The English text follows the French one!
Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour eux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi juste que possibles par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer certaines erreurs en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les textes pour les rendre plus justes. Je remercie ces personnes. Je remercie aussi les gens qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.
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Qui sont les Héros et les Héroïnes de la bataille de Rivière-Ouelle? par Robert Bérubé
La première fois que j’ai lu au sujet de la Bataille de Rivière-Ouelle, j’étais très content de savoir que j’avais des ancêtres de la famille de mon père et aussi de celle de ma mère qui ne s’étaient pas “laissé manger la laine sur le dos” une expression souvent répétée par mon père. Comme beaucoup de gens, je ne portais pas grande attention aux noms dans la liste établie par Casgrain. Lorsque j’ai décidé de rédiger le présent article, je me proposais de donner un bref historique au sujet de mes ancêtres et de célébrer leur victoire! En peu de temps, j’ai découvert que la liste n’était pas juste donc, au lieu d’effectuer des biographies, j’ai décidé de tenter d’identifier avec justesse (ou justice?), le nom des gens présents à la Bataille de Rivière-Ouelle. En vérifiant différents sites, j’ai remarqué que les gens répétaient la liste de Casgrain, sans la questionner. Ce que je vous présente aujourd’hui est le fruit de plusieurs heures de recherches. Je ne suis pas un historien et il se peut qu’il y ait des erreurs. J’espère que les gens partageront avec moi leurs découvertes et leurs critiques. Cette nouvelle liste, je vous la présente comme un début de recherches qui avec le temps et la participation de plusieurs, identifiera les héros et les héroïnes de Rivière-Ouelle. Je ne voudrais pas que cette nouvelle liste soit copiée et affichée sans questionnement. Je voudrais que les gens aient la chance de soutenir ou de rejeter mes conclusions. Cette liste est un catalyseur et non une fin.
Un peu d’histoire
Le 29 octobre 1672, l’intendant Jean Talon concède à Jean-Baptiste Deschamps de Boishébert un fief sur le bord du fleuve Saint-Laurent de chaque côté de la rivière Ouelle, nommé la seigneurie de La Bouteillerie. Les premiers censitaires sont Damien Bérubé, Michel Bouchard, Galleran Boucher, Pierre Dancosse, Pierre Hudon, Robert Lévesque et Jacques Thiboutot. Le premier curé résident est l’abbé Pierre Francheville. Il a exercé ses fonctions de 1689 jusqu’en 1691.
1690 Hiver
Trois expéditions formées de Français et d’Amérindiens sont mises sur pied par le gouverneur Frontenac dans le but d’attaquer la Nouvelle-Angleterre au début de l’hiver 1690. Les trois attaques se terminent en victoire. Depuis plusieurs années, les Anglais des colonies anglaises et les Français de la Nouvelle-France se font la guerre. Les Anglais sont assistés des Iroquois qui sont responsables des massacres, entre autres, de Lachine et de Lachenaie (1689). Les Français et les Anglais luttent depuis longtemps afin d’obtenir le monopole du commerce de la traite de fourrures en Amérique. De plus, en 1689, la France et l’Angleterre sont encore en guerre. Suite à ces invasions, les Anglais sont offusqués, insultés et hérissés de cet affront. En revanche, ils préparent une contre-attaque.
Le général William Phips se rend en Acadie. Le gouverneur et les gens de l’Acadie sont surpris et ne peuvent résister à l’attaque et ils capitulent le 21 mai 1690. Par la suite les Anglais ont détruit une église, brûlé près de 30 maisons, ont rasé des fermes et ravagé des jardins. En somme, ils ont saccagé les côtes de l’Acadie et William Phips est retourné à Boston vainqueur! Mais pour lui cette victoire n’est qu’un début!
Le 20 août 1690, le commandant William Phips quitte Boston avec une flotte de 32 navires transportant 2000 miliciens. Son but est de détruire la ville de Québec. Il faut préciser qu’il y a seulement cinq ou six navires de la flotte qui sont des navires de guerre.
Phips se prépare à effectuer des gestes de malice en brûlant, pillant et ravageant les villages des côtes du Saint-Laurent dont Rivière-Ouelle. Des messagers de Québec préviennent les gens de la côte, le curé Pierre Francheville et les habitants de Rivière-Ouelle, de la montée des vaisseaux anglais et du fait que les soldats de Phips risquent de détruire leur village. Il semblerait selon Henri-Raymond Casgrain dans son livre: “Une paroisse canadienne au 17e siècle” que le seigneur de la Bouteillerie et la milice sont absents. Donc, le curé Francheville et les gens préparent une défense pour affronter les assaillants. Le but était d’empêcher le débarquement des Anglais.
En utilisant les mots de Casgrain qui a recréé une histoire selon les us et coutumes de son temps, nous comprenons quand même la sévérité de ce qui attend nos ancêtres. Il admet avoir raconté son histoire avec une légère variante cependant, il cite aussi les informations écrites dans “l’Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec” rédigée par la mère Juchereau de Saint-Ignace. Casgrain fait parler Francheville:
“Je ne vous reconnaîtrais pas si vous vous montriez assez lâches pour laisser débarquer ici ces mécréants de Bostonnais sans coup férir. Vous savez ce qui vous attend si vous les laisser approcher: ils brûleront vos maisons, votre église, profaneront les vases sacrés comme ils l’ont déjà fait ailleurs, et vous traîneront tous en captivité, vous vos femmes et vos enfants. Souvenez-vous que ces hommes sont les ennemis de Dieu aussi bien que les nôtres. Prenez donc tous les armes et tenez-vous prêts au premier signal”. p.8
En octobre 1690, les Anglais jetèrent l’ancre au large près de Rivière-Ouelle et six chaloupes occupées par 150 hommes s’approchent du rivage à la marée haute. Près de quarante personnes étaient aux aguets et cachés dans les bois, avec leurs fusils chargés. Lorsque les Anglais furent à la portée, le curé Francheville donne l’ordre de faire feu. L’équipage de la première embarcation tombe sous les balles, les autres doivent rebrousser chemin et les Anglais sont repoussés. Ils ne pouvaient estimer le nombre de leurs assaillants. En grande panique et en situation de catastrophe, les soldats regagnèrent leur navire. Donc, Rivière-Ouelle a été épargnée à cause du groupe de Canadiens et d’Amérindiens qui ont réprouvé la flotte anglaise. Phips a continué son chemin à Québec le 16 octobre où il est défait. Mais cette histoire est pour un autre à raconter…
L’histoire a donné à ces hommes le titre de “Héros de la Rivière-Ouelle”
Pour ceux et celles qui pensent que cette bataille est une légende, ils sont faux car le fait historique a été rapporté dans les Annales de l’Hôtel Dieu de Québec par les soeurs Juchereau et Duplessis et dans d’autres documents. De plus, l’histoire a été répétée et imagée parfois avec des nuances faussées par plusieurs historiens et conteurs.
Casgrain dans son livre “Une paroisse canadienne au 17e siècle” a déterminé une liste des héros en inscrivant les noms des pères de famille et les noms des garçons en âge de porter une arme. Cependant, il y a plusieurs listes qui circulent depuis et lorsque l’on compare les listes, on remarque des différences! Nous devons conclure qu’aucune liste nous donnera un nombre exact de personnes présentes à la bataille car la liste initiale n’a pas été établie par ceux et celles qui ont vécu l’événement.
Paul-Henri Hudon dans son livre: “Rivière-Ouelle 1672-1972” contredit l’énoncé de Casgrain en ce qui a trait à l’absence de la milice. À la liste des hommes, il faudrait selon lui ajouter, en plus des colons de Rivière-Ouelle, ceux de Sainte-Anne de la Pocatière et voire même de Saint-Roch et la petite troupe de miliciens de Charles Lemoyne sieur de Longueil. Il faut sérieusement considérer ces propos.
Casgrain supprime les noms des pionniers suivants car ils sont décédés: Damien Bérubé, Jacques Thiboutot et Jacques Miville. Il affirme que Jean-Baptiste Deschamps de Boishébert, le seigneur est absent car il est à Québec.
Finalement, Casgrain oubli le noms des femmes, des hommes âgés et des enfants. Il faudrait peut-être les considérer comme des héroïnes et des héros aussi, étant donné qu’elles et ils ont surement vécu les craintes et les traumatismes lors de la préparation des attaques. Se pourrait-il aussi que certaines femmes et certains enfants ont contribué et aider à l’attaque et ont fait partie d’un plan stratégique de première, de seconde et même de tierse défense? Elles et ils ne sont pas reconnus car on parle rarement de l’implication des femmes, des enfants et des vieillards. Pourtant lorsque l’on étudie des conflits de guerre où les communautés et non le militaire attitré s’impliquent, les femmes ont toujours eu un rôle important, même s’il est différent, à jouer. Elles ne tirent peut-être pas les armes mais elle participe à la lutte à leur manière.
Paul-Henri Hudon avance la prémisse que Francheville est perçu comme le héros car il était possiblement le premier à raconter les événements aux religieuses de l’Hôtel-Dieu. Casgrain a déterminé les héros en utilisant le recensement de 1681 et en ajoutant les noms des hommes qui sont arrivés après le recensement et avant 1690.
Ne sachant pas trop comment inclure les femmes et les enfants dans son scénario, et aussi en étant contraint par les exigences de son époque, Casgrain nous présente une histoire imaginée:
“Il est facile d’imaginer quelles durent être les inquiétudes et les craintes des femmes et des enfants, lorsqu’ils se virent seuls dans les maisons après le départ des hommes…” p.98 . Est-ce un scénario véridique? Il faut peut-être imaginer un déroulement et un argument où les femmes et les enfants s’attendaient au pire et avaient développé des stratégies pour survivre au cas où les Bostonnais se seraient installés!
Les noms des défenseurs de Rivière-Ouelle ont été transmis de génération à génération. Il est peut-être temps de remettre en question la liste, d’effectuer de nouvelles recherches concernant cet événement historique et d’inclure les noms de tous les habitants y compris les femmes, les personnes âgées et les enfants.
Certains affirment que les deux frères Deschamps qui font partie de la liste le sont à tort car la famille était en France à ce temps mais ils ne fournissent pas de preuves à l’appui. Je ne peux contredire ou prouver cette affirmation.
Voici la liste, des noms des héros, créé par Casgrain. Il parle de 39 hommes.
François Autin
Sébastien Boivin Étienne Bouchard François Bouchard Michel Bouchard Pierre Bouchard Galleran Boucher Pierre Boucher Philippe Boucher Pierre Dancosse François Deschamps Joseph Deschamps Mathurin Dubé |
Nicolas Durant (pére)
Nicolas Durant Pierre Émont Jean Gauvin (père) Jean Gauvin Pierre Hudon Jean de Lavoye Jean Lebel (père) Jean Baptiste Lebel Robert Levesque Claude Lisot Guillaume Lisot Jean Mignot dit Labrie |
Charles Miville
Jean Miville Abraham Ouellet Grégoire Ouellet Joseph Ouellet Mathurin Ouellet René Ouellet père René Ouellet Jean Pelletier Noël Pelletier Joseph Renault (père) Joseph Renault Pierre de Saint Pierre |
J’ai décidé de procéder à une réplication des données à savoir si elles étaient justes. J’ai pris sa liste des noms (39 combattants) à ceci j’ai ajouté le nom du curé Francheville. Casgrain avait établi une deuxième liste dans laquelle se trouvait le nom de trois Amérindiens: Pierre Oustabany, Gabriel Keskabogouet et Guillaume Méokérimat. J’ai décidé d’ajouter les noms de ces braves hommes qui sont souvent oubliés. Le total se chiffre à 43. Je me suis référé au recensement de 1681, et à la deuxième liste de Casgrain qui parle des arrivées entre 1681 et 1689. J’ai ensuite consulté le registre de Rivière-Ouelle. (39 + 4 = 43)
La prochaine étape était de comparer les noms des hommes avec les informations trouvées dans le PRDH. Je n’ai pas été capable de trouver des renseignements précis concernant les Amérindiens mais j’ai décidé de les retenir quand même sur la liste.
Casgrain a indiqué qu’il retenait les noms des hommes capables “d’assumer les armes”. À ce temps, il semblerait que, l’âge requis pour prendre en charge un rôle soit dans la milice soit dans l’armée était d’entre 16 ans à 60 ans. Il y avait des exceptions faites si les personnes étaient en santé. Casgrain semblait inclure plusieurs garçons de 15 ans donc, j’ai fait de même. J’ai aussi ajouté un homme âgé de 63 ans. Il faut se souvenir que la situation étudiée en était une de guérilla plutôt que de conflits entre militaires.
En vérifiant les noms, les âges ainsi que l’épellation des noms, j’ai été surpris de découvrir un bon nombre d’erreurs.
Après vérification, une modification de certains noms s’avérait nécessaire:
Sébastien Boivin devrait se lire Sébastien Bonin.
Galleran Boucher peut aussi se lire Jean Galleran Boucher.
Joseph Deschamps devrait se lire Charles Joseph Deschamps.
François Deschamps devrait se lire Jean Baptiste François Deschamps.
Nicolas Durant père devrait se lire Jean Nicolas Durant. Il est l’époux de Marguerite Huot (Saint Laurent). Casgrain le confond avec Nicolas Durant, époux de Marie Renouart, qui n’a pas vécu à Rivière-Ouelle.
Pierre Hudon devrait se lire Pierre Hudon Beaulieu.
Jean Baptiste Lebel devrait se lire Nicolas Lebel. Jean Baptiste n’existe pas. De plus, Nicolas et Jean sont frères et non père et fils. Le père de Nicolas et Jean, qui se nomme Nicolas est décédé.
Claude Lisot devrait se lire Nicholas Claude Lizotte.
Jean Miville pourrait se lire Jean (Bernard) Miville.
Joseph Ouellet pourrait se lire Abraham Joseph Ouellet.
Nous devons ajouter le nom de six personnes qui ont été oubliées par Casgrain.
Gabriel Bouchard: 15 ans, fils de Michel Bouchard et de Marie Trottin.
Mathurin Dubé père: 59 ans, époux de Marie Campion.
Charles Lecanteur: 15 ans, fils de Jeanne Chevalier et beau-fils de Robert Lévesque.
Nicolas Lecanteur: 18 ans, fils de Jeanne Chevalier et beau-fils de Robert Lévesque.
Jean Pelletier dit Globoteur père: 63 ans, époux d’Anne Langlois. Malgré son âge je suggère Jean car il était un homme habitué aux gros ouvrages. Jeune, il avait été un donné aux Jésuites. De plus, son déménagement à Rivière-Ouelle était récent.
Charles Pelletier: 19 ans, fils de Jean Pelletier dit Globoteur et d’Anne Langlois.
De plus. Casgrain avait inscrit le nom de personnes qui n’existent pas ou qui ne vivaient pas à Rivière-Ouelle à ce temps. Nous devons enlever les personnes suivantes:
Nicolas Durant fils. Cette personne n’existe pas. Si c’était un fils possédant un autre nom, il serait trop jeune.
Enlever les noms des deux Jean Gauvin. Le père Jean Gauvin est l’époux d’Anne Magnan et il n’a pas vécu à Rivière-Ouelle. Le fils Jean Gauvin est venu après les faits lorsqu’il a épousé la veuve de Pierre Dancosse, Madeleine Bouchard.
Enlever le nom d’Abraham Ouellet et de René Ouellet fils. Casgrain dit que René Ouellet père est allé à la bataille avec ses cing fils, ce qui est faux. Casgrain a fait l’erreur de diviser les noms composés de Mathurin-René et d’Abraham-Joseph. Ce qui serait plus juste, serait de dire que René Ouellet est allé à la bataille avec ses trois fils, enfants d’Anne Rivet et ses deux beau-fils, Nicolas Lebel et Jean Lebel fils de sa deuxième épouse Thérèse Mignot (veuve de Nicolas Lebel, père).
Dans son livre, Casgrain mentionne que certaines personnes sont décédées, ce qui est juste. Ils sont Damien Bérubé, Jacques Thiboutot et Jacques Miville. Les enfants de Jacques Miville sont mentionnés et nous savons que son épouse Catherine de Baillon est décédée le même jour que lui. La veuve de Jacques Thiboutot, Marie Boucher s’est remariée à François Autin et ses enfants sont trop jeunes. Cependant, Casgrain oublie les beaux-enfants de Damien Bérubé. Bérubé est le beau-père de Pierre Soucy qui est le fils de Jean Soucy dit Lavigne et de Jeanne Savonnet, veuve de Damien Bérubé, en deuxième noces. Donc, nous ajoutons le nom de Pierre Soucy qui est âgé de 17 ans.
Étant donné que le certificat de mariage d’Agnès Grondin épouse de Pierre Émond précise que les parents de la mariée sont de la paroisse de Rivière-Ouelle et le mariage est le 31 janvier 1690, j’ai décidé d’ajouter le nom de Jean Grondin, époux de Sainte Mignault. Jean Grondin a 60 ans.
La famille de Nicolas Huot dit Saint Laurent et de Marie Fayet est aussi à Rivière-Ouelle. Nous devons ajouter le nom de Nicolas Huot, le père, âgé de 59 ans, et de son fils Laurent Huot âgé de 17 ans et de son autre fils Joseph Huot âgé de 15 ans.
Le 7 novembre 1689, Charles Aubert de la Chesnaye loue une terre à François Miville et à son fils Joseph à Rivière-Ouelle pour une période de neuf ans. Donc, nous devons ajouter le nom de François Miville âgé de 56 ans et de Joseph Miville âgé de 21 ans et de son autre fils Jacques Miville âgé de 15 ans.
Donc, nous avons 52 hommes qui sont des combattants.
Certains chercheurs ajoutent le nom de notre ancêtre André Mignier-Lagacé et de son épouse Jacquette Michel et ils affirment que la famille est venue s’établir à Rivière-Ouelle en 1685. Je n’ai PAS été capable de trouver des documents attestant ce fait. La première mention documentée et repérable de la famille Mignier-Lagacé est le 28 juin 1692, lorsque André et son fils louent une terre de Charles Aubert de la Chesnaye à la Grande-Anse. Donc, je ne peux inclure à ce moment-ci les Mignier-Lagacé faute de preuves.
J’ai choisi de ne PAS inclure le nom de Charles Lemoyne, sieur de Longueil et les miliciens faute de preuves importantes.
Il y a peut-être des serviteurs qui n’ont pas été comptés.
Certains affirment que les deux frères Deschamps qui font partie de la liste le sont à tort car la famille était en France à ce temps mais ils ne fournissent pas de preuves à l’appui. Je ne peux contredire ou prouver cette affirmation.
Lorsque j’ai lu la petite section dévouée aux femmes et je cite: “De temps en temps, on s’approchait des fenêtres pour voir si les ennemis n’arrivaient pas. Le respiration était arrêtée dans les poitrines en entendant le bruit de la fusillade, au bord de la grève. Chaque détonation pouvait être le coup de mort d’un mari, d’un enfant ou d’un frère”, je me suis dit que ce monsieur Casgrain connaît mal les femmes! Je doute fort qu’elles attendaient près du feu!
Il faut considérer que les femmes les plus âgées de Rivière-Ouelle avaient traversé l’Atlantique en tant que filles à marier, filles du roi, ou de migrantes arrivées avec leur famille. Il y avait aussi celles qui avaient traversé lorsqu’elles étaient enfants. Certaines de ces femmes avaient été orphelines en Europe et elles étaient habituées à prendre soin d’elles-même. Elles étaient débrouillardes. En plus, dans le groupe de femmes, il y en a nées en Nouvelle-France qui étaient aussi orphelines de père ou de mère. Plusieurs d’entre elles avaient enterré des conjoints donc, je doute qu’elles étaient le genre de femmes à regarder à travers les fenêtres et attendre. Il est vrai que Marie Trottin était décédée mais si ses filles avaient un peu le caractère de leur mère, les soeurs Bouchard étaient très capables de se défendre. Il faut se rappeler qu’en 1667, Marie Trottin, accompagnée de Catherine Caron, de Suzanne Rocheleau et d’Anne Saint-Denis avaient battu Nicolas Huot à coups de bâton!
En repérant les femmes de Rivière-Ouelle, j’ai découvert qu’il y avait 23 femmes qui étaient des épouses, y compris Catherine Macard l’épouse du seigneur Deschamps, deux veuves; Madeleine Dubé, veuve de Charles Bouchard et Jeanne Savonnet, veuve de Jean Soucy et de Damien Bérubé. Deux orphelines sont aussi identifiées Catherine Miville et Marie Soucy. Je reconnais aussi huit filles qui sont âgées de 15 ans et plus et qui sont célibataires. Certains voudraient peut-être ne pas compter Thérèse Mignot étant donné qu’elle était soit enceinte ou elle accouchait ou elle a donné naissance lors de cette période de temps. Si tel est le cas, j’affirme qu’elle était la personne la plus brave.
Voici ma liste révisée des héros et des héroïnes de Rivière-Ouelle.
Les personnes dont le nom est en gras sont mes ancêtres.
Liste des Héros et de Héroïnes de la Bataille de Rivière-Ouelle de 1690 (préparé par Robert Bérubé)
François Autin
Sébastien Bonin Étienne Bouchard François Bouchard Gabriel Bouchard Madeleine Bouchard Marguerite Bouchard Michel Bouchard Pierre Bouchard Anne Boucher Jean Galleran Boucher Madeleine Boucher Marie Boucher Pierre Boucher Philippe Boucher Sainte Boucher Marie Campion Jeanne Chevalier Pierre Dancosse- Jean Baptiste François Deschamps Charles Joseph Deschamps Madeleine Dubé Mathurin Dubé père Mathurin Dubé Jean Nicolas Durant (pére) Pierre Émont Marie Fayet Pierre Francheville Marie Gerbert Marie Gobeil |
Agnès Grondin
Jean Grondin Louise Charlotte Grondin Marie Grondin Pierre Hudon Beaulieu Charlotte Huot (Saint-Laurent) Geneviève Huot (Saint-Laurent) Joseph Huot (Saint-Laurent Nicolas Huot (Saint-Laurent) Laurent Huot (Saint-Laurent) Madeleine Huot (Saint-Laurent) Marguerite Huot (Saint-Laurent) Marie Anne Huot (Saint-Laurent) Gabriel Keskabogouët Anne Langlois Madeleine Laporte Jean de Lavoye Jean Lebel Nicolas Lebel Charles Lecanteur Nicolas Lecanteur Marie Leclerc- Marie Lehoux Robert Levesque- Françoise Lizotte Nicolas Claude Lizotte Guillaume Lizotte Catherine Macard Guillaume Méokerima |
Jean Mignot dit Labrie
Madeleine Mignot Sainte Mignot Thérèse Mignot Anne Miville Catherine Miville Charles Miville François Miville Jacques Miville Jean (Bernard) Miville Joseph Miville Grégoire Ouellet Abraham Joseph Ouellet Mathurin-René Ouellet René Ouellet père Pierre Oustabany Anne Pelletier Charles Pelletier Charlotte Pelletier Jean Pelletier dit Globoteur (père) Jean Pelletier Noël Pelletier Joseph Renault (père) Joseph Renault Pierre de Saint Pierre Jeanne Savonnet Anne Soucy Marie Soucy Pierre Soucy |
Voici une liste qui associe le noms des ancêtres avec un de mes grand-parents.
Alexandre Bérubé |
Lucienda Fréchette |
Thomas Marion |
Maria Fortin |
Madeleine BouchardMichel BouchardJean Galleran BoucherPhilippe BoucherPierre DancosseMathurin Dubé pèreMathurin DubéMarie FayetMarie GerbertJean GrondinNicolas Huot (Saint-Laurent)Anne LangloisMarie LeclercGuillaume LizotteSainte MignotThérèse MignotAnne MivilleCharles MivilleFrançois MivilleGrégoire OuelletRené Ouellet pèreAnne PelletierJean Pelletier dit Globoteur (père)Jean PelletierPierre de Saint PierreJeanne SavonnetPierre Soucy |
Madeleine BouchardMichel BouchardMarie CampionPierre DancosseMathurin Dubé pèreMathurin DubéMarie FayetNicolas Huot (Saint-Laurent)Anne LangloisAnne MivilleFrançois MivilleJean Pelletier dit Globoteur (père)Jeanne SavonnetPierre Soucy |
Jean Galleran BoucherPhilippe BoucherMarie CampionJeanne ChevalierMadeleine DubéMathurin Dubé pèreMarie GerbertMarie GobeilPierre Hudon BeaulieuAnne LangloisMarie LeclercRobert LevesqueFrançoise LizotteGuillaume LizotteThérèse MignotJean (Bernard) MivilleAbraham Joseph OuelletMathurin-René OuelletRené Ouellet pèreAnne PelletierJean Pelletier dit Globoteur (père)Jean PelletierPierre de Saint PierreJeanne SavonnetPierre Soucy |
La semaine prochaine: Marie Mite8ameg8k8
A word to THANK all of YOU for reading my texts! For those of you who take the time to encourage me, I thank you from the bottom of my heart! I am neither a writer nor an historian! I tell stories! I try to make them as accurate as possible by doing a lot of research. However, there are sometimes errors.Some people have pointed out to me some mistakes in private and even publicly, and I have had the chance to correct the texts to make them more accurate. I thank those people who took the time to help me out. I also thank the people who ask me for permission before sharing, copying, and repeating my texts.For those of you interested in receiving my texts automatically, I encourage you to subscribe to my Facebook site at https://www.facebook.com/groups/394084010943300/ |
1690: Who are the Heroes and Heroines of the Battle of Rivière-Ouelle? by Robert Bérubé
The first time I read about the Battle of Rivière-Ouelle, I was very happy to know that I had ancestors in both my father’s and my mother’s families who had not let themselves be defeated. Like many people, I did not pay much attention to the names in Casgrain’s list. When I decided to write this article, I planned to give a brief history of my ancestors and to celebrate their victory! In no time at all, I discovered that the list was not accurate, so instead of making biographies, I decided to try to identify all the names of the people present at the Battle of Rivière-Ouelle. By checking different sites, I have noticed that people were repeating Casgrain’s list without questioning it. What I am presenting to you today is the result of several hours of research. I am not a historian and there may be some mistakes. I hope that people will share with me their discoveries and criticisms. This new list, I present it to you as a beginning. That, with the participation of many, a proper list identifying all the heroes and heroines of Rivière-Ouelle may be accomplished. I do not want this new list to be copied and posted without questioning. I would like people to have the chance to support or reject my conclusions. This list is a catalyst and not an end.
A little bit of history:
On October 29, 1672, intendant Jean Talon conceded to Jean-Baptiste Deschamps de Boishébert a fief on the banks of the St. Lawrence River on either side of the river Ouelle, named the seigneury of La Bouteillerie. The first colonists were Damien Bérubé, Michel Bouchard, Galleran Boucher, Pierre Dancosse, Pierre Hudon, Robert Lévesque and Jacques Thiboutot. The first resident priest was Abbé Pierre Francheville. He held office from 1689 until 1691.
1690 Winter
Three expeditions of French and Native Americans were set up by Governor Frontenac to attack New England in the early winter of 1690. The three attacks ended in victory for the French. For several years, the English colonies and the French of New France have been waging war. The English are assisted by the Iroquois who are responsible for the massacres, among others, of Lachine and Lachenaie. The French and the British have long struggled to obtain a monopoly on the fur trade in North America. Moreover, in 1689, France and England are still at war. Following these invasions, the English are offended, insulted and bristling with this affront. So they prepared a counterattack.
In reaction to this strike, General William Phips went to Acadia. The governor and the people of Acadia were surprised and could not resist the assault and capitulated on May 21, 1690. Subsequently, the English destroyed a church, burned about 30 houses, razed farms and ravaged gardens. In short, they sacked the shores of Acadia and William Phips returned to Boston a champion! But for him this victory was only the beginning!
On August 20, 1690, Major William Phips left Boston with a fleet of 32 ships carrying 2000 militiamen. His purpose is to destroy the city of Québec. It should be noted that there are only five or six vessels in the fleet that are warships.
Phips is prepared to make malicious acts by burning, pillaging and ravaging the villages along the St. Lawrence coast, including Rivière-Ouelle. Messengers from Québec City are warning the people of the coast, including Father Pierre Francheville and the inhabitants of Rivière-Ouelle of the arrival of English ships and the fact that the soldiers of Phips risk destroying their village. According to Henri-Raymond Casgrain, in his book “A Canadian Parish in the 17th Century” the Seigneur (lord) of the Bouteillerie is absent. So the priest Francheville, and the people prepare a defense to confront the assailants. The object was to prevent the landing of the English.
Using the words of Casgrain who recreated a story influenced by the customs and social mores of his time, we still understand the severity of what awaits our ancestors. He admits to having written his story with slight variations, however, he also quotes the information written in “History of the Hôtel-Dieu de Québec” written by Mother Juchereau of Saint-Ignace. Casgrain has Francheville state:
I would not recognize you if you showed yourself cowardly enough to allow these disbelievers of Bostonians to land here without striking a blow. You know what awaits you if you let them come near. They will burn your houses, your church, profane the sacred vases as they have done elsewhere, and drag you and your wives and children into captivity. Remember that these men are the enemies of God as well as ours. So take all the weapons and stand ready at the first signal. ” P.8
In October 1690 the English, anchored offshore near Rivière-Ouelle and six boats occupied by 150 men, approached the shore at high tide. Nearly forty people were on the alert and hidden in the woods, with their loaded rifles. When the English were within reach, Curé Francheville gave the order to fire. The crew of the first boat falls under the bullets, the others must turn back and the English are repulsed. They could not estimate the number of their assailants. In great panic and disaster, the soldiers returned to their ship. So Rivière-Ouelle was spared because of the group of Canadians and Amerindians who repudiated the English fleet. Phips went on his way to Québec City on October 16, he was defeated. But this story is for another person to tell…
History has given these men the title of Heroes of Rivière-Ouelle.
For those who think that this battle is a legend, they are false because the story has been recorded in the annals of the Hôtel-Dieu de Québec by the Sisters Juchereau and Duplessis and also in other documents. In addition, the story has been repeated and sometimes illustrated with shady nuances by several historians and storytellers.
Casgrain in his book “Une paroisse canadienne au 17e siècle” (A Canadian Parish in the 17th Century), has established a list of heroes by using the names of fathers and the names of boys capable of bearing arms according to their age. However, there are several lists that circulate since that one was made and when one compares the lists one observes differences! We must conclude that any list will not give us the exact number of people present at the battle because the initial list was not established by those who experienced the event.
Paul-Henri Hudon in his book “Rivière-Ouelle 1672-1972” contradicts Casgrain’s statement regarding the absence of the militia. He states that in addition to the settlers of Rivière-Ouelle, the list of men should include those of Sainte-Anne de la Pocatière and even of Saint-Roch and the small group of militiamen of Charles Lemoyne, Sieur de Longueil. These remarks must be seriously considered.
Casgrain removed the names of the following pioneers because they are deceased: Damien Bérubé, Jacques Thiboutot and Jacques Miville. He says that Jean-Baptiste Deschamps of Boishébert, the “seigneur” is absent because he is in Québec City.
Casgrain forgot the names of women, older men and children. They might have to be seen as heroines and heroes as well, since they probably experienced the fears and traumas in the preparation of the attacks. Could it be that some women and some children contributed and helped in the attack and were part of a strategic plan of first, second and even third party defense? They are not known because historians rarely talk about the involvement of women, children and old people. Yet when we consider conflicts of war or communities and when the military is absent, women have always had an important role, although different, to play. They may not fire the weapons, but they participate in the struggle in their own fashion.
Paul-Henri Hudon puts forward the premise that Francheville is perceived as the biggest hero because he was the first to share the details of the events to the nuns of the Hôtel-Dieu. Casgrain determined the heroes using the 1681 census and by adding the names of the men who arrived after the census and before 1690.
Not knowing too well how to include women and children in his scenario, and also by being constrained by the traditions of his time, Casgrain presents us with an imagined story:
“It is easy to imagine what the worries and fears of women and children must have been when they were alone in the houses after the men had left …” p98.
Is this a true scenario? Perhaps it is necessary to imagine a process and an argument where women and children expected the worst and had developed strategies to survive in case the English landed!
The names of the defenders of Rivière-Ouelle were transmitted from generation to generation. It may be time to question the list, to conduct further research on this historic event and to include the names of all residents including women, the elderly and children.
Some claim that the two Deschamps brothers who are on the list are mistaken because the family was in France at that time but they do not provide any evidence to support it. I can not contradict or prove this statement. Here is the list of names of the heroes established by Casgrain. He lists 39 men.
François Autin
Sébastien Boivin Étienne Bouchard François Bouchard Michel Bouchard Pierre Bouchard Galleran Boucher Pierre Boucher Philippe Boucher Pierre Dancosse François Deschamps Joseph Deschamps Mathurin Dubé |
Nicolas Durant (pére)
Nicolas Durant Pierre Émont Jean Gauvin (père) Jean Gauvin Pierre Hudon Jean de Lavoye Jean Lebel (père) Jean Baptiste Lebel Robert Levesque Claude Lisot Guillaume Lisot Jean Mignot dit Labrie |
Charles Miville
Jean Miville Abraham Ouellet Grégoire Ouellet Joseph Ouellet Mathurin Ouellet René Ouellet (père) René Ouellet Jean Pelletier Noël Pelletier Joseph Renault (père) Joseph Renault Pierre de Saint Pierre |
I decided to replicate his research to find out if it was accurate. I started with his list of 39 names. To this I added the priest, Francheville. Casgrain had a second list in which were the names of three Amerindians: Pierre Oustabany, Gabriel Keskabogouet and Guillaume Méokérimat. I decided to add the names of those brave men who are often forgotten. The total is 43. I then referred to the census of 1681, and to the second list of Casgrain which speaks of arrivals between 1681 and 1689. I then consulted the register of Rivière-Ouelle.
The next step was to compare the names of men with the information found in the PRDH (Programme de recherches en démographie historique). I was not able to find much information about the Amerindians, but I decided to keep them on the list.
Casgrain said he retained the names of men capable of bearing arms. At that time, it would appear that the age to assume a role either in the militia or in the military was between 16 years to 60 years of age. There were exceptions made if people were healthy. Casgrain appeared to include several 15-year-old boys so I did the same. I also added a 63-year-old man. It should be remembered that the situation researched was one of guerrilla warfare rather than of military conflict.
After checking the names, I was surprised to discover a lot of mistakes.
After verification, a modification of certain names was necessary:
Sébastien Boivin should read Sébastien Bonin.
Galleran Boucher can also be read Jean Galleran Boucher.
Joseph Deschamps should read Charles Joseph Deschamps.
François Deschamps should read Jean Baptiste François Deschamps.
Nicolas Durant father should read Jean Nicolas Durant. He is the husband of Marguerite Huot (Saint Laurent). Casgrain confuses him with Nicolas Durant husband of Marie Renouart who did not live in Rivière-Ouelle.
Pierre Hudon should read Pierre Hudon Beaulieu.
Jean Baptiste Lebel should read Nicolas Lebel. Jean-Baptiste Lebel does not exist. Moreover, Nicolas and Jean are brothers and not father and son. The father of Nicolas and Jean, who was called Nicolas is deceased.
Claude Lisot should read Nicholas Claude Lizotte.
Jean Miville could read Jean (Bernard) Miville.
Joseph Ouellette could read Abraham Joseph Ouellet.
We must add the names of six people who were forgotten by Casgrain.
Gabriel Bouchard: 15 years old, son of Michel Bouchard and Marie Trottin.
Mathurin Dubé father: 59 years old, husband of Marie Campion.
Charles Lecanteur: 15 years old, son of Jeanne Chevalier and stepson of Robert Lévesque.
Nicolas Lecanteur: 18 years old, son of Jeanne Chevalier and stepson of Robert Lévesque.
Jean Pelletier dit Globoteur father: 63 years old, husband of Anne Langlois. Despite his age, I suggest Jean because he was a man accustomed to hard work; young, he had been a “donné” (given to) to the Jesuits. In addition, his move to Rivière-Ouelle was very recent.
Charles Pelletier: 19 years old, son of Jean Pelletier dit Globoteur and Anne Langlois.
Moreover, Casgrain had inscribed the names of persons who did not exist or who did not live in Rivière-Ouelle at that time.
We need to remove the following people:
Nicolas Durant son. This person does not exist. If he were another son with a different name, he would be too young.
Remove the names of both Jean Gauvins. Father Jean Gauvin is the husband of Anne Magnan and he did not live in Rivière-Ouelle. The son Jean Gauvin came after the events when he married the widow of Pierre Dancosse, Madeleine Bouchard.
Remove the name of Abraham Ouellet and René Ouellet son. Casgrain said that René Ouellet’s father went to battle with his five sons, which is false. Casgrain made the mistake of dividing the compound names of Mathurin-René and Abraham-Joseph. What would be more accurate would be to say that René Ouellet went to battle with his three sons, children of Anne Rivet and his two stepsons, Nicolas Lebel and Jean Lebel, sons of his second wife Thérèse Mignot (widow of Nicolas Lebel father).
In his book, Casgrain mentions that some people had previously died, which is true. They are Damien Bérubé, Jacques Thiboutot and Jacques Miville. The children of Jacques Miville are mentioned and we know that his wife Catherine de Baillon died the same day as him. The widow of Jacques Thiboutot, Marie Boucher was remarried to François Autin and her children are too young. However, Casgrain forgets Damien Bérubé’s stepchildren. Bérubé is the stepfather of Pierre Soucy, who is the son of Jean Soucy dit Lavigne and Jeanne Savonnet, widow of Damien Bérubé in a second marriage. So we add the name of Pierre Soucy, who is 17 years old.
Given that the marriage certificate of Agnes Grondin wife, of Pierre Émond states that the parents of the bride are from the parish of Rivière-Ouelle and the marriage is January 31, 1690, I decided to add the name of Jean Grondin, husband of Sainte Mignault. Jean Grondin is 60 years old.
The family of Nicolas Huot dit Saint Laurent and Marie Fayet is also in Rivière-Ouelle. So we have to add the name of Nicolas Huot, the 59-year-old father, and his son, Laurent Huot, aged 17, and his other son, Joseph Huot, aged 15.
On November 7, 1689, Charles Aubert de la Chesnaye rented land to François Miville and his son Joseph at Rivière-Ouelle for a period of nine years. So we must add the name of François Miville, aged 56, and Joseph Miville, aged 21, and his other son, Jacques Miville, aged 15.
So we have 52 men who could be combatants.
Some researchers add the name of our ancestor André Mignier-Lagacé and his wife Jacquette Michel and they say that the family came to settle in Rivière-Ouelle in 1685. I was not able to find documents attesting to this fact. The first documented and traceable mention of the Mignier-Lagacé family is June 28, 1692, when André and his son rented land from Charles Aubert de la Chesnaye at Grande-Anse. So, I did not include the Mignier-Lagace at this time for lack of evidence.
I did not include the name of Charles Lemoyne, Sieur de Longueil, and the militiamen for lack of important evidence.
There may be some servants who have not been counted.
Some claim that the two Deschamps brothers who are on the list are mistaken because the family was in France at that time, but they do not provide any evidence to support it. I cannot contradict or prove that.
When I read the little section devoted to women, and I quote: “From time to time, they approached the windows to see if the enemies did not arrive. The breathing was stopped when hearing the noise of the shooting, at the edge of the shore. Each detonation could be the death sentence of a husband, a child or a brother “, I thought that this Mr. Casgrain knows little about women! I doubt very much that they were waiting near the fire.
It must be remembered that the elder women of the community had crossed the Atlantic either has girls to be married, as daughters of the king or migrant women who had arrived with their families. There were also those who had crossed when they were children. Some of these women had been orphaned in Europe and were used to taking care of themselves. They were resourceful. In addition, in the group of women, there were some born in New France who were also orphaned because of the death of a parent.
Several of them had buried spouses so I doubt they were the kind of women to look through the windows and wait. It is true that Marie Trottin had died, but if her daughters had the character of their mother, the Bouchard sisters were very capable of defending themselves. It must be remembered that in 1667, Marie Trottin, accompanied by Catherine Caron, Suzanne Rocheleau and Anne Saint-Denis, had beaten Nicolas Huot with a stick!
When I identified the women of Rivière-Ouelle I discovered that there were 23 women who were wives, including Catherine Macard, the wife of Seigneur Deschamps, two widows Madeleine Dubé widow of Charles Bouchard and Jeanne Savonnet widow of Jean Soucy and Damien Bérubé. Two orphans are also identified Catherine Miville and Marie Soucy. I also identified eight girls who are aged 15 and over and are single.
Here is my revised list of heroes and heroines of Rivière-Ouelle.
People whose names are in bold are my ancestors.
List of Heroes and Heroines of the Battle of Rivière-Ouelle of 1690 (prepared by Robert Bérubé)
François Autin
Sébastien Bonin Étienne Bouchard François Bouchard Gabriel Bouchard Madeleine Bouchard Marguerite Bouchard Michel Bouchard Pierre Bouchard Anne Boucher Jean Galleran Boucher Madeleine Boucher Marie Boucher Pierre Boucher Philippe Boucher Sainte Boucher Marie Campion Jeanne Chevalier Pierre Dancosse Jean Baptiste François Deschamps Charles Joseph Deschamps Madeleine Dubé Mathurin Dubé père Mathurin Dubé Jean Nicolas Durant (pére) Pierre Émont Marie Fayet Pierre Francheville Marie Gerbert Marie Gobeil |
Agnès Grondin
Jean Grondin Louise Charlotte Grondin Marie Grondin Pierre Hudon Beaulieu Charlotte Huot (Saint-Laurent) Geneviève Huot (Saint-Laurent) Joseph Huot (Saint-Laurent Nicolas Huot (Saint-Laurent) Laurent Huot (Saint-Laurent) Madeleine Huot (Saint-Laurent) Marguerite Huot (Saint-Laurent) Marie Anne Huot (Saint-Laurent) Gabriel Keskabogouët Anne Langlois Madeleine Laporte Jean de Lavoye Jean Lebel Nicolas Lebel Charles Lecanteur Nicolas Lecanteur Marie Leclerc Marie Lehoux Robert Levesque Françoise Lizotte Nicolas Claude Lizotte Guillaume Lizotte Catherine Macard Guillaume Méokerima |
Jean Mignot dit Labrie
Madeleine Mignot Sainte Mignot Thérèse Mignot Anne Miville Catherine Miville Charles Miville François Miville Jacques Miville Jean (Bernard) Miville Joseph Miville Grégoire Ouellet Abraham Joseph Ouellet Mathurin-René Ouellet René Ouellet (père) Pierre Oustabany Anne Pelletier Charles Pelletier Charlotte Pelletier Jean Pelletier dit Globoteur (père) Jean Pelletier Noël Pelletier Joseph Renault (père) Joseph Renault Pierre de Saint Pierre Jeanne Savonnet Anne Soucy Marie Soucy Pierre Soucy |
Here is a list of those that are ancestors of my grandparents.
Alexandre Bérubé | Lucienda Fréchette | Thomas Marion | Maria Fortin |
Madeleine Bouchard
Michel Bouchard Jean Galleran Boucher Philippe Boucher Pierre Dancosse Mathurin Dubé père Mathurin Dubé Marie Fayet Marie Gerbert Jean Grondin Nicolas Huot (Saint-Laurent) Anne Langlois Marie Leclerc Guillaume Lizotte Sainte Mignot Thérèse Mignot Anne Miville Charles Miville François Miville Grégoire Ouellet René Ouellet père Anne Pelletier Jean Pelletier dit Globoteur (père) Jean Pelletier Pierre de Saint Pierre Jeanne Savonnet Pierre Soucy |
Madeleine Bouchard
Michel Bouchard Marie Campion Pierre Dancosse Mathurin Dubé père Mathurin Dubé Marie Fayet Nicolas Huot (Saint-Laurent) Anne Langlois Anne Miville François Miville Jean Pelletier dit Globoteur (père) Jeanne Savonnet Pierre Soucy |
Jean Galleran Boucher
Philippe Boucher Marie Campion Jeanne Chevalier Madeleine Dubé Mathurin Dubé père Marie Gerbert Marie Gobeil Pierre Hudon Beaulieu Anne Langlois Marie Leclerc Robert Levesque Françoise Lizotte Guillaume Lizotte Thérèse Mignot Jean (Bernard) Miville Abraham Joseph Ouellet Mathurin-René Ouellet René Ouellet père Anne Pelletier Jean Pelletier dit Globoteur (père) Jean Pelletier Pierre de Saint Pierre Jeanne Savonnet Pierre Soucy |
Reblogged this on Nos ancêtres and commented:
Assez impressionnant
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Merci beaucoup pour ce moment d’histoire de la Rivière-Ouelle…
Jean-Galeran Boucher fait parti de mes ascendants entre autre..
J’ai trouvé intéressant le travail de recherche et les explications que vous nous formulez…
Je continue a lire vos chroniques, merci
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Pingback: Les héros de Rivière-Ouelle – Autour du poêle à bois
J’ai beaucoup aimé lire votre texte cela m’en apprend un peu plus de cette époque et je crois en effet qu’il manque probablement des personnes, un de mes ancêtres du côté maternel Guillaume Capela dit Caplan a été hospitalisé du 10 au 17 octobre 1690 à l’Hôtel-Dieu de Québec, il apparaît dans le registre journalier de l’hôpital à son entrée le 10 octobre1690, ensuite je retrouve sa sortie de l’hôpital dans un livre sur Phips sur le net. À sa sortie le 17 octobre 1690 ou il est mention dans une page que lorsqu’il est sorti il y avait aussi 4 sauvage sauf que les 4 sauvages (aucun nom) ne sont pas inscrit dans le registre mais dans un texte du même livre de Phips (en ligne), dans le registre il est nommé Guillaume Coppela et est âgé de 18 ans, il est arrivé en Nouvelle France en 1688 soit 2 ans plus tôt, il est resté au Québec et s’est marié avec une Amérindienne vers 1700 (Aucune trace de lui de sa sortie de l’hôpital le 17 octobre 1690 à 1700 ou il est dit marié. Toujours est-t’il qu’il est une enigme ce Guillaume Capela dit Caplan, il est né le 1 avril et baptisé le 4 avril 1672 à St-Nicolas de la Grave, Tarn et Garonne, France. Ses parents sont Arnaud Capela et Claire de Figuier (De Figuery), son père est décédé en 1685 (il a 13 ans), il a immigré à l’âge de 16 ans au Québec sur le bateau le Sauvage (passager). Ensuite, aucune trace de lui entre 1688 et 1690 (beaucoup de questions dont: ou a-t’il habité? Qu’a-t’il fait (Travail)? A-t’il été adopté par une famille vu son âge (16 ans)? Ensuite on reperds sa trace pendant 10 ans entre 1690 (Hospitalisation) et 1700 (mariage) …Il a habité Québec, la Gaspésie, a été pêcheur et marchand et a été témoins pour certaines causes au Québec, savait lire et écrire.
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merci ! très intéressant. Mon grand-père Roger Beaulieu est aussi un descendant de Pierre Hudon dit Beaulieu.
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À la lecture, il apparaît que certains noms ont été éliminés, dont Jean Gauvin père et fils, car ils n’habitaient pas dans les environs immédiats. N’aurait-il pas été possible à la fois pour les deux Gauvin d’avoir connu des gens à Rivière-Ouelle, et d’être quand même venus offrir leur soutien? (d’autant plus que Jean Gauvin le fils épousa plus tard la veuve de Pierre Dancosse, Madeleine Bouchard, de cette région.) Difficile de connaître les intentions exactes de l’un, d’il y a si longtemps. Je me souviens avoir lu dans notre généalogie familiale que Jean Gauvin avait entendu Montcalm prononcer ses fameuses paroles.
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Les explications concernant les deux Gauvin sont dans le texte. J’effectue mes recherches avec des faits et non des intentions. Pour ce qui est de Montcalm et de Jean Gauvin…j’aimerais bien voir les preuves à l’appui!
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