aucun lien généalogique n’a été établi entre ces deux personnes et Françoise Garnier et les preuves documentaires indiquent fortement qu’il n’y a pas de liens entre elles.

L’histoire orale a un rôle important à jouer avec la documentation historique. L’histoire orale est offerte pour établir que les gens sont autochtones. L’histoire orale doit être considérée conjointement avec des documents primaires et secondaires. Dans le cas présent, les documents primaires et secondaires n’appuient pas l’histoire orale donc, la demande a été rejetée!

Du côté de mon grand-père paternel Alexandre Bérubé, Françoise Garnier est notre ancêtre, cinq fois! Du côté de ma grand-mère paternelle Lucienda Fréchette, Françoise est trois fois une ancêtre. Ma grand-mère Maria Fortin est descendante de Françoise à trois reprises.

Françoise Garnier

Marie Langlois

Anne Miville Deschênes

Charlotte Dubé

Marie Charlotte Morin

Madeleine Anne Miville Deschênes

Marie Claire Gagnon

Alexandre 1 Bérubé

Jean-Baptiste Bérubé

Alexandre père Bérubé

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Anne Pelletier

Anne Lizotte

François 2 Ouellet

François 3 Ouellet

Joseph François Ouellet

Angèle Marguerite Ouellet

Jean-Baptiste Bérubé

Alexandre père Bérubé

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Charles 1 Pelletier

Marie Anne Pelletier

Geneviève Chouinard

Scholastique Courberon D’Amours

Clarisse Saint-Pierre

Alexandre père Bérubé

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Jean Pelletier

Jean-Baptiste Pelletier

Madeleine Pelletier

Jean-Baptiste Courberon D’Amours

Scholastique Courberon D’Amours

Clarisse Saint-Pierre

Alexandre père Bérubé

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Charles 1 Pelletier

Charles 2 Pelletier

Joseph Marie Pelletier

Modeste Pelletier

André Saint-Pierre

Clarisse Saint-Pierre

Alexandre père Bérubé

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Marie Pelletier

Marie Anne Gerbert

Marie Rosalie Cloutier

Jean François Bélanger

Marguerite Bélanger

Antoine Paquin

Joseph Paquin

Olive Paquin

Lucienda Fréchette

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Marie Langlois

Anne Miville Deschênes

Augustin Dubé

Louis 1 Dubé

Louis 2 Dubé

Vincent Dubé

Olive Dubé

Joseph Paquin

Olive Paquin

Lucienda Fréchette

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Marie Langlois

Françoise Miville

Pierre 2 Richard

Jean Baptiste Richard

Marie Anne Richard

Angélique Maillet

Marie Régnier

Olive Dubé

Joseph Paquin

Olive Paquin

Lucienda Fréchette

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Anne Pelletier

Françoise Lizotte

Marie Anne Ouellet

Marie France Pinel

Jean Marie Morel (de la Durantaye) Briand

Xavier Briand

Lidya Briand

Pierre 2 Fortin

Maria Fortin

Huguette Marion

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Jean Langlois

Marie Madeleine Langlois

Joachim Leclerc dit Francoeur

Angélique Leclerc

Jean François 2 Mignier (Lagacé)

Louise Mignier (Lagacé)

Pierre 1 Fortin

Pierre 2 Fortin

Maria Fortin

Huguette Marion

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Jean Pelletier

Jean-Baptiste Pelletier

Marguerite Pelletier

Jean François 1 Mignier (Lagacé)

Jean François 2 Mignier (Lagacé)

Louise Mignier (Lagacé)

Pierre 1 Fortin

Pierre 2 Fortin

Maria Fortin

Huguette Marion

Robert Bérubé

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

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Françoise Garnier: European!

by Robert Bérubé

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This week I am talking about Françoise Garnier. This migrant to New France is the ancestor of many Québécois, Canadians and Americans. Her history becomes important because many people have made fables about her origins! The most frustrating thing for those who do serious genealogical research is to see some people create fictitious and groundless biographies. Even worse is when these people are confronted with facts and supporting evidence and they persist in promoting their false realities!

In our family, we have two Amerindian ancestors. On the side of my father Eugène Bérubé, we have his grandmother, Marguerite Blain who ensures the status of Algonquin to those who have made the request for it. She is a descendant of Marie Mite8ameg8ke, our Algonquin ancestor! On the side of my mother Huguette Marion, we have Anne Ouestnorourest dite Petitous, a Native of Acadia.

However, I find in the genealogy of some cousins ​​several people identified as Amerindians or Métis. I inform you that the Belhumeur, Jeanne Aubois, Radegonde Lambert, the sisters, Françoise and Marguerite Langlois, Catherine Pillard and finally Françoise Garnier (Grenier) are Europeans! They are neither Amerindians nor Métis!

What I find most sad is that some people have paid beautiful sums of money to discover Amerindian ancestors and the information is rotten! For some this trade of false information is lucrative.

Informed historians and genealogists have written fair and informative articles proving the fact that Françoise Garnier is European. In particular Madame. Dominique Ritchot wrote a very good article (in English) that is well researched in which she proves unequivocally her facts, You can consult it at: http://vraifauxgenealogie.blogspot.ca/2014/11/the-myth-of-francoise-garnier-grenier.html.

The results of DNA tests prove that Françoise Garnier is European. Despite this, there are people who still persist in saying that she is a Native American. Some argue that DNA tests are not without fault, that researchers and historians are racist, or that the researchers discriminate in a systemic way. They argue that politicians and people in power do not want to recognize the rights of Amerindians and Métis. This last issue is part of another debate, at another time.

We must recognize the rights of Amerindians, Métis and Inuit! There is still much work to be done and many challenges to overcome. One of these challenges is to protect aboriginal rights by false claimants who claim to be Aboriginal without real evidence.

So in this document I will use as my main source, the case of Françoise Garnier that was presented to the Algonquins of Ontario. In this instance, Françoise Garnier was recognized as European and not Algonquin! Will the pessimists accuse the Algonquins of being racist in their determination? I hope not!

We do not know the date of birth of Françoise Garnier, her country of origin, nor the names of her parents! Some believe she would have been born about 1605.

She is one of the first European women to come to New France. We know that she arrived before July 1634. She is part of the group that some call “les devancières” (the predecessors) or “les filles à marier” (girls to be married).

On July 24, 1634, she married Noël Langlois in Québec City. The priest who wrote the document is Father Charles Lallemant. The marriage certificate does not give the names of the parents. The document does NOT say that she is Native American, as some claim!

Françoise’s birth certificate has not yet been located. Neither the place of her birth nor the names of her parents were inscribed on the marriage certificate with Noël Langlois. Some argue that the absence of this information determines an Amerindian or Métis origin. This way of thinking is false and it does not prove Amerindian origins.

Langlois-Garnier (mariage 1634)

Given that she arrived during Champlain’s time when French-Aboriginal marriages were not discouraged, if she was a native, priest Charles Lallemant and others would have noticed this union between cultures in documents regarding our ancestor.

In the unions between Aboriginal women and migrants, the documents often indicated the woman’s aboriginal name such as Marie Manitouabouich and Marie Mite8ameg8ke (Miteouamigoukoue). In other cases, they have been identified by their nation as “Algonquin” or by the words “Sauvage” or “Sauvages” (Savage or Savages).

Noël Langlois is the son of Guillaume Langlois and Jeanne Millet. The PRDH states that he was born around 1605 at Saint Léonard des Parcs in the Bishopric of Sees, in Normandy.

Noël Langlois would also have arrived in New France before July 1634.

Françoise Garnier and Noël Langlois are parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Robert 18 july 1635 Québec 19 june 1654 Québec
Marie 19 aug. 1636 Québec
Anne 2 sept. 1637 Québec 19 nov. 1649

Québec

16 march 1704 Rivière Ouelle Jean Pelletier
Marguerite 3 sept. 1639 Québec 22 oct. 1653 Québec 24 sept. 1697 Beauport Paul Vachon
Jean 24 feb. 1641 Québec 19 oct. 1665 Château-Richer 25 aug. 1687 Québec Charlotte Bélanger
Jeanne 1 jan. 1643 Québec 9 jan. 1656 Québec René Chevalier
Isabelle 21 feb. 1645 Québec 6 nov. 1662 Québec 18 nov. 1696 Cap St Ignace Louis Côté
Marie 30 sept. 1646 Québec 10 aug. 1660 Québec 14 aug. 1687 Québec François Miville
Jean 1648 5 dec. 1675 21 oct. 1690 Hôtel-Dieu Québec Marie Courville Cadieux
Noël 7 dec. 1651 Québec 27 oct. 1673 avant cette date 8 oct.1693 Beauport Aimée Caron

NONE of the birth, marriage or death certificates of these children, specifies that the mother of the Langlois children, Françoise Garnier is Native American.

NONE of the censuses or other documents that affect the members of this family mentions the fact that they are Algonquins.

Biographies about Françoise Garnier and Noël Langlois do not give much information about the family.

Françoise and Noël have never lived in the Algonquin territories!

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On October 31, 1665, Françoise donated her property to her husband and consented to give a portion of her land from Beauport to her sons Jean and Noël.

The next day, on November 1, 1665, Françoise Langlois died in Québec City. In no way does the death certificate mention the fact that Françoise Garnier is Native.

Some people seem to insinuate some of the detrimental causes of Francoise’s death. For my part, I submit that if this tragic death had not been an accident, but a murder that this assassination would have been well documented! So the death of Françoise Garnier is tragic, but the details are not revealed! Michel Langlois writes the following: “She knows a tragic end whose details, we do not know!” So we should not create fiction.

On July 27, 1666 Noël Langlois married Marie Crevet. He died on 14 July 1684 and was buried the next day.

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A group of people had asked to recognize Françoise Garnier as an Algonquin ancestor. Respondents in this case were the Algonquins of Ontario represented by members of the “Pikwanagan First Nations”. On May 12, 2013, the Honorable James B. Chadwick, QC, rendered his decision. He did not agree to add the name of Françoise Garnier as an Algonquin ancestor.

Individuals claiming an Aboriginal right must prove their right. The courts have recognized that Amerindians have passed down their history from one generation to the next through oral histories over the centuries. So, it is important to consider oral history to determine identification. However, if only oral history is taken into account, everyone becomes an Algonquin! Oral history is considered when supported by primary and secondary documents.

What is interesting to see in the written judgment are the arguments put forward in Françoise Garnier’s application for recognition as an Algonquin ancestor. Some say that the family history transmitted by word of mouth indicates an Amerindian origin. They say they have a Native American appearance. They advocate adopting traditional indigenous lifestyles by actively participating in indigenous communities, using natural medicine, hunting and fishing, drumming, and traditional songs.

To defend the sovereignty of Algonquin rights. It may also be necessary to consider the following replies:

As far as family history is transmitted by word-of-mouth indicating an Amerindian origin. The comments were:

“My grandparents, my parents and my relatives always said that we had Amerindian blood in our heritage. Some family members were informed that they were definitely “Indian” and others were informed that they were not “.

“As a child our parents told us not to tell people that we were Amerindians because we would be discriminated against and people would laugh at us”.

This is a sad reality that has affected many Amerindian families! However, this does not prove the Amerindian origin. On the contrary, this may also mean that the family had rejected the Native way of life.

Many of the Québécois and French Canadians, descendants of the first French have at least one Native American ancestor. To put things in perspective, I twill talk about my two Amerindian ancestors: Marie Mitagouégoukoue and Anne Ouestnorouest dite Petitous. Marie and Anne are my ancestors in the eleventh generation which means they are two among 1024 people. It is true that some ancestors show more than once, however, the fact remains that the Amerindian origin remains infinitesimal. If we talk about their parents, there are four of them, but in the twelfth generation this compares to 2,048 people. As for the children of these exogamous marriages, Madeleine Couc Lafleur and Marie Martin belong to a group of 512 people.

Québec 2

We must also ask ourselves if for some people the remark “As children our parents told us not to tell people that we were Amerindians”, is not part of the sayings or legends of a generation of people! This explanation is in the same vein as: “It is the” savages “who brought the newborns”. Comments that I heard a lot in my youth! An in-depth study of these sayings, and these stories should be made!

As for the Amerindian appearance. No one can determine the origin of someone according to appearance. There are studies that have been done on this. I grew up not far from the Garden Village territory and there were several people who were blond and red-haired with blue eyes! When I post the pictures of my great-grandparents and ask people to recognize those of Amerindian descent, people identify the wrong ones because both Amerindians have pale eyes, white skin and they are blond! One relative claimed that our maternal great-grandfather was certainly Amerindian because his cheekbones were high. He is not, and it was one of my brothers-in-law who pointed out to her that his cheeks seemed high because he did not wear dentures.

For those who advocate traditional Aboriginal lifestyles, this does not prove the fact that people are indigenous but rather that they have a sensitivity to culture. Several men of New France were Coureurs de bois, Engagés and Voyageurs. (See the article about Jacques Hertel and Nicolas Marsolet at: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/06/22/jacques-hertel-et-nicolas-marsolet-coureurs-de-bois-jacques-hertel-and-nicolas-marsolet-coureurs-de-bois/ and about the first Coureurs de bois at: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/06/15/les-premiers-coureurs-de-bois-1608-1630-the-first-coureurs-de-bois/

Many of the early women in the colony had established relationships with aboriginal women. Marie Rollet, the first of our ancestors shared knowledge, but she also benefitted from the information that was shared by these women. See: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/12/marie-rollet-1580-1649-la-premiere-canadienne-the-first-canadienne/

We even had certain ancestors who had been abducted by the Iroquois and returned a few years later. The best known example is our ancestor Pierre Esprit Radisson. These ancestors lived with the Amerindians does that make them part of the Nation? See: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/04/27/1646-linfluence-de-marguerite-hayet-aupres-des-explorateurs-radisson-et-desgroseillers-the-influence-of-marguerite-hayet-on-the-explorers-radisson-and-desgroseillers/

 

Many Québécois, Acadians and French Canadians love hunting and fishing, and they live in symbiosis with nature. Adopting the aboriginal ways does not give status to a person who is not Native.

For centuries, Amerindians, including the Algonquins, have always had a tradition of acceptance and inclusiveness. They have accepted and adopted in their community members of other nations. In this case the Pikwakanagan First Nation representative pointed out to many of the applicants’ supporters that the Algonquins felt it was their duty to ensure that anyone who applied for Algonquin heritage was in fact a true Algonquin and with reason! He pointed out that they were not witch hunting. He also commented on the dangers of relying on oral history to establish Algonquin heritage. By the application of oral history, everyone is Indian.

As for the documents, the question was whether Louis Langlois, born in 1742, son of Pierre Langlois and Madeleine Algonquine, was a descendant of Françoise Garnier and Noel Langlois.

None of the three sons, Jean 1, Jean 2 and Noël, seemed to have a son or a grandson who was Jean Langlois, Huron. The documents relating to the concessions to this Jean Langlois in 1733, 1745, 1758 and 1764 and the baptism of Louis Langlois in 1742 suggest that the baptized child, Louis Langlois was Algonquin and that Jean Langlois, if he was an Aboriginal, was probably Huron . No genealogical link has been established between these two persons and Françoise Garnier and the documentary evidence strongly indicates that there are no links between them.

Oral history has an important role to play with historical documentation. Oral history is offered to establish that people are Aboriginal. Oral history should be considered in conjunction with primary and secondary documents. In this case, the primary and secondary documents do not support oral history so the application was rejected!

On the side of my paternal grandfather Alexandre Bérubé, Françoise Garnier is our ancestor, five times! On the side of my paternal grandmother Lucienda Fréchette, Françoise is three times an ancestor. My grandmother Maria Fortin is a descendant of Françoise three times.

Françoise Garnier

Marie Langlois

Anne Miville Deschênes

Charlotte Dubé

Marie Charlotte Morin

Madeleine Anne Miville Deschênes

Marie Claire Gagnon

Alexandre 1 Bérubé

Jean-Baptiste Bérubé

Alexandre père Bérubé

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Anne Pelletier

Anne Lizotte

François 2 Ouellet

François 3 Ouellet

Joseph François Ouellet

Angèle Marguerite Ouellet

Jean-Baptiste Bérubé

Alexandre père Bérubé

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Charles 1 Pelletier

Marie Anne Pelletier

Geneviève Chouinard

Scholastique Courberon D’Amours

Clarisse Saint-Pierre

Alexandre père Bérubé

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Jean Pelletier

Jean-Baptiste Pelletier

Madeleine Pelletier

Jean-Baptiste Courberon D’Amours

Scholastique Courberon D’Amours

Clarisse Saint-Pierre

Alexandre père Bérubé

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Charles 1 Pelletier

Charles 2 Pelletier

Joseph Marie Pelletier

Modeste Pelletier

André Saint-Pierre

Clarisse Saint-Pierre

Alexandre père Bérubé

Alexandre fils Bérubé

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Marie Pelletier

Marie Anne Gerbert

Marie Rosalie Cloutier

Jean François Bélanger

Marguerite Bélanger

Antoine Paquin

Joseph Paquin

Olive Paquin

Lucienda Fréchette

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Marie Langlois

Anne Miville Deschênes

Augustin Dubé

Louis 1 Dubé

Louis 2 Dubé

Vincent Dubé

Olive Dubé

Joseph Paquin

Olive Paquin

Lucienda Fréchette

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Marie Langlois

Françoise Miville

Pierre 2 Richard

Jean Baptiste Richard

Marie Anne Richard

Angélique Maillet

Marie Régnier

Olive Dubé

Joseph Paquin

Olive Paquin

Lucienda Fréchette

Eugène Bérubé

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Anne Pelletier

Françoise Lizotte

Marie Anne Ouellet

Marie France Pinel

Jean Marie Morel (de la Durantaye) Briand

Xavier Briand

Lidya Briand

Pierre 2 Fortin

Maria Fortin

Huguette Marion

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Jean Langlois

Marie Madeleine Langlois

Joachim Leclerc dit Francoeur

Angélique Leclerc

Jean François 2 Mignier (Lagacé)

Louise Mignier (Lagacé)

Pierre 1 Fortin

Pierre 2 Fortin

Maria Fortin

Huguette Marion

Robert Bérubé

Françoise Garnier

Anne Langlois

Jean Pelletier

Jean-Baptiste Pelletier

Marguerite Pelletier

Jean François 1 Mignier (Lagacé)

Jean François 2 Mignier (Lagacé)

Louise Mignier (Lagacé)

Pierre 1 Fortin

Pierre 2 Fortin

Maria Fortin

Huguette Marion

Robert Bérubé

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