Partie 3: Les Québécoises: Marie Louise Thomelet, sa fille Marie Louise Fourmoy, sa fille Marie Poliquin et sa fille Eulalie Racette. Part 3: The Québécoise Mothers.

The English version follows the French one.

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

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Partie 1: Les migrantes

Françoise Méry (1621 – 1671) (Antoine Brassard)

Jeanne Brassard (1641 – 1709) (Jacques Hédouin-Laforge)

Partie 2: Les mères de la Nouvelle-France

Jeanne Andrée Hédouin (1670 – 1747) (Pierre Dorion)

Jeanne Dorion (1689 – 1749) (Jean Adrien Sédilot-Montreuil)

Marguerite Sédilot (Montreuil) (1717 – 1785) (Jean Thomelet)

Partie 3: Les Québécoises

Marie Louise Thomelet (1741 – 1774) (François Fourmois)

Marie Louise Fourmoy (1763 – 1846) (Joseph Poliquin)

Marie Poliquin (1780 – 1835) (Louis Augustin Racette)

Eulalie Racette (1816 – 1895) (Louis Moisan)

Partie 4:  Les voyageuses

Euphémie Moisan (1845 – 1929) (Israël Lepage)

Célina Lepage (1866 – 1951) (Pierre Fortin)

Partie 5: Les Franco-Ontariennes

Maria Fortin (1903 – 1999) (Thomas Marion)

Huguette Marion (1933 – 1995) (Eugène Bérubé)

Partie 3 : Les Mères Québécoises.

par Robert Bérubé

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6-Marie-Louise Thomelet

(1741 – 1774)

Marie Louis Thomelet, fille de Marguerite Sédilot dit Montreuil et de Jean Thomelet, est née le 24 janvier 1741, à Québec.

Le 13 janvier 1755, elle épousa Pierre François Fourmoy, fils de Louis Fourmoy et de Scholastique Maldaré. Louis est né le 25 décembre 1725, à Saint Vaast, Diocèse de Cambray, Hainaut, France. Cette ville est dans l’ancienne Wallonie. Louis est probablement arrivé à Québec, en 1754.

Marie Louise et François Fourmoy sont parents des enfants suivants :

Nom

Naissance

Mariage

Décès

Conjoint(e)

Marie Louise Fourmoy

9 sept. 1755

1 juin 1779

L’Assomption

26, 28 juin 1846

Joseph Poliquin

François Fourmoy

4 nov. 1756

Angélique Fourmoy

1,2 déc. 1757

Anne Fourmoy

31 déc. 1758

Thérèse Fourmoy

10 nov. 1761

21 juillet 1763

Marie Louise Fourmoy

7 mars 1763

18 jan. 1785

L’Assomption

Joseph Payet

Jean Baptiste Fourmoy

28 avril 1767

Joseph Fourmoy

20 décembre 1764

Marie Anne Fourmoy

20 nove 1765

Angélique Fourmoy

28 fev 1769

Gabriel Fourmoy

4 octobre 1770

Je n’ai pas trouvé de listes officielles qui énumèrent les membres de cette famille. J’avance le fait que c’est à cause de trois raisons primordiales. Marie Louise est décédée jeune et son époux François Fourmoy ne s’est pas remarié. Il semblerait qu’il y a seulement deux filles qui ont choisi des époux et ce sont les deux Louise. Une a épousé Joseph Poliquin et l’autre Joseph Payet. Étant donné le fait que ces deux soeurs ont le même nom, j’ai accordé la première naissance à celle qui a choisi un mari la première. La troisième raison que j’avance c’est qu’il n’y a pas de descendance masculine Fourmoy issue de François et de Marie Louise.

Pour établir la liste des enfants, j’ai consulté Tanguay ensuite j’ai vérifié des documents et des certificats. J’ai trouvé des certificats de naissance pour tous les enfants ci-haut mentionnés, mais il se pourrait bien qu’il y en ait d’autres. Le tableau reflète le fait que ma recherche de certificats de mariage et de décès n’a pas été trop fructueuse. Donc, le tableau est incomplet!

Dans les documents des notaires qui touchent cette famille, nous retrouvons, seulement une douzaine d’activités telles des ventes, des quittances et des obligations. Il n’y a rien hors de l’ordinaire.

Marie Louise Thomelet décède le 8 septembre 1774, à Québec et ses obsèques ont lieu le lendemain. Elle avait seulement 33 ans.

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Après le décès de Marie Louise, François et ses enfants sont déménagés à la paroisse de Saint-Pierre du Portage de l’Assomption. Les preuves sont les certificats de mariage des deux filles et celui de décès du père.

François Fourmoy décède le 30 mars 1804 à l’Assomption. Ses funérailles sont le lendemain. Le curé signale la présence de son gendre Joseph Poliquin. Le certificat de décès précise qu’il était un jardinier.

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7. Marie Louise Fourmoy

(1763-1846)

Marie Louise Fourmoy, fille de François Fourmoy et de Marie Louise Thomelet, est née le 9 septembre 1755 à Québec et elle a été baptisée le même jour. Il y a deux Marie Louise Fourmoy dans cette famille et nous assumons que celle-ci est la plus vieille.

Marie Louise Fourmoy était âgée de seulement 11 ans lorsque sa mère est décédée et elle était l’aînée de la famille. Sa mère avait donné naissance à 11 enfants et seulement un est décédé jeune selon les documents. Nous devons penser que Marie Louise a assumé beaucoup de responsabilités même si certains enfants sont décédés jeunes. Nous savons qu’elle a pris en charge certaines responsabilités car elle a signé comme témoin au mariage de sa soeur Marie Louise 2.

Le premier juin 1779, Marie Louise épousa Joseph Poliquin à la paroisse Saint Pierre du Portage, à l’Assomption. Joseph Poliquin fils de Jean-Claude Poliquin et de Marie Anne Roy est né le 24 mai 1749, à Beaumont au Québec. Il a été baptisé le jour suivant à l’église Saint-Étienne de Beaumont.

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Marie Louise et Joseph sont parents des enfants suivants:

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint
Marie Poliquin 4 mars 1780 16 fév.1808 18, 19 août 1835 Louis-Augustin Racette
Élisabeth Poliquin 29 nov 1781 7 juillet 1800 13 juillet 1832 Louis Pelletier
Joseph Poliquin 1784 1785
Angélique Poliquin 1785 18 fév. 1805 Bazile Grégoire
Joseph Poliquin 7 oct.1788 8 janvier 1823 10 avril 1865 Marguerite Chagnon
Josephte Poliquin 27 juin 1793 18 juin 1816 Nicolas Gosselin
Rosalie Poliquin 1795 (1787) 24 jan. 1815 J.B Chevigny
Marie Poliquin 1789 1792
Pierre Poliquin 1789 1791
Marie Louise Poliquin 1792 (1795) ? 1792 (1795)?
Esther Poliquin 1800 29 oct. 1821 Michel Lescarbeau

Nous savons que Joseph Poliquin était vivant en 1821 et il est décédé avant 1846. Un document particulier dit que Joseph Poliquin est décédé le 8 avril 1830, à l’Assomption. Il a été enterré le 10 avril. L’écrit révèle une triste réalité: “Joseph Poliquin mediant âgé d’environ 92 ans”. Certains disent qu’il était le seul Poliquin à l’Assomption donc, que c’est lui.

Joseph Poliquin Mendiant2

Marie Louise Fourmoy est décédée le 26 juin 1846 à l’Assomption. La sépulture a eu lieu le 28. Marie Louise Fourmoy a survécu les décès de ses filles Marie et Élisabeth qui étaient adultes et aussi celui de plusieurs bébés.

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8. Marie Poliquin

1780-1835

Marie Poliquin est la fille de Marie Louise Fourmoy et de Joseph Poliquin. Elle est née le 4 mars 1780 et elle est baptisée, le 5 mars 1780, à la paroisse Saint-Pierre du Portage, dans le village de l’Assomption.

Marie, âgée de 27 ans, épousa un veuf, Louis Augustin Racette, âgé de 49 ans, le 16 février 1808, à la paroisse de l’Assomption du comté de l’Assomption. Louis Augustin, né le 15 octobre 1758, est le fils de Charles Racette et de Marie Anne Tinon dit Desroches. Il y a une différence d’âge de près de 22 ans.

Il semblerait qu’il y a deux Louis Augustin Racette et quelques Augustin Racette, dans cette région et durant cette période de temps ce qui porte à confusion. Donc, j’ai examiné le document du mariage, de près.

Le certificat du mariage précise qu’Augustin est cultivateur et qu’il est veuf de Josephte Quesnel dite Lajoie. Les témoins sont Charles Racet, le père du marié, Jacques (Ignace)(?) et Eustache Racet (les frères) et de Joseph Poliquin, le père de la mariée et de Joseph Poliquin, le frère.

Donc, je me suis référé au document du mariage d’Augustin Racette et de Josephte Quesnel, du 11 novembre 1800, à l’Assomption. Ce document précise que lors de ce mariage, Augustin est veuf de Marie-Anne Houle.

Le document du mariage du 9 novembre 1790, entre Augustin Racette et Marie Anne Houle (Houde), nous révèle qu’il est veuf, de Josephte Foisy (Lafrenière).

Le mariage du 5 octobre 1784, entre Augustin et Josephte Foisy (Lafrenière) nous révèle les noms des parents d’Augustin. Ils sont Charles Racette et Marie Anne Desroches (Tinon).

Marie Poliquin est la quatrième épouse de Louis Augustin Racette. À cause des confusions entre les nombreux Augustin Racette, il est très difficile pour moi de trouver et de déterminer qui sont les enfant de Louis Augustin et de Marie Poliquain.

Il est évident que lorsque Marie Poliquin a épousé Augustin Racette qu’elle assumait aussi une famille. Ne voulant pas faire d’erreurs à cause d’une pénurie de renseignements, je n’ai pas inclus le noms des enfants de Louis Augustin issus de ses trois mariages antécédents. Il se peut aussi que Marie Poliquin a eu d’autres enfants mais je ne l’ai pas trouvé.

Enfants Poliquin-Racette :

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint
Théophile Racette 25 février 1812 19 septembre 1831 6 juin 1898 Clinton NY Rosalie Rose Doucet
Eulalie Racette 24 mai 1816 28 juillet 1840 8,10 déc. 1895 Louis Moisan
Exerile Racette 13 octobre 1819 14 août 1854 Pierre Brière

À un moment donné Marie Poliquin est déménagée à St-Jacques l’Achigan où, elle est décédée le 18 août 1835. Elle a été enterée le lendemain, le 19, dans le cimetière de St-Jacques.

Louis Augustin est décédé le 29 novembre 1839 et sa sépulture a eu lieu le lendemain a Saint-Jacques de l’Achigan.

9. Eulalie Racette

9-Eulalie Racette

(1816-1895)

Eulalie Racette, fille de Louis Augustin Racette et de Marie Poliquin, est née le 24 mai 1816, à l’Assomption, au Québec. Sa mère est décédée lorsque Eulalie avait 19 ans, en 1835 et son père est décédé lorsqu’elle avait 23 ans en 1839. Le 28 juillet 1840, lorsqu’elle a épousé Louis Moisan, à St-Jacques l’Achigan, au Québec, elle était orpheline.

Louis Moisan, fils d’Ignace Moisan et d’Élisabeth Bourg, est né le 14 janvier 1819 à St-Jacques L’Achigan. La mère de Louis est décédée en 1857 et son père est décédé en 1859.

Eulalie Racette et Louis Moisan sont parents des enfants suivants :

Nom Naissance Mariage Décès Conjoint
Élodie 21 juillet 1885 Louis Lanoie
Justine 15 nov. 1843 21 août 1887 16, 18 mai 1937 Ludger Robichaud
Euphémie 31 août 1845 6 février 1866 12 sept. 1929 Verner Israël Lepage
Eulalie
Jean Louis 14 juin 1881 Delia Veine
Joseph
Delphis
Godefroy?? d 26 mars 1853 St-Alexis
Euclide (Louis) Le 19 avril 1854 St Alexis
Marie Louise 14 octobre 1855 St Alexis

29 octobre 1858 St-Alexis

25 janvier 1910 Aristide Houle
Alix 22 novembre 1888 Joseph Laporte
Julie?? 1868

J’ai repéré deux recensements dans lesquels, Eulalie est mentionnée. Dans celui de 1851. Elle vit dans la paroisse de Saint-Alexis, comté de Leinster dans ce que l’on appelait à ce temps, le Canada-Est. Eulalie et Louis vivent avec les beaux-parents, Ignace Moisan et Élisabeth Bourg et une belle-soeur, Élise Moisan. Les enfants, Élodie, Justine, Euphémie, Eulalie, Jean Louis et Joseph sont aussi présents. La maison est faite en pièces.

Dans le recensement de 1871, nous apprenons que la famille vit à Saint-Jacques de Montcalm. Les enfants qui vivent avec eux sont Élodie, Eulalie, Jean-Louis, Delphis, Euclide, Marie Louise et Alix. Les occupations de Louis et de ses fils Jean-Louis, Delphis et Euclide sont d’être cultivateurs. Nous apprenons aussi que les parents et les enfants plus vieux ne savent ni écrire, ni lire.

Il y a plusieurs années, mon arrière-grand-oncle Hormidas Lepage, frère de Célina Lepage m’a remis une photo de ses grands-parents Louis Moisan et Eulalie Racette et leur famille. Cette photo en est une des plus vieilles de ma collection. Donc, nous savons ce que Louis et Eulalie avaient l’air.

Quelques années plus tard j’ai trouvé un site dans lequel se trouvait une lettre de Louis Moisan envoyé à son frère Thomas Moisan, pionnier de l’Orégon. La lettre est datée du 27 juillet, 1861.Thomas Moisan est né le 22 décembre 1809, à St-Jacques L’Achigan. Il a épousé Henriette Longtain, fille d’André Longtain et de Nancy Okanagan, une Amérindienne, le 3 octobre 1842 à St-Paul Marion, en Orégon. Thomas est décédé le 15 janvier 1888 à Brooks Marion, Orégon.

Cette lettre est importante car dans la lettre Louis, par l’entremise de son enfant qui a écrit la lettre parle d’Eulalie: “Comme j’étais dit (sic) que ma femme était malade depuis la fin de mars. Ces temps ici elle se couche et lève seule et elle raude un peu dans la maison.” Il semblerait qu’Eulalie était malade à ce temps.

Moisan Racette 2b

Eulalie Racette et Louis Moisan (assis), leurs enfants et petits-enfants

Au site, ci-dessous, vous trouverez la lettre au complet et sa traduction en anglais. Au même site, il y a une autre lettre envoyée par un autre frère. http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~meilleuro/50609-01.htm

Cette lettre et la photo de la famille Moisan-Racette m’ont motivé, d’écrire le texte, “1861: Lettre de Louis Moisan à son frère Thomas Moisan” publié sur le blogue, il y a quelques semaines. https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/19/1861-lettre-de-louis-moisan-a-son-frere-thomas-moisan-a-letter-and-picture-from-the-past/

Aussi, j’avais écrit une histoire qui s’appelle “La Vieille Photo” qui parlait seulement de la photo sur le site: http://welovewords.com/documents/la-vieille-photo)

Eulalie est décédée le 8 décembre 1895, et sa sépulture a eu lieu le 10, à St-Jacques l’Achigan. Le 25 mars 1896, son fils Euclide a effectué une déclaration chez le notaire « du décès de feue Mme Eulalie Racette épouse de Mr Louis Moisan, père »

Tout ce que nous savons au sujet du décès de Louis est qu’il est décédé après 1902. Il était vivant lors du recensement canadien de 1901 et il vivait à Saint Jacques.

La semaine prochaine: Partie 4:  Les voyageuses: Euphémie Moisan et sa fille Célina Lepage.

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Part 3: The Québécoises Mothers: Marie Louise Thomelet, her daughter Marie Louise Fourmoy, her daughter Marie Poliquin et her daughter Eulalie Racette.

by Robert Bérubé

A word to THANK all of YOU for reading my texts! For those of you who take the time to encourage me, I thank you from the bottom of my heart! I am neither a writer nor an historian! I tell stories! I try to make them as accurate as possible by doing a lot of research. However, there are sometimes errors.
Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those individuals who took the time to help me out. I also thank the persons who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts.
For those  of you interested in receiving my stories automatically, I encourage you to subscribe to my Facebook site at       https://www.facebook.com/groups/394084010943300/

Part 1: The Migrant Mothers

Françoise Méry (1621 – 1671) (Antoine Brassard)

Jeanne Brassard (1641 – 1709) (Jacques Hédouin-Laforge)

Part 2: The Mothers of Nouvelle-France

Jeanne Andrée Hédouin (1670 – 1747) (Pierre Dorion)

Jeanne Dorion (1689 – 1749) (Jean Adrien Sédilot-Montreuil)

Marguerite Sédilot (Montreuil) (1717 – 1785) (Jean Thomelet)

Part 3: The Québécoises Mothers

Marie Louise Thomelet (1741 – 1774) (François Fourmois)

Marie Louise Fourmoy (1763 – 1846) (Joseph Poliquin)

Marie Poliquin (1780 – 1835) (Louis Augustin Racette)

Eulalie Racette (1816 – 1895) (Louis Moisan)

Part 4:  The Travelling Mothers

Euphémie Moisan (1845 – 1929) (Israël Lepage)

Célina Lepage (1866 – 1951) (Pierre Fortin)

Part 5: The Franco-Ontarian Mothers

Maria Fortin (1903 – 1999) (Thomas Marion)

Huguette Marion (1933 – 1995) (Eugène Bérubé)

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6-Marie-Louise Thomelet

(1741 – 1774)

Marie Louis Thomelet, daughter of Marguerite Sédilot dit Montreuil and Jean Thomelet, was born on January 24, 1741, in Québec City.

On January 13, 1755, she married Pierre François Fourmoy, son of Louis Fourmoy and Scholastique Maldaré. Louis was born on December 25, 1725, in Saint Vaast, Diocese of Cambray, Hainaut, in France. This town was part of the former Wallonia. Louis probably arrived in Québec City, in 1754.

Marie Louise and François Fourmoy are parents of the following children :

Name

Birth

Marriage

Death

Spouse

Marie Louise Fourmoy

9 sept. 1755

1 june 1779

26, 28 june 1846

Joseph Poliquin

François Fourmoy

4 nov. 1756

Angélique Fourmoy

1,2 déc. 1757

Anne Fourmoy

31 déc. 1758

Thérèse Fourmoy

10 nov. 1761

21 july 1763

Marie Louise Fourmoy

7 march 1763

18 jan. 1785

Joseph Payet

Jean Baptiste Fourmoy

28 april 1767

Joseph Fourmoy

20 déc. 1764

Marie Anne Fourmoy

20 nov. 1765

Angélique Fourmoy

28 feb. 1769

Gabriel Fourmoy

4 oct. 1770

I have not found any official lists that enumerate the members of this family. This is probably because of these three primary reasons. Marie Louise died young and her husband François Fourmoy did not remarry. It seems that there are only two girls who have chosen spouses and these are the two Louises. One married Joseph Poliquin and the other, Joseph Payet. Given the fact that these two sisters have the same name, I granted the first birth to the one who chose a husband first. The third reason I put forward, is that there are no male Fourmoy descendants that continued the progeny of Francois and Marie Louise.

To establish the list of children, I consulted Tanguay then I checked documents and certificates. I have found birth certificates for all of the above-mentioned children, but there may be other birth certificates. The chart reflects the fact that my search for marriage certificates and death certificates has not been too fruitful. So the information is incomplete!

In the documents of notaries who mention this family, we find, only a dozen activities such as sales, receipts and obligations. There is nothing out of the ordinary.

Marie Louise Thomelet died on September 8, 1774, in Québec City, and her funeral was held the following day. She was only 33 years old.

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After the death of Marie Louise, François and his children moved to the parish of Saint-Pierre du Portage de L’Assomption. The proofs of this are found in the marriage certificates of the two girls and the death certificate of the father.

François Fourmoy died on March 30, 1804 at L’Assomption. His funeral was the next day. The parish priest reports the presence of his son-in-law Joseph Poliquin at the funeral. The death certificate states that François was a gardener.

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7. Marie Louise Fourmoy

(1763-1846)

Marie Louise Fourmoy, daughter of François Fourmoy and Marie Louise Thomelet, was born on September 9, 1755 in Québec City and was baptized on the same day. There are two Marie Louise Fourmoy in this family and we assume that this is the oldest one.

Marie Louise Fourmoy was only 11 years old when her mother died and she was the eldest of the family. Her mother had given birth to 11 children and only one died young according to the documents. We must think that Marie Louise had assumed many responsibilities, even if some children died young. We know that she took charge of certain responsibilities because she signed as a witness at the wedding of her sister Marie Louise 2.

On June 1, 1779, Marie Louise married Joseph Poliquin at Saint Pierre du Portage parish, in the village of L’Assomption. Joseph Poliquin son of Jean-Claude Poliquin and Marie Anne Roy was born on May 24, 1749, in Beaumont, Québec. He was baptized the following day at the church of Saint-Étienne de Beaumont.

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Marie Louise and Joseph are parents of the following children:

Name

Birth

Marriage

Death

Spouse

Marie Poliquin 4 march 1780 16 feb.1808 18, 19 aug. 1835 Louis-Augustin Racette
Élisabeth Poliquin 29 nov 1781 7 july 1800 13 july 1832 Louis Pelletier
Joseph Poliquin 1784 1785
Angélique Poliquin 1785 18 feb.. 1805 Bazile Grégoire
Joseph Poliquin 7 oct.1788 8 jan. 1823 10 april 1865 Marguerite Chagnon
Josephte Poliquin 27 june 1793 18 june 1816 Nicolas Gosselin
Rosalie Poliquin 1795 (1787) 24 jan 1815 J.B Chevigny
Marie Poliquin 1789 1792
Pierre Poliquin 1789 1791
Marie Louise Poliquin 1792 (1795) ? 1792 (1795)?
Esther Poliquin 1800 29 oct. 1821 Michel Lescarbeau

We know Joseph Poliquin was alive in 1821 and he died before 1846. One particular document says that Joseph Poliquin died on April 8, 1830, in L’Assomption. He was buried on April 10,1830. The writing reveals a sad fact: “Joseph Poliquin “mendiant” (beggar) about 92 years old”. Some say he was the only Poliquin, in L’Assumption, so it must be him.

Joseph Poliquin Mendiant2

Marie Louise Fourmoy died June 26, 1846 at L’Assomption. The burial took place on the 28th. Marie Louise Fourmoy survived the deaths of her daughters, Marie and Elisabeth, who were adults and also that of several babies.

8. Marie Poliquin2

8. Marie Poliquin

1780-18357

Marie Poliquin is the daughter of Marie Louise Fourmoy and Joseph Poliquin. She was born on March 4, 1780, and she was baptized on March 5, 1780, in the parish of Saint-Pierre du Portage, in the village of L’Assomption.

Marie, 27, married a widower, Louis Augustin Racette, aged 49, on February 16, 1808, in the parish of the Assumption, in the County of the Assumption. Louis Augustin, born October 15, 1758, is the son of Charles Racette and Marie Anne Tinon dit Desroches. There is an age difference of almost 22 years.

It would seem that there are two Louis Augustin Racettes and a few other Augustin Racettes, in this region and during this period of time which leads to confusion. So I looked at the marriage document closely.

The marriage certificate specifies that Augustin is a farmer and that he is a widower of Josephte Quesnel dit Lajoie. The witnesses are Charles Racette, the father of the groom, Jacques (Ignace) (?) and Eustache Racette (the brothers) and Joseph Poliquin, the father of the bride and Joseph Poliquin, the brother.

So I referred to the marriage document of Augustin Racette and Josephte Quesnel of November 11, 1800, in L’Assomption. This document specifies that at the time of this marriage, Augustin was the widower of Marie-Anne Houle.

The marriage document of November 9, 1790, between Augustin Racette and Marie Anne Houle (Houde), also reveals that he is a widower and that of Josephte Foisy (Lafrenière).

The marriage of October 5, 1784, between Augustine and Josephte Foisy (Lafrenière) reveals the names of Augustin’s parents. They are Charles Racette and Marie Anne Desroches (Tinon).

Marie Poliquin is the fourth wife of Louis Augustin Racette. Because of the confusion between the many Augustin Racettes, it was very difficult for me to find and determine who are the children of Louis Augustin and Marie Poliquain.

It is evident that when Marie Poliquin married Augustin Racette she also inherited a family of children. Not wanting to make mistakes because of a shortage of information, I did not include the names of Louis Augustin’s children from his three previous marriages. It may also be that Marie Poliquin had other children, but I could not find them.

Following are the Poliquin-Racette children that I was able to find:

Name

Birth

Marriage

Death

Spouse

Théophile Racette 25 fev. 1812 19 sept. 1831 6 june 1898 Clinton NY Rosalie Rose Doucet
Eulalie Racette 24 may 1816 28 july 1840 8,10 déc. 1895 Louis Moisan
Exerile Racette 13 oct. 1819 14 aug. 1854 Pierre Brière

At one point Marie Poliquin moved to St-Jacques l’Achigan, where she died on August 18, 1835. She was buried the next day, on the 19th, in the cemetery of St-Jacques.

Louis Augustin Racette died on November 29, 1839 and his burial took place the following day at Saint-Jacques de l’Achigan.

9. Eulalie Racette

9-Eulalie Racette

(1816-1895)

Eulalie Racette, daughter of Louis Augustin Racette and Marie Poliquin, was born on May 24, 1816, in L’Assomption, Québec. Her mother died when Eulalie was 19, in 1835 and her father died when she was 23 in 1839. On July 28, 1840, when she married Louis Moisan in St-Jacques l’Achigan, Québec, she was an orphan.

Louis Moisan, son of Ignace Moisan and Elisabeth Bourg, was born on January 14, 1819 in St-Jacques L’Achigan. Louis’ mother died in 1857 and his father died in 1859.

Eulalie Racette and Louis Moisan are the parents of the following children:

Name

Birth

Marriage

Death

Spouse

Élodie 21 july1885 Louis Deschamps Lanoie
Justine 15 nov. 1843 21 aug. 1887 16, 18 may 1937 Ludger Robichaud
Euphémie 31 aug. 1845 6 feb. 1866 12 sept. 1929 Israël Lepage
Eulalie
Jean Louis 14 june 1881 Delia Veine
Joseph
Delphis
Godefroy?? d 26 march 1853
Euclide (Louis) Le 19 april 1854
Marie Louise 14 oct. 1855 or

29 oct. 1858

25 jan. 1910 Aristide ou Euclide Houle
Alix Alice 22 nov. 1888 Joseph Laporte
Julie?? 1868

I found two censuses in which Eulalie is mentioned. In the 1851 census, she lives in the parish of St. Alexis, Leinster County in what was called at that time, Canada-East. Eulalie and Louis live with her parents-in-law, Ignace Moisan and Élisabeth Bourg and a sister-in-law, Élise Moisan. The children, Élodie, Justine, Euphémie, Eulalie, Jean Louis and Joseph are also present.

In the census of 1871, we learn that the family lives in Saint-Jacques de Montcalm. The children who live with them are Élodie, Eulalie, Jean-Louis, Delphis, Euclide, Marie Louise and Alix. The occupations of Louis and his sons Jean-Louis, Delphis and Euclide are listed as cultivators (farmers). We also learn that the parents and the older children can neither write nor read.

Several years ago, my great-uncle Hormidas Lepage, brother of Célina Lepage gave me a photo of his grandparents, Louis Moisan and Eulalie Racette and their family. This photo is one of the oldest in my collection. So we know what Louis and Eulalie looked like. They are sitting down.

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A few years, later I found a site that showed a letter from Louis Moisan sent to his brother Thomas Moisan, a pioneer of Oregon. The letter is dated July 27, 1861. Thomas Moisan was born on December 22, 1809, at St-Jacques L’Achigan. He married Henriette Longtain, daughter of André Longtain and Nancy Okanagan, an Amerindian, on October 3, 1842 in St. Paul Marion, Oregon. Thomas died on January 15, 1888 in Brooks, Marion, Oregon.

This letter is important because in it, Louis, through his child who wrote the letter speaks of Eulalie: “As I told you, my wife was sick, since the end of March. During these present times here she lies down, then gets up alone and then she walks a little bit in the house. ” It seems that Eulalie was sick at that time.

On the site, below, you will find the full letter and its translation in English. On the same site, there is also another letter sent by another brother. http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~meilleuro/50609-01.htm

This letter and the photograph of the Moisan-Racette family motivated me, to write the text, “1861: Letter of Louis Moisan to his brother Thomas Moisan” published on this blog a few weeks ago. https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/19/1861-lettre-de-louis-moisan-a-son-frere-thomas-moisan-a-letter-and-picture-from-the-past/

I had also written a story called “La Vieille Photo” which only spoke of the photo. It is on this site: http://welovewords.com/documents/la-vieille-photo)

Eulalie died on December 8, 1895, and her burial took place on the 10th, in Saint Jacques l’Achigan. On March 25, 1896, her son Euclide made a statement to the notary “of the death of the late Madame Eulalie Racette, wife of Monsieur Louis Moisan, father”

All we know about Louis’s death is that he died after 1902. He was alive during the 1901 Canadian census and lived in Saint Jacques.

Next week: The Travelling Mothers: Euphémie Moisan and her daughter Célina Lepage.

Partie 2: Les mères de la Nouvelle-France: Jeanne Andrée Hédouin, sa fille Jeanne Dorion et sa fille, Marguerite Sédilot dit Montreuil. Part 2: The Mothers of New France…

The English version follows the French one.

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

Pour les intéressées et intéressés, je vous encourage à vous inscrire à mon site Facebook! https://www.facebook.com/groups/394084010943300/

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Partie 2: Les mères de la Nouvelle-France: Jeanne Andrée Hédouin, sa fille Jeanne Dorion et sa fille, Marguerite Sédilot dit Montreuil.

 par Robert Bérubé

Partie 1: Les migrantes (la semaine dernière)

Françoise Méry (1621 – 1671) (Antoine Brassard)

Jeanne Brassard (1641 – 1709) (Jacques Hédouin-Laforge)

Partie 2: Les mères de la Nouvelle-France

Jeanne Andrée Hédouin (1670 – 1747) (Pierre Dorion)

Jeanne Dorion (1689 – 1749) (Jean Adrien Sédilot-Montreuil)

Marguerite Sédilot (Montreuil) (1717 – 1785) (Jean Thomelet)

Partie 3: Les Québécoises

Marie Louise Thomelet (1741 – 1774) (François Fourmois)

Marie Louise Fourmoy (1763 – 1846) (Joseph Poliquin)

Marie Poliquin (1780 – 1835) (Louis Augustin Racette)

Eulalie Racette (1816 – 1895) (Louis Moisan)

Partie 4:  Les voyageuses

Euphémie Moisan (1845 – 1929) (Israël Lepage)

Célina Lepage (1866 – 1951) (Pierre Fortin)

Partie 5: Les Franco-Ontariennes

Maria Fortin (1903 – 1999) (Thomas Marion)

Huguette Marion (1933 – 1995) (Eugène Bérubé)

3. Jeanne Andréé Hédouinrr

3- Jeanne-Andrée Hédouin

(1670 -1747)

Jeanne Andrée Hédouin fille de Jeanne Brassard et de Jacques Hédouin dit Laforge est née le 5 octobre 1670, et elle a été baptisée le 6, du même mois, à Québec.
Elle épousa, Pierre Dorion fils de Jacob (Jacques) Dorion et de Jeanne de Copenne, le 18 janvier 1688, à la paroisse Notre-Dame de Québec. Pierre est né à Salies-de-Béarn dans les Pyrénées-Atlantiques, le 28 juillet 1658 et il a été baptisé le même jour au temple calviniste de cette ville. Pierre un matelot, immigre en Nouvelle-France en 1684 et il s’établit à Percé. En 1688, il est encore à cet endroit et sert à bord du Saint-Joseph. Le couple a fait rédiger un contrat de mariage, le 2 janvier 1688, à Québec.

Dans le registre le nom de famille de la mariée est orthographié Édouin et non Hédouin. Celui du marié est écrit « Dorionne » un reflet du dialecte de la langue provençale du Béarn, le béarnais. Le plus intéressant c’est que Pierre Dorion n’a pas fait mention de son appartenance religieuse à son mariage. Il n’y a pas non plus d’acte de conversion qui a été trouvé. On suppose qu’il n’a pas revélé le fait qu’il avait été baptisé Huguenot!

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Le certificat ne mentionne pas non plus que Pierre Dorion a été marié avant cette union à Percé et qu’il est père d’une fille. La première épouse était Marie Egron. Il n’y a aucune preuve de ceci car les registres de mariage de l’époque ont été égarés. Cependant, après la mort de Pierre, un de ses fils, Claude Dorion dépose, une requête assermentée, devant la Cour de Prévôté de Québec afin, que sa demi-sœur consanguine, Marie-des-Anges, touche la part d’héritage qui lui revient. Cette requête du 5 décembre 1729 stipule: “Claude Dorion, prenant fait et cause pour sa sœur consanguine Marie-des-Anges, née du premier mariage de feu Pierre Dorion avec Marie Egron, afin que la seconde femme et veuve de feu Pierre Dorion, Jeanne Hédouin, qui a fait une donation à son fils, Jean-Marie Dorion, remette à ladite Marie-des-Anges, qui se trouve dans la gêne et la misère, la part qui lui revient dans l’héritage de feu Pierre Dorion”

Jeanne Andrée Hédouin est mère d’au moins douze enfants et Pierre d’au moins 13.

Les événements ont tous eu lieu à Québec, sauf si mentionné différemment, dans la grille.

Nom

Naissance bapt.

Mariage

Décès, sépulture

Conjoint(e)

Jeanne Dorion

11 avril 1689

25 nov. 1705

24 nov. 1749 Ste-Foy

Jean Sédilot

Jacques Dorion

31 juillet 1691

13 avril 1713

Marie Angélique Dorion

1693

15 juillet 1744

Pierre 1 Dorion

4 juillet 1694

30 juillet 1694

Pierre 2 Dorion

18 août 1695

23 oct. 1713 14 jan. 1749 13 janv. 1755

4 mai 1766 Ste-Foy

Geneviève Chapeau Monique Dussault Angélique Dubeau

Jean Claude Dorion

13, 14 mai 1698

30 sept. 1718

6 août 1746

Madeleine Chapeau

Charles 1 Dorion

5 nov. 1700

14 déc. 1700

Charles 2 Dorion

16 déc. 1701

Jean Marie Dorion

3 nov. 1704

19 février 1730

16, 17 sept. 1761

Marie-Thérèse Normand

Françoise Dorion

7 déc. 1706

18 nov. 1725

10 janvier 1776

Jean Baptiste Guillemin

Barbe Dorion

21, 23 sept. 1708

31 août 1727

5 mars 1782

Jean Normand

Marguerite Dorion

28, 29 nov. 1710

21 nov. 1735

22 juillet 1759

Noël Collette (Picard)

Jeanne Andrée Hédouin et Pierre Dorion se sont établis le long de la Petite-Rivière-Saint-Charles, à Québec, suite à l’achat de ladite terre, de Mathieu Lagrange, le 3 août 1688. Pierre et Jeanne Andrée ont fait d’autres acquisitions en 1696, 1700, 1704 et 1710 afin d’agrandir le patrimoine que Pierre utilisera pour l’élevage du bétail. Pierre Dorion est l’un des pionniers, parmi les éleveurs et bouchers de la région de Québec. Sur ce domaine, ils ont vu leur famille grandir et Jeanne Andrée à continuer d’y habiter après la mort de son conjoint. Elle s’était “donnée” à son fils Jean-Marie Dorion qui est venu vivre dans la maison familiale avec son épouse, Thérèse Le Normand.

Pierre Dorion meurt le 25 avril, et il est inhumé à Québec, le 26 avril, 1724. Les enfants Jean-Marie, Françoise, Barbe et Marguerite sont considérés mineurs. Il se pourrait que Marie Angélique soit encore à la maison, car elle est décédée célibataire, en 1744.  Charles 2, né en 1701 pourrait être aussi présent. Étant donné qu’il n’y a pas de certificat de mariage ou de décès qui ont été trouvé, il est peut-être décédé jeune.

Jeanne Andrée a donné naissance à 12 enfants et elle en a enterré au moins cinq. Ils et elles sont: Jacques âgé de 21 ans, Marie Angélique âgée de 51 ans, Pierre, un bébé d’un mois, Jean Claude a 48 ans, Charles 1, a 1 mois et peut-être Charles 2. Elle a aussi survécu à une de ses brus, Geneviève Chapeau, épouse de Pierre 2. Geneviève est décédée seulement 15 jours, avant Jeanne Andrée.

Jeanne Andrée est décédée le 20 septembre 1747, et elle a été inhumée le lendemain à Québec.

Jeanne Andrée est mère de la lignée Dorion et Hédouin d’Amérique. Elle aussi la grand-mère de certains Sédilot, Guillemin, Normand et Colette.

Pour en connaître davantage au sujet de Pierre Dorion et la famille Dorion, je vous réfère à un site, que je juge d’exceptionnel, de par sa qualité de recherche et d’écriture. C’est le site de madame Édith Bédard. Voici le lien: http://edithbedard.ca/100-pierre-dorionne-le-premier-de-la-lignee-dici/

4. Jeanne Dorion24

4-Jeanne Dorion

(1689 – 1749)

Jeanne Dorion est la fille de Jeanne Andrée Hédouin et de Pierre Dorion. Elle est née et est baptisée le 11 avril 1689, à Québec.

Le 25 novembre 1705, elle épousa Jean Adrien Sédilot dit Montreuil, fils de Jean Sédilot dit Montreuil et de Marie Claire de la Hogue, à Québec. Il est né le 28 février 1683 à Québec.

Jeanne Dorion et Jean Adrien Sédilot dit Montreuil sont parents des enfants suivants :

Nom

Naissance

Mariage

Décès

Conjoint(e)

Françoise Sédilot Montreuil

16 mars 1707

Anne Sédilot Montreuil

3 mai 1708

28 janv. 1727   19 jan. 1737

Joseph Samson                  Pierre Robin

J.-Baptiste Sédilot Montreuil

9 déc. 1710

17 mai 1733

Louise Bisson (Buisson)

Gervais Sédilot Montreuil

9 avril 1713

Pierre Sédilot Montreuil

27 sept. 1715

18 février 1743

22 sept. 1776

Françoise Angélique Robitaille

Marguerite Sédilot Montreuil

11 juin 1717

25 janvier 1733

27 déc. 1785

Jean Thomelet

Catherine Sédilot Montreuil

15 sept. 1719

30 sept. 1737      8 janvier 1752

10 jan. 1765

Pierre Poirier                  Étienne Gastelier

Jeanne Sédilot Montreuil

8 sept. 1724

11 février 1743

24 fév. 1791

Jean Dupuis

Marie Sédilot Montreuil

1726

18 avril 1746

29 mars 1756

Hugues Rousse

Jacques Sédilot Montreuil

15 août 1731

17 août 1760    30 jan. 1775

19 juin 1810

Louise Céleste Baril     Élisabeth Perreault

Louise Sédilot Montreuil

21 oct. 1735

26 juin 1760

Av 1775

Paul Mirabin

Il semblerait que les deux premières filles sont nées au Cap-Saint-Ignace et que par après, la famille est déménagée à Sainte-Foy.

Jean Adrien Sédilot dit Montreuil est décédé le 12 mars 1745, à Sainte-Foy. Devenue veuve, Jeanne avait la responsabilité de trois enfants mineurs: Marie, Jacques et Louise. Au moins neuf de ses enfants se sont trouvés des conjoint(e)s. Nous assumons que presque tous ses enfants lui ont survécu. Cependant, nous ne connaissons pas les dates de décès de Françoise, Anne, Jean-Baptiste et Gervais.

Jeanne Dorion est décédée le 24 novembre 1749, à Sainte-Foy.

En plus d’être la mère de certains Sédilot dit Montreuil, elle est la grand-mère de certains Samson, Thomelet, Gastelier, et Dupuis.

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5-Marguerite Sédilot dit Montreuil

(1717 – 1785)

Marguerite Sédilot dit Montreuil est née le 11 juin 1717, à Sainte-Foy. Elle est la fille de Jeanne Dorion et de Jean Adrien Sédilot dit Montreuil.

Le 25 janvier 1733, elle épousa Jean Thomelet à Sainte-Foy. Jean Thomelet est le fils de Pierre Thomelet et de Marie Caya (Cailleau). Il est né vers 1708, à Québec. Certains disent que Jean Thomelet est né en France, mais ceci n’est pas prouvé. D’autres affirment que sa mère n’est pas Marie Caya (Cailleau.) Le certificat du mariage précise bien que sa mère est Marie Cayaut! Il est mentionné que le métier de Jean est celui de tanneur.

Au mariage de Jean Thomelet en 1733, Pierre, son père et propriétaire d’une tannerie, avoue que son fils a toujours été près de lui pour l’aider et en reconnaissance, il lui fait don des peaux et outils de la tannerie. L’année suivante, Jean achète une tannerie et il devient le premier maître-tanneur à imposer des restrictions sur la qualité des peaux car, il souligne qu’il paiera dix livres et dix sols, la peau, si le bœuf est âgé de plus de quatre ans. Si vous désirez trouver de plus amples renseignements concernant la famille Thomelet, je vous réfère au site suivant : http://c.21-bal.com/istoriya/867/index.html?page=3

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Images de moulin et de mécanisme à tannage

Marguerite Sédilot dit Montreuil et Jean Thomelet sont parents des enfants suivants :

Nom

Naissance

Mariage

Décès

Conjoint

Marguerite 1 Thomelet

30 nov. 1734

24 fév. 1735

Jeanne 1 Thomelet

10 juillet 1736

16 juillet 1736

Jean Alexis Thomelet

5 août 1737

Pierre Thomelet

16 nov. 1739

16 déc. 1739

Marie Louise Thomelet

24 jan. 1741

13 jan. 1755

8, 9 sept 1774

François Fourmoy

Anne Thomelet

8 mai 1743

7 jan. 1762

13,15 oct. 1805

Joseph Marie Dorval

Marguerite 2 Thomelet

4 octobre 1744

5 déc. 1744

François Thomelet

11 octobre 1745

8 nov. 1745

Marguerite 3 Thomelet

5 janvier 1747

23 nov. 1749

Josephe Thomelet

28, 29 sept 1748

20 oct. 1767

14,15août 1800

Jacques Robitaille

Marguerite 4 Thomelet

27 sept. 1750

1 nov. 1750

Marguerite 5 Thomelet

17 oct. 1751

18 mars 1752

Angélique Thomelet

3 mai 1753

30 sept 1776

Jean Baptiste Caron

Jean François Thomelet

4 oct. 1755

Marguerite 6 Thomelet

4 oct. 1755

17 jan. 1759

Jeanne 2 Thomelet

27 juin 1757

Louise Thomelet

1758???

9 juillet 1758

Marguerite Sédilot a donné naissance à au moins, 17 enfants dont, 13 filles et quatre garçons. Nous pouvons confirmer que seules quatre filles, des 17 bébés, se sont rendues à l’âge adulte et elles ont épousé, des conjoints. De ces quatre filles, Marie Louise, notre ancêtre est décédée avant sa mère. Il se pourrait que sa fille Angélique soit aussi décédée avant sa mère car je n’ai pas trouvé son certificat de décès. Il y a seulement Josephe et Anne qui ont survécu à leur mère et Josephe était âgée de 52 ans à son décès et Anne de 61 ans.

Des quatre garçons, Pierre et François étaient âgés d’un mois chacun à leur décès. Pour ce qui est de Jean Alexis et de Jean François, ils sont probablement décédés jeunes aussi mais, je n’ai aucune preuve d’un côté ou de l’autre.

Les bébés Louise, âgée de moins d’un an et la première Jeanne, âgée de six jours ont aussi quitté ce monde, très tôt. Nous ne savons pas si la deuxième Jeanne est décédée jeune, ou plus vieille, à cause de la pénurie de documents.

Ce qui brise le cœur c’est la perte de six petites Marguerites, filles de Marguerite. Marguerite Sédilot avait nommé sa première fille Marguerite et la petite est décédée à trois mois. Près de 10 ans plus tard, naissait Marguerite deux et elle est décédée à deux mois. Quelques années plus tard, naissait Marguerite 3 et elle a vécu pendant presque trois ans. Un an après le décès, est né Marguerite 4 qui a vu seulement 36 jours. Marguerite 5 est arrivée un an plus tard, et elle a connue cinq mois, du calendrier. Marguerite 6 et son jumeau ont vu le jour, près de cinq ans plus tard et cette Marguerite s’est éteinte à l’âge de 3 ans et trois mois. La dernière Marguerite est celle qui a vécu le plus longtemps.

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Jean Thomelet est décédé le 17 juin 1766, et sa sépulture a eu lieu le lendemain, à Québec.

Il semblerait que suite au décès de Jean Thomelet, sa veuve Marguerite a quitté Québec. Je ne peux préciser le moment, mais elle est déménagée à Saint-Denis-sur-Richelieu. Sa fille Angélique avait épousé Jean Baptiste Caron à Montréal, en 1776.

Marguerite Sédilot dit Montreuil est décédée le 27 décembre 1785, à Saint Denis-sur-Richelieu et sa sépulture a eu lieu le lendemain. Elle était la septième Marguerite a quitter cette famille.

Marguerite Sédilot est la mère de certains Sédilot dit Montreuil.

La semaine prochaine: Partie 3: Les Québécoises: Marie Louise Thomelet, sa fille Marie Louise Fourmoy, sa fille Marie Poliquin et sa fille Eulalie Racette.

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Part 2: The Mothers of Nouvelle-France:  Jeanne Andrée Hédouin, her daughter Jeanne Dorion and her daughter, Marguerite Sédilot dit Montreuil.

by Robert Bérubé

A word to THANK all of YOU for reading my texts! For those of you who take the time to encourage me, I thank you from the bottom of my heart! I am neither a writer nor an historian! I tell stories! I try to make them as accurate as possible by doing a lot of research. However, there are sometimes errors.
Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those individuals who took the time to help me out. I also thank the persons who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts.
For those  of you interested in receiving my stories automatically, I encourage you to subscribe to my Facebook site at       https://www.facebook.com/groups/394084010943300/

Part 1: The Migrant Mothers (last week)

Françoise Méry (1621 – 1671) (Antoine Brassard)

Jeanne Brassard (1641 – 1709) (Jacques Hédouin-Laforge)

Part 2: The Mothers of Nouvelle-France

Jeanne Andrée Hédouin (1670 – 1747) (Pierre Dorion)

Jeanne Dorion (1689 – 1749) (Jean Adrien Sédilot-Montreuil)

Marguerite Sédilot (Montreuil) (1717 – 1785) (Jean Thomelet)

Part 3: The Québécoises

Marie Louise Thomelet (1741 – 1774) (François Fourmois)

Marie Louise Fourmoy (1763 – 1846) (Joseph Poliquin)

Marie Poliquin (1780 – 1835) (Louis Augustin Racette)

Eulalie Racette (1816 – 1895) (Louis Moisan)

Part 4:  The Travelling Mothers

Euphémie Moisan (1845 – 1929) (Israël Lepage)

Célina Lepage (1866 – 1951) (Pierre Fortin)

Part: The Franco-Ontarian Mothers

Maria Fortin (1903 – 1999) (Thomas Marion)

Huguette Marion (1933 – 1995) (Eugène Bérubé)

3. Jeanne Andréé Hédouinrr

3-Jeanne-Andrée Hédouin

(1670-1747)

Jeanne Andrée Hédouin daughter of Jeanne Brassard and Jacques Hédouin dit Laforge was born on October 5 1670, and she was baptized on the 6th of the same month, in Québec City.

She married Pierre Dorion, son of Jacob (Jacques) Dorion and Jeanne de Copenne, on January 18, 1688, in the parish of Notre-Dame de Québec. Pierre was born in Salies-de-Béarn in the Pyrénées-Atlantiques on July 28, 1658 and was baptized on the same day in the Calvinist temple of this town. Pierre a sailor, immigrated to New France in 1684 and settled in Percé. In 1688, he was still there and served aboard the Saint Joseph. The couple had a marriage contract drawn up on January 2, 1688, in Québec City.

The surname of the bride is spelled Edouin and not Hédouin on the wedding certificate. That of the groom is written “Dorionne” a reflection of the dialect of the Provencal language of Béarn, the Béarnais. What is most interesting is that Pierre Dorion did not mention his religious affiliation, at his marriage. Nor is there any act of conversion that has been found. It is supposed that he did not reveal the fact that he had been baptized a Huguenot!

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The certificate also does not mention that Pierre Dorion was married before this union, in Percé and that he is the father of a daughter. The first wife was Marie Egron. There is no proof of this because the wedding registers of the time were misplaced. However, after the death of Pierre, one of his sons, Claude Dorion, filed a sworn application before the Court of Prevost of Québec, so that his half-sister Marie-des-Anges receives the share of inheritance that belongs to her. This request of December 5, 1729 states: “Claude Dorion, taking the cause of his sister Marie-des-Anges, born of the first marriage of the late Pierre Dorion with Marie Egron, so that the second wife and widow of the late Pierre Dorion, Jeanne Hédouin, who made a donation to his son, Jean-Marie Dorion, hand it to the said Marie-des-Anges, who is in distress and misery, the part that belongs to him, in the inheritance of the late Pierre Dorion.”

Jeanne Andrée Hédouin is the mother of at least twelve children and Pierre Dorion of at least 13.

The events below all took place in Québec, unless otherwise mentioned, in the grid.

Name Birth Marriage Death Spouse
Jeanne Dorion 11 april 1689 25 nov. 1705 24 nov. 1749 Jean Sédilot
Jacques Dorion 31 july 1691 13 april 1713
Marie Angélique Dorion 1693 15 july 1744
Pierre 1 Dorion 4 july 1694 30 july 1694
Pierre 2 Dorion 18 aug, 1695 23 oct. 1713         14 jan. 1749        13 jan. 1755 4 may 1766 Geneviève Chapeau Monique Dussault Angélique Dubeau
Jean Claude Dorion 13, 14 may 1698 30 sept. 1718 6 aug. 1746 Madeleine Chapeau
Charles 1 Dorion 5 nov. 1700 14 déc. 1700
Charles 2 Dorion 16 déc. 1701
Jean Marie Dorion 3 nov. 1704 19 feb. 1730 16, 17 sept. 1761 Marie-Thérèse Normand
Françoise Dorion 7 déc. 1706 18 nov. 1725 10 jan.1776 Jean Baptiste Guillemin
Barbe Dorion 21, 23 sept. 1708 31 aug. 1727 5 mars 1782 Jean Normand
Marguerite Dorion 28, 29 nov. 1710 21 nov. 1735 22 july 1759 Noël Collette (Picard)

Jeanne Andrée Hédouin and Pierre Dorion settled along the Petite-Rivière-Saint-Charles in Québec City, following the purchase of this land, from Mathieu Lagrange, on August 3, 1688. Pierre and Jeanne Andrée made other acquisitions in 1696, 1700, 1704 and 1710, in order to enlarge the patrimony that Pierre will use for the breeding of livestock . Pierre Dorion is one of the pioneers among the breeders and butchers of the Québec City area. They saw their families grow up and Jeanne Andrée continued to live on that land, after the death of her spouse. She had “given” herself to her son Jean-Marie Dorion who came to live in the family home with his wife, Thérèse Le Normand.

Pierre Dorion died on April 25, and was buried in Québec City on April 26, 1724. The children Jean-Marie, Françoise, Barbe and Marguerite were considered minors. It is possible that Marie Angelique was still at home, because she died celibate, in 1744. Charles 2, born in 1701 could also have been present. Since there are no marriage or death certificates,  that were found, he may have died young.

Jeanne gave birth to 12 children and buried at least five of them. They are: Jacques, aged 21, Marie Angélique aged 51, Pierre, a baby, a month old, Jean Claude was 48 years old, Charles 1, was 1 month and maybe Charles 2. She also survived Geneviève Chapeau, wife of Pierre 2. Geneviève died only 15 days before Jeanne Andrée.

Jeanne Andrée died on September 20, 1747, and was buried the next day in Québec.

Jeanne Andrée is the mother of the Dorion and Hédouin lineage of North America. She is also the grandmother of some Sédilot, Guillemin, Normand and Colette.

To know more about Pierre Dorion and the Dorion family, I refer you to a site that I consider exceptional, for its quality of research and writing. It is the site of Madame Édith Bédard. Here is the link: http://edithbedard.ca/100-pierre-dorionne-le-premier-de-la-lignee-dici/

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4-Jeanne Dorion

(1689-1749)

Jeanne Dorion is the daughter of Jeanne Andrée Hédouin and Pierre Dorion. She was born and baptized on April 11, 1689, in Québec City.

On November 25, 1705, she married Jean Adrien Sédilot dit Montreuil, son of Jean Sédilot dit Montreuil and Marie Claire de la Hogue, in Québec City. He was born on February 28, 1683 in Québec City.

Jeanne Dorion and Jean Adrien Sédilot dit Montreuil are parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Françoise Sédilot Montreuil 16 march 1707
Anne Sédilot Montreuil 3 may 1708 28 jan. 1727         19 jan. 1737 Joseph Samson

Pierre Robin

J.-Baptiste Sédilot Montreuil 9 déc. 1710 17 may 1733 Louise Bisson (Buisson)
Gervais Sédilot Montreuil 9 april 1713
Pierre Sédilot Montreuil 27 sept. 1715 18 feb. 1743 22 sept. 1776 Françoise Angélique Robitaille
Marguerite Sédilot Montreuil 11 june 1717 25 jan. 1733 27 déc. 1785 Jean Thomelet
Catherine Sédilot Montreuil 15 sept. 1719 30 sept. 1737

8 jan. 1752

10 jan. 1765 Pierre Poirier

Étienne Gastelier

Jeanne Sédilot Montreuil 8 sept. 1724 11 février 1743 24 fév. 1791 Jean Dupuis
Marie Sédilot Montreuil 1726 18 april 1746 29 march 1756 Hugues Rousse
Jacques Sédilot Montreuil 15 aug.1731 17 aug.1760

30 jan. 1775

19 june 1810 Louise Céleste Baril

Élisabeth Perreault

Louise Sédilot Montreuil 21 oct. 1735 26 june 1760 Av 1775 Paul Mirabin

It appears that the first two daughters were born in Cap-Saint-Ignace and that later, the family moved to Sainte-Foy.

Jean Adrien Sédilot dit Montreuil died on March 12, 1745 in Sainte-Foy. As a widow, Jeanne was responsible for the three minor children: Marie, Jacques and Louise. At least nine of her children married. We assume that almost all of her children survived her. However, we do not know the death dates of Françoise, Anne, Jean-Baptiste and Gervais.

Jeanne Dorion died on November 24, 1749, in Sainte-Foy.

In addition to being the mother of some Sédilot dit Montreuil, she is the grandmother of certain Samson, Thomelet, Gastelier, and Dupuis families.

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5-Marguerite Sédilot dit Montreuil

(1717 – 1785)

Marguerite Sédilot dit Montreuil was born on June 11, 1717, in Sainte-Foy. She is the daughter of Jeanne Dorion and Jean Adrien Sédilot dit Montreuil.

On January 25, 1733, she married Jean Thomelet at Sainte-Foy. Jean Thomelet is the son of Pierre Thomelet and Marie Caya (Cailleau). He was born around 1708, in Québec City. Some say that Jean Thomelet was born in France, but this is not proven. Others say that his mother is not Marie Caya (Cailleau-Cayaut) The marriage certificate clearly states that his mother is Marie Cayaut! It is mentioned that Jean’s trade is that of a tanner.

At the marriage of Jean Thomelet in 1733, Pierre, his father and owner of a tannery, confesses that his son has always been near him, to help him and in recognition he donates the skins and tools of his tannery to Jean. The following year, Jean bought a tannery and became the first master tanner to impose restrictions on the quality of the skins because, he stressed that he would pay ten pounds and ten sols, per skin, if the beef is older than four years.

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Images of a mill and tanning apparatus.

 

If you want to find more information about the Thomelet family, I refer you to the following site: http://c.21-bal.com/istoriya/867/index.html?page=3

Marguerite Sédilot dit Montreuil and Jean Thomelet are the parents of the following children:

Name Birth Marriage Death Spouse
Marguerite 1 Thomelet 30 nov. 1734 24 feb.. 1735
Jeanne 1 Thomelet 10 july 1736 16 july 1736
Jean Alexis Thomelet 5 aug. 1737
Pierre Thomelet 16 nov. 1739 16 déc. 1739
Marie Louise Thomelet 24 jan. 1741 13 jan. 1755 8, 9 sept 1774 François Fourmoy
Anne Thomelet 8 may 1743 7 jan. 1762 13,15 oct. 1805 Joseph Marie Dorval
Marguerite 2 Thomelet 4 oct. 1744 5 déc. 1744
François Thomelet 11 oct. 1745 8 nov. 1745
Marguerite 3 Thomelet 5 jan. 1747 23 nov. 1749
Josephe Thomelet 28, 29 sept. 1748 20 oct. 1767 14,15 aug. 1800 Jacques Robitaille
Marguerite 4 Thomelet 27 sept. 1750 1 nov. 1750
Marguerite 5 Thomelet 17 oct. 1751 18 march 1752
Angélique Thomelet 3 may 1753 30 sept 1776 Jean Baptiste Caron
Jean François Thomelet 4 oct. 1755
Marguerite 6 Thomelet 4 oct. 1755 17 jan. 1759
Jeanne 2 Thomelet 27 june 1757
Louise Thomelet 1758??? 9 july 1758

Marguerite Sédilot gave birth to at least 17 children, including, 13 girls and 4 boys. We can confirm that only four girls, out of 17 babies, survived to adulthood and married.. Of these four daughters, Marie Louise, our ancestor, died before her mother. Her daughter Angélique may also have died before her mother, because I did not find her death certificate. There are only Josephe and Anne, who survived their mother and Josephe was 52 years old at her death and Anne was 61 years old.

Of the four boys, Pierre and François were aged one month each, when they died. As for Jean Alexis and Jean François, they probably died young as well, but I do not have any evidence to confirm this or not.

The babies Louise, aged less than a year, and Jeanne 1, six days old, also left this world early. We do not know if the second Jeanne died young, or older, because of the shortage of documents.

Marguerite Sédilot had named her first daughter Marguerite and the little one died at three months. Nearly 10 years later, Marguerite 2, was born and she died at two months. A few years later, Marguerite 3, was born and she lived for almost three years. One year after this death, Marguerite 4, was born and she only lived for 36 days. Marguerite 5, arrived a year later, and she survived for five months of the calendar. Marguerite 6 and her twin came into being, almost five years later and this Marguerite died at the age of 3 years and three months. The last Marguerite is the one who lived the longest.

Jean Thomelet died June 17, 1766, and his burial took place the following day in Québec City.

It would seem that following the death of Jean Thomelet, his widow Marguerite left Québec. I cannot say exactly when, but she moved to Saint-Denis-sur-Richelieu. Her daughter Angélique had married Jean Baptiste Caron in Montreal in 1776.

Marguerite Sédilot dit Montreuil died on December 27, 1785 in Saint Denis-sur-Richelieu and her burial took place the following day. She was the seventh Marguerite to leave this family. For those who do not understand French, a “marguerite” is a daisy.

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Next week: Part 3: The Québécoises Mothers: Marie Louise Thomelet, her daughter Marie Louise Fourmoy, her daughter Marie Poliquin et her daughter Eulalie Racette.

De mères en filles : Partie 1: Les migrantes Françoise Méry et Jeanne Brassard. From Mothers to Daughters: Part 1: The Migrants Françoise Méry and Jeanne Brassard.

The English version follows the French one.

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

Pour les intéressées et intéressés, je vous encourage à vous inscrire à mon site Facebook! https://www.facebook.com/groups/394084010943300/

mère en fille

De mères en filles

Partie 1: Les migrantes: Françoise Méry et Jeanne Brassard

par Robert Bérubé

Historiquement, les personnes qui effectuaient des recherches généalogiques se préoccupaient surtout de retrouver la lignée patronymique, de pères en fils. De plus, ils accordaient beaucoup d’importance au nom paternel, ainsi qu’au premier arrivé du même nom sur le continent nord-américain. Ceci explique en partie pourquoi nous connaissons peu de choses au sujet de nos ancêtres maternelles.

Les lignées matrilinéaires ont été négligées dans les recherches. Seulement, les avides partisans de la généalogie effectuaient une recherche complète de tous les ancêtres. Lorsque les gens parlent seulement de la lignée patronymique ou patrilinéaire, ils négligent une grande partie de leur histoire familiale.

Lorsque l’on complète la lignée utérine, une réalité toute-à-fait différente se fait connaître et cette histoire fait aussi partie de nous. Lorsque l’on néglige la connaissance de la vie de nos mères, nous négligeons la moitié de notre histoire. Ce que je tente de faire dans mon blogue et dans mes écrits c’est de faire connaître l’histoire des femmes autant que celle des hommes. Donc, aujourd’hui, semaine de la célébration des fêtes des mères au Canada et, dans les quelques semaines à venir, je vais vous faire connaître les 13 femmes qui sont mes mères et qui sont la source de ma langue, de ma culture et de mon existence!

Cette semaine, je vous parle de celles que je nomme “Les Migrantes”. Elles sont: Françoise Méry et sa fille Jeanne Brassard.

La semaine prochaine, vous découvrirez les vies de mes mères que j’appelle “Les mères de la Nouvelle-France”, Jeanne Andrée Hédouin, sa fille Jeanne Dorion et sa fille Marguerite Sédilot-Montreuil.

La troisième semaine, vous connaîtrez les biographies des mères du groupe “Les Québécoises”. Elles sont de mères en filles:  Marie Louise Thomelet, Marie Louise Fourmoy, Marie Poliquin et Eulalie Racette.

La quatrième semaine, je vous présente “Les Voyageuses”. Ces mamans sont: Euphémie Moisan et sa fille Célina Lepage.

La cinquième et dernière semaine, je révélerai les vies, de  ma grand-mère Maria Fortin et de ma mère Huguette Marion. Elles sont: “Les Franco-Ontariennes”.

Partie 1: Les migrantes

Françoise Méry (1621 – 1671) (Antoine Brassard)

Jeanne Brassard (1641 – 1709) (Jacques Hédouin-Laforge)

Partie 2: Les mères de la Nouvelle-France

Jeanne Andrée Hédouin (1670 – 1747) (Pierre Dorion)

Jeanne Dorion (1689 – 1749) (Jean Adrien Sédilot-Montreuil)

Marguerite Sédilot (Montreuil) (1717 – 1785) (Jean Thomelet)

Partie 3: Les Québécoises

Marie Louise Thomelet (1741 – 1774) (François Fourmoy)

Marie Louise Fourmoy (1763 – 1846) (Joseph Poliquin)

Marie Poliquin (1780 – 1835) (Louis Augustin Racette)

Eulalie Racette (1816 – 1895) (Louis Moisan)

Partie 4:  Les voyageuses

Euphémie Moisan (1845 – 1929) (Israël Lepage)

Célina Lepage (1866 – 1951) (Pierre Fortin)

Partie 5: Les Franco-Ontariennes

Maria Fortin (1903 – 1999) (Thomas Marion)

Huguette Marion (1933 – 1995) (Eugène Bérubé)

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Françoise Méry

(1621 – 1671)

Françoise Méry est la première pionnière de notre lignée matrilinéaire (mères en filles) à traverser l’Atlantique de l’Europe et à venir s’établir sur le continent américain à Québec.

Nous ne connaissons pas les noms des parents de Françoise Méry. Certains chercheurs affirment qu’elle est née en France, à Tourouvre dans la région de l’Orne, à Mortagne-au-Perche, vers 1621. Mais il n’y a pas de preuves attestant ceci. Elle a traversé l’Atlantique et elle est arrivée en Nouvelle-France vers 1636. Le voyage a probablement été d’une durée de trois mois et les conditions de vie n’étaient pas faciles. Aujourd’hui les chercheurs la qualifient de “Devancière” ou de “Fille à marier”, termes donnés par certains historiens aux premières femmes pionnières et pour la plupart célibataires qui sont arrivées en Nouvelle-France entre 1634 et 1663. Elles sont prises en charge par les communautés religieuses. Ces filles se distinguent des “Filles du Roi” parce que le voyage et leur établissement au sein de la colonie ne sont pas financés par le roi de France. Françoise était une jeune aventurière qui figurait parmi les premières femmes pionnières de la ville de Québec. Françoise était jeune. Certains affirment qu’elle était âgée seulement de 15 ans.

Elle est arrivée à Québec probablement durant l’été de 1636. Le bateau qui amène Françoise à Québec, fait partie de la flotte de quatre navires commandés par Du-Plessis-Bochart accompagnant les fondateurs de Montréal et le nouveau gouverneur de la Nouvelle-France, Huault de Montmagny, venu remplacer Champlain mort en 1635. Aucune preuve nous dit si elle savait écrire ou non. Néanmoins, elle a été capable de s’acheter, dès son arrivée, une propriété appelée Grande Allée, située sur la rue Saint-Louis à Québec.

Le mercredi 14 janvier 1637, à Québec, elle épousa Antoine Brassard, originaire de Normandie et lui aussi, est de filiation inconnue. Ce mariage est devant le père Lallemant, jésuite et curé de la première paroisse d’Amérique nommée Notre-Dame-de-la-Recouvrance. Monsieur François Derré de Grand, commissaire général pour les Cent-associés et Nicolas Pivert, fermier de la compagnie au Cap-aux-Diamants sont aussi présents comme témoins. Antoine est le premier Brassard en Amérique du Nord! Il semblerait qu’Antoine est aussi arrivé avant 1636.

On compte Françoise et Antoine comme deux des plus anciens habitants de la Nouvelle-France. Leur mariage figure parmi les premiers de la ville de Québec.

On peut présumer qu’Antoine est arrivé entre 1633 et 1636, après le traité de Saint-Germain-en-Laye, de 1632. Les Frères Kirke, au service du roi d’Angleterre, avaient pris Québec en 1629 et déporté Champlain, vers la Grande-Bretagne. Seulement quelques Français étaient demeurés en Nouvelle-France, pendant l’occupation des frères Kirke.

Laissant leur fils Alexandre au Canada, Françoise Méry et Antoine Brassard retournent en France durant l’été de 1639. Les raisons de l’abandon ne sont pas connues. Ils embarquent dans le bateau qui avait amené les Ursulines à Québec et qui retourne à La Rochelle.

Il semblerait que durant leurs deux années passées en France, deux enfants, Antoine et Jeanne sont nés. Les certificats de naissance de ces deux enfants n’ont pas été repérés donc, nous n’avons pas de preuves définitives. Ils reviennent à Québec en juin 1641, soit sur Le Gaston ou Le René. À son arrivée au Canada, leur fille, Jeanne Brassard, était un bébé de trois mois. Nous savons que Françoise a traversé l’Atlantique trois fois, ce qui veut dire qu’elle a passé plus d’un an et demi de sa vie à traverser l’océan aller-retour.

Françoise Méry et Antoine Brassard sont parents des enfants suivants:

Nom

Naissance et baptême

Mariage

Décès et sépulture

Conjoint(e)

Alexandre Brassard

Avant 1638

14 janvier 1688 Sainte-Famille I.O.

Antoine Brassard fils

octobre 1639

12 avril 1642 Québec

Jeanne Brassard 14 enfants

1641 en France

7 février 1656 Québec

20, 21 décembre 1709

Jacques Hédouin

Marie Madeleine Brassard                 13 enfants

1 juin 1642 Québec

9 octobre 1656 Québec                  12 mai 1703 Qué.

21, 22 septembre 1712 église des Récollets

Louis Fontaine

Jean Normand

Alexandre ?(Tanguay)

1644

janvier 1688 Sainte Famille

Marguerite Brassard               12 enfants

23 janvier 1646 Québec

4 mars 1658 Québec

25 juillet 1709 St-Laurent I.O.

Jean Lemelin

Guillaume Brassard                 7 enfants

14, 15 décembre 1647

15 février 1672 Québec

20 janvier 1707 ou 8 février 1715??

Catherine Louvet

Antoine 2 Brassard interprète iroquois coureur des bois

13, 14 octobre 1649 Québec

Après le 1er septembre 1683

Jean-Baptiste Brassard                12 enfants bedeau

18, 21 septembre 1651

26 avril,1672 Québec

21,22 février 1715 Québec

Jeanne Quelvé

Louis Brassard     10 enfants

3 août 1653 Québec

28 janvier 1680

1707??

Simone Maufait

Dorothée Brassard 12 enfants

30 juillet b 1 août 1656

5 octobre1671

7 novembre 1738 La Pérade

Pierre Richer

En 1642, Antoine Brossard et Françoise sont au service de Guillaume Couillard comme domestiques. Guillaume Couillard promet de les nourrir et de leur donner un salaire annuel de 144 livres, plus “une paire de brassières à Françoise Méry”. La citation reflète un des termes du contrat.

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Une brassière pour enfants qui ressemble aux brassières adultes du temps

Le 14 février 1647, le gouverneur, le sieur de Montmagny concède à Antoine Brassard une terre de 40 arpents de superficie, sur la Grande Allée. Ils sont les voisins des Ursulines.

Lors du recensement de 1666, Françoise et Antoine vivent à Québec avec les enfants suivants: Dorothée, Jean-Baptiste, Antoine, Guillaume et Louis Brassard. Les mêmes personnes vivent à Sillery lors du recensement de 1667. Les autres enfants sont mariés et vivent ailleurs ou bien dans le cas d’Antoine, fils, il est interprète auprès des Iroquois donc, il vit la vie de coureur de bois dans les Pays d’en Haut.

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Recensement 1666

Antoine est encore vivant le 20 septembre, 1668. Il décède avant le 26 mai, 1669. L’inventaire suivant son décès, a lieu le 9 juillet, 1669.

Françoise décède le 11 juillet 1671, dans la maison de la grande Allée, à Québec. Elle est inhumée le 12 juillet, 1671 dans le cimetière de Notre-Dame, à Québec. (Elle avait près de 50 ans). Elle est décédée d’une mort subite. Elle laisse dans le deuil ses enfants. Certains sont mineurs.

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Françoise est l’ancêtre de tous les Brassard, les Hédouin (Laforge), les Dorion, les Lemelin, certains Fontaine et Richer dit Laflèche de l’Amérique.

En plus d’être notre ancêtre matrilinéaire, Françoise Méry est aussi notre ancêtre à travers sa fille Dorothée Brassard et de son époux Pierre Richer dit Laflèche, du côté Bérubé.

Françoise Méry (1621 – 1671)

Dorothée Brassard (1656 – 1738)

Michel Richer (Laflèche) (1686 – 1727)

Louise Richer (Laflèche) (1721 – 1785)

Francois Barabe (1738 – 1806)

Marguerite Barabé (1791 – 1868)

Antoine Blain (1817 – 1876)

Marguerite Blain (1857 – 1925)

Alexandre son Bérubé (1882 – 1969)

Eugène Bérubé (1926 – 1992)

Robert Bérubé

Les résultats de l’ ADN mitochondrial (MtDna) de Françoise Méry sont ci-dessous. (FamilyTree DNA) Tirés du site suivant: https://www.familytreedna.com/public/mtdnahaplogroupv/default.aspx?section=mtresults

Kit no nom Haplogroupe HVR1 Mutations HVR2 Mutations
N113573 Francoise Mery(Mey,Emery) b.1621 Tourouvre,Orne,Fr V A16129G, T16187C, C16189T, T16223C, G16230A, T16278C, T16298C, C16311T, C16519T T72C, G73A, C146T, C152T, C195T, A247G, 522.1A, 522.2C, 309.1C, 315.1C

Toutes les descendantes de Françoise Méry ont aussi le même haplogroupe “V”. Les garçons des femmes ont aussi ce même haplogroupe cependant, les fils ne le transmettent pas à leurs enfants. Pour expliquer plus facilement, mes soeurs, mon frère et moi-même avons le “V” de notre mère mais seulement les enfants de mes soeurs vont l’avoir tandis que mes filles héritent de celui de leur mère, mon épouse. Ceci veut aussi dire que mes tantes maternelles et leurs filles et mes grand-tantes maternelles et leurs filles etc. ont le même “V” et elles le transmettent à leurs enfants. Je peux confirmer que les renseignements concernant Françoise Méry, ci-haut sont justes, étant donné que j’ai fait faire le test et j’ai obtenu les mêmes résultats. Tout ceci est du nouveau pour moi! Je suis loin d’être connaissant dans la matière. Pour en découvrir davantage au sujet du groupe “V”, je vous encourage à vérifier les sites suivants: http://www.eupedia.com/europe/Haplogroup_V_mtDNA.shtml et https://en.wikipedia.org/wiki/Haplogroup_V_(mtDNA)

Si vous voulez trouver de plus amples renseignements concernant Françoise Méry et son conjoint Antoine Brassard, je vous conseille de visiter le site suivant de l’Association des Brassard. http://www.brassardamerique.com/page6.html

Jeanne Brassard

(1641-1709)

2a. Jeanne Brassard

Jeanne Brassard est née vers 1641, à La Rochelle, durant le séjour de ses parents en France. Elle est la fille de Françoise Méry et d’Antoine Brassard. Elle est âgée de 3 mois lorsque ses parents reviennent en Nouvelle-France.

Elle a été élève chez les Ursulines et une de ses enseignantes était Mère Marie de l’Incarnation. D’après Marcel Trudel: “vers l’âge de 14 ans, elle entre pensionnaire, en mai 1655, et pour six mois la pension est payée par le supérieur des Jésuites”.

Elle épousa Jacques Hédouin dit Laforge, le lundi 7 février, 1656 à Québec. Jacques est né entre 1625 et 1631. Ces informations ont été prises à partir des recensements et du document de sa sépulture. Il est originaire d’Orval, près de Rouen, en Normandie. Ses parents sont Romain Hédouin et Marguerite Bachelin. Jacques est arrivé au pays en 1652. Il est au service d’Urbain Beaudry. Jacques est le premier Hédouin dit Laforge en Amérique. Il est taillandier.

Lors des recensements de 1666 et 1667, la famille Hédouin-Brassard habite à la rivière Saint-Charles, fief de l’Espinay (Charlesbourg). En 1681, la famille vit à la Petite Auvergne, à Charlesbourg.

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Recensement 1666

Au décès d’Antoine Brassard père, c’est Jacques Hédouin qui agit en tant que tuteur des enfants mineurs Brassard. De nombreux documents, chez le notaire, prouvent qu’il assuma cette tâche avec dévouement.

Jeanne Brassard et  Jacques Hédouin dit Laforge sont parents de 14 enfants nés sur une période de 26 ans. Le plus vieux Pierre est né en 1659 et le dernier Gabriel a vu le jour en 1685. Certains chercheurs ajoutent un quinzième enfant nommé Nicolas né en 1679, mais je ne peux confirmer cette naissance.

Nom Naissance, baptême Mariage Décès, sépulture Conjoint(e)
Pierre Hédouin-Laforge 28, 29 nov. 1659 8 jan. 1684 1689 Madeleine-Ursule Rancin
Marie-Madeleine Hédouin-Laforge 8, 12 juillet 1662 8 jan.1684

2 mai 1689

23,24 août 1739 Jean Sabatier

Jacques Massy

Jean-Baptiste Hédouin-Laforge 1665 20 janvier 1738
Anne Hédouin-Laforge 8, 13 fév.1667 1 avril 1685 29 août 1687 Joseph Lemire
Guillaume Hédouin-Laforge 22, 23 avril 1669
Jeanne-Andrée Hédouin-Laforge 5, 6 oct. 1670 18 jan. 1688 20, 21 sept. 1747 Pierre Dorion
Simon-François Hédouin-Laforge 23, 24 fév. 1673 28 déc. 1747
Jacques-Charles Hédouin-Laforge 24 janvier 1676
Pierre 2 Hédouin-Laforge 24 janvier 1676 8 avril 1698 14 déc. 1708 Marie Agnès Pilote
Antoine-Pierre Hédouin-Laforge 19, 20 février 1678
Angélique Hédouin-Laforge 16, 17 fév. 1680 11 oct 1700

2 sept 1715

19 déc. 1749 Charles Rancin

Jean Brunet

Charles Hédouin-Laforge 20 octobre 1681 24 nov. 1704

12 oct 1716

Nov. 1720 en mer Catherine Larchevêque

Geneviève Doyon

Marguerite Hédouin-Laforge 22,23 fév.1684 1 mai 1703 26 nov. 1753 Jean-Baptiste Lecompte
Gabriel Hédouin-Laforge 4 nov. 1685

Jeanne est mère de neuf fils et de cinq filles. L’ainée des filles, Marie Madeleine a épousé Jean Sabatier et il est mort, jeune. Veuve avec une fille, elle épouse un second conjoint, Jacques Massy. Ils sont parents d’au moins 11 enfants. La deuxième fille, Anne a épousé Jean Lemire et elle est décédée sans postérité. Jeanne-Andrée, notre ancêtre, a épousé Pierre Dorion. Vous découvrirez la biographie de Jeanne la semaine prochaine. Angélique a épousé Charles Rancin et en deuxième noces, Jean Brunet. Elle est mère d’au moins trois enfants Rancin et un Brunet. La plus jeune des filles Marguerite a épousé Jean-Baptiste Lecompte et elle mère d’au moins 14 enfants Lecompte. Jeanne a beaucoup de descendantes femmes.

Jeanne a survécu au décès de ses enfants, Anne (1687), Pierre (1689), Pierre 2 (1708) et de son gendre Jean Sabatier (1689). Il se peut aussi que les enfants suivants sont aussi décédés jeunes, étant donné que l’on ne trouve pas de renseignements à leur égard. Ils sont: Guillaume, Jacques-Charles et Antoine-Pierre.

Jacques Hédouin décède le 23 août 1705, à Québec.

Jeanne décède le 20 décembre 1709, et elle est inhumée le 21 décembre 1709, à Québec.

Jeanne Brassard est la mère de tous les Hédouins et les Laforge d’Amérique. Elle est aussi la grand-mère de tous les Dorion et certains Massy, Rancet, Brunet et Lecompte.

La semaine prochaine: Partie 2: Les mères de la Nouvelle-France, Jeanne Andrée Hédouin (1670 – 1747)  Jeanne Dorion (1689 – 1749) et Marguerite Sédilot dit Montreuil

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From Mothers to Daughters: Part 1: The Migrants Mothers,  Françoise Méry (1621 – 1671) and her daughter, Jeanne Brassard (1641-1709)

by Robert Bérubé

A word to THANK all of YOU for reading my texts! For those of you who take the time to encourage me, I thank you from the bottom of my heart! I am neither a writer nor an historian! I tell stories! I try to make them as accurate as possible by doing a lot of research. However, there are sometimes errors.
Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those individuals who took the time to help me out. I also thank the persons who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts.
For those  of you interested in receiving my stories automatically, I encourage you to subscribe to my Facebook site at       https://www.facebook.com/groups/394084010943300/

Historically, people who were doing genealogical research were mostly concerned with finding the patronymic lineage, from father to son. Moreover, they attached great importance to the paternal name, as well as to the first arrival of the ancestor of the same name on the North American continent. This explains in part, why we know little about our maternal ancestors.

Matrilinear lines have been neglected in research. Only the avid partisans of genealogy carried out a complete search of all the ancestors. When people only talk about the patronymic or patrilineal lineage, they neglect much of their family history.

When we complete our uterine lineage, a completely different reality becomes known and this story is also a part of us. When one neglects the knowledge of the life of our mothers, we neglect half our history. What I try to do in my blog and in my writings, is to make the history of women known as much as that of men. So, today, the week preceding Mother’s Day celebrations in Canada, and in the next few weeks I will let you discover the 13 women who are my mothers. These women are the source of my language, culture and of my existence!

This week, I will speak about the ones, I call “Les Migrantes” (The Migrant Mothers). They are: Françoise Méry and her daughter Jeanne Brassard.

Next week you will discover the lives of my mothers, Jeanne Andrée Hédouin, her daughter Jeanne Dorion and her daughter Marguerite Sédilot-Montreuil, whom I call “Les mères de la Nouvelle France”. (The Mothers Of New France)

The third week, you will see the biographies of the mothers of the group called “Les Québécoises”. They are, from mother to daughter: Marie Louise Thomelet, Marie Louise Fourmoy, Marie Poliquin and Eulalie Racette.

The fourth week, I will share the lives of “Les Voyageuses”( The Travellers). These mothers are: Euphémie Moisan and her daughter Célina Lepage.

The fifth and final week, I will reveal the lives of my grandmother Maria Fortin and my mother Huguette Marion. They are: “Les Franco-Ontariennes” (The Franco-Ontarians).

Part 1: Migrant Mothers

Françoise Méry (1621 – 1671) (Antoine Brassard)

Jeanne Brassard (1641 – 1709) (Jacques Hédouin-Laforge)

Part 2: Mothers of New France

Jeanne Andrée Hédouin (1670 – 1747) (Pierre Dorion)

Jeanne Dorion (1689 – 1749) (Jean Adrien Sédilot-Montreuil)

Marguerite Sédilot (1717 – 1785) (Jean Thomelet)

Part 3: The Québécoises

Marie Louise Thomelet (1741 – 1774) (François Fourmoy)

Marie Louise Fourmoy (1763 – 1846) (Joseph Poliquin)

Marie Poliquin (1780-1835) (Louis Augustin Racette)

Eulalie Racette (1816 – 1895) (Louis Moisan)

Part 4: The Travelers

Euphémie Moisan (1845 – 1929) (Israël Lepage)

Célina Lepage (1866 – 1951) (Pierre Fortin)

Part 5: The Franco-Ontarians

Maria Fortin (1903 – 1999) (Thomas Marion)

Huguette Marion (1933 – 1995) (Eugène Bérubé)

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Françoise Méry

(1621 – 1671)

Françoise Méry is the first pioneer of our matrilineal line, (mothers to daughters) to cross the Atlantic from Europe to come and settle on the American continent, in Québec City.

We do not know the names of Françoise Méry’s parents. Some researchers claim that she was born in France, at Tourouvre in the Orne region, at Mortagne-au-Perche, around 1621. But there is no evidence to attest this. She crossed the Atlantic and arrived in New France around 1636. The journey was probably three months long and the living conditions were not easy. Today, researchers call her a « Devancière » or a « Marriageable Girl », terms given by some historians to the first pioneer women and for the most part unmarried, who arrived in New France between 1634 and 1663.

They were taken care of by religious communities. These girls are to be distinguished from the « Filles du roi » (Daughters of the King) because their journey and their settlement within the colony were not financed by the King of France. Françoise was a young adventurer who was among the first women pioneers of Québec City. Francoise was young. Some say she was only 15 years old.

She arrived in Québec City, probably in the summer of 1636. The boat that brought Francoise to Québec City was part of the fleet of four ships commanded by Du Plessis-Bochart, accompanying the founders of Montréal and the new governor of New France, Huault de Montmagny, who had come to replace Champlain, who died in 1635. There are no documents that tells us whether she knew how to read and write or not. Nevertheless, she was able to buy, on her arrival, a property called Grande Allée located on Saint-Louis street, in Québec City.

On Wednesday, January 14, 1637, in Québec, she married Antoine Brassard, a native of Normandy and he too, is of unknown filiation. This marriage is before Father Lallemant, a Jesuit and parish priest of the first parish of Nouvelle-France named Notre-Dame-de-la-Recouvrance. François Derre de Grand, general commissioner for the Cent-associés and Nicolas Pivert, a company farmer at Cap-aux-Diamants are also present as witnesses. Antoine is the first Brassard in North America! It would seem that Antoine arrived before 1636.

Francoise and Antoine are two of the oldest inhabitants of New France of French extraction. They are also among the first couple to marry in Québec city.

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It may be presumed that Antoine arrived between 1633 and 1636, after the treaty of Saint-Germain-en-Laye of 1632. The Kirke brothers, who were in the service of the King of England, had taken Québec in 1629, and deported Champlain to Great Britain. Only a few French people had remained in New France during the occupation of the Kirke brothers.

Leaving their son Alexandre in Canada, Françoise Méry and Antoine Brassard returned to France in the summer of 1639. The reasons for the abandonment were not known. They embarked in the boat which had brought the Ursulines to Québec and which returned to La Rochelle.

It would seem that during their two years spent in France, two children, Antoine and Jeanne were born. The birth certificates of these two children have not been identified, so we do not have definitive proof of this. They returned to Québec in June 1641, either on Le Gaston or Le René. Upon her arrival in Canada, their daughter, Jeanne Brassard, was a three-month-old baby. We know that Francoise crossed the Atlantic three times, meaning she spent more than a year and a half of her life crossing the ocean back and forth.

Françoise Méry and Antoine Brassard are parents of the following children:

Name Birth and baptism Marriage Death and burial Spouse
Alexandre Brassard before 1638 14 jan. 1688 Sainte-Famille I.O.
Antoine Brassard fils Oct. 1639 12 april 1642 Québec
Jeanne Brassard

14 children

1641 in France 7 feb. 1656 Québec 20, 21 dec. 1709 Jacques Hédouin
Marie Madeleine Brassard

13 children

1 june 1642 Québec 9 oct. 1656 Québec

l2 may 1703 Québec

21, 22 sept. 1712 église des Récollets Louis Fontaine

Jean Normand

Alexandre (Tanguay)??? 1644 Jan. 1688 Sainte Famille
Marguerite Brassard

12 children

23 jan. 1646 Québec 4 march 1658 Québec 25 july 1709 St-Laurent I.O. Jean Lemelin
Guillaume Brassard

7 children

14,15 déc.1647 15 feb 1672 Québec 20 jan. 1707 or

8 feb 1715??

Catherine Louvet
Antoine 2 Brassard interpreter

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13, 14 oct. 1649 Québec After 1 sept. 1683
Jean-Baptiste Brassard

12 children

18 b 21 sept. 1651 26 april,1672 Québec 21,22 feb 1715 Québec Jeanne Quelvé
Louis Brassard

10 children

3 aug.1653 Québec 28 jan. 1680 1707?? Simone Maufait
Dorothée Brassard

12 children

30 july b 1 aug. 1656 5 oct.1671 7 nov. 1738 La Pérade Pierre Richer

In 1642, Antoine Brossard and Françoise were in the service of Guillaume Couillard as servants. Guillaume Couillard promises to feed them and give them an annual salary of 144 pounds, plus “a pair of brassières to Françoise Méry.” The quote reflects one of the terms of the contract.

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This child’s brassière is very similar to an adult one.

On February 14, 1647, the governor, the Sieur de Montmagny granted Antoine Brassard a land of 40 arpents, of acreage, on the Grande Allée. They are the neighbors of the Ursulines.

During the 1666 census, Françoise and Antoine lived in Québec City with the following children: Dorothée, Jean-Baptiste, Antoine, Guillaume and Louis Brassard. The same people lived in Sillery during the 1667 census. The other children were married and lived elsewhere, or in the case of Antoine, son, he was an interpreter to the Iroquois. He lived as a voyageurs in the « Pays d’en Haut ».

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Antoine is still alive on September 20, 1668. He died before May 26, 1669. The inventory, following his death, took place on July 9, 1669

Françoise died on July 11, 1671, in the house on Grande Allée, in Québec City (now rue Saint-Louis). She was buried on July 12, 1671 in the cemetery of Notre-Dame, Québec. (She was almost 50 years old). She died of a sudden death. She is survived by her children. Some are minors.

Françoise is the ancestor of all the Brassards, the Hédouins (Laforge), the Dorion, the Lemelins, some Fontaine and Richer dit Laflèche of North America.

Françoise Méry is also our ancestor, on the Bérubé side, through her daughter Dorothée Brassard and her husband Pierre Richer dit Laflèche. (Bérubé)

Françoise Méry (1621 – 1671)

Dorothée Brassard (1656 – 1738)

Michel Richer (Laflèche) (1686 – 1727)

Louise Richer (Laflèche) (1721 – 1785)

Francois Barabe (1738 – 1806)

Marguerite Barabé (1791 – 1868)

Antoine Blain (1817 – 1876)

Marguerite Blain (1857 – 1925)

Alexandre son Bérubé (1882 – 1969)

Eugène Bérubé (1926 – 1992)

Robert Bérubé

If you want to find more information about Françoise Méry and her spouse Antoine Brassard, I suggest you visit the following website of the Association of Brassards. http://www.brassardamerique.com/page6.html

According to FamilyTree DNA the results of mitochondrial DNA (MtDna) of Françoise Méry are shown below. This is taken from the following site: https://www.familytreedna.com/public/mtdnahaplogroupv/default.aspx?section=mtresults

Kit no nom Haplogroupe HVR1 Mutations HVR2 Mutations
N113573 Francoise Mery(Mey,Emery) b.1621 Tourouvre,Orne,Fr V A16129G, T16187C, C16189T, T16223C, G16230A, T16278C, T16298C, C16311T, C16519T T72C, G73A, C146T, C152T, C195T, A247G, 522.1A, 522.2C, 309.1C, 315.1C

All the descendants of Françoise Méry also have the same haplogroup “V”. The boys of the women also have this same haplogroup however, the sons do not pass it on to their children. To explain more easily: my sisters, my brother and I have the “V” of our mother but only the children of my sisters are going to have it, while my daughters inherit that of their mother, my wife. This also means that my aunts and their daughters and my great aunts and daughters, and so on have the same “V” and they pass it on to their children.

I can confirm that the information concerning Françoise Méry, above, is correct given that I did the test and I obtained the same results. All this is new to me! I am far from knowledgeable in this matter. To find out more about the “V” group, I encourage you to check out the following sites: http://www.eupedia.com/europe/Haplogroup_V_mtDNA.shtml and https://en.wikipedia.org/wiki/Haplogroup_V_ (mtDNA)

2a. Jeanne Brassard

Jeanne Brassard

(1641-1709)

Jeanne Brassard was born around 1641 in La Rochelle during her parents’ voyage to France. She is the daughter of Françoise Méry and Antoine Brassard. She is three months old when her parents return to New France.

She was a student of the Ursulines and one of her teachers was Mère Marie de l’Incarnation. According to Marcel Trudel: “At the age of 14, she was a boarder in May 1655, and for six months her pension was paid by the superior of the Jesuits.”

She married Jacques Hédouin dit Laforge, on Monday, February 7, 1656, in Québec City. Jacques was born between 1625 and 1631. This information was taken from the censuses and the document of his burial. He is native of Orval, near Rouen, in Normandy. His parents are Romain Hédouin and Marguerite Bachelin. Jacques arrived in 1652. He is in the service of Urbain Beaudry. Jacques is the first Hédouin dit Laforge in America. He is a tool-maker.

In the censuses of 1666 and 1667, the Hédouin-Brassard family lived on the Saint-Charles River, a fief of Espinay (Charlesbourg). In 1681, the family lived in the Petite Auvergne, in Charlesbourg.

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On the death of Antoine Brassard, father, it is Jacques Hédouin who acts as tutor of the minor children Brassard. Numerous documents with the notary prove that he assumed this task, with devotion.

Jeanne Brassard and Jacques Hédouin dit Laforge are parents of 14 children born over a period of 26 years. The oldest Pierre was born in 1659 and the last Gabriel was born in 1685. Some researchers add a fifteenth child named Nicolas born in 1679, but I can not confirm this birth.

Name Birth Baptism Marriage Death burial Spouse
Pierre Hédouin-Laforge 28,29 nov. 1659 8 jan. 1684 1689 Madeleine-Ursule Rancin
Marie-Madeleine Hédouin-Laforge 8,12 july 1662 8 jan.1684

2 may 1689

23,24 aug.1739 Jean Sabatier

Jacques Massy

Jean-Baptiste Hédouin-Laforge 1665 20 jan. 1738
Anne Hédouin-Laforge 8,13 feb1667 1 april 1685 29 aug. 1687 Joseph Lemire
Guillaume Hédouin-Laforge 22, 23 april 1669
Jeanne-Andrée Hédouin-Laforge 5, 6 oct. 1670 18 jan. 1688 20,21 sept. 1747 Pierre Dorion
Simon-François Hédouin-Laforge 23,24 feb. 1673 28 dec. 1747
Jacques-Charles Hédouin-Laforge 24 jan. 1676
Pierre 2 Hédouin-Laforge 24 jan. 1676 8 april 1698 14 déc. 1708 Marie Agnès Pilote
Antoine-Pierre Hédouin-Laforge 19,20 feb. 1678
Angélique Hédouin-Laforge 16, 17 feb. 1680 11 oct. 1700

2 sept. 1715

19 dec. 1749 Charles Rancin

Jean Brunet

Charles Hédouin-Laforge 20 oct. 1681 24 nov. 1704

12 oct 1716

Nov. 1720 on the seas Catherine Larchevêque

Geneviève Doyon

Marguerite Hédouin-Laforge 22,23 feb.1684 1 may 1703 26 nov. 1753 Jean-Baptiste Lecompte
Gabriel Hédouin-Laforge 4 nov. 1685

Jeanne is the mother of nine sons and five daughters. The eldest daughter Marie Madeleine married Jean Sabatier and he died, young. Widowed and with a daughter, she married a second spouse, Jacques Massy. They are parents of at least 11 children. The second daughter, Anne married Jean Lemire and she died without posterity. Jeanne-Andrée, our ancestor, married Pierre Dorion. You will discover the biography of Jeanne next week. Angélique married Charles Rancin and in a second marriage, Jean Brunet. She is the mother of at least three children Rancin and one Brunet. The youngest daughter, Marguerite married Jean-Baptiste Lecompte and she has at least 14 children Lecompte.

Jeanne survived the death of her children, Anne (1687), Pierre (1689), Pierre 2 (1708) and her son-in-law Jean Sabatier (1689). It is also possible that the following children also died young because no information is available about them. They are: Guillaume, Jacques Charles and Antoine-Pierre.

Jacques Hédouin died on August 23, 1705 in Québec City.

Jeanne died on December 20, 1709 and was buried on December 21, 1709.

Next week: Part 2: The Mothers of Nouvelle-France, Jeanne Andrée Hédouin and her daughter Jeanne Dorion and her daughter Marguerite Sédilot dit Montreuil.

 

 

 

1649: Abraham Martin: Coupable ou Innocent? Abraham Martin: Guilty or not Guilty?

The English version follows the French one.

Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.

Pour les intéressées et intéressés, je vous encourage à vous inscrire à mon site Facebook! https://www.facebook.com/groups/394084010943300/

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Abraham Martin: dessin Charles Huot 1908

Abraham Martin : Coupable ou Innocent?

par Robert Bérubé

Il y a quelques semaines, lorsque j’ai publié l’histoire de Gillette Banne, intitulé: ” La belle-mère meurtrière”, quelques lecteurs ont réagi en me demandant pourquoi j’avais partagé cette biographie. Un commentaire particulier attira davantage mon attention et je le répète, car je pense que cette réaction en était une ressentie par plusieurs lecteurs: “Ses descendants (Gillette Banne) n’ont pas à avoir honte de l’avoir comme ancêtre. Pourquoi publiez-vous de telles histoires? Il me semble qu’il y a des aspects plus intéressants de notre histoire à rappeler que des chapitres douloureux comme celui-là.”

J’avais formulé la réponse suivante: “Cette année je me suis donné comme projet d’écrire une histoire par semaine au sujet d’un(e) ancêtre ou d’un groupe d’ancêtres de ma généalogie sur un blogue que j’ai commencé au début janvier. Ceci est mon sixième texte. Je vais en publier un autre 46! Je n’ai pas honte de mes ancêtres, au contraire! Mon but est de faire connaître des êtres très vivants qui ont surmonté des défis extraordinaires ou bien qui ont contribué à l’épanouissement de ma famille et de la société. Il y aura de belles histoires, des histoires tristes et certaines seront comiques! Il serait triste de cacher certaines histoires car les vies de nos ancêtres qui ont façonné notre société ne sont pas des contes de fées!”

Je partage ces renseignements car cette semaine, dans mon dix-huitième texte, je présente un autre événement choquant. Si Abraham Martin est coupable de son crime, je dois admettre avoir honte de cet ancêtre et de ne pas l’aimer. Je condamne ce genre d’atrocité. S’il est irréprochable, il faudrait l’innocenter! J’en parle dans le but de donner une perspective différente sur un épisode qui a été caché par plusieurs historiens pendant longtemps.

Abraham Martin dit l’Écossais est né en France vers 1589. Il épousa Marguerite Langlois dans le même pays. Nous ignorons le nom des parents du couple, ni leur lieu d’origine. De plus, nous ne connaissons pas les raisons qui expliquent le sobriquet “L’Écossais” ou bien la désignation de “ Maître Abraham”. Il y a plusieurs théories et probabilités mais celles-ci ne sont pas confirmées. De plus, il est affirmé par les tests ADN que son épouse et ses enfants ne sont pas Amérindiens, ni Métis.

Il faut se méfier des sites et des écrits qui prétendent connaître les raisons justifiant les sobriquets, le nom des parents, le lieu d’origine et les fausses origines amérindiennes de son épouse et de ses enfants.

Il y a peu de renseignements concernant Abraham et Marguerite avant leur arrivée en Nouvelle-France. Nous estimons qu’ils sont arrivés entre 1617 et 1620. Le couple Martin-Langlois migra en compagnie de la soeur de Marguerite, Françoise Langlois et de son conjoint Pierre Desportes. Ils figurent parmi les premiers pionniers français de la Nouvelle-France.

Lorsque les frères Kirke prirent Québec en 1629, Abraham Martin et sa famille sont rentrés en France. Encore une fois plusieurs personnes indiquent que la famille est restée à Québec mais ceci est faux. Des découvertes faites par madame Gail F. Moreau-DesHarnais, membre de la FCHSM, démontre que Marguerite Langlois et Abraham Martin étaient exilés dans la paroisse de Saint-Jacques de Dieppe, à ce temps. Ses recherches sont publiées en anglais sur le site suivant: http://habitantheritage.org/yahoo_site_admin/assets/docs/Gail_-_exiles_from_Quebec.14185052.pdf

En 1633 et peut-être même en 1634, après le départ des Kirke, Abraham, son épouse et ses enfants sont revenus en Nouvelle-France.

Abraham Martin et Marquerite Langlois sont parents des enfants suivants:

Jean, baptisé le 23 septembre, 1616.

Eustache, baptisé le 24 octobre, 1621.

Marguerite, née le 4 janvier, 1624.

Hélène, née le 21 juin, 1627.

Marie, née le 10 avril, 1635.

Adrien, né le 22 novembre, 1628.

Pierre, baptisé le 1er août, 1630.

Madeleine, née le 13 septembre, 1640.

Barbe, née le 4 janvier, 1643.

Anne, née le 23 mars, 1645.

Charles Amador, né le 6 mars, 1648.

Eustache est le premier Canadien, d’origine Française, a naître sur le territoire de la Nouvelle-France. Tous les enfants Martin-Langlois sont nés à Québec sauf Jean et Pierre, qui sont nés à Dieppe, en France.

Une autre affirmation, sans preuves, est qu’Anne Martin, née en France et mariée le 17 novembre 1635, à Jean Côté, était la fille d’Abraham. La fille d’Abraham Martin appellée Anne était l’épouse de Jacques Ratté.

Il appert que la Côte d’Abraham et les Plaines d’Abraham immortalisent le nom de cet ancêtre. La côte d’Abraham était le sentier emprunté par Abraham Martin pour descendre à la rivière Saint-Charles, dans le but de faire abreuver ses animaux. Il est fort probable que les contemporains d’Abraham ont baptisé les lieux et le nom est resté.  Certains chercheurs questionnent  cette justification.

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Les Plaines d’Abraham comme nous les connaissons aujourd’hui ne correspondent pas nécessairement à la terre qui lui a été concédée en 1635, par la Compagnie de la Nouvelle-France, lors de son retour à Québec, après le départ des Kirke. La vraie terre d’Abraham Martin mesure environ 12 arpents et elle était plutôt sur le versant nord du Cap-aux-Diamants. Son domaine comprenait ces 12 arpents, plus 20 reçus en don, du sieur Adrien Du Chesne, en 1645.

La famille Martin a vendu cette propriété aux Ursulines en 1667. La terre allait donc, de la Côte-Sainte-Geneviève, l’actuelle Grande-Allée, vers le bas, jusqu’à la Côte-d’Abraham elle-même, et vers l’ouest, jusqu’à la rue Clairefontaine, sous l’actuel Grand Théâtre. Sa terre ne couvrait donc pas les Plaines d’Abraham mais la bataille de 1759, s’est déroulée sur les Plaines d’Abraham et aussi sur l’ancienne propriété d’Abraham Martin.

Nous retrouvons le nom d’Abraham dans le testament de Champlain. Celui-ci a cédé 600 livres à Abraham Martin et à son épouse Marguerite Langlois : “qu’ils les emploient à défricher des terres en ce pays de Nouvelle-France” et autant à sa fille Marguerite, comme dote éventuelle, « pour l’aider à se marier à un homme en ce pays de la Nouvelle-France et pas autrement».

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Le 27 décembre 1647, Abraham a reçu le titre de pilote royal pour le Saint-Laurent, tel qu’enregistré au greffe du notaire Le Coustre. Avec ses gendres, il allait souvent à la pêche aux marsouins (loups marins) pour en extraire l’huile. Ils se rendaient jusqu’au golfe du Saint-Laurent. Il appert qu’il était habile en navigation sur le Saint-Laurent. Il ne faut pas l’imaginer comme pilote d’un grand navire mais plutôt d’un petit bateau.

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Le 19 janvier 1649, l’exécution d’une jeune fille âgée d’environ quinze ans, a lieu à Québec. Le 15 février suivant, Abraham Martin est accusé du viol de cette fille et il est emprisonné dans le cachot. Le procès est différé, jusqu’à l’arrivée des bateaux. Cette accusation ne semble pas avoir de suite.

Il y a très peu d’archives concernant cette affaire. Est-ce la pudeur des historiens passés qui est la cause du manque de documents pour fair oublier ce crime aux générations qui suivent? Je ne sais pas! Abraham Martin est l’ancêtre d’une grande partie de Québécois, de Canadiens et d’Américains. Est-ce que certains descendants ont faussé l’histoire? Je ne connais pas la réponse et je n’ai aucune preuve pour justifier ce que j’avance. Je le fais espérant que quelqu’un puisse m’expliquer l’absence de pièces légales. Qui sait? Il y a peut-être une jeune personne qui dans les années à venir, découvrira les réponses à mes questions.

Toutefois, il est évident dans certains écrits que les rédacteurs de ces biographies oublient ou nient l’existence de l’accusation et de l’emprisonnement de Martin.

D’autres écrits, tels le “Dictionnaire biographique du Canada” ne mentionnent pas le viol mais parlent de conduite et de baisse d’estime: “Plus tard, Martin baissa dans l’estime de ses concitoyens, lorsqu’il fut accusé de conduite répréhensible envers une jeune fille de Québec. Il fut emprisonné le 15 février 1649 pour ce motif”.

Il y a des chroniqueurs qui parlent de “ conduite incorrecte envers une jeune fille…une jeune voleuse de 16 ans qui fut condamnée pour ces délits” et de “ forfait à l’honneur avec une larronnesse de 16 ans”. Espèrent-ils rendre la victime coupable, car elle commit un autre crime? Il faut se souvenir qu’elle fut pendue pour son crime, devait-elle aussi souffrir d’un viol? Certains qui semblent mettre davantage l’accent sur les termes de voleuse et de larronnesse insinuent que la jeune fille aurait menti.

Quelques écrivains du passé tentent d’exonérer Abraham Martin de cette accusation en mentionnant que son fils Charles-Amador Martin fut le second prêtre né au Canada, que son fils Eustache s’était rendu en Huronie et qu’Abraham est l’ancêtre de deux évêques Racine! Les membres du clergé ne sont pas des saints! Ils sont très humains et il y en a des bons et des pourris!

Cette jeune fille, en plus de sa vie, on lui a enlevé son nom! On déshumanise une personne sans nom. Est-ce que ceci rendrait le crime moins violent et rendrait l’accusation fausse?

Quelques-uns font allusion à l’âge de la fille, insinuant la pédophilie ou l’éphébophilie. Dans bien des cas, ils répondent à leur sous-entendu, en informant que ce n’est ni de la pédophilie, ni de l’éphébophilie car les filles se mariaient à 12 ans. Cette façon de penser, ne justifie pas l’acte de violence, qu’est un viol.

Certains le qualifient de vieux pervert!

Louis-Guy Lemieux dans ces écrits qualifie Abraham Martin comme “’un des acteurs les plus insignifiants de l’histoire de la Nouvelle-France. Un personnage obscur. Un simple figurant. Un antihéros”. En ce qui a trait à l’accusation, il discerne Abraham Martin de “vieux cochon”. Il faut souligner qu’Abraham Martin a autant d’importance que presque tous ses contemporains, car il était un des premiers pionniers de la France, à s’établir à Québec. L’appeler un vieux cochon, même si cela fait du bien, au locuteur, cache la sévérité et minimise l’acte criminel. L’attaque, si elle est prouvée, doit être considérée comme un viol, et un acte de violence criminel!

Certains affirment qu’Abraham Martin n’est pas coupable car il n’y a pas eu de procès lorsque les vaisseaux sont arrivés, et Abraham n’a pas reçu de sentence. En plus, il n’y a aucune mention de l’accusation par la suite. De plus, Abraham a terminé sa vie sans qu’il y ait aucune autre plainte ou insinuation de ce genre ou autres, portée contre lui. Le “Dictionnaire Biographique du Canada” stipule qu’ Abraham Martin “baissa dans l’estime de ses concitoyens à cause de l’accusation”, néanmoins, les documents prouvent qu’Abraham a continué de vivre sa vie en société, sans problème.

Nous pouvons accuser une personne mais nous ne pouvons pas la condamner sans prouver sa culpabilité. De plus, il aurait été très difficile d’avoir un procès juste, envers les deux parties, lorsque la victime est décédée. Il est vrai qu’il n’y a pas eu d’autres accusations qui ont été documentées. Étant donné la pénurie de documents disponibles, concernant cet événement, Abraham Martin demeure, aux yeux de la loi,  non coupable.

Les prochaines questions portent à réflexion. L’accusation avait été faite quelque temps avant la pendaison de la victime. Pourquoi une victime aurait-elle fait une accusation, au sujet d’une personne innocente, sachant d’une façon ou d’une autre qu’elle devait-être pendue? Quelles sont les circonstances qui ont mené cette fille à porter une accusation? Pourquoi les responsables ont-ils cru bon d’emprisonner Abraham Martin? Pourquoi attendre l’arrivée des bateaux au mois d’août avant de prononcer un jugement?

Il y a seulement une victime dans cette circonstance, soit la jeune fille qui dit avoir été violée ou soit Abraham Martin qui serait faussement accusé.

Nous ne pouvons pas porter de jugement dans ce dossier. Le scandale de tout cet épisode, c’est qu’une personne est innocente. Il serait intéressant de trouver les documents soit pour honorer la mémoire d’une jeune fille, sans nom, ou bien d’exonérer un homme innocent.

Abraham Martin est décédé le 8 septembre 1664, à Québec. Sa veuve, Marguerite, Langlois s’est remariée le 17 février, 1665 avec René Branche. Elle est décédée quelques mois plus tard à Québec, le 17 décembre 1665.

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En plus des plaines et de la côte d’Abraham, il y a deux monuments dédiés à Abraham Martin.

Anne et Marie Martin, filles d’Abraham et de Marguerite Langlois sont nos ancêtres. Marie a quatre lignes qui mènent à moi, du côté Bérubé et Fréchette et Anne a deux lignes, du côté Fréchette.

La semaine prochaine: De mères en filles: Partie 1: Les migrantes Françoise Méry et Jeanne Brassard.

 

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Drawing: Abraham Martin by Charles Huot

 

Abraham Martin: Guilty or not Guilty!

by Robert Bérubé

A word to THANK all of YOU for reading my texts! For those of you who take the time to encourage me, I thank you from the bottom of my heart! I am neither a writer nor an historian! I tell stories! I try to make them as accurate as possible by doing a lot of research. However, there are sometimes errors.
Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those individuals who took the time to help me out. I also thank the persons who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts.
For those  of you interested in receiving my stories automatically, I encourage you to subscribe to my Facebook site at       https://www.facebook.com/groups/394084010943300/

A few weeks ago, when I published the story of Gillette Banne, entitled “The Murderous Mother-in-Law”, some readers reacted by asking me why I shared this biography. One particular comment attracted my attention and I repeat it, because I think this reaction was felt by several readers: “Her descendants (Gillette Banne) do not have to be ashamed to have her as an ancestor. Why do you publish such stories? It seems to me that there are more interesting aspects of our history to remember than painful chapters like this one.”

I had formulated the following reply: “This year I planned to write a story a week about an ancestor or a group of ancestors of my genealogy on a blog, that I started in early January. This is my sixth text. I’ll publish another 46! I am not ashamed of my ancestors, on the contrary! My goal is to bring to life beings who have overcome extraordinary challenges or who have contributed to the development of my family and society. There will be beautiful stories, sad stories and some will be comical! It would be sad to hide some stories because the lives of our ancestors who shaped our society are not fairy tales! “

I share this information because this week, in my eighteenth text, I present another shocking event. If Abraham Martin is guilty of this crime, I must admit to being ashamed of this ancestor and not to like him. I condemn this kind of atrocity. If he is irreproachable, he should be cleared! I talk about him, in order to give a different perspective on an episode that has been hidden by several historians for a long time.

Abraham Martin known as “l’Écossais” (the Scotsman) was born in France around 1589. He married Marguerite Langlois in the same country. We do not know the names of the couple’s parents or their place of origin. Moreover, we do not know the reasons for the nickname “l’Écossais” (the Scotsman) or his designation as “ Maître Abraham” (Master Abraham). There are several theories and probabilities but these are not confirmed. In addition, DNA tests prove that his wife and children are not Amerindians or Métis.

One must be wary of sites and writings that claim to know the reasons for the nicknames, their parents’ names, their place of origin and the false Amerindian origins of his wife and children.

There is little information about Abraham and Marguerite before they arrived in New France. We believe that they arrived between 1617 and 1620. The couple Martin-Langlois migrated with Marguerite’s sister, Françoise Langlois and her spouse Pierre Desportes. They were among the first French pioneers in New France.

When the Kirke brothers took Québec in 1629, Abraham Martin and his family returned to France. Again, many people say that the family stayed in Québec City, but this is not true. Discoveries made by Ms. Gail F. Moreau-DesHarnais, a member of the FCHSM show that Marguerite Langlois and Abraham Martin were exiled in the parish of Saint-Jacques de Dieppe. Her research is published in English on the following website: http://habitantheritage.org/yahoo_site_admin/assets/docs/Gail_-_exiles_from_Quebec.14185052.pdf

Abraham Martin and Marquerite Langlois are the parents of the following children:

Jean, baptized on September 23, 1616

Eustache, baptized on October 24, 1621.

Marguerite, born on January 4, 1624.

Hélène, born on June 21, 1627.

Marie, born April 10, 1635.

Adrien, born on November 22, 1628.

Pierre, baptized on August 1st, 1630.

Madeleine, born on September 13, 1640.

Barbe, born on January 4, 1643.

Anne, born on March 23, 1645.

Charles Amador, born on 6 March, 1648.

Eustache was the first Canadian, of French origin, to be born in the territory of New France. All the children were born in Québec except for Jean and Pierre, who were born in Dieppe, France.

Another assertion, without proof, is that Anne, born in France and married on November 17, 1635, to Jean Côté, was the daughter of Abraham. The daughter of Abraham Martin called Anne was the wife of Jacques Ratté.

It appears that the Côte d’Abraham and the Plains of Abraham immortalize the name of this ancestor. The Côte d’Abraham was the path taken by Abraham Martin to descend to the Saint-Charles river, in order to water his animals. It is very probable that the contemporaries of Abraham baptized the place and the name remained. Some researchers question the above justification.

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The Plains of Abraham as we know them today, do not necessarily correspond to the land granted to him in 1635, by the Compagnie de la Nouvelle France, on his return to Québec after the departure of the Kirkes. The true land of Abraham Martin is about 12 arpents and it was rather on the northern slope of Cap-aux-Diamants. His domain included these 12 arpents, plus 20, donated by Adrien Du Chesne, in 1645.

The Martin family sold this property to the Ursulines in 1667. So the land went from Côte-Sainte-Geneviève, the present Grande-Allée, down to Côte d’Abraham itself, and towards the west, to rue Clairefontaine, under the present Grand Théâtre.. His land did not cover the Plains of Abraham, but the battle of 1759 took place on the Plains of Abraham and also on the former property of Abraham Martin.

We find the name of Abraham in Champlain’s will. He left 600 livres to Abraham Martin and his wife, Marguerite Langlois, “that they use them to clear land in this country of New France” and as much to his daughter Marguerite as a possible dowry, “to help her marry a man in this country of New France and not otherwise “.

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On December 27, 1647, Abraham received the title of royal pilot for the Saint-Lawrence river, as recorded in the notary’s office of Le Coustre. With his sons-in-law, he often went fishing for porpoises (marine wolves) to extract the oil. They went to the Gulf of Saint- Lawrence. It appears that he was skilful in navigating the Saint-Lawrence. He should not be imagined as a pilot of a large ship but rather of a small boat.

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On January 19, 1649, the execution of a girl, about fifteen years of age, was held in Québec City. The following February 15, Abraham Martin is charged with the rape of this girl and is imprisoned in the dungeon. The trial is delayed until the arrival of the boats. There does not seem to be any follow up to this accusation.

There are very few records relating to this case. Is it the modesty of past historians, that is the cause of the lack of documents, in order that the generations that follow would not remember? Abraham Martin is the ancestor of many Québécois, Canadians and Americans. Could some descendants have distorted history? I do not know the answers and I have no evidence to justify what I am saying. I do so, hoping that someone can explain the absence of archives. Who knows? There may be a young person who in the years to come, will discover the answers to my questions.

However, it is evident in some writings that some biographers forget or deny the existence of the accusation and the imprisonment of Martin.

Other writings, such as the “Dictionary of Canadian Biography”, do not mention rape, but refer to conduct and low esteem: “In is later years Martin fell in the estimation of his fellow citizens when he was accused of improper conduct with regard to a young girl in Québec. He was imprisoned for this on 15 Feb. 1649.”

There are chroniclers who talk about “misbehavior towards a young girl … a 16-year old thief who was convicted for these crimes” and “forfeit with a larronness of 16 years.” Do they hope to make the victim guilty of lying because she committed another crime? It must be remembered that she was hanged for her crime, should she also suffer a rape? Some who seem to put more emphasis on the terms of thief and gossip insinuate that the girl would have lied.

Some writers of the past attempt to exonerate Abraham Martin from this accusation by mentioning that his son Charles-Amador Martin was the second priest born, in Canada, that his son Eustache had traveled to Huronia and that Abraham was the ancestor of two Bishops named Racine! The clergy are not saints! They are very human and there are some good and some rotten!

In addition to her life, her name was also taken away! A person without a name is dehumanized. Would this make the crime less violent and the accusation false?

Some allude to the girl’s age, insinuating pedophilia or ephebophilia. In many cases, they respond to their own implication, noting that it is neither pedophilia, nor ephebophilia because girls married at 12 years of age. This way of thinking, does not justify the act of violence, that is rape.

Some call him an old pervert!

Louis-Guy Lemieux in his writings describes Abraham Martin as “one of the most insignificant actors in the history of New France. An obscure character. A simple figure. An anti hero”. As for the accusation, he calls Abraham Martin “an old pig”. It must be emphasized that Abraham Martin is as important, as almost all his contemporaries, because he was one of the first pioneers of France, to settle in Québec. To call him an old pig, even if it does make the speaker feel good, hides the severity and minimizes the criminal act. The attack if proven must be considered as a rape and an act of criminal violence.

Some claim that Abraham Martin is not guilty because there was no trial when the ships arrived, and Abraham was not sentenced. In addition, there is no mention of the prosecution afterwards. Also, Abraham ended his life without any other complaint or insinuation of this kind or other, brought against him. The “Dictionary of Canadian Biography” states that Abraham Martin “fell in the estimation of his fellow citizens when he was accused” however, documents prove that Abraham continued to live his life in society without any problems.

We can accuse a person but we cannot condemn them without proving guilt. Moreover, it would have been very difficult to have a fair trial, for both parties, because the victim died. It is true that there were no other charges that were documented. Given the shortage of legal papers available, Abraham Martin remains not guilty, in the eyes of the law.

The next questions are reflective. The charge had been made some time before the victim was hanged. Why would a victim have made an accusation, about an innocent person, knowing one way or another that she should be hanged? What circumstances led this girl to lay a charge? Why did the officials believe that Abraham Martin should be imprisoned at that time? Why wait for the arrival of the boats in August before pronouncing a judgment?

There is only one victim in this circumstance, either the girl who says she was raped or Abraham Martin who was falsely accused.

We can not pass judgment on this issue. The scandal of all this episode is that a person is innocent. It would be interesting to find the documents, either to honor the memory of an unnamed girl or to exonerate an innocent man.

Abraham Martin died on September 8, 1664, in Québec City. His widow, Marguerite, Langlois remarried on February 17, 1665 with René Branche. She died a few months later in Québec City on December 17, 1665.

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In addition to the Plains and the Côte-d’Abraham, there are two monuments dedicated to Abraham Martin.

Anne and Marie Martin, daughters of Abraham and Marguerite Langlois are our ancestors. Marie has four lines that lead to me on the Bérubé and Fréchette side, and Anne has two on the Fréchette side.

Next week: From Mothers to Daughters: Part 1: The Migrants Françoise Méry and Jeanne Brassard.