
Crédit photo: Olivier Bousquet. La murale: “Étoffe de pionnières, origines d’un peuple” d’Annie Hamel
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Le visage des Filles du roi.
par Robert Bérubé
Lorsque j’étais adolescent, une parente, qui sait tout mais connaît peu, racontait à qui voulait bien l’entendre que la famille de ma mère était issue de royauté et ce, à plusieurs reprises. Elle racontait que nous avions plusieurs princesses dans la famille, qui étaient venues s’établir en Nouvelle France pour évangéliser les Amérindiens, (qu’elle nommait des sauvages) et pour épouser des soldats et des voyageurs! J’aimais déjà l’histoire de nos ancêtres et la généalogie et comme presque tout jeune adolescent qui voit une adulte en erreur, j’ai décidé de corriger ces faussetés que je jugeais monumentales! J’ai dit: “Nous avons peut-être des ancêtres royaux mais les rois, les princes et les princesses ne sont pas venus au Canada. Vous parlez des filles du roi et elle n’étaient pas royales”. Sa réponse fut brusque et virulente: “Espèce d’effronté et de mal élevé, qu’est-ce que tu connais? Si on les appelle des filles du roi, c’est parce qu’elles sont des filles du roi ou des princes! Autrement, on les appellerait que t’chose d’autres. Tu devrais peut-être t’éduquer!” Ne voulant pas créer une situation encore plus difficile, j’ai jugé de me taire en rétorquant: “Vous avez probablement raison!”. Mes parents qui avaient entendu le scénario, m’ont félicité par la suite, d’avoir arrêté rapidement le débat et ils me donnèrent raison en disant que parfois il est mieux de ne rien dire et de laisser les gens croire leurs illusions! C’est à ce moment que je me suis dit qu’un jour j’étais pour repérer les noms de toutes mes ancêtres y compris celles qui étaient des filles du roi. À ce temps, je me disais qu’il y en avait peut-être une vingtaine.
Étant obsédé par la généalogie, j’ai effectué plusieurs voyages au Québec et en Europe afin de repérer les lieux de naissance, de mariage et de décès de mes ancêtres. Mon épouse et mes filles ont vite appris qu’il y a deux genres de voyage, un où je visite la région ou le pays, comme un touriste et l’autre où je visite tous les villes, villages, cimetières, cathédrales, églises, musées comme chercheur de renseignements. Une fois, elles ont décidé de m’accompagner dans une tournée du Québec, dans laquelle, j’ai visité plus d’une trentaine de villages et de villes. Ce fut une aventure qu’elles ne veulent pas répéter! Quelques années plus tard notre fille aînée décida de nous rejoindre à Paris, car elle vit en Europe et elle voulait voir l’endroit où l’épouse du premier Bérubé, Jeanne Savonnet avait vécu! Je dois admettre que je n’avais jamais visité la Pitié-Salpêtrière. Je m’attendais à voir une grosse plaque et un musée dévoué à ces filles et ces femmes. Imaginez ma surprise de voir qu’il n’y avait presque rien pour commémorer le passage de ces pionnières d’un pays.
De plus, lire la plaque: “Histoire de Paris: La Salpêtrière” c’est comme recevoir un coup de poing en pleine face. J’ai quitté la Salpêtrière déçu et je n’ai pas encore digéré le message de la plaque qui dit: “…la construction d’un “Hôpital général” destiné aux femmes pauvres ou invalides, aux folles puis au filles publiques…Son histoire est riche en tragédie: de 1669 à 1750, les prostituées sont embarquées de forces aux colonies…”
C’est triste de savoir que les touristes voient cette plaque qui est fausse. Nous avons beau écrire des documents rejetant ces affirmations et d’effectuer des recherches prouvant le contraire, cette plaque fait un tort monumental à nos ancêtres! Il faudrait poser des gestes politiques et exiger des politiciens de la ville de Paris de supprimer cet écriteau. Depuis cet épisode, chaque fois que je retourne à Paris, je refuse de me rendre visiter la Salpêtrière. Cependant, j’ai appris que le 6 juin 2013, une seconde plaque a été apposée sur le bâtiment Montyon, qui était le pavillon des jeunes filles au XVIIe siècle, dans la Cour Sainte-Claire. Elle rappelle le souvenir de 240 filles de la Salpêtrière parmi les 327 Parisiennes envoyées en Nouvelle-France entre 1663 et 1673. Si la première inscription est encore là elle refute le message et les effets de la deuxième!

Plaque commémorative de Paris, pavillon Montyon, cour Sainte-Claire de la Salpêtrière
Il y a quelques semaines, je cherchais des renseignements concernant une ancêtre à savoir si elle était une Fille du roi ou non. J’ai posé ma question sur une dizaine de sites généalogiques et historiques. J’ai été surpris par les réponses et les renseignements que me donnaient les gens car ils et elle m’expliquaient, selon leurs croyances ce qu’était une Fille du roi. Plusieurs réponses étaient similaires au commentaire suivant: “Elles devaient présenter des moeurs irréprochables (elles n’étaient pas des prostituées)”. Il y eut plusieurs répliques à ce commentaire dont la suivante: “Quant à leurs mœurs, faut-il encore, au XXIe siècle, déshabiller nos Filles du roi sur la place publique pour prouver leur vertu ! il serait grand temps qu’on donne son congé à ce discours sexiste. Après tout, se pose-t-on la même question au sujet des hommes, familles, soldats et prêtres qui furent recrutés et transportés dans la colonie aux frais du roi…?”. Je suis tout à fait en accord avec ce commentaire sauf, qu’il faudra avant d’accepter ces principes, enlever les plaques fautives, corriger les textes historiques et miser sur d’autres caractéristiques communes à ces Filles de France.
Je me suis alors posé la question, qu’elle est la différence entre une Fille du roi, une devancière et une migrante qui arrive avec son époux, ou n’importe quelle autre femme ou fille migrante en Nouvelle-France et en Acadie qui n’est pas considérée comme une Fille du roi. Le site de l’université de Montréal (https://www.genealogie.umontreal.ca/fr/les-filles-du-roi) définit ces femmes “comme étant les immigrantes, filles ou veuves, venues au Canada de 1663 à 1673 inclusivement et ayant présumément bénéficié de l’aide royale dans leur transport ou leur établissement”.
En réponse à ma question initiale Madame Mona Rainville rédigea sur son site: “Les 2000 femmes de la Nouvelle-France”, le commentaire suivant:
Il n’existe aucune définition officielle contemporaine à l’envoi de ces femmes dans la colonie pour les décrire toutes. Ce n’est qu’à partir du milieu du 19e siècle que l’historiographie se soucia de chercher à définir ces cohortes d’immigrantes en leur attribuant l’épithète «Filles du roi». Or, ces trois petits mots furent empruntés aux écrits de Marguerite Bourgeoys qui ne les avait utilisés qu’une seule fois, encore qu’elle les destinait uniquement aux 16 ou 17 jeunes femmes dont elle avait pris la charge, à Montréal, AVANT 1663. Jamais donc l’autorité coloniale n’a utilisé cet épithète pour décrire les filles recrutées et transportées dans la colonie aux frais du Trésor de France, ni encore moins pour les qualifier ou leur accorder un statut particulier ou privilégié.
Au-delà de la gratuité de leur passage en mer et d’une aide matérielle à leur arrivée – aide par ailleurs offerte à TOUS les nouveaux arrivants recrutés pour les colonies – ces femmes ne jouissaient d’aucune protection particulière de la part du roi ou de ses Ministres. Elles ne furent jamais dotées par le roi, même si certaines d’entre elles ont reçu une prime au mariage. On ne commença à qualifier cet apport de «dot» dans la littérature qu’au début du 20e siècle. Et, elles ne reçurent ici aucun traitement de faveur, sinon que le Conseil souverain, soucieux de s’assurer qu’elles forment ici des familles le plus rapidement possible, leur accorda le droit de «se marier quand bon leur semblera» pour éviter qu’un employeur éventuel ne s’oppose à ce dessein. Voilà, en ce qui me concerne la seule «définition» qui tienne. |
Cette définition est la plus juste car les filles et femmes migrantes à ce temps ne savaient pas qu’elles seraient appellées des Filles du Roi. Ce qui me pousse à poser deux nouvelles questions. Est-ce que nous sommes obligé de les appeler des Filles du roi ou devrions-nous trouver un autre terme pour définir ces filles et femmes migrantes qui sont arrivées de 1663 à 1673. Au lieu de cibler un groupe de femmes pour une période de temps, est-ce qu’il serait plus juste de parler de toutes les filles et les femmes migrantes en Nouvelle-France et en Acadie. J’avance ceci car il y a des expériences collectives entre toutes les migrantes et l’étude de ces expériences particulières révéleraient surement de nouvelles thématiques relatives à toutes les femmes.

Jouvain de Rochefort 1672
Au lieu de parler de dot et de moeurs nous pourrions peut-être étudier les conditions de vie de ces migrantes. On pourrait se renseigner sur la manière de vivre en France, du voyage de Paris aux ports de mer, de la traversée, des défis surmontés à leur arrivée et durant toute leur vie en Nouvelle-France et en Acadie et une multitude d’autres sujets y compris les responsabilités assumées par celles-ci ainsi que les réalités communes entre ces pionnières de notre pays.
Mon ancêtre Olive Landry a quitté la France en 1663 avec son époux Pierre Poupeau et ses enfants Marguerite et Jean Poupeau. Pierre est décédé durant une traversée difficile. En Nouvelle-France, elle a épousé Pierre Caya. Olive Landry n’est pas une Fille du roi parce qu’elle n’a pas été recrutée et transportée en Nouvelle-France aux frais de la Couronne dans le but spécifique de participer à l’augmentation de la population en se mariant à un colon.
Mon ancêtre Louise Gargottin a aussi quitté la France en 1663. Louise a épousé Daniel Perron en première noces et Charles-Louis Alain en deuxième noces. Elle est considérée comme une Fille du roi.
Les gens et les historiens parlent beaucoup de Louise Gargottin car elle est une Fille du roi et ils mentionnent très peu Olive Landry car elle ne l’est pas! Cependant, en mentionnant Louise comme faisant toujours partie d’un groupe est-ce que l’on n’oublie pas son individualité?
J’avance qu’Olive Landry et Louise Gargottin ont davantage des expériences communes. Elles ont quitté la France au même moment, elles ont probablement beaucoup souffert lors de la traversée, ayant probablement voyagé sur le même bateau. Les deux ont été veuves et elles se sont remariées! Est-ce que nous ferions de nouvelles découvertes si nous comparions les expériences de ces deux femmes et de toutes les pionnières? Il faudrait rechercher, étudier et documenter la vie de toutes les migrantes.
Il y a quelques mois, j’ai rédigé un texte intitulé: 1667: Catherine-Françoise Desnaguez: Accompagnatrice des Filles du Roi. https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/03/16/1667-catherine-francoise-desnaguez-accompagnatrice-des-filles-du-roi-companion-of-the-daughters-of-the-king/ À ce texte, j’avais ajouté une photo de la peinture d’Éléanore Fortescue-Brickdale intitulée “Les Filles du Roi de 1667”. J’ai été surpris par le nombre de réactions négatives de la part de certaines personnes qui n’aiment pas ce tableau. L’accusation était que cette peinture n’est pas réaliste et que nous devons présenter des images réalistes de ces femmes, comme le fond certaines femmes qui se costument et se disent jumelées! Un lecteur en faveur de la peinture a aussi répliqué que ces jumelées représentent mal les Filles du roi car en général elles sont beaucoup plus âgées que l’étaient les filles et les femmes lors de leur arrivée en Nouvelle-France.

Éléanore Fortescue-Brickdale : Les Filles du roi de 1667 (Brides of the King)
Ces commentaires sont révélateurs et le sentiment qui semble se dégager est qu’il ne faut pas parler en mal de nos Filles du roi, surtout si elles sont nos ancêtres! Mes réponses aux deux commentaires ci-haut sont les suivants: si une personne veut bien se jumeler à une ancêtre, à condition qu’elle raconte les réalités et les faits biographiques justes, cela est bien car nos ancêtres féminines se font connaître!
Pour ce qui est de la peinture d’ Éléanore Fortescue-Brickdale, il faut la garder et l’afficher! Pour ceux et celles qui sont outrés par le manque de réalisme de ce tableau, il faut expliquer que cette peinture présente les femmes et les filles à leur apogée! Comme toutes les toiles de ce genre ce n’est pas le réalisme qui prime mais le message! Presque toute l’oeuvre de Fortescue-Brickdale représente des femmes fortes et des femmes extraordinaires! La représentation est très révélatrice de par son symbolisme. Les femmes sont belles, dignes, riches et grandes. Elles occupent plus de la moitié du tableau et elles sont à l’avant-plan. Presque toutes les femmes sont plus grandes que les hommes! La couleur et la confection des robes, la coiffure, les objets portées révèlent que chacune est individuelle! Je ne suis pas un expert en peinture et je suis certain qu’une personne formée dans l’interprétation des arts trouverait d’autres messages symboliques.
Je remarque chez certains contemporains que l’image d’une fille devient l’image représentative de toutes les femmes! La dernière série télévisée de CBC, nous présente des Filles du roi qui semblent très réelles, mais l’image n’est pas juste! Les critiques à faire en ce qui concerne les images dans les arts contemporains sont multiples. Certaines personnes présentent des images de femmes sexualisées, dans d’autres tableaux on voit des religieuses qui occupent beaucoup trop de place, au lieu des filles. Il y a des oeuvres où elles ont tous le même visage, le même costume, la même apparence. Il y a des représentations où elles n’ont pas de visages. J’aime bien la murale: “Étoffe de pionnières, origines d’un peuple” d’Annie Hamel surtout lorsque l’on comprend l’importance de chacune des robes cependant, j’ai aussi entendu la critique, “les robes sont justes mais on a décapité les Filles du roi”. Je dois admettre que lorsque l’on regarde la murale, dans son ensemble, que cette critique semble assez juste.
Anne Hébert dans “Le Premier Jardin” avait écrit: “Il faudrait les nommer toutes, à haute voix, les appeler par leur nom, face au fleuve d’où elles sont sorties au dix-septième siècle, pour nous mettre au monde et tout le pays avec nous”. À ceci j’ajouterais, il faut les nommer, il faut raconter leur histoire, il faut leur donner un visage! Depuis quelque temps certaines Filles du roi ont été honorées en tant que personne unique soit par une plaque de famille, un monument, une sculpture, une place dans un musée. C’est un bon début mais chacune des Filles du roi et chacune de nos ancêtres pionnières de ce pays méritent une place d’honneur en tant que personne unique. Un peintre Acadien a effectué une peinture des ancêtres en calquant le visage de descendants. Peut-être qu’un ou une artiste pourrait peindre le visage d’une descendante dans la lignée matrilinéaire de nos ancêtres?

Céline Audet
Je suis un descendant de 87 femmes et filles qui sont considérées comme étant des Filles du roi et je vous présente un tableau de ces 87 femmes. Je me propose d’ici quelque temps de créer un tableau dans lequel figureront toutes mes ancêtres! Suite à cela, je vais tenter de rédiger une biographie pour chacune!
Nom | Naissance
Décès |
Arrivé |
Mariage |
Conjoint |
Orpheline ou non |
Enfants |
|
1 | Anne Adam | 1651 Ile Fran
1709 |
1671 (20) | 1671 | Jean Poliquin | O père |
3 |
2 | Françoise Aubé | 1641 Sulpice
1709 Pérad |
1668 (26) | 1668 | Michel Roy-Châtellerault |
5 |
|
3 | Suzanne Aubineau | 1634 Roche
1694 IO |
1666 (32) | France
1667 |
Pierre Auclair
Mathias Campagna |
Veuve 2 fils |
2 4 |
4 | Jacqueline Aubry | 1642 Norm
1702 MTL |
1670 (28) | 1670
1689 |
Antoine Gros Laviolette
Guillaume Desnoyers |
O père |
6 0 |
5 |
Catherine Baillon |
1645 Monfor 1688 RO |
1669 (24) |
1669 |
Jacques Miville |
0 père |
6 |
6 |
Françoise Baiselat (Bizelan) +couches |
1646 Paris 1694 Trembles |
1668 (22) |
1668 1670 1693 |
Laurent Cambin Larivière Pierre Marsan André Cobeil |
0 père |
1 10 3 |
7 |
Catherine Ballié (Bailly) |
1642 Rouen 1667 Qué |
1667 (25) |
1667 |
Pierre Bouvier |
0 père |
4 |
8 |
Marie Barbant |
1639 Dieppe 1689 Lachine? |
1666 (27) ou 1669 |
1669 |
Jean Lalonde Pierre Tabault |
5 |
|
9 |
Jeanne Barbier |
1649 Reims 1688 Chambly-région |
1670 (21) |
1670 1681 |
Julien Plumereau François Blain |
6 4 |
|
10 |
Marie Anne Beaumont (Basmont) |
1655 Coutrai 1708 MTL |
1673 (18) |
1673 |
Vincent Morisseau |
10 |
|
11 |
Louise Bercier |
1649 Auvregnat 1687 |
1668 (19) |
1668 |
Michel Feuillon (Filion) |
5 |
|
11 |
Renée Birette |
1646 Roche 1715 Beaum |
1671 (25) |
1672 1681 1709 |
Pierre Balan Lacombe Jean Brias Latreille François Lavergne |
9 3 0 |
|
12 |
Marie Blanchard |
1649 Rouen 1722 Lachine |
1667 (18) |
1667 1703? |
Michel Brunet Létang Luc Lucas Venan |
10 0 |
|
13 |
Marie Bonheur |
1651 Paris 1682 |
1669 (18) |
1669 1669 |
Paul Inard Provencal Contrat a Pierre Neveu |
0 père |
7 |
14 |
Jeanne Marguerite Boucault Foucault |
1651 Paris 1696 Beaupo morte gelée |
1668 (17) |
1668 1670 |
Enfant naturel Louis Coulombe |
0 père |
1 12 |
15 |
Marie Buot |
1647 Chartre 1732 IO |
1670 (23) |
1670 |
Pierre Martin |
0 père |
10 |
16 |
Jeanne Burel |
1648 Rouen 1724 Tremb |
1667 (19) |
1667 |
André Poutré Lavigne |
0 père |
12 |
17 |
Jeanne Caillé (Trottier) |
1672 |
Jacques Renouart |
||||
18 |
Marie Campion |
1654 Rouen 1694… |
1670 (16) |
1670 |
Mathurin Dubé |
0 mère |
8 |
19 |
Marie Chancy |
1657 Burgog 1688 |
1673 (26) |
1673 |
Michel Prézeau Chambly Alexis Bigras?? |
0 mère |
6 |
20 |
Françoise de Charmesnil |
1651 Rouen 1683 |
1667 (16) |
Jean Gélinas |
7 |
||
21 |
Marguerite Charpentier |
1641 Brie 1709 neuville |
1668 (17) |
1668 1705 |
René Meusnier Jean Fanie |
0 père |
2 0 |
22 |
Jeanne Chevalier |
1644 Rouen 1716 RO |
1671 (27) |
1671 1679 1701 |
Guillaume Lecanteur Robert Levesque François Deschamps |
0 père |
3 6 0 |
23 |
Marie Chevreau |
1652 Chartre 1724 Chatea |
1665 (13) |
1665 |
René Réaume |
0 père |
13 |
24 |
Madeleine Chrétien |
1646 Paris 1709 Contre |
1670 (24) |
1670 |
Pierre Chicoine Louis Audet percot |
Verifie parents |
9 0 |
25 |
Catherine Clérice |
1653 paris 1713 Sorel |
1671 (18) |
1671 |
Jacques Lussier |
12 |
|
26 |
Anne Colin |
1647 Champ 1719 IO |
1669 (22) |
1669 |
Vincent Boissonneau |
12 |
|
27 |
Denise Colin |
1651 Brie 1715 |
1673 (22) |
1673 1694 |
Roch Thouin Antoine Gloria |
8 2 |
|
28 |
Martine Crosnier |
1645 Rouen 1713… |
1669 (24) |
1669 |
Philippe Destroismaiso Picard |
0 mère |
12 |
29 |
Françoise Curé |
1643 Picardi 1709 Bouche |
1669 (26) |
1669 |
Lucas Loiseau |
0=2 |
5 |
30 |
Denise Damané |
1641 Paris 1704 Champ |
1665 (24) |
René Houray Grandmont |
9 |
||
31 |
Claude Damisé |
1643 Paris 1705 Montr |
1668 (25) |
1668 1676 |
Pierre Perthuis enfant naturel |
0 père |
12 1 |
32 |
Élisabeth de la Guéripière |
1648 Paris 1723 Québ |
1671 (23) |
1671 |
Jean Rainville |
0=2 |
9 |
33 |
Marie Claire de la Hogue |
1651 Paris 1687 Québec |
1669 (18) |
1669 |
Jean Sédilot Montreuil morte en couches |
10 |
|
34 |
Marguerite de Laplace |
1651-59 Pari 1735 Sulpice |
1671 (20) |
1673 ?? |
Pierre Le Siège Pierre Brébant |
0 père |
8 |
35 |
Anne Delestre |
1651 1685 Bouche |
1673 (22) |
1675 |
François César La Gardelette |
? |
7 |
36 |
Claude Deschalets |
1651 Poitou 1681 |
1668 (27) |
1668 |
Simon Roy Audy |
0=2 |
9 |
37 |
Catherine Durand |
1649 Paris |
1665 (16) |
1665 |
Pierre Piché (Pichet) (bigame) |
0=père |
8 |
38 |
Françoise Durand |
1648 Rouen 1718 IO |
1670 (22) |
1671 |
Jacques Beaudoin |
0=2 |
9 |
39 |
Antoinette Éloi |
1665 |
1665 |
Mathurin Masta |
0=père |
||
40 |
Marie Gaillard Daire |
1647 Rouen 1736 Lachine |
1669 (32) |
1669 1682 |
Jean Baptiste Perrier Jean Sabourin |
0 père |
6 0 |
41 |
Marguerite Gaillard Du Plessis |
1632 Picard |
1664 (32) veuve |
1664 – 1671 1677 |
François Provost Hercule Duperron (1) Louis Saucier Michel Legardeur |
0 père |
2 – 2 3 |
42 |
Marguerite Gambier |
1637 Paris |
1664 (27) |
1664 |
Michel Legardeur |
2 |
|
43 |
Louise Gargottine |
1637 Paris 1704 |
1663 (26) |
1664 1679 |
Daniel Peron Charles-Louis Alain |
6 1 |
|
44 |
Jeanne Gilles |
1644 Paris 1708 Montré |
1670 (26) |
1670 1689 1704 |
François Fleury René Dumas Pierre Galet |
0 père |
10 1 |
45 |
Marie Anne Guédon |
1641 Rouen 1732 Bouche |
1665 (24) |
1665 1695 |
Gabriel Benoist Marin Marais |
6 0 |
|
46 |
Catherine Guérard |
1649 Paris |
1669 (20) |
1670 |
Julien Dubord |
10 |
|
47 |
Madeleine Guérin |
1646 Picar |
1665 (19) |
1665 1673 |
Jean Julien Pierre Boivin |
3 0 |
|
48 |
Marguerite Jourdain |
1648 |
1667 (19) |
1667 1689 |
Bernard Delpêche Louis Mageau |
0 mère |
10 2 |
49 |
Marguerite Lamain (Main) |
1657 Rouen |
1670 (13) |
1670 1685 |
Michel Rognon Pierre Mercier |
6 8 |
|
50 |
Anne Lamarre |
1648 Paris 1698 Québec |
1665 (17) |
1666 |
Pierre Duquet |
10 |
|
51 |
Marie Langlois |
1639 Chartre 1681? |
1665 (26) |
1665 |
Jean Gladu (Cognac) |
7 |
|
52 |
Claude Laval |
1651 Picard 1691? |
1671 (20) |
1671 |
Louis Bonnodeau Chatellereau |
0 mère |
5 |
53 |
Louise Lecoutre |
1648 1689? |
1665 (17) |
1665 |
Nicolas Crevier |
11 |
|
54 |
Élisabeth Agnes Lefebvre |
1655 Paris 1725 |
1670 (15) |
1670 |
François Thibault |
0 pere |
12 |
55 |
Madeleine Leguay (Guay) |
1640 Paris 1688 |
1668 (28) |
1669 |
Jacques Larchêveque |
11 |
|
56 |
Marie Lelong |
1646 Rennes |
1671 (25) |
1671 |
René Dumas |
0 père |
9 |
57 |
Marie Lemaire |
1648 Orléans 1674 |
1669 (21) |
1669 |
Pierre Ratel |
3 |
|
58 |
Françoise Lemoine |
1645 Paris 1728 Fran La |
1665 (10) |
1666 |
Pierre René Niquet |
11 |
|
59 |
Constance Lepage |
1651 Bourg 1688 IO |
1673 (22) |
1674 |
François Garinet rejoint ses frères |
6 |
|
60 |
Marie Leroux |
1645 Rouen 1717 Sorel |
1668 (23) |
1668 1691 |
Jacques Énaud Canada Pierre Borneuf |
Inconnu |
1 0 |
61 |
Anne Magnan |
1650 Paris 1713 Québec |
1665 (25) |
1665 |
Jean Gauvin |
0 père mère inconnu |
10 |
62 |
Denise Marié |
1654 Paris 1720 Montre |
1673 (19) |
1674 1704 |
Jean Quenneville Jean Guilbert Laframb |
0 père |
11 |
63 |
Jeanne Marié |
1643 Paris 1684 |
1670 |
1670 |
François Vézina |
0 mère |
8 |
64 |
Louise Menacier |
1637 Champ 1687 Lévy |
1663 |
1663 |
Toussaint Ledran |
10 |
|
65 |
Antoinette Meunier |
1637 Bourg 1697 Grondi |
1665 |
1665 |
Jacques Aubert |
3 |
|
66 |
Jacquette Michel |
1637 Laroch 1710 RO |
1668 |
1668 |
André Mignier Laga veuve de Jean Gardin |
0 père |
6 |
67 |
Michelle Oinville |
1647 Paris 1727 |
1668 Dumas O Landry N |
1668 1677 |
Nicolas Barabé Michel Lemay |
0+0 |
? 14 total |
68 |
Madeleine Olivier |
1642 Rouen 1716 |
1667 |
1667 |
Thomas Rousseau |
0+0 |
11 |
69 |
Marie Pelletier |
1651 Orléana 1707 Québ |
1669 |
1669 1677 1703 |
Mathurin Renaud Pierre Canard Jean Joubert |
4 1 0 |
|
70 |
Anne Perrot |
1646 Paris 1688 IO |
1669 |
1668 |
Pierre Blais |
10+5 |
|
71 |
Marie Thérèse Petit |
1652 Paris 1738 Contrecoeur |
1669 |
1669 1676-77 |
Christophe Laurent Jean Coitou |
0 père |
2 11 |
72 |
Madeleine Philippe |
1651Paris 1724 Lotbini |
1668 |
1668 |
Pierre Tousignat |
7 |
|
73 |
Catherine Pillat |
1650 Aunis 1717 Montré |
1663 |
1665 |
Pierre Charron Sébastien Brisson |
12 0 |
|
74 |
Françoise Pilois |
1635 Paris 1683 |
1669 |
1669 |
André Barsa (Bresa Lafleur) |
0 mère |
6 |
75 |
Anne Rabady |
1654 1747 Batisca |
1671 |
1671 |
Antoine Lecuyer |
11 |
|
76 |
Marie Richard |
1647 Champ 1713 Bouche |
1669 |
1669 |
Antoine Daunay |
0 mère |
9 |
77 |
Geneviève Rigaud |
1643 Paris 1720 Châtea |
1667 |
1667 |
Pierre Têtu |
12 |
|
78 |
Anne Rivet |
1635 Norma 1675 Chât |
1665 |
1666 |
René Ouellette veuve Grégoire Hisse |
? |
3 |
79 |
Jeanne Rossignol |
1652 Chartre 1712 Québec |
1670 |
1670 1674 1676 |
Charles Petit Jean Forget Urbain Fouquereau |
0 père |
2 1 8 |
80 |
Barbe Roteau (Rateau) |
1653 Paris |
1673 |
1673 1695 |
Pierre Moisan Jacques Renaud |
0 père |
10 |
81 |
Charlotte Roussel |
1646 Norma 1694 Iroquoi |
1668 |
1668 |
Pierre Gauthier Saguingora |
0+0 |
8 |
82 |
Anne Roy |
1653 Champ 1719 Cap I |
1670 |
1670 |
Nicolas Bouchard Claude Guimond |
6 6 |
|
83 |
Jeanne Roy |
1641 Norma 1721 Montr |
1669 |
– 1670 1670 |
Étienne Bouvet Étienne Bonnet Jean Pédaleau |
0 1 7 |
|
84 |
Marie Roy |
1647 Poitou |
1667 |
1667 |
Mathurin Thibodeau |
0+0 |
3 |
85 |
Jeanne Savonnet |
1647 Paris 1721 R .O |
1670 |
1671 1679 1692 |
Jean Soucy Damien Bérubé François Miville |
4 7 1 |
|
86 |
Madeleine Taurey (Taurel) |
1646 Orléans 1683 |
1670 |
1670 |
Nicolas Marcotte |
6 |
|
87 |
Marie Valade |
1649 Aunis |
1663 |
1663 1682 |
Jean Cadieux Philippe Boudier |
10 |
Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.
Pour les intéressées et intéressés, je vous encourage à vous inscrire à mon site Facebook! https://www.facebook.com/groups/394084010943300/

Credit photo: Olivier Bousquet. The mural: “Étoffe de pionnières, origines d’un peuple” by Annie Hamel
The Faces of “Les Filles du roi” (Daughters of the King)
by Robert Bérubé
For those of you interested in receiving my stories automatically, I encourage you to subscribe to my Facebook site at: https://www.facebook.com/groups/394084010943300/
When I was a teenager, a relative, who knows everything but is not very well-informed told anyone who would listen that my mother’s family came from royalty several times. She told us that we had several princesses in the family who had come to New France to evangelize the Indians (whom she called savages) and to marry soldiers and voyageurs! I already loved the history and the genealogy of our ancestors and like almost any young teenager who sees an adult in error, I decided to correct these falsehoods that I considered monumental! I said, “We may have royal ancestors, but kings, princes and princesses did not come to Canada. You talk about the king’s daughters, and they were not royal”. Her response was abrupt and virulent: “You brazen and badly bred child, what do you know? If they are called daughters of the king, it is because they are daughters of the king or of princes! Otherwise, they would be called something else. Maybe you should educate yourself!” Not wanting to create an even more difficult situation, I decided to shut up by saying, “You’re probably right!”. My parents, who had heard the scenario, congratulated me afterwards, for having quickly stopped the debate and they gave me reason by saying that sometimes it is better not to say anything and let people believe their illusions! It was at this moment that I thought that one day I would find the names of all my ancestors, including those who were the daughters of the king. At that time, I thought there might have been about 20 of them.
Being obsessed with genealogy, I made several trips to Qu.bec and Europe to identify the places of birth, marriage and death of my ancestors. My wife and daughters quickly learned that there are two kinds of trips, one where I visit the region or the country, as a tourist and the other where I visit all the towns, villages, cemeteries, cathedrals, churches, museums as a researcher of information. Once, they decided to accompany me on a tour of Québec, in which, I visited more than thirty villages and towns. It was an adventure they did not want to repeat! A few years later our eldest daughter decided to join us in Paris, because she lives in Europe and she wanted to see the place where the wife of the first Bérubé, Jeanne Savonnet had lived! I must admit that I had never visited the Pitié-Salpêtrière. I expected to see a big plaque and a museum devoted to these girls and women. Imagine my surprise to see that there was almost nothing to commemorate the passage of these pioneers of a country.
After I read the plaque: “History of Paris: La Salpêtrière”, I felt like someone had punched me in the face. I left the Salpêtrière disappointed and I have not yet digested the message of the plaque that says: “… the construction of a” General Hospital “for poor or disabled women, crazy women and then public girls (prostitutes). Its history is rich in tragedy: from 1669 to 1750, the prostitutes were forcibly embarked by forces to go to the colonies.
It is sad to know that tourists see this plate that is false. Although we write documents rejecting these claims and carry out research proving the contrary, this plaque does monumental damage to our ancestors! Political gestures should be made so that politicians from the city of Paris would have it removed. Since this episode, every time I return to Paris, I refuse to visit the Salpêtrière. However, I learned that on June 6, 2013, a second plaque was affixed to the Montyon building, which was the girls’ pavilion in the 17th century in the Saint Clair Court. It recalls the memory of 240 girls of the Salpêtrière among the 327 Parisian women sent to New France between 1663 and 1673. If the first inscription is still in existence then it refutes the message and the effects of the second!
A few weeks ago, I was looking for information about an ancestor to determine whether she was a King’s Daughter or not. I asked my question on about a dozen genealogical and historical sites. I was surprised by the answers and information that people gave me because their responses reflected their beliefs, in their definition what are the daughters of the king. Several answers were similar to the following comment: “They had to be irreproachable (they were not prostitutes)”. There were several replies to this comment, including the following: “As for their manners, it is still necessary, in the twenty-first century, to undress our Daughters of the King in the public square to prove their virtue! it is high time that we leave this sexist discourse. After all, is the same question asked about men, families, soldiers and priests who were recruited and transported to the colony at the expense of the king …? I completely agree with this comment, except that it will be necessary before accepting these principles, to remove the erroneous plates and plaques, to correct the historical texts and focus on other characteristics common to these Daughters of France.
I then asked myself the question, what is the difference between a Daughter of the King, a “devancière” (girl to be married) and a migrant who arrives with her husband, or any other woman or girl migrating to New France and Acadia who is not considered a Daughter of the King. The website of the University of Montréal https://www.genealogie.umontreal.ca/fr/les-filles-du-roi defines these women “as immigrant women, girls or widows, who came to Canada from 1663 to 1673 inclusively and having presumably benefited from royal assistance in their transportation or settlement “.
In reply to my initial question, Madame Mona Rainville wrote on her website: “Les 2000 femmes de la Nouvelle-France”, the following:
There is no contemporary official definition concerning the sending of these women to the colony that describe them all. It was not until the middle of the 19th century that historiography was concerned to define these cohorts of immigrant women by attributing them the epithet “Daughters of the King”. These three little words were borrowed from the writings of Marguerite Bourgeoys who had used them only once, although she only intended them for the 16 or 17 young women she had taken charge of, in Montréal, BEFORE 1663. Never, therefore, has the colonial authority used this epithet to describe the girls recruited and transported to the colony at the expense of the Treasury of France, let alone to qualify them or grant them special or privileged status.
Beyond their free passage at sea and material aid upon their arrival, which was also offered to ALL the new arrivals recruited for the colonies, these women did not enjoy any special protection from the king or of its Ministers. They were never endowed by the king, although some of them received a marriage bonus. This contribution was not described as a “dot”(dowry) in literature until the beginning of the 20th century. And they received no special treatment, except that the Sovereign Council, anxious to ensure that they formed families here as soon as possible, granted them the right to “marry when it pleased them” so that a prospective employer could not be opposed to the marriage. That, in my case, is the only definition that is relevant. |
This definition is the most accurate because the migrant girls and women at that time did not know that they would be called Daughters of the King. This leads me to ask two new questions. Are we forced to call them Daughters of the King, or should we find another term to define those migrant girls and women who arrived from 1663 to 1673. Instead of targeting a group of women for a period of time , would it be more appropriate to talk about all girls and migrant women in New France and Acadia. I argue this because there are collective experiences among all migrant women and the study of these particular experiences would surely reveal new themes related to all women.

Jouvain de Rochefort 1672
Instead of talking about dowry and morals, we could perhaps study the living conditions of these migrant women. One could inquire about the way of life in France, the journey from Paris to the seaports, the crossing, the challenges overcome on arrival and throughout their lives in New France and Acadia and a multitude of other subjects including the responsibilities assumed by them and the common realities between these pioneer women of our country.
My ancestor Olive Landry left France in 1663 with her husband Pierre Poupeau and her children Marguerite and Jean Poupeau. Pierre died during the difficult crossing. In New France, she married Pierre Caya. Olive Landry is not a King’s Daughter because she was not recruited and transported to New France at the expense of the Crown for the specific purpose of participating in the population increase by marrying a settler .
My ancestor Louise Gargottin also left France in 1663. Louise married Daniel Perron in a first marriage and Charles-Louis Alain in a second one. She is considered as a Fille du roi.
Historians and people talk a lot about Louise Gargottin because she is a Daughter of the King and they mention very little about Olive Landry because she is not! However, Louise is nearly always mentioned as being part of a group. Does one not forget her individuality because of this?
I argue that Olive Landry and Louise Gargottin have many experiences i common. They left France at the same time, they probably suffered a lot during the crossing, having probably traveled on the same boat. Both were widowed and they remarried! Would we make, new discoveries if we compared the experiences of these two women and all the pioneer women? The lives of all migrant women should be researched, studied and documented.
A few months ago, I wrote a text entitled: 1667: Catherine-Françoise Desnaguez: Accompanist of the Daughters of the King.https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/03/16/1667-catherine-francoise-desnaguez-accompagnatrice-des-filles-du-roi-companion-of-the-daughters-of-the-king/ To this text, I had added a picture of Eleanor Fortescue-Brickdale’s painting entitled “The Daughters of the King of 1667”. I was surprised by the number of negative reactions from some people who do not like this picture. The accusation was that this painting is not realistic and that we have to present realistic images of these women, as some women who costume themselves and say they are twinned to particular daughters! A reader in favor of the painting also replied that these twins do not represent the Daughters of the King because in general, they are much older than the girls and women when they arrived in New France.
These comments are revealing and the feeling that seems to emerge is that we should not speak ill of our Daughters of the King, especially if they are our ancestors! My answers to the two above comments are: if a person wants to be twinned with an ancestor, that is a good thing provided that she tells the right biographical facts and stories, because our female ancestors get to be known!
As for the painting of Eleanor Fortescue-Brickdale, it must be kept and displayed! For those who are outraged by the lack of realism in this painting, it must be explained that this painting presents women and girls at their peak! Like all paintings of this kind, it is not realism that prevails but the message! Almost all the work of Fortescue-Brickdale represents strong women and extraordinary women! The representation is very revealing in its symbolism. Women are beautiful, worthy, rich and great. They occupy more than half the tableau and are in the foreground. Almost all women are taller than the men! The color and the cloth of the dresses, the hairstyles, the objects worn reveal that each is an individual! I am not an expert in painting, and I am certain that someone who is knowledgeable in the arts would find other symbolic messages.
I notice in some contemporary art that the image of a girl becomes the representative image of all women! The latest CBC television series, presents the King’s Daughters who seem very real, but the depiction is not accurate! The criticisms to be made concerning the images in the contemporary arts are manifold. Some people present images of sexualized women, in other paintings we see nuns occupying far too much space, instead of the girls. There are works in which they all have the same face, the same costume, the same appearance. There are representations where they have no faces. I like the mural: “Étoffe de pionnières, origines d’un peuple” “Cloth of pioneers, origins of a people” of Annie Hamel especially when we understand the importance of each of the dresses however, I also heard the criticism that “the dresses are accurate, but the King’s Daughters were beheaded.” I must admit that when we look at the mural as a whole, this criticism seems accurate.
Anne Hébert in “Le Premier Jardin” (The First Garden) had written: “We should name them all, aloud, call them by their name, facing the river from which they came out in the seventeenth century, to give us birth and birth to a country with us”. To this I would add, we must name them, we must tell their story, we must give them a face! Lately, some of the King’s Daughters have been honored as unique persons either by a family plaque, a monument, a sculpture or a place in a museum. It’s a good start, but each of the King’s Daughters and each of our pioneering women ancestors deserve a place of honor. An Acadian crafted a tableau of ancestors by painting the faces of descendants. Maybe an artist could paint the face of a descendant in the matrilineal lineage of our feminine ancestors?

Céline Aud
I am a descendant of 87 women and girls who are considered to be Daughters of the King and I present you a grid of information regarding these 87 women. I propose that some time in the future, I will create a table in which I will include all my women ancestors who were migrants! Following this, I will try to write a biography for each!
Name | Birth Death | Arrival |
Marriage |
Spouse |
Orphan |
Children |
|
1 | Anne Adam | 1651 Ile Fran
1709 |
1671 (20) | 1671 | Jean Poliquin | O père |
3 |
2 | Françoise Aubé | 1641 Sulpice
1709 Pérad |
1668 (26) | 1668 | Michel Roy-Châtellerault |
5 |
|
3 | Suzanne Aubineau | 1634 Roche
1694 IO |
1666 (32) | France
1667 |
Pierre Auclair
Mathias Campagna |
Veuve 2 fils |
2 4 |
4 | Jacqueline Aubry | 1642 Norm
1702 MTL |
1670 (28) | 1670
1689 |
Antoine Gros Laviolette
Guillaume Desnoyers |
O père |
6 0 |
5 |
Catherine Baillon |
1645 Monfor 1688 RO |
1669 (24) |
1669 |
Jacques Miville |
0 père |
6 |
6 |
Françoise Baiselat (Bizelan) +couches |
1646 Paris 1694 Trembles |
1668 (22) |
1668 1670 1693 |
Laurent Cambin Larivière Pierre Marsan André Cobeil |
0 père |
1 10 3 |
7 |
Catherine Ballié (Bailly) |
1642 Rouen 1667 Qué |
1667 (25) |
1667 |
Pierre Bouvier |
0 père |
4 |
8 |
Marie Barbant |
1639 Dieppe 1689 Lachine? |
1666 (27) ou 1669 |
1669 |
Jean Lalonde Pierre Tabault |
5 |
|
9 |
Jeanne Barbier |
1649 Reims 1688 Chambly-région |
1670 (21) |
1670 1681 |
Julien Plumereau François Blain |
6 4 |
|
10 |
Marie Anne Beaumont (Basmont) |
1655 Coutrai 1708 MTL |
1673 (18) |
1673 |
Vincent Morisseau |
10 |
|
11 |
Louise Bercier |
1649 Auvregnat 1687 |
1668 (19) |
1668 |
Michel Feuillon (Filion) |
5 |
|
11 |
Renée Birette |
1646 Roche 1715 Beaum |
1671 (25) |
1672 1681 1709 |
Pierre Balan Lacombe Jean Brias Latreille François Lavergne |
9 3 0 |
|
12 |
Marie Blanchard |
1649 Rouen 1722 Lachine |
1667 (18) |
1667 1703? |
Michel Brunet Létang Luc Lucas Venan |
10 0 |
|
13 |
Marie Bonheur |
1651 Paris 1682 |
1669 (18) |
1669 1669 |
Paul Inard Provencal Contrat a Pierre Neveu |
0 père |
7 |
14 |
Jeanne Marguerite Boucault Foucault |
1651 Paris 1696 Beaupo morte gelée |
1668 (17) |
1668 1670 |
Enfant naturel Louis Coulombe |
0 père |
1 12 |
15 |
Marie Buot |
1647 Chartre 1732 IO |
1670 (23) |
1670 |
Pierre Martin |
0 père |
10 |
16 |
Jeanne Burel |
1648 Rouen 1724 Tremb |
1667 (19) |
1667 |
André Poutré Lavigne |
0 père |
12 |
17 |
Jeanne Caillé (Trottier) |
1672 |
Jacques Renouart |
||||
18 |
Marie Campion |
1654 Rouen 1694… |
1670 (16) |
1670 |
Mathurin Dubé |
0 mère |
8 |
19 |
Marie Chancy |
1657 Burgog 1688 |
1673 (26) |
1673 |
Michel Prézeau Chambly Alexis Bigras?? |
0 mère |
6 |
20 |
Françoise de Charmesnil |
1651 Rouen 1683 |
1667 (16) |
Jean Gélinas |
7 |
||
21 |
Marguerite Charpentier |
1641 Brie 1709 neuville |
1668 (17) |
1668 1705 |
René Meusnier Jean Fanie |
0 père |
2 0 |
22 |
Jeanne Chevalier |
1644 Rouen 1716 RO |
1671 (27) |
1671 1679 1701 |
Guillaume Lecanteur Robert Levesque François Deschamps |
0 père |
3 6 0 |
23 |
Marie Chevreau |
1652 Chartre 1724 Chatea |
1665 (13) |
1665 |
René Réaume |
0 père |
13 |
24 |
Madeleine Chrétien |
1646 Paris 1709 Contre |
1670 (24) |
1670 |
Pierre Chicoine Louis Audet percot |
Verifie parents |
9 0 |
25 |
Catherine Clérice |
1653 paris 1713 Sorel |
1671 (18) |
1671 |
Jacques Lussier |
12 |
|
26 |
Anne Colin |
1647 Champ 1719 IO |
1669 (22) |
1669 |
Vincent Boissonneau |
12 |
|
27 |
Denise Colin |
1651 Brie 1715 |
1673 (22) |
1673 1694 |
Roch Thouin Antoine Gloria |
8 2 |
|
28 |
Martine Crosnier |
1645 Rouen 1713… |
1669 (24) |
1669 |
Philippe Destroismaiso Picard |
0 mère |
12 |
29 |
Françoise Curé |
1643 Picardi 1709 Bouche |
1669 (26) |
1669 |
Lucas Loiseau |
0=2 |
5 |
30 |
Denise Damané |
1641 Paris 1704 Champ |
1665 (24) |
René Houray Grandmont |
9 |
||
31 |
Claude Damisé |
1643 Paris 1705 Montr |
1668 (25) |
1668 1676 |
Pierre Perthuis enfant naturel |
0 père |
12 1 |
32 |
Élisabeth de la Guéripière |
1648 Paris 1723 Québ |
1671 (23) |
1671 |
Jean Rainville |
0=2 |
9 |
33 |
Marie Claire de la Hogue |
1651 Paris 1687 Québec |
1669 (18) |
1669 |
Jean Sédilot Montreuil morte en couches |
10 |
|
34 |
Marguerite de Laplace |
1651-59 Pari 1735 Sulpice |
1671 (20) |
1673 ?? |
Pierre Le Siège Pierre Brébant |
0 père |
8 |
35 |
Anne Delestre |
1651 1685 Bouche |
1673 (22) |
1675 |
François César La Gardelette |
? |
7 |
36 |
Claude Deschalets |
1651 Poitou 1681 |
1668 (27) |
1668 |
Simon Roy Audy |
0=2 |
9 |
37 |
Catherine Durand |
1649 Paris |
1665 (16) |
1665 |
Pierre Piché (Pichet) (bigame) |
0=père |
8 |
38 |
Françoise Durand |
1648 Rouen 1718 IO |
1670 (22) |
1671 |
Jacques Beaudoin |
0=2 |
9 |
39 |
Antoinette Éloi |
1665 |
1665 |
Mathurin Masta |
0=père |
||
40 |
Marie Gaillard Daire |
1647 Rouen 1736 Lachine |
1669 (32) |
1669 1682 |
Jean Baptiste Perrier Jean Sabourin |
0 père |
6 0 |
41 |
Marguerite Gaillard Du Plessis |
1632 Picard |
1664 (32) veuve |
1664 – 1671 1677 |
François Provost Hercule Duperron (1) Louis Saucier Michel Legardeur |
0 père |
2 – 2 3 |
42 |
Marguerite Gambier |
1637 Paris |
1664 (27) |
1664 |
Michel Legardeur |
2 |
|
43 |
Louise Gargottine |
1637 Paris 1704 |
1663 (26) |
1664 1679 |
Daniel Peron Charles-Louis Alain |
6 1 |
|
44 |
Jeanne Gilles |
1644 Paris 1708 Montré |
1670 (26) |
1670 1689 1704 |
François Fleury René Dumas Pierre Galet |
0 père |
10 1 |
45 |
Marie Anne Guédon |
1641 Rouen 1732 Bouche |
1665 (24) |
1665 1695 |
Gabriel Benoist Marin Marais |
6 0 |
|
46 |
Catherine Guérard |
1649 Paris |
1669 (20) |
1670 |
Julien Dubord |
10 |
|
47 |
Madeleine Guérin |
1646 Picar |
1665 (19) |
1665 1673 |
Jean Julien Pierre Boivin |
3 0 |
|
48 |
Marguerite Jourdain |
1648 |
1667 (19) |
1667 1689 |
Bernard Delpêche Louis Mageau |
0 mère |
10 2 |
49 |
Marguerite Lamain (Main) |
1657 Rouen |
1670 (13) |
1670 1685 |
Michel Rognon Pierre Mercier |
6 8 |
|
50 |
Anne Lamarre |
1648 Paris 1698 Québec |
1665 (17) |
1666 |
Pierre Duquet |
10 |
|
51 |
Marie Langlois |
1639 Chartre 1681? |
1665 (26) |
1665 |
Jean Gladu (Cognac) |
7 |
|
52 |
Claude Laval |
1651 Picard 1691? |
1671 (20) |
1671 |
Louis Bonnodeau Chatellereau |
0 mère |
5 |
53 |
Louise Lecoutre |
1648 1689? |
1665 (17) |
1665 |
Nicolas Crevier |
11 |
|
54 |
Élisabeth Agnes Lefebvre |
1655 Paris 1725 |
1670 (15) |
1670 |
François Thibault |
0 pere |
12 |
55 |
Madeleine Leguay (Guay) |
1640 Paris 1688 |
1668 (28) |
1669 |
Jacques Larchêveque |
11 |
|
56 |
Marie Lelong |
1646 Rennes |
1671 (25) |
1671 |
René Dumas |
0 père |
9 |
57 |
Marie Lemaire |
1648 Orléans 1674 |
1669 (21) |
1669 |
Pierre Ratel |
3 |
|
58 |
Françoise Lemoine |
1645 Paris 1728 Fran La |
1665 (10) |
1666 |
Pierre René Niquet |
11 |
|
59 |
Constance Lepage |
1651 Bourg 1688 IO |
1673 (22) |
1674 |
François Garinet rejoint ses frères |
6 |
|
60 |
Marie Leroux |
1645 Rouen 1717 Sorel |
1668 (23) |
1668 1691 |
Jacques Énaud Canada Pierre Borneuf |
Inconnu |
1 0 |
61 |
Anne Magnan |
1650 Paris 1713 Québec |
1665 (25) |
1665 |
Jean Gauvin |
0 père mère inconnu |
10 |
62 |
Denise Marié |
1654 Paris 1720 Montre |
1673 (19) |
1674 1704 |
Jean Quenneville Jean Guilbert Laframb |
0 père |
11 |
63 |
Jeanne Marié |
1643 Paris 1684 |
1670 |
1670 |
François Vézina |
0 mère |
8 |
64 |
Louise Menacier |
1637 Champ 1687 Lévy |
1663 |
1663 |
Toussaint Ledran |
10 |
|
65 |
Antoinette Meunier |
1637 Bourg 1697 Grondi |
1665 |
1665 |
Jacques Aubert |
3 |
|
66 |
Jacquette Michel |
1637 Laroch 1710 RO |
1668 |
1668 |
André Mignier Laga veuve de Jean Gardin |
0 père |
6 |
67 |
Michelle Oinville |
1647 Paris 1727 |
1668 Dumas O Landry N |
1668 1677 |
Nicolas Barabé Michel Lemay |
0+0 |
? 14 total |
68 |
Madeleine Olivier |
1642 Rouen 1716 |
1667 |
1667 |
Thomas Rousseau |
0+0 |
11 |
69 |
Marie Pelletier |
1651 Orléana 1707 Québ |
1669 |
1669 1677 1703 |
Mathurin Renaud Pierre Canard Jean Joubert |
4 1 0 |
|
70 |
Anne Perrot |
1646 Paris 1688 IO |
1669 |
1668 |
Pierre Blais |
10+5 |
|
71 |
Marie Thérèse Petit |
1652 Paris 1738 Contrecoeur |
1669 |
1669 1676-77 |
Christophe Laurent Jean Coitou |
0 père |
2 11 |
72 |
Madeleine Philippe |
1651Paris 1724 Lotbini |
1668 |
1668 |
Pierre Tousignat |
7 |
|
73 |
Catherine Pillat |
1650 Aunis 1717 Montré |
1663 |
1665 |
Pierre Charron Sébastien Brisson |
12 0 |
|
74 |
Françoise Pilois |
1635 Paris 1683 |
1669 |
1669 |
André Barsa (Bresa Lafleur) |
0 mère |
6 |
75 |
Anne Rabady |
1654 1747 Batisca |
1671 |
1671 |
Antoine Lecuyer |
11 |
|
76 |
Marie Richard |
1647 Champ 1713 Bouche |
1669 |
1669 |
Antoine Daunay |
0 mère |
9 |
77 |
Geneviève Rigaud |
1643 Paris 1720 Châtea |
1667 |
1667 |
Pierre Têtu |
12 |
|
78 |
Anne Rivet |
1635 Norma 1675 Chât |
1665 |
1666 |
René Ouellette veuve Grégoire Hisse |
? |
3 |
79 |
Jeanne Rossignol |
1652 Chartre 1712 Québec |
1670 |
1670 1674 1676 |
Charles Petit Jean Forget Urbain Fouquereau |
0 père |
2 1 8 |
80 |
Barbe Roteau (Rateau) |
1653 Paris |
1673 |
1673 1695 |
Pierre Moisan Jacques Renaud |
0 père |
10 |
81 |
Charlotte Roussel |
1646 Norma 1694 Iroquoi |
1668 |
1668 |
Pierre Gauthier Saguingora |
0+0 |
8 |
82 |
Anne Roy |
1653 Champ 1719 Cap I |
1670 |
1670 |
Nicolas Bouchard Claude Guimond |
6 6 |
|
83 |
Jeanne Roy |
1641 Norma 1721 Montr |
1669 |
– 1670 1670 |
Étienne Bouvet Étienne Bonnet Jean Pédaleau |
0 1 7 |
|
84 |
Marie Roy |
1647 Poitou |
1667 |
1667 |
Mathurin Thibodeau |
0+0 |
3 |
85 |
Jeanne Savonnet |
1647 Paris 1721 R .O |
1670 |
1671 1679 1692 |
Jean Soucy Damien Bérubé François Miville |
4 7 1 |
|
86 |
Madeleine Taurey (Taurel) |
1646 Orléans 1683 |
1670 |
1670 |
Nicolas Marcotte |
6 |
|
87 |
Marie Valade |
1649 Aunis |
1663 |
1663 1682 |
Jean Cadieux Philippe Boudier |
10 |
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A word to THANK all of YOU for reading my texts! For those of you who take the time to encourage me, I thank you from the bottom of my heart! I am neither a writer nor an historian! I tell stories! I try to make them as accurate as possible by doing a lot of research. However, there are sometimes errors.Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those individuals who took the time to help me out. I also thank the persons who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts. |
i truly enjoyed this presentation and wish to thank you for all your work
fred mason
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Thank you!
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Bonjour!
Bien heureux de voir que l’on veuille moderniser un peu ce sujet délicat. Moi aussi je suis descendant de “Filles du Roy” ou de ces femmes recrutés pour partir…
J’ai examiné la question récemment et je voulais partager certaines idées.. oreilles sensibles s’abstenir.
L’hôpital Général de Paris… il s’agit bien d’un centre de services pour les pauvres, indigents, malades, voleurs, prostitués aussi… Pour moi, je ne cherche qu’à comprendre et de ne surtout pas juger. Les femmes qui y vont, y vont soit pour travailler, soit pour y être retenus. À l’époque Louis XIV fait des razzia dans les rues de Paris pour tenter d’éliminer les problèmes de mendicité trop visible à son goût.
Il y a une au moins, une “Fille du Roy” qui a été condamné pour prostitution. J’en comprends donc, qu’elle a été réhabilité? Possiblement dans cet Hôpital. Il n’est donc pas exclus… que d’autres, condamnés ou non, ai pu y séjourner, et qui ont passé d’un Pavilion à un autre. Dans le contexte qui nous occupe, on peut possiblement dire que c’est un endroit de “mobilité sociale”.
Il faudrait aussi se pencher sur les raisons que tant de ces filles étaient orphelines, et de père surtout. Serait-ce une conséquence de la répression contre les Réformés et tous ceux qui puissent être proche d’eux? Avons nous la liste des abjurations de l’Hopital Général?
Finalement, la question que je me pose… combien de temps ont-elles passé “dans la souffrance” avant d’aboutir à la Salpêtrière…? Si elles y arrive tôt, elles parleront la langue des soeurs qui y travaille et oublieront la leurs (souvent elles viennent des régions cauchoises ou poitevine)… plus tard, et donc en ayant vécu plus de souffrance, elles auront gardé leur caractéristiques linguistiques.J’opte pour la seconde situation… parce que le Poitevin et le Cauchois ici ça s’entend!
Bravo pour votre article, il est temps de moderniser le discours sur les Filles du Roy, mieux les comprendre et les honorer. J’aime beaucoup l’idée de garder leur nom de famille. Justement, je réfère à mon ancêtre par son nom de famille original.
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Des propos intéressants! Merci!
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bonjours
au vue des recherche que tu as fait, je pense que tu peut m’aider.
voilât je vie en Guadeloupe et une rue porte le non de MARIE GUAILLARD je voulait faire une recherche pour l’école mais le seule non qui ressors viens des filles du Roi.
Connait tu la trajectoire du navire de ton aïeule, y avait il une escale ici, en Guadeloupe?
merci de m’avoir lue et belle journée as vous.
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Je ne pense pas que les navires se rendaient en Guadeloupe avant de se rendre en Nouvelle-France. Les archives de Guadeloupe devraient avoir une liste de noms, des immigrants au pays. Il se peut que les archives soient encore en France. Peut-être si vous faites une consultation auprès de la paroisse ou se trouve la rue, ou bien à la bibliothèque vous trouverez les renseignements désirés! Laissez-moi connaître vos résultats!
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Est-ce que vous connaissez le nom de son conjoint? Ses enfants?
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enjoyed your information and historical insights on the King’s Daughters. I am also related to a few you have listed. Thank you for sharing.
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Thank you!
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Bonjour mon nom est Guilmont A prepos des Fille du Roy Vous avez vous Demander qui a ecrit les premier Histoire Qui a Baptiser ses Filles Quelle Mission non en Frances mais en Nouvelle France Canada Quand vous Entanee Baptiser Vers les annes 1600 est france ou nouvelle France Mission Mois je croit que les Mission au Canada ont eter Fait dans les Village Indien non pas Francais ou Anglais donc Camouflage de assimilassion Fille du Roy Venu sur Bateau de Frances ou Acadie baptiser ou ? la plus part Canada donc pour moi ce bateau a fait le tour de la Baie de Chaleur pour Ramasser les Fille dans des Village Indien Amener a Quebec comme Fille du Roy Assimilation Car Iles ont Nomme come Francaise les Missionnaire ont Bien Camoufler leur Histoire Merciet Bonne panser sans pregitisse.
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Ce que vous avancez est complètement faux! Il y a beaucoup de préjudice dans ce que vous dites et cela n’a aucun sens! Les documents historiques prouvent bel et bien l’existence des filles du roi sur le continent européen surtout en France. Vous ne donnez aucune preuve car les preuves n’existent pas.
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Acceptez-vous que l’on publie votre article sur notre site Web (section HISTOIRE/capsules historiques) ?
Bien sûr, nous mentionnerons votre nom et la référence à votre site Web.
Louise MARCIL
comité de généalogie
Association des descendants d’André Marcil
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J’accepte avec plaisir! Robert Bérubé
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