The English version follows the French one.
Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.
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De mères en filles
Partie 1: Les migrantes: Françoise Méry et Jeanne Brassard
par Robert Bérubé
Historiquement, les personnes qui effectuaient des recherches généalogiques se préoccupaient surtout de retrouver la lignée patronymique, de pères en fils. De plus, ils accordaient beaucoup d’importance au nom paternel, ainsi qu’au premier arrivé du même nom sur le continent nord-américain. Ceci explique en partie pourquoi nous connaissons peu de choses au sujet de nos ancêtres maternelles.
Les lignées matrilinéaires ont été négligées dans les recherches. Seulement, les avides partisans de la généalogie effectuaient une recherche complète de tous les ancêtres. Lorsque les gens parlent seulement de la lignée patronymique ou patrilinéaire, ils négligent une grande partie de leur histoire familiale.
Lorsque l’on complète la lignée utérine, une réalité toute-à-fait différente se fait connaître et cette histoire fait aussi partie de nous. Lorsque l’on néglige la connaissance de la vie de nos mères, nous négligeons la moitié de notre histoire. Ce que je tente de faire dans mon blogue et dans mes écrits c’est de faire connaître l’histoire des femmes autant que celle des hommes. Donc, aujourd’hui, semaine de la célébration des fêtes des mères au Canada et, dans les quelques semaines à venir, je vais vous faire connaître les 13 femmes qui sont mes mères et qui sont la source de ma langue, de ma culture et de mon existence!
Cette semaine, je vous parle de celles que je nomme “Les Migrantes”. Elles sont: Françoise Méry et sa fille Jeanne Brassard.
La semaine prochaine, vous découvrirez les vies de mes mères que j’appelle “Les mères de la Nouvelle-France”, Jeanne Andrée Hédouin, sa fille Jeanne Dorion et sa fille Marguerite Sédilot-Montreuil.
La troisième semaine, vous connaîtrez les biographies des mères du groupe “Les Québécoises”. Elles sont de mères en filles: Marie Louise Thomelet, Marie Louise Fourmoy, Marie Poliquin et Eulalie Racette.
La quatrième semaine, je vous présente “Les Voyageuses”. Ces mamans sont: Euphémie Moisan et sa fille Célina Lepage.
La cinquième et dernière semaine, je révélerai les vies, de ma grand-mère Maria Fortin et de ma mère Huguette Marion. Elles sont: “Les Franco-Ontariennes”.
Partie 1: Les migrantes
Françoise Méry (1621 – 1671) (Antoine Brassard)
Jeanne Brassard (1641 – 1709) (Jacques Hédouin-Laforge)
Partie 2: Les mères de la Nouvelle-France
Jeanne Andrée Hédouin (1670 – 1747) (Pierre Dorion)
Jeanne Dorion (1689 – 1749) (Jean Adrien Sédilot-Montreuil)
Marguerite Sédilot (Montreuil) (1717 – 1785) (Jean Thomelet)
Partie 3: Les Québécoises
Marie Louise Thomelet (1741 – 1774) (François Fourmoy)
Marie Louise Fourmoy (1763 – 1846) (Joseph Poliquin)
Marie Poliquin (1780 – 1835) (Louis Augustin Racette)
Eulalie Racette (1816 – 1895) (Louis Moisan)
Partie 4: Les voyageuses
Euphémie Moisan (1845 – 1929) (Israël Lepage)
Célina Lepage (1866 – 1951) (Pierre Fortin)
Partie 5: Les Franco-Ontariennes
Maria Fortin (1903 – 1999) (Thomas Marion)
Huguette Marion (1933 – 1995) (Eugène Bérubé)
Françoise Méry
(1621 – 1671)
Françoise Méry est la première pionnière de notre lignée matrilinéaire (mères en filles) à traverser l’Atlantique de l’Europe et à venir s’établir sur le continent américain à Québec.
Nous ne connaissons pas les noms des parents de Françoise Méry. Certains chercheurs affirment qu’elle est née en France, à Tourouvre dans la région de l’Orne, à Mortagne-au-Perche, vers 1621. Mais il n’y a pas de preuves attestant ceci. Elle a traversé l’Atlantique et elle est arrivée en Nouvelle-France vers 1636. Le voyage a probablement été d’une durée de trois mois et les conditions de vie n’étaient pas faciles. Aujourd’hui les chercheurs la qualifient de “Devancière” ou de “Fille à marier”, termes donnés par certains historiens aux premières femmes pionnières et pour la plupart célibataires qui sont arrivées en Nouvelle-France entre 1634 et 1663. Elles sont prises en charge par les communautés religieuses. Ces filles se distinguent des “Filles du Roi” parce que le voyage et leur établissement au sein de la colonie ne sont pas financés par le roi de France. Françoise était une jeune aventurière qui figurait parmi les premières femmes pionnières de la ville de Québec. Françoise était jeune. Certains affirment qu’elle était âgée seulement de 15 ans.
Elle est arrivée à Québec probablement durant l’été de 1636. Le bateau qui amène Françoise à Québec, fait partie de la flotte de quatre navires commandés par Du-Plessis-Bochart accompagnant les fondateurs de Montréal et le nouveau gouverneur de la Nouvelle-France, Huault de Montmagny, venu remplacer Champlain mort en 1635. Aucune preuve nous dit si elle savait écrire ou non. Néanmoins, elle a été capable de s’acheter, dès son arrivée, une propriété appelée Grande Allée, située sur la rue Saint-Louis à Québec.
Le mercredi 14 janvier 1637, à Québec, elle épousa Antoine Brassard, originaire de Normandie et lui aussi, est de filiation inconnue. Ce mariage est devant le père Lallemant, jésuite et curé de la première paroisse d’Amérique nommée Notre-Dame-de-la-Recouvrance. Monsieur François Derré de Grand, commissaire général pour les Cent-associés et Nicolas Pivert, fermier de la compagnie au Cap-aux-Diamants sont aussi présents comme témoins. Antoine est le premier Brassard en Amérique du Nord! Il semblerait qu’Antoine est aussi arrivé avant 1636.
On compte Françoise et Antoine comme deux des plus anciens habitants de la Nouvelle-France. Leur mariage figure parmi les premiers de la ville de Québec.
On peut présumer qu’Antoine est arrivé entre 1633 et 1636, après le traité de Saint-Germain-en-Laye, de 1632. Les Frères Kirke, au service du roi d’Angleterre, avaient pris Québec en 1629 et déporté Champlain, vers la Grande-Bretagne. Seulement quelques Français étaient demeurés en Nouvelle-France, pendant l’occupation des frères Kirke.
Laissant leur fils Alexandre au Canada, Françoise Méry et Antoine Brassard retournent en France durant l’été de 1639. Les raisons de l’abandon ne sont pas connues. Ils embarquent dans le bateau qui avait amené les Ursulines à Québec et qui retourne à La Rochelle.
Il semblerait que durant leurs deux années passées en France, deux enfants, Antoine et Jeanne sont nés. Les certificats de naissance de ces deux enfants n’ont pas été repérés donc, nous n’avons pas de preuves définitives. Ils reviennent à Québec en juin 1641, soit sur Le Gaston ou Le René. À son arrivée au Canada, leur fille, Jeanne Brassard, était un bébé de trois mois. Nous savons que Françoise a traversé l’Atlantique trois fois, ce qui veut dire qu’elle a passé plus d’un an et demi de sa vie à traverser l’océan aller-retour.
Françoise Méry et Antoine Brassard sont parents des enfants suivants:
Nom |
Naissance et baptême |
Mariage |
Décès et sépulture |
Conjoint(e) |
Alexandre Brassard |
Avant 1638 |
14 janvier 1688 Sainte-Famille I.O. |
||
Antoine Brassard fils |
octobre 1639 |
12 avril 1642 Québec |
||
Jeanne Brassard 14 enfants |
1641 en France |
7 février 1656 Québec |
20, 21 décembre 1709 |
Jacques Hédouin |
Marie Madeleine Brassard 13 enfants |
1 juin 1642 Québec |
9 octobre 1656 Québec 12 mai 1703 Qué. |
21, 22 septembre 1712 église des Récollets |
Louis Fontaine Jean Normand |
Alexandre ?(Tanguay) |
1644 |
janvier 1688 Sainte Famille |
||
Marguerite Brassard 12 enfants |
23 janvier 1646 Québec |
4 mars 1658 Québec |
25 juillet 1709 St-Laurent I.O. |
Jean Lemelin |
Guillaume Brassard 7 enfants |
14, 15 décembre 1647 |
15 février 1672 Québec |
20 janvier 1707 ou 8 février 1715?? |
Catherine Louvet |
Antoine 2 Brassard interprète iroquois coureur des bois |
13, 14 octobre 1649 Québec |
Après le 1er septembre 1683 |
||
Jean-Baptiste Brassard 12 enfants bedeau |
18, 21 septembre 1651 |
26 avril,1672 Québec |
21,22 février 1715 Québec |
Jeanne Quelvé |
Louis Brassard 10 enfants |
3 août 1653 Québec |
28 janvier 1680 |
1707?? |
Simone Maufait |
Dorothée Brassard 12 enfants |
30 juillet b 1 août 1656 |
5 octobre1671 |
7 novembre 1738 La Pérade |
Pierre Richer |
En 1642, Antoine Brossard et Françoise sont au service de Guillaume Couillard comme domestiques. Guillaume Couillard promet de les nourrir et de leur donner un salaire annuel de 144 livres, plus “une paire de brassières à Françoise Méry”. La citation reflète un des termes du contrat.

Une brassière pour enfants qui ressemble aux brassières adultes du temps
Le 14 février 1647, le gouverneur, le sieur de Montmagny concède à Antoine Brassard une terre de 40 arpents de superficie, sur la Grande Allée. Ils sont les voisins des Ursulines.
Lors du recensement de 1666, Françoise et Antoine vivent à Québec avec les enfants suivants: Dorothée, Jean-Baptiste, Antoine, Guillaume et Louis Brassard. Les mêmes personnes vivent à Sillery lors du recensement de 1667. Les autres enfants sont mariés et vivent ailleurs ou bien dans le cas d’Antoine, fils, il est interprète auprès des Iroquois donc, il vit la vie de coureur de bois dans les Pays d’en Haut.

Recensement 1666
Antoine est encore vivant le 20 septembre, 1668. Il décède avant le 26 mai, 1669. L’inventaire suivant son décès, a lieu le 9 juillet, 1669.
Françoise décède le 11 juillet 1671, dans la maison de la grande Allée, à Québec. Elle est inhumée le 12 juillet, 1671 dans le cimetière de Notre-Dame, à Québec. (Elle avait près de 50 ans). Elle est décédée d’une mort subite. Elle laisse dans le deuil ses enfants. Certains sont mineurs.
Françoise est l’ancêtre de tous les Brassard, les Hédouin (Laforge), les Dorion, les Lemelin, certains Fontaine et Richer dit Laflèche de l’Amérique.
En plus d’être notre ancêtre matrilinéaire, Françoise Méry est aussi notre ancêtre à travers sa fille Dorothée Brassard et de son époux Pierre Richer dit Laflèche, du côté Bérubé.
Françoise Méry (1621 – 1671)
Dorothée Brassard (1656 – 1738)
Michel Richer (Laflèche) (1686 – 1727)
Louise Richer (Laflèche) (1721 – 1785)
Francois Barabe (1738 – 1806)
Marguerite Barabé (1791 – 1868)
Antoine Blain (1817 – 1876)
Marguerite Blain (1857 – 1925)
Alexandre son Bérubé (1882 – 1969)
Eugène Bérubé (1926 – 1992)
Robert Bérubé
Les résultats de l’ ADN mitochondrial (MtDna) de Françoise Méry sont ci-dessous. (FamilyTree DNA) Tirés du site suivant: https://www.familytreedna.com/public/mtdnahaplogroupv/default.aspx?section=mtresults
Kit no | nom | Haplogroupe | HVR1 Mutations | HVR2 Mutations |
N113573 | Francoise Mery(Mey,Emery) b.1621 Tourouvre,Orne,Fr | V | A16129G, T16187C, C16189T, T16223C, G16230A, T16278C, T16298C, C16311T, C16519T | T72C, G73A, C146T, C152T, C195T, A247G, 522.1A, 522.2C, 309.1C, 315.1C |
Toutes les descendantes de Françoise Méry ont aussi le même haplogroupe “V”. Les garçons des femmes ont aussi ce même haplogroupe cependant, les fils ne le transmettent pas à leurs enfants. Pour expliquer plus facilement, mes soeurs, mon frère et moi-même avons le “V” de notre mère mais seulement les enfants de mes soeurs vont l’avoir tandis que mes filles héritent de celui de leur mère, mon épouse. Ceci veut aussi dire que mes tantes maternelles et leurs filles et mes grand-tantes maternelles et leurs filles etc. ont le même “V” et elles le transmettent à leurs enfants. Je peux confirmer que les renseignements concernant Françoise Méry, ci-haut sont justes, étant donné que j’ai fait faire le test et j’ai obtenu les mêmes résultats. Tout ceci est du nouveau pour moi! Je suis loin d’être connaissant dans la matière. Pour en découvrir davantage au sujet du groupe “V”, je vous encourage à vérifier les sites suivants: http://www.eupedia.com/europe/Haplogroup_V_mtDNA.shtml et https://en.wikipedia.org/wiki/Haplogroup_V_(mtDNA)
Si vous voulez trouver de plus amples renseignements concernant Françoise Méry et son conjoint Antoine Brassard, je vous conseille de visiter le site suivant de l’Association des Brassard. http://www.brassardamerique.com/page6.html
Jeanne Brassard
(1641-1709)
Jeanne Brassard est née vers 1641, à La Rochelle, durant le séjour de ses parents en France. Elle est la fille de Françoise Méry et d’Antoine Brassard. Elle est âgée de 3 mois lorsque ses parents reviennent en Nouvelle-France.
Elle a été élève chez les Ursulines et une de ses enseignantes était Mère Marie de l’Incarnation. D’après Marcel Trudel: “vers l’âge de 14 ans, elle entre pensionnaire, en mai 1655, et pour six mois la pension est payée par le supérieur des Jésuites”.
Elle épousa Jacques Hédouin dit Laforge, le lundi 7 février, 1656 à Québec. Jacques est né entre 1625 et 1631. Ces informations ont été prises à partir des recensements et du document de sa sépulture. Il est originaire d’Orval, près de Rouen, en Normandie. Ses parents sont Romain Hédouin et Marguerite Bachelin. Jacques est arrivé au pays en 1652. Il est au service d’Urbain Beaudry. Jacques est le premier Hédouin dit Laforge en Amérique. Il est taillandier.
Lors des recensements de 1666 et 1667, la famille Hédouin-Brassard habite à la rivière Saint-Charles, fief de l’Espinay (Charlesbourg). En 1681, la famille vit à la Petite Auvergne, à Charlesbourg.

Recensement 1666
Au décès d’Antoine Brassard père, c’est Jacques Hédouin qui agit en tant que tuteur des enfants mineurs Brassard. De nombreux documents, chez le notaire, prouvent qu’il assuma cette tâche avec dévouement.
Jeanne Brassard et Jacques Hédouin dit Laforge sont parents de 14 enfants nés sur une période de 26 ans. Le plus vieux Pierre est né en 1659 et le dernier Gabriel a vu le jour en 1685. Certains chercheurs ajoutent un quinzième enfant nommé Nicolas né en 1679, mais je ne peux confirmer cette naissance.
Nom | Naissance, baptême | Mariage | Décès, sépulture | Conjoint(e) |
Pierre Hédouin-Laforge | 28, 29 nov. 1659 | 8 jan. 1684 | 1689 | Madeleine-Ursule Rancin |
Marie-Madeleine Hédouin-Laforge | 8, 12 juillet 1662 | 8 jan.1684
2 mai 1689 |
23,24 août 1739 | Jean Sabatier
Jacques Massy |
Jean-Baptiste Hédouin-Laforge | 1665 | 20 janvier 1738 | ||
Anne Hédouin-Laforge | 8, 13 fév.1667 | 1 avril 1685 | 29 août 1687 | Joseph Lemire |
Guillaume Hédouin-Laforge | 22, 23 avril 1669 | |||
Jeanne-Andrée Hédouin-Laforge | 5, 6 oct. 1670 | 18 jan. 1688 | 20, 21 sept. 1747 | Pierre Dorion |
Simon-François Hédouin-Laforge | 23, 24 fév. 1673 | 28 déc. 1747 | ||
Jacques-Charles Hédouin-Laforge | 24 janvier 1676 | |||
Pierre 2 Hédouin-Laforge | 24 janvier 1676 | 8 avril 1698 | 14 déc. 1708 | Marie Agnès Pilote |
Antoine-Pierre Hédouin-Laforge | 19, 20 février 1678 | |||
Angélique Hédouin-Laforge | 16, 17 fév. 1680 | 11 oct 1700
2 sept 1715 |
19 déc. 1749 | Charles Rancin
Jean Brunet |
Charles Hédouin-Laforge | 20 octobre 1681 | 24 nov. 1704
12 oct 1716 |
Nov. 1720 en mer | Catherine Larchevêque
Geneviève Doyon |
Marguerite Hédouin-Laforge | 22,23 fév.1684 | 1 mai 1703 | 26 nov. 1753 | Jean-Baptiste Lecompte |
Gabriel Hédouin-Laforge | 4 nov. 1685 |
Jeanne est mère de neuf fils et de cinq filles. L’ainée des filles, Marie Madeleine a épousé Jean Sabatier et il est mort, jeune. Veuve avec une fille, elle épouse un second conjoint, Jacques Massy. Ils sont parents d’au moins 11 enfants. La deuxième fille, Anne a épousé Jean Lemire et elle est décédée sans postérité. Jeanne-Andrée, notre ancêtre, a épousé Pierre Dorion. Vous découvrirez la biographie de Jeanne la semaine prochaine. Angélique a épousé Charles Rancin et en deuxième noces, Jean Brunet. Elle est mère d’au moins trois enfants Rancin et un Brunet. La plus jeune des filles Marguerite a épousé Jean-Baptiste Lecompte et elle mère d’au moins 14 enfants Lecompte. Jeanne a beaucoup de descendantes femmes.
Jeanne a survécu au décès de ses enfants, Anne (1687), Pierre (1689), Pierre 2 (1708) et de son gendre Jean Sabatier (1689). Il se peut aussi que les enfants suivants sont aussi décédés jeunes, étant donné que l’on ne trouve pas de renseignements à leur égard. Ils sont: Guillaume, Jacques-Charles et Antoine-Pierre.
Jacques Hédouin décède le 23 août 1705, à Québec.
Jeanne décède le 20 décembre 1709, et elle est inhumée le 21 décembre 1709, à Québec.
Jeanne Brassard est la mère de tous les Hédouins et les Laforge d’Amérique. Elle est aussi la grand-mère de tous les Dorion et certains Massy, Rancet, Brunet et Lecompte.
La semaine prochaine: Partie 2: Les mères de la Nouvelle-France, Jeanne Andrée Hédouin (1670 – 1747) Jeanne Dorion (1689 – 1749) et Marguerite Sédilot dit Montreuil
From Mothers to Daughters: Part 1: The Migrants Mothers, Françoise Méry (1621 – 1671) and her daughter, Jeanne Brassard (1641-1709)
by Robert Bérubé
A word to THANK all of YOU for reading my texts! For those of you who take the time to encourage me, I thank you from the bottom of my heart! I am neither a writer nor an historian! I tell stories! I try to make them as accurate as possible by doing a lot of research. However, there are sometimes errors.Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those individuals who took the time to help me out. I also thank the persons who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts.For those of you interested in receiving my stories automatically, I encourage you to subscribe to my Facebook site at https://www.facebook.com/groups/394084010943300/ |
Historically, people who were doing genealogical research were mostly concerned with finding the patronymic lineage, from father to son. Moreover, they attached great importance to the paternal name, as well as to the first arrival of the ancestor of the same name on the North American continent. This explains in part, why we know little about our maternal ancestors.
Matrilinear lines have been neglected in research. Only the avid partisans of genealogy carried out a complete search of all the ancestors. When people only talk about the patronymic or patrilineal lineage, they neglect much of their family history.
When we complete our uterine lineage, a completely different reality becomes known and this story is also a part of us. When one neglects the knowledge of the life of our mothers, we neglect half our history. What I try to do in my blog and in my writings, is to make the history of women known as much as that of men. So, today, the week preceding Mother’s Day celebrations in Canada, and in the next few weeks I will let you discover the 13 women who are my mothers. These women are the source of my language, culture and of my existence!
This week, I will speak about the ones, I call “Les Migrantes” (The Migrant Mothers). They are: Françoise Méry and her daughter Jeanne Brassard.
Next week you will discover the lives of my mothers, Jeanne Andrée Hédouin, her daughter Jeanne Dorion and her daughter Marguerite Sédilot-Montreuil, whom I call “Les mères de la Nouvelle France”. (The Mothers Of New France)
The third week, you will see the biographies of the mothers of the group called “Les Québécoises”. They are, from mother to daughter: Marie Louise Thomelet, Marie Louise Fourmoy, Marie Poliquin and Eulalie Racette.
The fourth week, I will share the lives of “Les Voyageuses”( The Travellers). These mothers are: Euphémie Moisan and her daughter Célina Lepage.
The fifth and final week, I will reveal the lives of my grandmother Maria Fortin and my mother Huguette Marion. They are: “Les Franco-Ontariennes” (The Franco-Ontarians).
Part 1: Migrant Mothers
Françoise Méry (1621 – 1671) (Antoine Brassard)
Jeanne Brassard (1641 – 1709) (Jacques Hédouin-Laforge)
Part 2: Mothers of New France
Jeanne Andrée Hédouin (1670 – 1747) (Pierre Dorion)
Jeanne Dorion (1689 – 1749) (Jean Adrien Sédilot-Montreuil)
Marguerite Sédilot (1717 – 1785) (Jean Thomelet)
Part 3: The Québécoises
Marie Louise Thomelet (1741 – 1774) (François Fourmoy)
Marie Louise Fourmoy (1763 – 1846) (Joseph Poliquin)
Marie Poliquin (1780-1835) (Louis Augustin Racette)
Eulalie Racette (1816 – 1895) (Louis Moisan)
Part 4: The Travelers
Euphémie Moisan (1845 – 1929) (Israël Lepage)
Célina Lepage (1866 – 1951) (Pierre Fortin)
Part 5: The Franco-Ontarians
Maria Fortin (1903 – 1999) (Thomas Marion)
Huguette Marion (1933 – 1995) (Eugène Bérubé)
Françoise Méry
(1621 – 1671)
Françoise Méry is the first pioneer of our matrilineal line, (mothers to daughters) to cross the Atlantic from Europe to come and settle on the American continent, in Québec City.
We do not know the names of Françoise Méry’s parents. Some researchers claim that she was born in France, at Tourouvre in the Orne region, at Mortagne-au-Perche, around 1621. But there is no evidence to attest this. She crossed the Atlantic and arrived in New France around 1636. The journey was probably three months long and the living conditions were not easy. Today, researchers call her a « Devancière » or a « Marriageable Girl », terms given by some historians to the first pioneer women and for the most part unmarried, who arrived in New France between 1634 and 1663.
They were taken care of by religious communities. These girls are to be distinguished from the « Filles du roi » (Daughters of the King) because their journey and their settlement within the colony were not financed by the King of France. Françoise was a young adventurer who was among the first women pioneers of Québec City. Francoise was young. Some say she was only 15 years old.
She arrived in Québec City, probably in the summer of 1636. The boat that brought Francoise to Québec City was part of the fleet of four ships commanded by Du Plessis-Bochart, accompanying the founders of Montréal and the new governor of New France, Huault de Montmagny, who had come to replace Champlain, who died in 1635. There are no documents that tells us whether she knew how to read and write or not. Nevertheless, she was able to buy, on her arrival, a property called Grande Allée located on Saint-Louis street, in Québec City.
On Wednesday, January 14, 1637, in Québec, she married Antoine Brassard, a native of Normandy and he too, is of unknown filiation. This marriage is before Father Lallemant, a Jesuit and parish priest of the first parish of Nouvelle-France named Notre-Dame-de-la-Recouvrance. François Derre de Grand, general commissioner for the Cent-associés and Nicolas Pivert, a company farmer at Cap-aux-Diamants are also present as witnesses. Antoine is the first Brassard in North America! It would seem that Antoine arrived before 1636.
Francoise and Antoine are two of the oldest inhabitants of New France of French extraction. They are also among the first couple to marry in Québec city.
It may be presumed that Antoine arrived between 1633 and 1636, after the treaty of Saint-Germain-en-Laye of 1632. The Kirke brothers, who were in the service of the King of England, had taken Québec in 1629, and deported Champlain to Great Britain. Only a few French people had remained in New France during the occupation of the Kirke brothers.
Leaving their son Alexandre in Canada, Françoise Méry and Antoine Brassard returned to France in the summer of 1639. The reasons for the abandonment were not known. They embarked in the boat which had brought the Ursulines to Québec and which returned to La Rochelle.
It would seem that during their two years spent in France, two children, Antoine and Jeanne were born. The birth certificates of these two children have not been identified, so we do not have definitive proof of this. They returned to Québec in June 1641, either on Le Gaston or Le René. Upon her arrival in Canada, their daughter, Jeanne Brassard, was a three-month-old baby. We know that Francoise crossed the Atlantic three times, meaning she spent more than a year and a half of her life crossing the ocean back and forth.
Françoise Méry and Antoine Brassard are parents of the following children:
Name | Birth and baptism | Marriage | Death and burial | Spouse |
Alexandre Brassard | before 1638 | 14 jan. 1688 Sainte-Famille I.O. | ||
Antoine Brassard fils | Oct. 1639 | 12 april 1642 Québec | ||
Jeanne Brassard
14 children |
1641 in France | 7 feb. 1656 Québec | 20, 21 dec. 1709 | Jacques Hédouin |
Marie Madeleine Brassard
13 children |
1 june 1642 Québec | 9 oct. 1656 Québec
l2 may 1703 Québec |
21, 22 sept. 1712 église des Récollets | Louis Fontaine
Jean Normand |
Alexandre (Tanguay)??? | 1644 | Jan. 1688 Sainte Famille | ||
Marguerite Brassard
12 children |
23 jan. 1646 Québec | 4 march 1658 Québec | 25 july 1709 St-Laurent I.O. | Jean Lemelin |
Guillaume Brassard
7 children |
14,15 déc.1647 | 15 feb 1672 Québec | 20 jan. 1707 or
8 feb 1715?? |
Catherine Louvet |
Antoine 2 Brassard interpreter
coureur des bois |
13, 14 oct. 1649 Québec | After 1 sept. 1683 | ||
Jean-Baptiste Brassard
12 children |
18 b 21 sept. 1651 | 26 april,1672 Québec | 21,22 feb 1715 Québec | Jeanne Quelvé |
Louis Brassard
10 children |
3 aug.1653 Québec | 28 jan. 1680 | 1707?? | Simone Maufait |
Dorothée Brassard
12 children |
30 july b 1 aug. 1656 | 5 oct.1671 | 7 nov. 1738 La Pérade | Pierre Richer |
In 1642, Antoine Brossard and Françoise were in the service of Guillaume Couillard as servants. Guillaume Couillard promises to feed them and give them an annual salary of 144 pounds, plus “a pair of brassières to Françoise Méry.” The quote reflects one of the terms of the contract.

This child’s brassière is very similar to an adult one.
On February 14, 1647, the governor, the Sieur de Montmagny granted Antoine Brassard a land of 40 arpents, of acreage, on the Grande Allée. They are the neighbors of the Ursulines.
During the 1666 census, Françoise and Antoine lived in Québec City with the following children: Dorothée, Jean-Baptiste, Antoine, Guillaume and Louis Brassard. The same people lived in Sillery during the 1667 census. The other children were married and lived elsewhere, or in the case of Antoine, son, he was an interpreter to the Iroquois. He lived as a voyageurs in the « Pays d’en Haut ».
Antoine is still alive on September 20, 1668. He died before May 26, 1669. The inventory, following his death, took place on July 9, 1669
Françoise died on July 11, 1671, in the house on Grande Allée, in Québec City (now rue Saint-Louis). She was buried on July 12, 1671 in the cemetery of Notre-Dame, Québec. (She was almost 50 years old). She died of a sudden death. She is survived by her children. Some are minors.
Françoise is the ancestor of all the Brassards, the Hédouins (Laforge), the Dorion, the Lemelins, some Fontaine and Richer dit Laflèche of North America.
Françoise Méry is also our ancestor, on the Bérubé side, through her daughter Dorothée Brassard and her husband Pierre Richer dit Laflèche. (Bérubé)
Françoise Méry (1621 – 1671)
Dorothée Brassard (1656 – 1738)
Michel Richer (Laflèche) (1686 – 1727)
Louise Richer (Laflèche) (1721 – 1785)
Francois Barabe (1738 – 1806)
Marguerite Barabé (1791 – 1868)
Antoine Blain (1817 – 1876)
Marguerite Blain (1857 – 1925)
Alexandre son Bérubé (1882 – 1969)
Eugène Bérubé (1926 – 1992)
Robert Bérubé
If you want to find more information about Françoise Méry and her spouse Antoine Brassard, I suggest you visit the following website of the Association of Brassards. http://www.brassardamerique.com/page6.html
According to FamilyTree DNA the results of mitochondrial DNA (MtDna) of Françoise Méry are shown below. This is taken from the following site: https://www.familytreedna.com/public/mtdnahaplogroupv/default.aspx?section=mtresults
Kit no | nom | Haplogroupe | HVR1 Mutations | HVR2 Mutations |
N113573 | Francoise Mery(Mey,Emery) b.1621 Tourouvre,Orne,Fr | V | A16129G, T16187C, C16189T, T16223C, G16230A, T16278C, T16298C, C16311T, C16519T | T72C, G73A, C146T, C152T, C195T, A247G, 522.1A, 522.2C, 309.1C, 315.1C |
All the descendants of Françoise Méry also have the same haplogroup “V”. The boys of the women also have this same haplogroup however, the sons do not pass it on to their children. To explain more easily: my sisters, my brother and I have the “V” of our mother but only the children of my sisters are going to have it, while my daughters inherit that of their mother, my wife. This also means that my aunts and their daughters and my great aunts and daughters, and so on have the same “V” and they pass it on to their children.
I can confirm that the information concerning Françoise Méry, above, is correct given that I did the test and I obtained the same results. All this is new to me! I am far from knowledgeable in this matter. To find out more about the “V” group, I encourage you to check out the following sites: http://www.eupedia.com/europe/Haplogroup_V_mtDNA.shtml and https://en.wikipedia.org/wiki/Haplogroup_V_ (mtDNA)
Jeanne Brassard
(1641-1709)
Jeanne Brassard was born around 1641 in La Rochelle during her parents’ voyage to France. She is the daughter of Françoise Méry and Antoine Brassard. She is three months old when her parents return to New France.
She was a student of the Ursulines and one of her teachers was Mère Marie de l’Incarnation. According to Marcel Trudel: “At the age of 14, she was a boarder in May 1655, and for six months her pension was paid by the superior of the Jesuits.”
She married Jacques Hédouin dit Laforge, on Monday, February 7, 1656, in Québec City. Jacques was born between 1625 and 1631. This information was taken from the censuses and the document of his burial. He is native of Orval, near Rouen, in Normandy. His parents are Romain Hédouin and Marguerite Bachelin. Jacques arrived in 1652. He is in the service of Urbain Beaudry. Jacques is the first Hédouin dit Laforge in America. He is a tool-maker.
In the censuses of 1666 and 1667, the Hédouin-Brassard family lived on the Saint-Charles River, a fief of Espinay (Charlesbourg). In 1681, the family lived in the Petite Auvergne, in Charlesbourg.
On the death of Antoine Brassard, father, it is Jacques Hédouin who acts as tutor of the minor children Brassard. Numerous documents with the notary prove that he assumed this task, with devotion.
Jeanne Brassard and Jacques Hédouin dit Laforge are parents of 14 children born over a period of 26 years. The oldest Pierre was born in 1659 and the last Gabriel was born in 1685. Some researchers add a fifteenth child named Nicolas born in 1679, but I can not confirm this birth.
Name | Birth Baptism | Marriage | Death burial | Spouse |
Pierre Hédouin-Laforge | 28,29 nov. 1659 | 8 jan. 1684 | 1689 | Madeleine-Ursule Rancin |
Marie-Madeleine Hédouin-Laforge | 8,12 july 1662 | 8 jan.1684
2 may 1689 |
23,24 aug.1739 | Jean Sabatier
Jacques Massy |
Jean-Baptiste Hédouin-Laforge | 1665 | 20 jan. 1738 | ||
Anne Hédouin-Laforge | 8,13 feb1667 | 1 april 1685 | 29 aug. 1687 | Joseph Lemire |
Guillaume Hédouin-Laforge | 22, 23 april 1669 | |||
Jeanne-Andrée Hédouin-Laforge | 5, 6 oct. 1670 | 18 jan. 1688 | 20,21 sept. 1747 | Pierre Dorion |
Simon-François Hédouin-Laforge | 23,24 feb. 1673 | 28 dec. 1747 | ||
Jacques-Charles Hédouin-Laforge | 24 jan. 1676 | |||
Pierre 2 Hédouin-Laforge | 24 jan. 1676 | 8 april 1698 | 14 déc. 1708 | Marie Agnès Pilote |
Antoine-Pierre Hédouin-Laforge | 19,20 feb. 1678 | |||
Angélique Hédouin-Laforge | 16, 17 feb. 1680 | 11 oct. 1700
2 sept. 1715 |
19 dec. 1749 | Charles Rancin
Jean Brunet |
Charles Hédouin-Laforge | 20 oct. 1681 | 24 nov. 1704
12 oct 1716 |
Nov. 1720 on the seas | Catherine Larchevêque
Geneviève Doyon |
Marguerite Hédouin-Laforge | 22,23 feb.1684 | 1 may 1703 | 26 nov. 1753 | Jean-Baptiste Lecompte |
Gabriel Hédouin-Laforge | 4 nov. 1685 |
Jeanne is the mother of nine sons and five daughters. The eldest daughter Marie Madeleine married Jean Sabatier and he died, young. Widowed and with a daughter, she married a second spouse, Jacques Massy. They are parents of at least 11 children. The second daughter, Anne married Jean Lemire and she died without posterity. Jeanne-Andrée, our ancestor, married Pierre Dorion. You will discover the biography of Jeanne next week. Angélique married Charles Rancin and in a second marriage, Jean Brunet. She is the mother of at least three children Rancin and one Brunet. The youngest daughter, Marguerite married Jean-Baptiste Lecompte and she has at least 14 children Lecompte.
Jeanne survived the death of her children, Anne (1687), Pierre (1689), Pierre 2 (1708) and her son-in-law Jean Sabatier (1689). It is also possible that the following children also died young because no information is available about them. They are: Guillaume, Jacques Charles and Antoine-Pierre.
Jacques Hédouin died on August 23, 1705 in Québec City.
Jeanne died on December 20, 1709 and was buried on December 21, 1709.
Next week: Part 2: The Mothers of Nouvelle-France, Jeanne Andrée Hédouin and her daughter Jeanne Dorion and her daughter Marguerite Sédilot dit Montreuil.
Bonjour M. Bérubé,
Vos histoires sont toujours intéressantes et on sent votre touche personnelle.Bravo.
Au sujet des analyses génétiques, je puis vous expliquer le pourquoi du phénomène “matriarcal”.
Comme vous les savez, nous sommes faits de centaines de millions de cellules. Dans celles-ci, on retrouve des petites structures spécialisées, les organites. L’une d’entre elles est la mitochondrie. Celle-ci sert d’abord d’usine énergétique pour la cellule, en transformant le sucre que l’on ingère en énergie, mais elle est le seul organite qui contient de l’ADN, à l’exception du noyau, qui lui contient la grande majorité de nos gènes.
Lors de la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde, il se produit le phénomène suivant. L’ovule est une grosse cellule qui contient la moitié de l’ADN d’une cellule normale, en plus de ses propres mitochondries. Lorsque le spermatozoïde, une petite cellule, le féconde, il n’injecte que le contenu en ADN de son noyau (l’autre moitié de l’ADN d’une cellule normale, mais pas ses mitochondries). Ainsi, la cellule résultante, le zygote, contient l’ADN complet d’une cellule normale (1/2 de la mère + 1/2 du père) et l’ADN des mitochondries de la mère.
Donc, les enfants d’une famille ont tous le même ADN des mitochondries, qui proviennent tous des ovules de la mère.
Les généticiens utilisent l’ADN des mitochondries comme “horloge moléculaire” et comme marqueur génétique. En effet, cet ADN, tout comme celui du noyau, peut subir des modifications suite à des erreurs dans sa fabrication, ce qu’on appelle des mutations, malgré la présence d’un système de réparation efficace. Ainsi, si on compare de brins d’ADN de mitochondries entre les générations, ces mutations s’accumulent avec le temps et les différences augmentent. En simplifiant un peu, on peut dire que les différences entre frères-soeurs sont très petites, celles entre cousins et cousines plus grandes, celles entre petits-cousins et petites-cousines encore plus importantes et ainsi de suite. Celles entre purs étrangers sont les plus importantes. On peut donc estimer le temps de divergence entre deux individus en étudiant ce phénomène, c’est le concept d’horloge moléculaire qui est utilisé en évolution des espèces, y compris la nôtre.
Comme le système de réparation des mutations est efficace, on peut aussi suivre l’ADN des mitochondries entre les descendants d’une même femme. Ce qui explique que Ancestry peut vous montrer le génotype partiel de votre ancêtre.
Pour terminer, il existe aussi un “truc” qui lie les hommes… il s’agit de l’ADN du chromosome Y, qui est spécifique aux hommes. Même principe, qui a été utilisé pour suivre l’évolution des peuples autochtones américains suite à leur traversée du détroit de Béring…
En espérant vous avoir été utile!
Au plaisir de continuer à vous lire
Marc Charland
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Je vous remercie beaucoup! C’est vraiment apprécié!
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Je vous remercie des renseignements!
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M. Bérubé, you are a very generous man, and I thank you for that. I have just discovered your blog and find it fascinating. Damien Bérubé is my 7th great grandfather. (I am fairly new to genealogy research). You have provided me with much appreciated information on many of my ancestors. Merci beaucoup.
Francine
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Thank you very much!
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